De Sub.media
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Dimanche le 6 août, un groupe d’autochtones et de colons défenseur.es de la terre ont bloqué l’accès à la foreuse des puits Galt 4, 5 et 6 en Gaspésie sur le territoire Mi’kmaq, terre du 7e District de Gespegawagi, à 20 km de la ville de Gaspé.
Après avoir obtenu du financement du gouvernement du Québec, Junex a annoncé ses plans de débuter une forme non conventionnelle de forage horizontal sur le site de Galt en septembre.
Au cœur de la forêt, les défenseurs de la terre ont érigé une barricade, le « camp de la montagne » et ont appelé d’autres les joindre dans la lutte.
Gary Metallic Sr., le Chef du 7e District de Gespegawagi a appelé à du support et à ce que d’autres gens se joindre au camp : « En tant que membres du Conseil Tribal du District, nous appelons au support de ces Défenseurs et que les gens se rendent sur le site de protestation de Gaspé. En tant que personnes Mi’gmaq, nous avons un devoir et une obligation d’être aussi les défenseurs et les protecteurs de notre territoire Ancestral du District. Nous ne pouvons demeurer silencieux ni tolérer tout forage de pétrole sur notre territoire, qui empoisonnera nos terres, les eaux, la faune et la vie sauvage. »
Madonna Bernard, une défenseure Mi’kmaq de la terre combattant des installations d’entreposage de 100 millions de dollars d’Alton Gas sur son territoire, a aussi déclaré qu’elle appuie les gens qui font le blocage : « J’applaudis et je me place en solidarité avec leur prise de position contre Junex. Notre bataille est la même contre Alton Gas ici au district de Sipekne’katik en Nouvelle-Écosse. Les traités ont préséance sur toutes les autres lois au soi-disant « canada » et il est temps pour toutes les nations autochtones et leurs alliés sur l’Île Tortue de joindre leurs forces et de s’unir contre la corporation du canada pour protéger l’environnement et les générations futures. »
Le camp de la rivière a été érigé en support avec l’occupation, au pied de la route d’accès près de la 198.
Après plusieurs jours de harcèlement policier, la SQ a réussi à démanteler le blocage du camp de la montagne et à arrêter une personne.
Un second camp a été construit au pied de la route d’accès près de la route 198. Le camp de la Rivière est déterminé à continuer la lutte contre l’extraction de ressources et l’expansion coloniale.
Cette lutte qui est toujours en cours a un besoin urgent de support et de solidarité. Du support monétaire est particulièrement demandé pour le camp de la rivière et des fonds légaux sont immédiatement nécessaires. Dans les jours à venir du support matériel et physique est nécessaire. Le camp de la rivière continue à accueillir les défendeur.es de la terre.
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