Montréal Contre-information
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Oct 222020
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info

À cette heure au Mi’kma’ki, des pêcheurs commerciaux menacent physiquement des Autochtones dans le cadre d’une campagne d’intimidation et d’harcèlement autour de la prise de homard de subsistance de ces derniers. La violence monte en flèche ces derniers jours et rien n’indique que l’escalade cessera. Des vidéos circulent où on voit la GRC qui permet aux pêcheurs commerciaux de voler ou empoisonner le homard, bruler des véhicules, péter des vitres, jeter des pierres sur des Mi’kmaq et s’en prendre à des chefs et à des femmes.

Quoi de mieux comme exemple du fonctionnement de la race au Canada? L’État protège les grands intérêts commerciaux et se sert des prolétaires blancs comme arme contre la population non-blanche. On trouve d’autres exemples partout au pays.

En aout, le camp à kilomètre 27 sur le Yintah Wet’suwet’en s’est fait incendier et l’État ne lève pas la main pour poursuivre les auteurs, alors que des posts publics sur Facebook font appel à cette action précise.

Au Secwepmeculecw, les Tiny House Warriors subissent un harcèlement quasi permanent de la part de suprémacistes blancs qui sont allés jusqu’à établir un camp et un barbecue à deux pas de femmes et de filles autochtones ainsi que de personnes bispirituelles pour les agresser et intimider.

En territoire algonquin, des chasseurs non-autochtones ne cessent d’insulter et de menacer des Autochtones sur leur propre territoire tandis qu’ils cherchent à protéger les orignaux de la chasse excessive.

En territoire Six Nations, la police harcèle et arrête des Autochtones sans que les gens aux alentours se remuent pour les retenir.

Quand est-ce que trop c’est trop? Pourquoi ne bloquons-nous pas le pays? Ne permettons pas à l’État colonisateur et suprémaciste blanc de poursuivre ses violences sans résistance. Il faut agir. Nous faisons appel aux allochtones et aux sympathisant·e·s d’agir comme bien vous semble partout où vous êtes. Les voies de transport sont vulnérables, nous l’avons bien prouvé au printemps. Pas besoin de beaucoup de monde pour prendre des actions subversives capables d’infliger des dégats immenses à l’État.

Agissons dès maintenant. On attend quoi?