Commentaires fermés sur Déploiement de bannière pour les défenseurs de la forêt de Welaunee
Mar142023
Soumission anonyme à MTL Contre-info
La militarisation et l’expansion du pouvoir policier est une menace mondiale. La lutte contre le projet de développement Cop City à Atlanta reflète d’autres luttes locales partout dans le monde. Cette lutte de première ligne, solide et de longue durée, montre comment la destruction des habitats naturels est liée à la violence et à la répression de I’état.
A la lisière de la forêt de Welaunee, chaque policier repoussé avec des feux d’artifice et chaque pièce d’équipement de construction incendiée est accueilli avec joie par les compagnons de toute l’île de la tortue et au-delà.
Nous avons fabriqué et déployé cette banderole à Montréal en solidarité avec toutes les personnes arrêtées à Altanta, même les plus innocentes. Nous n’oublierons jamais Tortuguita.
Au cours des derniers mois, plusieurs sections du pipeline Coastal Gaslink ont été vandalisées. Financièrement, les conséquences de chaque acte étaient mineures : quelques trous dans le gazoduc ici, quelques soudures corrodées là, du béton endommagé ici. Notre objectif était de contribuer aux petits retards d’un projet dont le budget était déjà largement dépassé.
Nous avons percé des trous de moins d’un centimètre de large dans une section de tuyau qui n’avait pas encore été abaissée dans la tranchée. Nous avons recouvert les trous d’un film en fibre de verre, qui empêche temporairement les fuites des tuyaux, mais ce bandage ne durera que quelques mois. Nous savons que les sections soudées des tuyaux enterrés sont évaluées avant d’être abaissés dans la tranchée. Une fois la tranchée remblayée, ils sont testés sous pression. Les trous ont été scellés dans l’espoir qu’ils passent le premier test de pression, mais ils devront être excavés et réparés avant que la canalisation ne soit achevée. Cela s’est produit durant la dernière semaine d’octobre sur la section 8 du pipeline, entre les kilomètres 610 et 613.
Entre les kilomètres 585 et 588 du pipeline, nous avons trouvé une section du tuyau qui avait été creusée. Nous avons donc endommagé le revêtement au niveau des joints en l’écaillant et en le ponçant à des endroits moins visibles. Ce revêtement est nécessaire pour protéger la canalisation contre la corrosion et la rouille. Nous avons effectué cette opération au début du mois de novembre. Cette approche nous a plu car les dommages ne sont pas visibles, mais ils peuvent tout de même avoir un impact structurel important à long terme si la corrosion et la rouille apparaissent, et il faudra donc les réparer.
Nous avons percé de très petits trous et les avons remplis cette fois avec un mastic époxy, quelque part entre les kilomètres 605 et 608 du tracé du pipeline (c’est dans la section 8.) Nous avons fait cela dans la deuxième semaine de novembre. Nous n’étions pas certain.es que le mastic résisterait au test de pression, mais nous avons décidé que cela valait la peine d’essayer puisque ce mastic est plus facile à trouver et à utiliser que le revêtement en fibre de verre.
Fin novembre, nous avons percé et rempli des trous dans le pipeline avant qu’il ne soit descendu dans la section 6 entre les kilomètres 486 et 489.
Début décembre, nous avons ébréché et cassé les soudures d’une section de conduit qui n’avait pas encore été descendue dans la tranchée entre les kilomètres 606 et 609.
Nous avons endommagé le revêtement protecteur d’une section de tuyau en le meulant et nous avons ébréché des joints de soudure sur plusieurs sections de conduit avant qu’ils ne soient enterrés entre les kilomètres 377 et 380 de la section 5 du pipeline. Ces travaux ont été effectués au début du mois de janvier.
Près du kilomètre 27 du chemin forestier de North Hirsch, nous avons endommagé les soudures et le revêtement d’une section de conduit à la mi-janvier.
Nous avons versé de l’acide chlorhydrique sur les tuyaux en béton que nous savions être destinés au tunnel sous la Wedzin Kwa et avons utilisé une foreuse à béton à l’intérieur du tuyau pour les affaiblir encore plus. Les tuyaux en béton sont conçus pour protéger le tuyau lui-même de la pression du sol environnant. Étant donné la sécurité et la surveillance accrues du stockage des tuyaux en béton, nous ne pouvons pas dire quand cela s’est produit.
Début décembre, nous avons meulé et écaillé le revêtement des joints soudés des sections de tuyaux entre les kilomètres 598 et 601.
À la mi-février, nous avons gratté et écaillé de grandes parties du revêtement du conduit entre les kilomètres 626 et 629.
Ou est-ce ce qui s’est vraiment passé ? Seules certaines de ces activités ont réellement eu lieu. Nous avons attendu avant de partager ces informations pour les partager toutes en même temps, en les accompagnant de quelques faux rapports supplémentaires. La seule façon de localiser les endroits où les réparations sont réellement nécessaires est de creuser et de réexaminer toutes les canalisations susmentionnées. Du béton fissuré ou des tuyaux rouillés et troués avec des bandages peuvent entraîner de petites fuites et des déversements à grande échelle, c’est pourquoi chaque action, qu’elle soit authentique ou falsifiée, est portée à l’attention du public bien avant que le pipeline ne soit opérationnel.
Bien que nous préférerions n’écrire que des rapports totalement honnêtes, nous pensons également que nous devons faire preuve d’ingéniosité et utiliser tous les moyens à notre disposition pour retarder la construction du mieux que nous pouvons. Nous présentons nos excuses aux personnes impliquées dans la lutte pour ne pas être en mesure de vous donner une image précise de ce que nous avons réellement accompli. CGL, nous vous souhaitons bonne chance dans votre chasse au trésor.
Avec une bonne préparation et des camarades de confiances, braver la peur de la répression est beaucoup plus facile qu’il parait au premier allure…
Ce vendredi 16 décembre vers 7h, une colonne de fumée noire monte dans le ciel enneigé de par la première tempête de l’hiver. Un tas de pneus est en feu sur les voies ferrées de la ligne 2 du réseau de train Exo. Le feu a été allumé a une centaine de metres au Sud de la gare de Bois-de-Boulogne de facon à forcer le traffic ferroviere à s’interrompre en pleine heure de pointe. En perturbant le début de cette nouvelle journée de commerce, nous avons voulu viser l’économie canadienne et contribuer à venger la Wedzin Kwa sous laquelle Coastal GasLink a entrepris de forer.
Solidarité avec les défenseur.euses de la terre et l’eau partout! Solidarité avec Atlanta Forest! Solidarité avec les Wet’suwet’en et Gitxsan en lutte! Fuck CGL, fuck RCMP, Shutdown Canada!
Commentaires fermés sur Blocage du port de Montréal en solidarité avec Wet’suwet’en
Déc172022
Soumission anonyme à MTL Contre-info
Alors même que la COP15 se tient dans les rues de notre ville et que le gouvernement canadien danse la danse du greenwashing, l’oléoduc Coastal Gaslink continue d’être construit en territoire Wet’suwet’en et ce, contre la volonté de cette nation. Les gardien-ne-s de ce territoire s’opposent depuis des années aux percés des pétrolières. Ce projet écocidaire menace la rivière Wedzin Kwa ainsi que la faune et la flore du Yintah; pendant que le Canada prétend se soucier de la biodiversité à la COP15, CGL fait sauter de la dynamite et pose des tuyaux dans les eaux des Wet’suwet’en*, mettant ainsi en danger le saumon, l’anguille et d’autres formes de vie non humaines déjà menacées.
Face à la résistance des Premières Nations, le pétro-État canadien a déployé et déploie encore des millions de dollars** de force policière militarisée pour forcer le passage de ce monstrueux projet. Partout ailleurs dans les terres occupées par l’État canadien, des projets similaires de transport ou d’extraction de matières premières mettent en péril les fragiles écosystèmes et les habitants qui en dépendent, des sables bitumineux au projet de Ray-Mont Logistiques qui menacent le Terrain Vague faisant face au port de Montréal.
À l’hiver 2020, des militant-e-s autochtones et allié-e-s se sont mobilisé-e-s d’un océan à l’autre pour s’attaquer à l’infrastructure marchande canadienne en solidarité avec les Wet’suwet’en. Aujourd’hui encore, nous sommes prêt-e-s à faire face à la machine extractiviste et écocidaire qu’est l’État canadien, à ses chiens armés, ses équipes de communication spécialisées en greenwashing et son appareil économique. Nous sommes du côté du vivant, du côté des premiers peuples luttant pour leurs souverainetés. Nous savons qu’un autre monde est possible loin de leurs projets écocidaires dégueulasses qui ne profitent qu’à une poignée de milliardaire et leurs larbins parlementaires.
Le port de Montréal voit chaque jour des produits du monde entier circuler dans des quantités toujours plus grandes. Pourtant, nos conditions de vie diminuent, les écosystèmes s’effondrent et les premiers peuples sont encore la cible de politiques répressives et génocidaires. Le système économique qui fait fonctionner le port de Montréal nous mène à notre perte collective. Il demande toujours plus de pétrole, plus de matières premières, plus de mégainfrastructures et plus de terres pour y creuser ses mines, y construire ses pipelines et y entreposer ses conteneurs. Aujourd’hui, nous l’avons fermé !
Après un blocage réussi du port de Montréal et d’une partie de Notre-Dame Est, malgré une imposante et agressive présence policière, les militant-e-s se sont dirigé-e-s vers les bureaux de la RBC au centre-ville de Montréal pour aller y joindre le rassemblement appelé par Sleydo et d’autres militant-e-s Wet’suwet’en.
Fuck CGL, Fuck la police, Fuck les banques, Fuck le Port de Montréal, Fuck la COP15, Fuck le Canada! Vive les Wet’suwet’en, Vive les peuples qui résistent, Vive la résistance ! Par ce que l’air, la terre et les rivières ont besoin de révolutionnaire !
L’excavatrice arrivée au boisé steinberg a été sabotée. Tous les cables possibles ont été coupés.
Nous continuerons de lutter contre l’expansion du port et de ses infrastructures. Les personnes qui planifient les routes, les conteneurs, la stratégie maritime avantage saint laurent et les zones d’innovations qui se mettent en place le long du fleuve travaillent pour les projets mortifères. Nous luttons pour le vivant.
La destruction planifiée du terrain vague ne se fera pas sans lutte! Nous luttons depuis longtemps et nous lutterons encore.
Commentaires fermés sur Revendication de responsabilité de l’incendie de véhicules du C-IRG sur le territorie Wet’suwet’en
Nov302022
Soumission anonyme à MTL Contre-info
Le 26 octobre, aux petites heures du matin, plusieurs véhicules de la GRC C-IRG ont été incendiés dans le stationnement du Smithers Sunshine Inn.
Au moment où vous lisez ces lignes, Coastal GasLink fore sous les sources sacrées de la Wedzin Kwa. Le sol tremble dans les territoires Wet’suwet’en. Pour chaque tremblement de la terre, alors qu’ils enfoncent leur tête de forage et font sauter leurs explosifs à travers le lit de la rivière et la roche, juste sous les bancs de saumons en train de se frayer un chemin, des tremblements de douleur et de rage se répercutent dans le cœur de ceux.ses qui ont encore de l’espace pour les ressentir.
La mort nous entoure. Les saumons meurent en masse alors que les ruisseaux s’assèchent. De vastes zones de forêts tropicales autrefois florissantes, brûlent. Un milliard de crabes des neiges disparaissent et meurent en Alaska. Le chaos climatique se déchaîne tandis que les méga-projets transforment le monde vivant en un véritable cauchemar. Tant de gens quittent ce monde trop tôt. On pourrait appeler ça un suicide. Ou une overdose. Ou un arrêt cardiaque. Peut-être que c’est une balle de la police qui transperce la chair et les organes. Tout cela est la manifestation de la douleur, de la souffrance et de la violence insupportable engendrées par le colonialisme et l’État.
En « colombie britannique », c’est la GRC qui défend et applique cette violence. Quand les industries extractives rencontrent de la résistance autochtone, la GRC emploie une division spécialisée appelée Community-Industry Response Group. Ce sont les policiers du C-IRG qui se portent volontaires pour faire des descentes, surveiller, harceler et brutaliser les défenseur.ses des terres au nom de leurs maîtres corporatifs.
Tôt le 26 octobre, quatre véhicules du C-IRG à Smithers ont été incendiés alors que les agents du C-IRG dormaient à quelques mètres de là. Les incendies ont endommagé ou détruit les quatre camions et se sont propagés à plusieurs véhicules industriels et à une ambulance dans le parking. Les camions de CGL et de BC Hydro incendiés sont à peine regrettables. L’ambulance endommagée est malheureuse et involontaire. Personne n’a été blessé dans cette action parce que des mesures ont été prises pour s’assurer que personne ne le serait. Les véhicules ont été allumés que lorsqu’il était certain que le feu ne se propagerait pas aux structures ou ne mettrait pas des vies en danger.
La violence exercée par l’industrie et appliquée par la police condamne une planète entière à un avenir désertifié et brûlant. Reconnaître le fait que chacun d’entre nous a un intérêt dans cette lutte signifie reconnaître l’importance d’agir avec notre propre agentivité, autonomie et urgence. Nous devons tous et toutes nous servir de cette douleur pour en retirer la détermination nécessaire pour agir contre ceux qui sont responsables de notre souffrance.
Il n’y a pas de mots à partager avec le gouvernement ou l’industrie qui puissent changer le cœur de leur nature. Ces institutions ne sont pas des personnes. Elles n’ont pas d’âme, pas d’éthique et pas de conscience. Leur force motrice est le profit à tout prix, et elles ne peuvent être négociées ou raisonnées.
Les libéraux et les centristes veulent que la politique soit claire et nette, dans les limites de la respectabilité. Le fait de qualifier les actions qui sortent de ces limites d’opérations de false flag nuit sérieusement à notre capacité à élargir le champ de la lutte et à défier directement la violence de l’État. Les mouvements qui réussissent utilisent un large éventail de tactiques pour atteindre leurs objectifs. Les accusations de false flag ne servent qu’à isoler ceux.ses qui choisissent de s’engager dans des actions plus conflictuelles d’un soutien plus large, ce qui est dangereux et limitatif. S’il y a une conspiration ici, c’est la collusion ouverte entre les entreprises et les forces de l’État pour poursuivre l’héritage de la violence génocidaire sur les terres et les peuples autochtones.
Brûler des voitures de police c’est facile. Prendre les mesures nécessaires pour empêcher les arrestations l’est moins. Recherchez des méthodes qui fonctionnent ; warriorup.noblogs.org est un bon point de départ. Pour faire cela, utilisez des outils technologiques axés sur la sécurité et qui sont open source tout en étant sur un WiFi public, ou mieux encore, allez-y à l’ancienne et procurez-vous des livres. Testez vos méthodes. Réfléchissez bien à la façon dont le feu peut se propager pour vous assurer que vous ne mettrez pas involontairement le feu à un bâtiment ou ne causerez pas de blessures. Sachez comment éviter de laisser des preuves. Réfléchissez de manière critique aux conséquences de l’action comme de l’inaction. Faites confiance à vos instincts rebelles et agissez avec courage.
Il a toujours été temps de se battre. Ce l’est toujours.
Commentaires fermés sur Formation du CRAB et drop de bannière en préparation de la COP15
Nov172022
Soumission anonyme à MTL Contre-info
Du 7 au 19 décembre 22, se tiendra au palais des congrès de Montréal la 15e COP sur la biodiversité. Ce rassemblement des puissances étatiques et corporatives mondiales discutant de la biodiversité ne devrait conforter personne. Ces agents du capital et du colonialisme n’ont, en 14 conférences similaires sur 3 décennies, proposés aucune solution réelle à l’effondrement de la biodiversité. Alors même que les États capitalistes et leurs maîtres corporatifs sont responsables de cet effondrement, il est inquiétant de les voir se réunir pour signer un traité sur la biodiversité. Loin de chercher à trouver des solutions réelles, les parties de la COP cherchent deux choses: impliquer de plus en plus les intérêts privés dans la gestion de la biodiversité et maximiser les profits issus du brevetage de matière génétique. Ce dernier point régi par le protocole de Nagoya dépossède la majorité de l’humanité de son droit fondamental au savoir issu du vivant (savoirs développés avant tout par les premiers peuples de la terre) en cherchant à placer le contrôle des savoirs sous l’égide corporatif et étatique. Ce protocole pourrait mener à l’emprisonnement de scientifiques cherchant à rendre accessible des médecines et autres savoirs issus de la nature. Comment justifier de restreindre la recherche et le développement de médecines dans un contexte de pandémie mondiale qui prouve une fois de plus la nécessité de partager les savoirs par delà les frontières?
Les exploiteurs, pollueurs, impérialistes et autres escrocs ont le culot de se réunir au centre-ville de Montréal pour se voiler de vert dans ce qui n’est au final qu’une répétition des sommets néolibéraux du tournant du millénaire. Comme à Québec en 2001 et à Seattle avant, il nous revient à toustes de montrer notre opposition à ce regroupement des pouvoirs. Le capitalisme ne nous sauvera pas de la crise qu’il a causée. La solution ne viendra pas de la poursuite du profit. Pour se sauver, tournons-nous les un-es vers les autres et luttons pour se défaire du contrôle des puissants. Les grandes manifestations et les concertations environnementalistes qui se sont multipliées dans les dernières années n’ont pas suffi. Il est venu le temps de confronter directement le pouvoir!
Face à l’appel à se mobiliser contre ce sommet, nous sommes un groupe de militant-es anticapitaliste et anti-colonialiste, pour la plupart vétéran-tes des luttes écologiques des dernières années, réuni-es indépendamment pour créer le Comité Révolutionnaire d’Action pour la Biodiversité pour contribuer à la lutte. Nous partageons l’appel à tous les autres groupes, réseaux, comité, ligue de se joindre à nous et à la Coalition Anticapitaliste et Écologique Contre la COP15 dans la lutte, de commencer à dresser les terrains et préparer la résistance face à la COP15.
L’air, la terre et les rivières ont besoins de révolutionnaires!
– Comité Révolutionnaire d’Action pour la Biodiversité (CRAB)
Aux petites heures du 5 novembre, des groupes d’anarchistes ont agi en solidarité avec l’appel à l’action lancé par Sleydo pour soutenir la bataille que mènent actuellement les Wet’suwet’en pour protéger le yintah et « kill the drill ». Les lignes de chemin de fer ont été sabotées à plusieurs endroits, ce qui a perturbé le cours normal des choses le long des principales artères du système de transport de marchandises. Elles continueront d’être sabotées au hasard encore longtemps, à chaque coin de chemin de fer à travers le dos de la tortue.
Les autres sont encouragé.e.s à emprunter cette voie de n’importe quelle manière, n’importe où et à n’importe quel moment. Procurez-vous des coupe-boulons ou du fil de cuivre. Prenez un.e ami.e ou allez-y seul. Appréciez les oiseaux, le vent, le silence.
Le ciel nocturne baille et les étoiles et la lune nous regardent, travaillant dans la nuit. Elles nous regardent de près et de loin, comme elles le font aussi sur les eaux miroitantes de la Wedzin Kwa. Le forage commence, et tandis que nous pleurons l’eau, le saumon et nos morts bien-aimés, notre rage commence à brûler, comme une mèche allumée.
CGL, RBC, Kkkanada, vous n’êtes pas en sécurité et vous avez allumé quelque chose qui ne mourra jamais.
Commentaires fermés sur Entre les tempêtes : Réflexions anarchistes sur la solidarité avec la résistance Wet’suwet’en
Oct312022
Soumission anonyme à MTL Contre-info
Nous avons réalisé cette publication en solidarité avec la résistance actuelle des Wet’suwet’en à l’expansion industrielle. Cette lutte pour l’autodétermination des autochtones et la défense de leurs terres est devenue un moment historique de rupture à travers la nation coloniale du Canada et au-delà. Nous avons ressenti le besoin de compiler ce zine afin de prendre du recul et de témoigner de l’ampleur et de la férocité de ces dernières années – avec un accent particulier sur l’année qui vient de s’écouler depuis le début du « Coyote Camp » et la bataille spécifique contre la tentative de forage sous la Wedzin Kwa. Il ne s’agit pas de produire une collection périmée pour les étagères de l’histoire, mais d’inspirer et d’apprendre de ces événements au fur et à mesure qu’ils se déroulent. Au moment où nous imprimons, CGL vient de commencer le forage sous la rivière que beaucoup ont combattu si durement pour empêcher. C’est un triste jour et cette partie de leur destruction aura des effets dévastateurs. Mais cela ne signifie pas que ce combat a été vain, le projet n’est pas terminé et les possibilités d’intervention abondent.
Vous trouverez à l’intérieur un aperçu de la résistance Wet’suwet’en depuis l’émergence du camp Unistot’en jusqu’aux plus récents efforts sur le yintah Gidumt’en, ainsi que les actions Lihkts’amisyu et les blocages ferroviaires Gitxsan qui y sont étroitement liés. Nous avons inclus une carte centrale décrivant l’étendue des actions de solidarité menées d’un océan à l’autre de l’automne 2021 à l’été 2022, ainsi que des communiqués trouvés en ligne qui offrent des réflexions et des analyses des personnes à l’origine de certaines de ces actions. Le sujet de l’anti-répression et du renversement des tentatives de l’État de nous isoler et de nous criminaliser est également exploré. « Un piège bien huilé » présente l’histoire de la common law britannique, en la retraçant comme fondement de l’État canadien, de son système judiciaire et de ses projets coloniaux, en soulignant leur incompatibilité avec nos rêves. Enfin, nous abordons une autre lutte antipipeline qui se prépare sur le territoire des Gitxsan (voisins et anciens alliés des Wet’suwet’en) ; une analyse des projets connexes est présentée dans l’article « Face to Face with the Enemy : An Introduction to WCCGT line, PRGT line and Ksi Lisims LNG Terminal ».
Cette publication est destinée à être imprimée sur du papier de format 11×17. Si elle est imprimée sur du papier de format normal, elle risque de devenir difficile à lire.
Commentaires fermés sur Chicoutimi : Déploiement de bannière en soutien au blocage de pipeline à Montréal-Est
Oct222022
Soumission anonyme à MTL Contre-info
Nous soulignons l’urgence d’agir quant aux changements climatiques qui sont réels et qui menacent directement la biodiversité ainsi que la santé de millions d’habitant.es du territoire québécois.
Cette action est menée en soutien au blocage actuel, à Montréal-Est, de l’approvisionnement des pétroliers en bitume dilué provenant du plus gros pipeline du Québec : le pipeline 9B de la compagnie Enbridge.