La manifestation conjointe de La Meute et Storm Alliance le 25 novembre 2017 s’annonçait comme la plus grosse manifestation d’extrême droite au Québec depuis les années 1930. Ses organisateurs attendaient un millier de personnes pour dénoncer la commission publique contre le racisme systémique, ironiquement déjà annulée le 18 octobre dernier par le gouvernement libéral).[i] Au final, si quantitativement les deux groupes et leurs alliés des groupuscules nationalistes, des Three Percenters, de la Northern Guard et des boneheads des Soldats d’Odin et d’Atalante, tous ensemble, n’auront même pas réussi à atteindre la moitié de cet objectif (de 300 à 400 tout au plus), qualitativement et symboliquement, cette mobilisation aura peut-être marqué un jalon pour la dérive fasciste dans la province. Une dérive soutenue de plus en plus activement par les forces policières, et dont plusieurs acteurs politiques « mainstream » se font complices.
Si cette année, à Montréal, le SPVM nous a habitué-e-s à servir de force de protection spéciale pour La Meute et d’autres groupuscules identitaires, jamais la complicité entre la police et les organisations d’extrême droite n’aura été aussi flagrante qu’à Québec ce samedi passé. Il n’est absolument pas exagéré de dire que le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) a brutalement réprimé les antifascistes -à coups de bâtons et de boucliers, de gaz-poivre et d’arrestations « préventives »- DANS LE BUT PRÉCIS de permettre aux identitaires et aux fascistes (dont certains étaient ouvertement armés) de répandre leur haine et leur racisme sans opposition dans la Capitale. En diabolisant par divers moyens les contre-manifestant-e-s antifascistes, le traitement médiatique pré- et post-manif aura lui aussi contribué à légitimer et normaliser le discours toxique des groupes identitaires.
Quant à la mobilisation antifasciste et antiraciste, force est de constater qu’il resteénormément de travail à faire pour faire comprendre l’urgence et le danger du glissement actuel vers l’extrême droite, les différents groupes militants impliqués n’ayant pas réussi à mobiliser plus de 250 personnes pour contrer les fachos sur la colline parlementaire.
Une faible mobilisation du côté antifasciste
Premier constat important : le Rassemblement populaire contre la manif de La Meute et Storm Alliance à Québec!, judicieusement et fort habilement organisé par les camarades du collectif antiraciste ad hoc CO25 de Québec, n’a attiré que quelques centaines de personnes, y compris celles qui avaient fait le voyage de Montréal et comptaient pour un peu moins de la moitié du groupe. Des camarades du Saguenay, d’Estrie et d’ailleurs en province s’étaient aussi déplacé-e-s, mais en nombres assez modestes.
Si plusieurs facteurs objectifs ont effectivement nui à la mobilisation (le temps de l’année, la température et le temps de marde, l’heure de départ extrêmement matinale des bus de Montréal, etc.), il nous faut considérer sérieusement un certain nombre de facteurs complémentaires.
Il n’est pas fortuit que les médias grand public aient publié une série d’articles diabolisant « l’extrême-gauche » dans les jours précédant immédiatement la manifestation. Ce traitement négatif des militant-e-s antifascistes assimilé-e-s à l’extrême gauche s’inscrit dans une tendance lourde qui s’est empiré justement à Québec, le 20 août dernier. Une image négative des antifascistes est cultivée depuis un certain temps dans le domaine public, qui repose en grande partie sur une compréhension biaisée de la violence politique et sur la fausse équivalence entre extrême gauche et extrême droite.
À ce chapitre, il est indéniable que les événements du 20 août dernier, et certains incidents en particulier, ont beaucoup nui à la réputation du mouvement antifasciste, même dans certains cercles a priori sympathiques à la cause. Par contre, tout ne peut pas s’expliquer par l’action des médias. Il est clair que nous avons collectivement énormément de difficulté à briser l’hégémonie d’un certain discours légaliste, pacifiste et agressivement non-violent, que l’on pourrait qualifier d’« extrême centriste ». Cette espèce de monopole idéologique, caractérisé par une rigidité pseudo-éthique autour d’un centre mou idéalisé, profite essentiellement à l’extrême droite qui, dans son offensive de légitimation, prend grand soin de collaborer avec la police et de projeter une image de loi et d’ordre, malgré la violence infiniment plus grande et plus sinistre que contient son programme.
Autrement dit, puisque les forces étatiques, l’extrême droite, les médias et même certains acteurs progressistes se liguent pour diaboliser les mouvements antiracistes et antifascistes radicaux, ces derniers ont une énorme pente à remonter en matière d’éducation populaire et de déconstruction des mythes centristes.
En même temps, force est de constater que le racisme jouit d’un seuil de tolérance très élevé au Québec, surtout à l’extérieur de Montréal. Rappelons que la fameuse commission publique contre le racisme systémique – laquelle ne représentait d’aucune façon une menace radicale à quoi que ce soit – a été fortement critiqué par les deux principaux partis d’opposition et ensuite abandonné par le parti libéral, qui pour des raisons bassement électoralistes lui a substitué le concept bidon d’un « Forum sur la valorisation de la diversité et la lutte contre la discrimination ». La même semaine, les libéraux ont passé une loi islamophobe, la Loi 62, présentement contesté dans les tribunaux pour son caractère inconstitutionnel. Systématiquement, les sondages menés au Québec confirment une forte sympathie pour des thèses anti-immigrants et islamophobes au sein de la population, surtout dans des communautés où il y a peu (ou pas) de musulman-e-s ou d’immigrant-e-s, mais qui sont saturés par l’influence des médias poubelles qui sèment la peur de l’autre. Dans un tel contexte, l’hostilité aux antifascistes ne puise pas uniquement dans un conservatisme anti-gauchiste, mais aussi dans la xénophobie qui rejette et méprise tout ce qui n’est pas « de souche ».
Par ailleurs, la structure même des médias sociaux, dont nous dépendons trop souvent dans notre organisation, favorisent la création de chambres d’échos où les utilisateurs et utilisatrices finissent inévitablement par n’interagir presque exclusivement qu’avec des personnes partageant leurs idées et valeurs. Ce phénomène n’est certainement pas étranger à l’isolement accru de l’extrême gauche et de ses idées. La chambre d’échos identitaire semble actuellement beaucoup plus grande et influente que la chambre d’échos antiraciste, et chaque jour elle semble incorporer plus de monde. Il nous faut donc trouver d’autres moyens, et NÉCESSAIREMENT sortir des médias sociaux pour aller directement à l’encontre des communautés et casser cette tendance, à défaut de quoi l’antifascisme radical est peut-être condamné à une marginalisation chronique. Cela implique également, par nécessité, d’organiser et d’agir dans les mêmes communautés, villes et quartiers où l’extrême droite cherche à recruter.
Un rassemblement antiraciste « dans le sens du monde »
Sur une note beaucoup plus positive, nous voulons saluer le travail exemplaire des camarades de CO25. Le rassemblement populaire, s’il a finalement attiré peu de monde, a tout de même été un franc succès sur le plan organisationnel. Le repas préparé collégialement par des membres de l’IWW, du Collectif de minuit et de Bouffe contre le fascisme a été apprécié de tout-e-s, les discours étaient pertinents et appropriés, la sécurité au point et la piñata, une sympathique conclusion. De manière générale, la coordination entre les villes a profité d’une nette amélioration de nos communications! Mais il est évident que les conditions étaient loin d’être idéales… c’est rendu que même pour un innocent pique nique organisé pour dénoncer le racisme, il faille s’attendre à se faire poivrer! Si le rassemblement populaire s’est bien déroulé, on ne peut pas dire autant de la suite des événements.
Un face-à-face plus déséquilibré que jamais… bref récit des événements
Les paramètres « populaires » du rassemblement ayant été clairement communiqués, les participant-e-s à la mobilisation qui voulaient essayer de bloquer physiquement le cortège d’extrême droite ont attendu un peu après midi pour tenter un déploiement.
Suivant le leadership improvisé d’un petit groupe de manifestant-e-s, environ 200 personnes ont (trop lentement) contourné quelques flics désorganisés pour prendre la rue en direction de René-Lévesque. L’antiémeute du SPVQ s’est grouillée le cul juste assez pour improviser un cordon précaire à l’intersection de René-Lévesque et Honoré Mercier, et compte tenu du manque de combativité (peut-être suivant une appréciation prudente des conditions objectives…), les forces antifascistes n’ont pas insisté pour briser la ligne d’anti-émeute et ont plutôt décidé d’occuper l’intersection aussi longtemps que cela serait possible. Le cortège de la Meute et de Storm Alliance se trouvait à ce moment à quelque 150 mètres, devant le Centre des congrès.
Presque immédiatement, les flics ont reçu l’ordre de mettre leur masque à gaz, ce qui présageait d’emblée l’usage d’irritants chimiques. Après une dizaine de minutes, l’antiémeute s’est mise à avancer sur les antiracistes et à les repousser de plus en plus violemment vers la fontaine de Tourny, aspergeant généreusement la première ligne de gaz poivre, LITTÉRALEMENT pour dégager la place et permettre aux racistes de se rendre devant l’Assemblée nationale tel que prévu. L’attachement des flics au droit de manifester DES RACISTES en était presque émouvant.
Les camarades ont résisté courageusement, autant qu’elles et ils ont pu, mais ont éventuellement été repoussé-e-s vers la fontaine. Des clôtures de métal ont été traînées dans le chemin des flics et une solide volée de balle de neige est partie dans la direction des flics et des identitaires. C’était toutefois peine perdue, la majorité des contre-manifestant-e-s s’étant déjà dispersée à ce moment. La rumeur d’une souricière imminente a semé d’autant plus la confusion dans nos rangs et un repli s’est opéré vers les plaines d’Abraham, où un caucus a été improvisé, suite à quoi une partie des irréductibles est repartie dans la direction opposée pour tenter de contourner la flicaille et confronter La Meute plus loin. Une tentative louable, mais qui s’est malheureusement soldée par un échec. Presque au même moment, la police procédait à l’arrestation de 23 camarades.
Le cortège d’extrême droite a ainsi pu revenir à son point de départ pratiquement sans opposition, toujours sous forte escorte policière.
La police et les médias ont plus tard rapporté que 21 autres personnes avaient été arrêtées « préventivement » en marge du rassemblement, peu après midi. Celles-ci sont accusé-e-s de complot dans le but de former un attroupement illégal et de port d’un déguisement dans un dessein criminel. La police a pourtant elle-même admis qu’aucun acte criminel n’avait été commis. Minority Report much? Certains camarades ont des accusations supplémentaires.
La Meute, Storm Alliance, Atalante; même combat! La police au service des fascistes!
Le caractère historique de la mobilisation du 25 novembre, à notre avis, concerne la convergence ouverte et assumée de pratiquement tout ce que le Québec comporte de forces d’extrême droite. La Meute, et dans une moindre mesure Storm Alliance, par soucis de soigner leur image, avait jusque-là essayé de conserver une distance respectable avec des groupes ouvertement fascistes et suprémacistes comme Atalante et la Fédération des Québécois de souche. Cette fois-ci, ils n’ont pas hésité à les inviter cordialement à leur petit party dans la Capitale. Et aujourd’hui, sur la page Facebook Atalante Québec, les commentaires élogieux se comptent par dizaines de la part de membres affiché-e-s de la Meute, des SA, de Soldiers of Odin, etc[ii]. Voilà qui est très éloquent.
Soyons clairs : les militant-e-s d’Atalante sont des suprémacistes blancs, néofascistes purs et durs. Il n’y a aucune place à l’ambigüité ; ce groupe a été fondé en 2016 par des boneheads du milieu « Quebec Stompers », proche de Légitime Violence, un groupe musical avec des paroles édifiantes tels, « Ces petits gauchistes efféminés qui se permettent de nous critiquer n’oseront jamais nous affronter. On va tous les poignarder », et pour être plus clair encore, «Déroulons les barbelés, préparons le Zyklon B!», en référence au gaz utilisé dans les camps de concentration de l’Allemagne nazie. Atalante entretient des liens amicaux avec la scène de musique fasciste « Rock Against Communism », ainsi qu’avec le mouvement néofasciste Italien Casa Pound et, ici au Québec avec la Fédération des Québécois de souche et les cathos traditionalistes de la Société St- Pie X.
On a aussi constaté le présence des pseudo-miliciens des Three Percenters (III%), lesquels ont été aperçus à la manif munis de gants tactiques renforcés, de bâtons télescopiques et vraisemblablement de gaz poivre et d’autres armes dissimulées. Ce groupe est plus récemment établi au Québec; il s’agit d’une organisation basée surtout aux états unis mais avec des sections au Canada anglais, qui rassemble des conspirationnistes et des survivalistes derrière une paranoïa antimusulman et « antimondialiste ». Quelques jours à peine après leur sortie de samedi à Québec, plusieurs membres des « threepers » font partie du ramassis de salopards qui ont annoncé leur intention de faire une manifestation en faveur des armes à feu à l’école Polytechnique de l’Université de Montréal le 2 décembre 2017, soit quatre jours avant la commémoration annuelle de la tuerie de 1989 où 14 femmes ont été assassinées par l’antiféministe Marc Lépine.
On est d’ailleurs en droit de se demander pourquoi ces derniers n’ont pas été arrêtés à Québec (ou à tout le moins pourquoi leurs armes n’ont pas été confisquées) alors que la police a arrêté 21 contre-manifestant-e-s antifascistes sur une base strictement préventive, soulignant dans leur rapport aux médias avoir trouvé des armes dans les effets de certain-e-s militant-e-s… Et pourquoi les boneheads d’Atalante et des Soldats d’Odin ont pu se réunir et longuement s’exciter l’identité sur les remparts de l’esplanade sans être le moins du monde embêtés par la police… alors que l’anti-émeute s’acharnait à tours de bras sur les antifascistes à quelques mètres de là.
Ne serait-ce que la disposition physique des policiers dans l’espace suggère une complicité et une belle symbiose. Pendant toute la durée de l’événement, les policiers qui escortaient le cortège d’extrême droite faisaient dos aux manifestant-e-s identitaires et face aux militant-e-s antiracistes. Le SPVQ nous avait déjà un peu fait le coup le 20 août en communiquant aux organisateurs de La Meute des renseignements privilégié au sujet des militant-e-s de Montréal, extirpés de manière douteuse à un chauffeur d’autobus, les aidant ainsi à faire leur manif. Mais là, franchement, la complicité crevait les yeux!
Pas étonnant que les identitaires eurent applaudi chaudement les flics à la fin de leur manif…
Des médias complices…
Comme on pouvait s’y attendre, le traitement médiatique de ces événements laisse à nouveau fort à désirer, présentant encore généralement les antifas comme les méchants habituels, alors que nous étions objectivement les seul-e-s à subir de la violence! La plupart des médias ont repris sans poser de question les points de presse du SPVQ mettant par exemple l’accent sur les armes saisies et l’utilisation bien commode du mot « complot ». Nous avons également remarqué une différence importante entre les traitements de la manif produits par la presse anglophone et la presse francophone. La première n’a pas hésité, notamment, à qualifier la manif de la Meute et SA d’extrême droite, alors que la presse franco jouait d’euphémismes et tournait autour du pot… quand les journalistes ne confondaient pas carrément les différents groupes et leurs positions respectives (une journaliste de TVA a même dit que les gens d’Atalante étaient des antifas venu-e-s manifester contre La Meute!).Xavier Camus a produit un excellent billet sur le bien curieux traitement médiatique entourant les événements du 25 novembre.
Seule la CBC a cru bon relever que la police avait fait le sale travail pour les groupes d’extrême droite. Houssein Ben-Ameur, à notre connaissance, dans une chronique judicieusement intitulée À bas le fascisme!, a été le seul chroniqueur à remettre les pendules à l’heure sans se sentir obliger d’écorcher à la fois les racistes et les antiracistes.
Comme d’habitude, c’est du côté des médias indépendants qu’il faut se tourner pour avoir un point de vue un peu plus fidèle à ce qu’ont vécu et ressenti les militant-e-s antiracistes et antifascistes sur le terrain. La vidéo de MADOC est à ce titre exemplaire.
Dur bilan
Au final, il est difficile de conclure au succès du camp antifasciste et antiraciste. Il est certain qu’une mobilisation modeste vaut mieux que pas de mobilisation du tout, et que nous avons en dépit de toute l’adversité réussi à exprimer une opposition claire à la venue de ces groupes racistes à Québec. Si samedi ne fut pas une victoire pour nous, ça aurait été bien pire s’il n’y avait eu aucune opposition. Il est aussi vrai que sans l’action de la police collabo, même cette modeste mobilisation aurait sans doute considérablement perturbé l’adversaire. Mais ça ne suffira pas. Pour endiguer la dérive fasciste, il nous faudra redoubler d’effort, autant sur le plan de la mobilisation que sur celui de l’information et de l’éducation. De plus, il nous faudra trouver de nouveaux moyens d’intervention, de nouvelles pistes pour mobiliser et sortir des rangs de la gauche convaincue pour aller rencontrer et échanger avec de nouveaux et nouvelles camarades.
Le principal point positif qui ressort de cette mobilisation est le resserrement des liens entre les militant-e-s antiracistes et antifascistes de Montréal et de Québec, et aussi d’ailleurs dans la province. Il va sans dire que nous avons le devoir de bâtir sur cette nouvelle base des réseaux toujours plus solides et efficaces.
Quelques réflexions en vrac :
- La complicité de la police est un problème qui n’est pas près de disparaître. Le fait que le nouveau chef de la sécurité de La Meute soit lui-même un ancien policier de carrière (de la région de Québec) ne devrait pas nous étonner. Il devient de plus en plus difficile d’ignorer le fait que ces groupes identitaires doivent très certainement compter dans leurs rangs des membres des forces de police, et possiblement du système de justice. Des recherches plus soutenues doivent être menées à cet égard.
- La convergence des forces d’extrême droite observée le 25 novembre peut paraître inquiétante, mais elle n’est pas sans comporter certains avantages. Le masque tombe : certaines prétentions des chefs de La Meute perdent en crédibilité, et les allégeances racistes sont de plus en plus évidentes. Il nous faut insister sur ces liens et ces allégeances.
- Il faut mieux nous entraîner aux déploiements tactiques. Certaines décisions prises dans le vif de l’action se sont avérées assez discutables. Notamment, avant de crier à l’encerclement imminent, il est important d’en être tout à fait certain, parce qu’une telle alerte a toujours automatiquement un effet démobilisateur et il est évidemment malheureux que nos cortèges se démembrent parce que de mauvais câlls ont été lancés. Dans le même ordre d’idée, il serait important qu’une meilleure communication, ou éventuellement un transfert de compétences, s’opère entre les militant-e-s ayant plus d’expérience et les plus nouveaux et nouvelles. Ceci présente évidemment des défis en matière de sécurité auxquels il faut aussi réfléchir avec sérieux.
[i] Et aussi comme feuille de vigne en appui à « Seb », un homme québécois dont la femme (une « immigrante potentielle légitime ») à de la misère à immigrer au Canada
[ii] Rappelons d’ailleurs que Dave Tregget, le boss de Storm Alliance, était lui-même président des Soldats d’Odin il y a à peine un an et ne se cachait pas d’être en bons termes avec les stompers et Atalante. Tregget a passé les derniers mois à nier être raciste sur toute les tribunes, mais qui ose encore le croire quand lui et ses chummys sautent dans le même lit qu’Atalante à la première occasion? Tregget est un menteur et un manipulateur, et il serait temps que les médias s’en rendent compte.