Montréal Contre-information
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C.-B. : Des actions directes empêchent Coastal GasLink de forer sous la rivière Wedzin Kwa

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Déc 082020
 

À l’écart des projecteurs médiatiques, la lutte continue sur le terrain pour protéger le territoire Wet’suwet’en face à Coastal GasLink et la GRC. Nous avons traduit le communiqué suivant, ainsi que celui-ci, en espérant qu’ils rechauffent les esprits dans ce coin du soi-disant Canada.

Soumission anonyme à North Shore Counter-info

La résistance est une pratique vivante qui s’étend à travers le temps et l’espace. Des toiles entrelacées connectent les peuples et les communautés – propageant le feu d’un endroit à l’autre. Dans ses formes les plus subversives, la résistance échappera à la capture de la rationalisation ou de la quantification. Les tentatives de relayer ce qui se passe dans un endroit spécifique seront au mieux des histoires incomplètes, biaisées par les jugements de celui ou celle qui les raconte.

Ce qui suit est une histoire de moments de résistance récents contre la construction du gazoduc Coastal GasLink. Ceci n’est qu’une histoire et ne tente pas de parler au nom de la grande variété d’individus impliqués dans cette lutte. Nous partageons ces histoires afin d’ajouter du carburant pour alimenter le feu. Nous espérons que cette contribution avive les flammes et aide à ce qu’un jour, les entrepreneurs impliqués dans la construction du projet soient poussés à y mettre un terme. Pour en savoir plus sur les entrepreneurs impliqués, consultez seedsofresistance.noblogs.org

Au début de novembre, le pré-forage sous la Wedzin Kwa (rivière Morice) devait commencer. Alors que les travailleurs de CGL se préparaient à construire les plates-formes de forage, ils ont été harcelés, des drapeaux d’arpentage ont été arrachés et un barrage de deux kilomètres a été construit sur la route. Des dizaines d’arbres y ont été abattus, des barricades y ont été érigées, des fils barbelés ont été enfilés partout et une tranchée y a été creusée. Une fois que les plates-formes ont été construites et que la foreuse est arrivé sur place, un arbre est tombé sur la foreuse, ce qui a entraîné le retrait de la machine du territoire.

En même temps, des chantiers ont été détruits et une cache de chasseur ou une plateforme dans un arbre est occupé dans cette zone. Avec des températures sous zéro, occuper des arbres n’est pas facile à long terme – une occupation d’arbre fortifiée à 40 pieds de haut entourée de barricades est un défi. De plus, pour bloquer l’accès au site du projet, des barricades ont été érigées et enflammées avec des bannières au sommet qui disaient: Shut down Canada, Solidarité avec Six Nations, les pêcheurs Mi’kmaqi et les défenseurs des terres de Secwepemc.

Plus récemment, 3 à 4 kilomètres de barricades en bois ont été construites, empêchant les travailleurs d’accéder au site pendant des jours. Pour rendre les choses plus difficiles, de la machinerie lourde a été utilisée pour creuser la route et détruire un pont.

Un jour, nous espérons nous retrouver assis.e.s entre ami.e.s et proches à nous reposer et à nous réchauffer les mains autour d’un grand feu. Un feu constitué de tous les projets qui détruisent la terre et celles et ceux à qui on tient – deux choses que nous savons inséparables. Jusqu’à ce que ce jour arrive, nous continuerons d’allumer des petites flammes même si elles nous gardent seulement au chaud pour la nuit. Nous espérons que la chaleur de ces braises vous rejoindra et réchauffera votre cœur.

Sabotage ferroviaire contre le Canada

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Déc 072020
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info

Cette île est sillonnée de voies ferrées : ce sont des artères qui permettent la circulation des capitaux à travers le continent, des conduits pour le transport du bitume et d’autres produits d’exploitation des ressources, de colonisation et de mort. Les rails ont toujours été l’instrument de l’expansion coloniale. Dans tous ces territoires, les premiers chemins de fer ont déplacé les peuples autochtones, transporté les troupes qui ont réprimé les soulèvements et cimenté l’identité nationale d’un État colonisateur naissant.

L’hiver dernier, en réponse à l’incursion de la police en territoire Wet’suwet’en et à l’arrestation de défenseurs de la terre, il y a eu des blocages de voies ferrées à travers tout le soi-disant Canada. L’année suivante, cet État colonisateur avide de ressources a poursuivi ses attaques contre les peuples autochtones. Des territoires Wet’suwet’en et Secwepmeculew à l’ouest, aux territoires Six Nations et Algonquins plus près de nous, en passant par les Mi’kma’ki à l’est, les peuples autochtones ont été victimes d’un assaut de répression de la part de la police, des tenants de la suprématie blanche et d’autres colons violents.

Suite aux récents appels à fermer le Canada (Shutdown Canada), et pour une semaine de solidarité avec les luttes territoriales des autochtones, nous avons décidé d’agir contre les rails. À l’aube du lundi 30 novembre, plusieurs groupes autonomes ont interrompu la circulation des trains sur l’île de Montréal. Nous avons utilisé des câbles de démarrage pour imiter le passage des trains de marchandises, bloquant ainsi le réseau ferroviaire à plusieurs points de jonction clés. Au début d’une nouvelle semaine de travail, nous espérons que nos actions auront au moins mis un obstacle à la progression ordonnée de l’économie coloniale.

Avec tout notre amour à tou.te.s celles et ceux qui se battent pour défendre la terre contre le Canada.

— Des anarchistes

Joliette : Blocage ferroviaire pour un monde sans pipeline

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Déc 072020
 

Du Collectif Emma Goldman

Le 28 novembre dernier, des défenseurs de la terre du peuple Innu et leurs allié.e.s ont bloqué un chemin de fer passant dans la ville de Joliette dans la soi-disant région de « Lanaudière ». Cette action s’inscrit dans un appel lancé par des autochtones défenseurs du territoire à bloquer les lignes ferroviaires partout au KKKanada pour un monde sans pipeline. Les défenseurs de la terre présents à Joliette ont aussi mis en place le blocage en solidarité avec les luttes que mènent les Atikamekw contre les coupes forestières sur leur territoire ancestral, le Nitaskinan, et pour réclamer justice pour Joyce Echaquan, une Atikamekw décédée à l’hôpital de Joliette après la négligence du personnel hospitalier raciste qui l’a dénigré au lieu de l’aider et de l’écouter. 

Partout au KKKanada, les premiers peuples résistent contre les gouvernements coloniaux (fédéral et provincial) et l’extractivisme qui engendre un écocide. Plus que jamais, les luttes de décolonisation continuent de se multiplier. Les Mi’kmaq, les Wetʼsuwetʼen ou encore la communauté algonquine de Lac Barrière, qui impose un moratoire sur la chasse à l’orignal dans la réserve faunique La Vérendrye afin de stopper le déclin de l’espèce sur ce territoire, démontrent bien que les premiers peuples s’organisent et qu’ils ne laisseront pas les gouvernements et les multinationales détruire le territoire comme bon leur semble pour y soutirer des profits. Finalement, rappelons que le 5 novembre dernier, des défenseurs de la Terre du peuple Innu ainsi que leurs allié-e-s ont bloqué pendant près d’une heure la voie ferrée Roberval-Saguenay, obligeant le Canadien National (CN) à suspendre ses opérations. Solidarité avec toutes les Premières nations en résistance! À bas nos sociétés coloniales érigées sur le meurtre et l’exploitation!

Expérimentations et perturbation solidaire d’un chemin de fer de Canadian Pacific et de l’AMT

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Déc 072020
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info

Tôt dans la soirée de vendredi le 27 novembre à Tio’tia:ke/Montreal, la circulation des trains du Canadian Pacific (marchandises) et de l’AMT (trains de banlieue) a été interrompue en réponse à l’appel à une semaine d’action Coast to Coast* contre l’invasion violente continue de territoires Autochtones non-cédés par des forces de police coloniale militarisée.

Un fil de cuivre épais (environ l’épaisseur d’un crayon de bois) long de 4m a été enroulé très serré entre et autour (deux fois par rail, juste pour être certainEs) des rails de manière à compléter un circuit qui imite la présence d’un train, bloquant temporairement cette section de la voie ferrée jusqu’à ce qu’une équipe d’entretien soit appelée, le fil trouvé, les rails inspectés, etc. L’activation des lumières de signalisation au loin, d’un côté et de l’autre du point d’obstruction, nous a permis de confirmer le succès de la technique. Toutefois, les barrières de la traverse routière ne sont pas tombées pour bloquer le trafic routier comme prévu. Notre compréhension actuelle de la chose est que compte tenu de la direction du prochain passage planifié, l’obstruction créée a probablement été comprise par leur système comme étant un train ayant déjà passé la traverse routière. Il reste aussi a déterminer si cela aurait fonctionné sur une portion plus isolée du chemin de fer, loin d’infrastructures électriques où le courant électrique sur les rails est plus faible.

Plus d’expérimentation – et le partage des découvertes – est certainement nécessaire, mais nous croyons que cette méthode est rapide et assez simple pour être reproduite sans trop d’expertise ou de pratique. De plus, la répression policière est plutôt difficile considérant l’ampleur du réseau ferroviaire à l’intérieur et à l’extérieur des villes. Assurez-vous de planifier le tout avec le même niveau de sécurité que n’importe quelle action similaire. La préparation et les discussions devraient se limiter aux personnes impliquéEs et avoir lieu loin de téléphones et d’autres objets électroniques équipés de microphones et de systèmes de géolocalisation. Assurez-vous aussi qu’il n’y a aucune façon de vous identifier pendant vos recherches (par l’utilisation de Tor Browser ou d’un VPN pour la navigation en ligne), votre acquisition du matériel nécessaire, votre fuite et finalement la diffusion de l’action si nécessaire. Gardez en tête les caméras, les empreintes digitales, l’ADN, les empreintes de pas, et les risques spécifiques au contexte (p.-ex. le courant électrique, la police, les chutes) en tout temps avant, pendant, et après l’action.

Comme nous avons vu maintes et maintes fois, le seul langage compris par l’état colonial est celui de la perturbation de la circulation des biens, de la main d’œuvre, et du capital. L’hiver dernier, les défenseurEs des terres Autochtones et leur complices allochtones ont démontré que le projet colonial canadien n’est autre que quelques centres de population liés à des puis extractivistes par des infrastructures de transport vulnérables. Les lois coloniales sont illégitimes en territoire Autochtone et seront toujours ignorées dans le combat contre le génocide des Premiers peuples.

Semer la résistance : une nouvelle ressource pour la défense des territoires

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Déc 072020
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info

Alors que le monde s’effondre autour de nous, plus que jamais, nous nous tournons vers la terre.

Ce site est conçu comme une ressource pour résister aux pipelines et autres projets d’exploitation industrielle. Il regorge d’idées et d’actions à mettre en œuvre lorsque les processus ont échoué, que les permis ont été accordés et qu’il ne reste plus que nous-mêmes pour protéger la terre.

Visitez https://seedsofresistance.noblogs.org/ (avec TOR ou un combo VPN/navigateur sûr !) et trouvez toutes les sources d’inspiration de vous cherchiez pour passer à l’action !

Retour sur le blocage ferroviaire contre le projet de GNL Québec

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Nov 072020
 

Du Collectif Emma Goldman

Jeudi dernier, le 5 novembre, des opposants et opposantes au projet de GNL Québec ont décidé d’émettre un autre avertissement aux promoteurs et aux actionnaires qui salivent déjà à l’idée d’engranger les millions en profit une fois que le gazoduc et l’usine seront mis en fonction. Cette fois, la mise en garde se voulait un peu plus percutante. Après tout, ces gens comprennent seulement le langage du profit et de l’argent, donc c’est à ce niveau qu’il faut attaquer. Pour ce faire, des défenseurs de la Terre du peuple Innu ainsi que leurs allié-e-s ont bloqué pendant près d’une heure la voie ferrée Roberval-Saguenay, obligeant le Canadien National (CN) à suspendre ses opérations [1].

Même si l’action visait plus précisément GNL Québec, il est important de rappeler que c’est ce chemin de fer, dont la portion qui fut bloquée hier près du boulevard Talbot à Chicoutimi, que Métaux BlackRock veut utiliser pour transporter son minerai des environs de Chibougamau vers le port de Grande-Anse à La Baie. Le message de l’action est clair : il n’y aura pas de projets extractivistes sur le territoire non-cédé du Nitassinan. Le saccage du territoire et de la vie qui s’y trouve n’est pas une option, même si les promoteurs font miroiter des billets verts et une poignée d’emplois en retour. Tant et aussi longtemps que le projet de GNL Québec n’est pas annulé, les actions comme celle-ci vont se multiplier et augmenter en intensité.

Malgré la suspension des opérations, la mobilisation de plusieurs policiers dont 6 autopatrouilles et des employés du CN, l’action avait une forte saveur symbolique. D’autant plus que les chemins de fer ont été un outil utilisé par le gouvernement colonial canadien pour étendre son emprise sur tout le territoire qui deviendra le soi-disant Canada, engendrant ainsi le génocide des Premiers peuples.

Le premier avertissement est donné, la suite viendra.

[1] Le chemin de fer Roberval-Saguenay appartient à Rio Tinto, mais le Canadien National utilise une partie du réseau, entre autres entre Jonquière et La Baie.

Action devant les bureaux de la Chambre de commerce de Saguenay

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Oct 302020
 

Du Collectif Emma Goldman

Lundi matin, à Chicoutimi sur le Nitassinan, une bannière où il est inscrit « Fiers de saccager le territoire pour quelques dollars » a été déployée sur la façade de l’immeuble devant la Chambre de commerce de Saguenay, à l’angle des rues Labrecque et Racine.

Nous, les membres du projet de ré-éducation urbaine, revendiquons la prise de position immédiate et claire contre le projet GNL d’Énergie Saguenay; il s’agit d’un projet industriel d’ampleur, qui, caché derrière une façade de prétentions vertueuses, s’inscrit dans une logique de marchandisation de nos écosystèmes et de notre richesse collective. Dans un contexte global de crise de la biodiversité, de changements climatiques majeurs et irréversibles – et de transition écologique demandée par la majorité des groupes syndicaux et étudiants à travers la province – la région du Saguenay mérite mieux que de se rabaisser aux pieds des logiques marchandes imposées par le grand capital américain. Ce projet extractiviste ne contribuera qu’à accentuer les inégalités sociales et économiques dans les décennies à venir, à concentrer le pouvoir entre les mains d’une poignée d’investisseurs désinvestis des intérêts réels de notre région, et à saccager notre environnement. En somme, le projet est complètement à contre-courant des rêves collectifs, et des projets d’avenir de la jeune génération, qui elle, désire une transition régionale vers une société plus sobre, écologique et durable. Il s’agit d’un moment charnière pour préserver notre dignité humaine, et pour démontrer que nous avons encore à cœur le bien-être collectif.    

Nous invitons aussi la population, tous et toutes, à s’informer sur le projet et sur ses ramifications, à se mobiliser et à démontrer aux autorités leur opposition frontale à son installation sur notre territoire.

Bloquons le Canada

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Oct 222020
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info

À cette heure au Mi’kma’ki, des pêcheurs commerciaux menacent physiquement des Autochtones dans le cadre d’une campagne d’intimidation et d’harcèlement autour de la prise de homard de subsistance de ces derniers. La violence monte en flèche ces derniers jours et rien n’indique que l’escalade cessera. Des vidéos circulent où on voit la GRC qui permet aux pêcheurs commerciaux de voler ou empoisonner le homard, bruler des véhicules, péter des vitres, jeter des pierres sur des Mi’kmaq et s’en prendre à des chefs et à des femmes.

Quoi de mieux comme exemple du fonctionnement de la race au Canada? L’État protège les grands intérêts commerciaux et se sert des prolétaires blancs comme arme contre la population non-blanche. On trouve d’autres exemples partout au pays.

En aout, le camp à kilomètre 27 sur le Yintah Wet’suwet’en s’est fait incendier et l’État ne lève pas la main pour poursuivre les auteurs, alors que des posts publics sur Facebook font appel à cette action précise.

Au Secwepmeculecw, les Tiny House Warriors subissent un harcèlement quasi permanent de la part de suprémacistes blancs qui sont allés jusqu’à établir un camp et un barbecue à deux pas de femmes et de filles autochtones ainsi que de personnes bispirituelles pour les agresser et intimider.

En territoire algonquin, des chasseurs non-autochtones ne cessent d’insulter et de menacer des Autochtones sur leur propre territoire tandis qu’ils cherchent à protéger les orignaux de la chasse excessive.

En territoire Six Nations, la police harcèle et arrête des Autochtones sans que les gens aux alentours se remuent pour les retenir.

Quand est-ce que trop c’est trop? Pourquoi ne bloquons-nous pas le pays? Ne permettons pas à l’État colonisateur et suprémaciste blanc de poursuivre ses violences sans résistance. Il faut agir. Nous faisons appel aux allochtones et aux sympathisant·e·s d’agir comme bien vous semble partout où vous êtes. Les voies de transport sont vulnérables, nous l’avons bien prouvé au printemps. Pas besoin de beaucoup de monde pour prendre des actions subversives capables d’infliger des dégats immenses à l’État.

Agissons dès maintenant. On attend quoi?

#SHUTDOWNCANADA2020 : Les appels à l’action se multiplient

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Oct 192020
 

Du Point d’accès Gidimt’en

D’un océan à l’autre, les communautés autochtones sont attaquées.

Il est temps d’arrêter de parler et de commencer à agir.

Il est temps de #ShutDownCanada encore une fois.

Protégeons les sources d’eau ! Résistance Wet’suwet’en à Coastal Gaslink

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Oct 162020
 

De It’s Going Down

Mise à jour sur la continuation de la lutte de résistance contre le pipeline de Coastal Gaslink qui menace les cours d’eau sur le territoire Wet’suwet’en. Pour plus d’information, abonnez-vous à Gidimt’en Checkpoint.

Nos cours d’eau sont sous attaque. Notre façon de vivre est en jeu. Coastal Gaslink est à quelques semaines de commencer les tests de forage sous Wedzin Kwa – la rivière qui nourrit tout le territoire Wet’suwet’en et donne vie à notre nation.

Nous continuons la réoccupation de nos territoires – la préparation de notre nourriture, à tenir nos cérémonies, à enseigner à nos enfants ce que c’est que d’être Wet’suwet’en.

Nous devons nous protéger. Nous devons protéger ce que nous avons à tout prix.

Nous avons besoin de votre support maintenant plus que jamais.

Un message de Sleydo, Molly Wickham, porte-parole pour le point de contrôle de Gidimt’en.

Visitez www.yintahaccess.com pour nous appuyer, pour des dons ou pour trouver les moyens de nous aider.