Partout où il n’y a pas de flic – et ils ne peuvent pas être partout en même temps – il y a des banques, des condos gentrificateurs, des bureaux gouvernementaux, des caméras de surveillance, des murs blancs, et l’infrastructure du capitalisme (les chemins de fer, les autoroutes, les oléoducs, les projets de construction, etc.). Ceuzes qui attaquent ne croient pas que l’histoire ait un seul chemin, celui écrit par les autorités, celui vers une société de plus en plus contrôlée et morte. Autour de nous, la surveillance généralisée nous montre que les autorités ont peur du potentiel de nos actions pour vivre librement. En choisissant de nous révolter contre chaque chose qui nous empêche de vivre véritablement, nous pouvons contribuer à détruire ce monde imposé tout en en créant un autre.
Un monde où les gens sont libres de construire les réseaux et les relations qu’illes désirent pour répondre à leurs besoins, de manière commune et avec les autres, sans la coercition du capital. Où les prisons sont rasées et où le patriarcat, la police, les politiciens et les patrons sont choses du passé. Où les économies du don comme l’entraide et la solidarité dévastent l’esclavage salarié et la marchandisation de nos vies. Un monde où nous sentons que nous faisons partie de la Terre et que nous en dépendons, non pas qu’elle est à exploiter.
Un monde d’anarchie.