Soumission anonyme à MTL Contre-info
La RBC est une sale banque qui finance la crise climatique et l’injustice globale.
Nous avons rendu visite à cette branche de RBC de Westmount comme petit rappel, et en solidarité.
Soumission anonyme à MTL Contre-info
La RBC est une sale banque qui finance la crise climatique et l’injustice globale.
Nous avons rendu visite à cette branche de RBC de Westmount comme petit rappel, et en solidarité.
Soumission anonyme à MTL Contre-info
À « Montréal » ce vendredi 13 mai. Nous avons décoré la succursale de la RBC du centre-ville, en solidarité avec les défenseur.e.s de la terre des Wet’suwet’en. Nous avons utilisé de la peinture rouge, comme le sang qui tache les mains de cette banque.
Soumission anonyme à MTL Contre-info
Tard dans la nuit, le 4 mai, des revenchards sont passé chez Michael Fortier, avenue Chester. M. Fortier était membre du cabinet fédéral sous le premier ministre Stephen Harper. Aujourd’hui, il est le vice-président du conseil des marchés des capitaux chez la Banque Royale du Canada. Retiré dans sa luxueuse demeure de Mont-Royal (un quartier huppé de Montréal séparé des pauvres et des exploités par un long mur), il n’y a aucun doute que M. Fortier se sente bien à l’aise avec la décision de son patron de poursuivre le financement du gazoduc Coastal GasLink (ou de tout autre projet dégueulasse financé par RBC).
Pendant que fondent les glaciers, que la sécheresse, le feu et la famine se propagent, M. Fortier pense peut-être que son argent et ses contacts l’épargneront, lui, ses enfants et ses petits enfants. Mais les enragé.e.s connaitront les noms des grands responsables. Il doit comprendre que personne n’est à l’abri dans ce merdier.
Cette nuit là, les flammes d’un engin incendiaire se propageaient vers le bloc moteur de son Jaguar stationné devant chez lui.
Cet acte est en solidarité avec les défenseur.e.s de la terre Wet’suwet’en et avec tou.te.s les combattant.e.s de l’industrie extractive.
Soumission anonyme à MTL Contre-info
Depuis environ 2 mois, les personnes qui font vivre la lutte contre CGL sur le Yintah et au camp du km 44 en territoire du Clan Gidimt’en subissent l’harcelement et l’intimidation continue de la GRC. Dans les derniers jours les flics ont décidé d’arreter quelqu’un au camp sous le prétexte minable de « mauvaise identification ».
On pense que la solidarité active est toujours nécessaire et encore plus quand la répression frappe nos camarades. Cette solidarité peut entre autre s’exprimer par des attaques faciles a pratiquer, de façon a briser l’isolement et la peur dans lesquels l’état cherche a nous enfermer. Ce n’est pas toujours simple, mais on pense que certains de nos ennemi.e.s sont bien identifiables. Généralement ils et elles ont des grandes maisons et une petite paix qu’ils et elles cherchent à garder à l’abri de la guerre sociale qui les implique.
C’est avec ça en tête et avec notre rage qu’on a décidé de faire une sortie dans les rues de Westmount dans la nuit de mercredi dernier. A l’aide d’un extincteur plein de peinture, on s’est amusé.e à vandaliser la façade de la maison (situé au 734 avenue Upper Lansdowne) da la présidente de RBC Québec, Nadine Renaud-Tinker.
Solidarité avec les Wet’suwet’en et avec toutes celleux qui défendent le Yintah contre CGL.
Solidarité avec les camarades au KM 44!
FUCK la GRC, RBC et CGL!!
Des anarchistes
Soumission anonyme à MTL Contre-info
Lundi le 11 avril
Tiohtià:ke/Montréal
En début d’après-midi, un petit groupe d’anarchistes s’est faufilé à l’intèrieur des bureaux de la RBC a la Place Ville-Marie. Armé.es de tracts, de collants et de cannes de peinture, iels ont laissé un message à la banque: DÉSINVESTISSEZ DE CGL. Depuis l’automne 2021, les Wet’suwet’en mènent campagne pour que RBC cesse de financier la destruction de leur territoire, mais RBC continuer d’ignorer leurs demandes.
Tant et aussi longtemps que RBC financera des projets extractifs, elle nous trouvera sur sa route.
– des anarchistes en criss
Menace imminente: Coastal Gaslink (CGL) est décidé à forer sous le Wedzin Kwa ce printemps 2022. Tout du peuple Wet’suwet’en: les personnes, la langue, la culture et la terre ainsi que les animaux vivant sur ce territoire sont confrontés à l’anéantissement de leur mode de vie. Si vous avez entendu l’appel à l’action, cette année à venir sera cruciale pour l’autodétermination et la souveraineté des Wet’Suwet’en.
Les actions de solidarité visibilisent le combat des Gidimt’en et protègent les personnes en première ligne de la repression policière et du harcelement de CGL. (https://twitter.com/Gidimten/status/1450808498833473549) Rien qu’au cours du dernier mois, la GRC a effectué 54 visites au point de contrôle de Gidimt’en, réveillant les aînés à toute heure de la nuit et les menaçant d’arrestation. Ces actes continus d’intimidation et de répression policière font partie d’une stratégie plus large de l’État canadien visant à utiliser les resources légales et les systèmes juridiques pour continuer à nier la souveraineté des Wet’suwet’en, malgré le fait que le système judiciaire canadien a reconnu la souveraineté des Wet’suwet’en dans la décision Delgamuukw c. Colombie-Britannique.
Lutte à long terme: L’engagement est un souffle long constamment menacé d’épuisement. Cette lutte contre la CGL comprend plusieurs dimensions : décoloniale, environnementale, anticapitaliste et féministe. Les nombreux « camps d’hommes » qui envahissent le Yintah intensifient et facilitent la capacité des hommes d’enlever, de violer et d’assassiner des femmes, des filles et des personnes bispirituelles autochtones (voir le rapport final de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, p. 593). Tant que CGL et la GRC demeurent sur le territoire, il en va de même pour les niveaux accrus de violence sexiste coloniale.
Nous continuons d’appuyer la position des Gidimt’en au point de controle face à Coastal GasLink et les entreprises extractives parce que la lutte pour l’autodétermination autochtone est une lutte longue et ardue. L’organisation solidaire est plus efficace lorsqu’elle est cohérente et stratégique. Nos efforts continus contribuent à la force et à la visibilité de leur lutte pour l’autodétermination, la souveraineté et la liberté.
Imaginez la force et la capacité du travail de solidarité si les personnes qui s’engagent dans ce type d’organisation avaient des enjeux personnels et collectifs dans le conflit? Par exemple, de nombreux Autochtones se battent à travers l’île de la Tortue pour se libérer de l’État colonisateur et pour être libres de se gouverner eux-mêmes comme ils le jugent selon leurs propres méthodes. Il y a aussi beaucoup de non-Autochtones qui se battent pour être aussi libres que possible de l’institutionnalisation et de la reglémentation de leur corps, de leurs relations et de leurs communautés. Ces expériences et histoires de lutte variées fournissent une base pour des points de connexion profonds.
L’imagination est un atout si elle permet de visiliser ce combat de différentes façons. Adaptez les tactiques et les stratégies d’organisation à vos capacités et à vos ressources. Plus important encore, agissez. Il est temps.
Soumission anonyme à North Shore Counter-Info, traduction de Attaque
Nous avons perdu le compte des filiales de la Royal Bank of Canada qui ont été la cible d’attaques et de perturbations, cette semaine, dans le sud de l’Ontario et du Québec (nous pensons qu’elle sont plus d’une dizaine). Dans les villes auto-nommées Toronto, Hamilton, Montréal… des ami.e.s aussi dans des endroits si petits qu’Orillia [ville de 33000 habitant.e.s, à quelques 130 km au nord de Toronto ; NdAtt.] et si éloignés que Nanaimo [ville de l’île de Vancouver, en Colombie-Britannique, sur la côte pacifique ; NdAtt.]. Ces actions répondent au besoin de prendre pour cible les investisseurs du projet de gazoduc Coastal Gaslink – qui est actuellement en retard grâce à l’attaque directe qui a eu lieu en février et aux campagnes, couronnées de succès, qui ont été menées jusqu’à présent par le clan Gidimt’en pour bloquer le projet – mais qui est toujours en cours de construction à un rythme rapide sur le territoire non cédé de la population Wet’suwet’en.
La RBC est l’un de ses plus importants partenaires financières et, pendant la semaine dernière et les mois précédents, elle a fait l’objet de tactiques de pression allant de l’action directe contre ses filiales, à la pression exercée sur les élites/ses clients pour qu’ils retirent leur argent des comptes de la RBC, à la perturbation de l’assemblée générale annuelle de la RBC, à Toronto. Le message est clair : la Royal Bank of Canada doit se retirer immédiatement des investissements dans le CGL.
A Hamilton, d’où nous écrivons, des filiales de la banque ont été vandalisées, ont eu leurs serrures collées et les distributeurs automatiques de billets endommagés. Nous avons choisi ces méthodes pour interférer directement avec les opérations de la banque, lui faire du tort financièrement et au niveau de son image auprès du grand public, ainsi que pour contribuer à la propagation d’actions anonymes facilement reproductibles.
RBC était la cible centrale cette semaine, mais elle n’est pas la seule à être complice de ce perojet. Nous pouvons également porter notre attention sur d’autres grandes banques, sur TC Energy, sur de nombreux entrepreneurs et promoteurs liés au projet, sur la Gendarmerie Royale du Canada et l’État qui s’auto-nomme Canada.
Cela ne fera qu’empirer. CGL et ses alliés financiers, comme la RBC, prolongent la situation en poursuivant leurs projets d’exploitation et leurs attaques violentes sur le territoire Wet’suwet’en. Le Wedzin Kwa [un des territoires habités par la population Wet’suwet’ene, dans la province canadienne de Colombie-Britannique ; NdAtt.] reste sous la menace imminente d’être détruit pour effectuer des forages. Les anciens, les matriarches, les soutiens, les camarades et les défenseur.euse.s de la terre font face à des agressions quotidiennes. Nous devons tou.te.s nous préparer à plus, à répondre avec plus d’audace, à faire plus de dégâts. S’ils insistent, alors nous insisterons en retour, mais plus fort. Avec seulement un peu de planification et de courage, nous pouvons agir de manière à nourrir nos esprits et à maintenir en vie la lutte. Restez en sécurité – et nous avons hâte de voir votre travail, quelque part, dans les jours à venir.
Appel à la solidarité en soutien aux Atikamekws pour la protection des territoires ancestraux non-cédés !
Mobilisation Matawinie Ekoni Aci est un mouvement populaire autogéré qui a vu le jour très récemment, en Juin 2020. La protection des forêts, les enjeux d’extraction des ressources et les enjeux coloniaux sont au coeur de nos inquiétudes. Les peuples autochtones sont les premiers à subir les conséquences de cet extractivisme colonial. Entre autres, dans la région de ‘’Lanaudière’’ les Atikamekw n’ont jamais cédé le territoire ancestral Nitaskinan, qu’ils habitent depuis toujours. C’est pourquoi il est primordial d’accorder une grande importance à leurs enseignements et revendications. Au sein de ce mouvement, nous apprenons humblement à travailler ensemble, autochtones et allochtones, afin d’aller vers la justice sociale et climatique.
Soumission anonyme à MTL Contre-info
Le soir du 23 février, une vingtaine de militant.e.s ont fait une visite surprise à la maison de la présidente de RBC Québec, Nadine Renaud-Tinker, au 734 avenue Upper Lansdowne dans Westmount. Pendant que les défendeur.eresses.s autochtones et leurs complices résistent aux vagues d’assauts coloniaux pour défendre le Yintah Wet’suwet’en et la rivière Wedzin Kwa, des investisseur.e.s tels que la RBC profitent confortablement des présents génocides des Premiers Peuples et de la destructions des territoires non-cédés pour des projects capitalistes extractivistes. Rappelons-nous que la Banque Royale du KKKanada est à la tête d’un groupe de 27 banques qui avancent les 6,8 milliards de dollars nécessaires à la réalisation du Coastal GasLink Pipeline et a généreusement contribué, depuis 2016, plus de 200 milliards de dollars à l’industrie des énergies fossiles.
Bien qu’il ne soit ni possible ni souhaitable de recréer la cruauté financée par la présidente Renaud-Tinker en territoire Wet’suwet’en, les militant.e.s ont souhaité lui donner une idée du sentiment qu’engendre une visite impromptue à son domicile. Iels sont resté.e.s plus d’une heure sur place, scandant des slogans et dansant sur la musique. L’ambiance fut festive et les camarades n’ont pas mâché leur mots pour démontrer leur indignation, puis ont quitté les lieux sécuritairement.
Suite au récent sabotage d’un site de forage de Coastal GasLink, une répression et surveillance accrue de la GRC en territoire Wet’suwet’en est en branle et notre solidarité est plus nécessaire que jamais! Restons à l’affût, la lutte continue! #AllOutForWedzinKwa
Soumission anonyme à MTL Contre-info
Le 17 février, le site de forage de Coastal GasLink sur les rives de la Wedzin Kwa (rivière Morice) a été sérieusement endommagé par un groupe inconnu d’individus courageux. En tant qu’individus anarchistes vivant dans le Nord et soutenant les luttes pour la défense de la terre et contre la colonisation en cours par le Canada et ses intérêts corporatifs, nous déclarons notre soutien à cette action et encourageons les autres à faire de même.
Bien que nous ne sachions pas exactement ce qui s’est passé cette nuit-là, nous pouvons étudier les déclarations de CGL et de la GRC afin d’y voir plus clair et de nous faire une idée. Il semble indéniable, d’après les photos, que d’énormes dégâts matériels ont été causés : les véhicules utilisés par le mercenaire ex-flic ex-militaire Forsythe Security ont été endommagés (les soi-disant pauvres « travailleurs de CGL » traumatisés) et des machines et des remorques ont été détruites, presque certainement au moyen de machinerie lourde réquisitionnée. D’autres affirmations de CGL et des porcs ne sont pas étayées par les faits et sont presque certainement des conneries : les « travailleurs » eux-mêmes n’ont manifestement pas fait l’objet d’attaques puisque tous les dommages se sont limités aux véhicules et aux bâtiments et ont cessé dès que la sécurité a quitté le site. La tentative supposée de mettre le feu à un véhicule avec un agent de sécurité à l’intérieur n’est rien d’autre qu’une conjecture et un non-sens. Dans une entrevue vidéo publiée par CGL avec le mercenaire impliqué, celui-ci a fait cette affirmation en se basant sur le fait qu’une fusée de détresse a atterri à l’arrière de son camion alors qu’il tentait de se frayer un chemin à travers les défenseur.e.s des terres pour revenir à la plateforme de forage après avoir été expulsé. Cela ne ressemble guère à une tentative d’incendie d’un véhicule et, dans le contexte, était clairement un acte défensif. Tout au long de l’incident, il semble clair que la force n’a été utilisée que si nécessaire pour effrayer la sécurité de CGL et la faire partir, afin que le véritable travail de démolition de l’infrastructure violente de CGL puisse commencer. Le récit du meurtrier à la hache ne résiste guère à leurs propres faits !
Parlons un instant de l’affirmation de la GRC selon laquelle les agents ont été conduits dans un piège et blessés. Ils ont affirmé qu’ils ont été accueillis par des projectiles alors qu’ils tentaient de démanteler un barrage et qu’ils ont ensuite chargé dans l’obscurité à travers le barrage routier, et que l’un d’entre eux a marché sur une planche à pointes. Les planches à pointes sont des instruments défensifs utilisés pour empêcher les véhicules d’enfoncer les barrages routiers. Plutôt que de se laisser bercer par l’idée d’un piège, on a l’impression qu’il s’agit d’une action défensive au cours de laquelle les gens ont essayé de retarder une réponse policière probablement violente, n’ont utilisé des projectiles que lorsque cela s’est avéré nécessaire pour défendre le barrage et où la seule blessure policière a été auto-infligée par un agent courant dans le noir dans une situation inconnue. Compte tenu de l’historique de la violence policière de la GRC dans la région et du déploiement de fusils d’assaut, de chiens d’attaque et du recours à la torture contre les défenseur.e.s des terres, il semble évident que cette « violence » était de nature défensive et protégeait les gens de la violence bien plus grave que la GRC aurait raisonnablement pu leur infliger s’ils avaient atteint la plateforme de forage.
Voici ce qu’il nous reste comme portrait : après des années d’intrusion et de violation du consentement, après trois raids militarisés de la GRC au service de CGL, après des années de harcèlement et d’intimidation des défenseur.e.s de la terre par la sécurité Forsythe et après que des méthodes plus pacifiques n’aient pas réussi à mettre fin à la violence continue de CGL contre la terre et les relations et lois autochtones, certains individus inconnus ont riposté par un acte impressionnant de sabotage et de destruction de la propriété de l’entreprise. Il y a une très grande différence entre la violence contre les biens et la violence contre les personnes et la vie et, comparée à la violence que CGL et la GRC ont déchaînée, cette action sur la plateforme de forage semble mesurée, proportionnelle et louable.
Nous considérons que cette action est un développement naturel de la résistance en cours contre CGL et qu’elle n’est en aucun cas non provoquée ou inattendue. Bien que nous ne voulions pas faire de suppositions sur les responsables, nous pensons qu’il est raisonnable de croire que cette action a été entreprise par des personnes agissant pour la défense de la terre et de la rivière. C’est pourquoi nous les avons appelés les défenseur.e.s de la terre. Puissent d’autres personnes poursuivre ce combat, agir contre CGL, le Canada et la colonisation en cours là où ils se trouvent et tirer de cette action inspiration et courage comme nous le faisons.
Solidarité pour toujours !
Un petit groupe de camarades
De Gord Hill
Ce qui semble être un acte de sabotage très efficace de la part des défenseur.e.s des terres autochtones, et les complotistes se déchaînent…
Et certains ne font même pas des théories, ils l’affirment comme un fait : c’était les flics, c’était CGL… Voici une théorie : l’attaque a été perpétrée par des autochtones qui, dans le froid de la nuit, se sont donnés pour mission de saboter le pipeline de CGL.
Ils ont mené une attaque audacieuse et complexe qui, j’imagine, a commencé par éloigner les agents de sécurité des véhicules et des bâtiments. À un moment donné, après la fuite des agents de sécurité, des barrages et des dispositifs anti-véhicules ont été mis en place sur la seule route menant au site, retardant probablement de plusieurs heures l’intervention de la police. Pendant ce temps, les warriors ont réalisé des millions de dollars de sabotage.
Compte tenu de tout cela, je pense qu’il est important de reconnaître que ce n’est peut-être que ce qu’il semble être : une attaque menée par des warriors autochtones.
J’ai vu des gens parler d’un attentat à la bombe perpétré par la GRC en Alberta dans les années 1990 comme preuve que les policiers commettent de faux attentats. Cet attentat à la bombe faisait partie de l’enquête policière sur Wiebo Ludwig et sa campagne contre l’industrie pétrolière et gazière. L’action était destinée à piéger Ludwig. Avec la coopération de l’entreprise pétrolière, la police a fait exploser un hangar abandonné et inutilisé. Il ne s’agissait en aucun cas d’un acte de sabotage majeur, contrairement à ce que l’on rapporte aujourd’hui sur le territoire Wet’suwet’en. C’était insignifiant comparé au sabotage réel qui se produisait et pour lequel Ludwig était largement soupçonné… et pour lequel il y avait quasiment un black-out médiatique de la part des pétrolières et de la GRC qui ne voulaient pas que la pratique du sabotage se répande.
L’un des problèmes de ce type de complotisme est qu’il sape l’efficacité de cette action. Plus il se répand et s’envenime, plus les gens se demandent s’il s’agissait d’un véritable acte de résistance ou non. Qui cela inspire-t-il ? Dans l’intérêt de qui les actes de résistance autochtone sont-ils diminués plutôt que promus ? Je pense également que ce complotisme démoralise celleux qui ont mené l’action (et qui sont maintenant poursuivi.e.s par la police).
Les affirmations extraordinaires exigent des preuves extraordinaires…
Bref, c’est ma théorie…