L’embourgeoisement à l’origine de vandalisme dans Saint-Henri?
Leur media – 01/25/2015
Une nouvelle vague de vandalisme dans le quartier Saint-Henri force le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) à ouvrir une enquête. Les vitrines de boutiques de la rue Notre-Dame Ouest, déjà frappées dans le passé, ont été fracassées au cours du week-end.
Coups de bâtons de baseball, jets de boules de billard… Certains commerces ont été violemment pris pour cibles dans la nuit de samedi à dimanche. Il s’agit pour la plupart de boutiques qui avaient déjà été visées ces derniers mois par des militants dénonçant l’embourgeoisement du quartier.
Le commerce d’en face, le salon de barbier de luxe Notorious, est lui aussi une victime récurrente. « On a cassé deux fois la vitre, une fois la porte, la troisième fois, on a mis de l’acide sur la vitre », racontait le copropriétaire Corey Shapiro, en décembre 2014. « Peut-être une fois par semaine, on retrouve du caca devant la porte. », ajoutait-il.
À l’époque, les attaques avaient été revendiquées sur un blogue anarchiste qui reprochait aux commerçants de contribuer, en participant à la revitalisation du quartier, à chasser les pauvres du quartier au profit de jeunes bobos.
Leur media – 01/25/2015
La vague de vandalisme observée récemment dans le quartier Saint-Henri inquiète plusieurs commerçants de l’arrondissement montréalais du Sud-Ouest.
Bien que les motifs pour lesquels les vandales ont sévi demeurent inconnus, certaines personnes croient que l’embourgeoisement du quartier pourrait être en cause.
Corey Shapiro faisait une fête, vendredi soir dernier, pour célébrer l’ouverture de son nouveau commerce, lorsqu’une bombe fumigène a été lancée dans la foule. Le commerçant a reçu du gaz poivre au visage. Pour lui, il ne fait aucun doute qu’un tel acte doit être associé à du terrorisme.
Dans la nuit de samedi à dimanche, quatre commerces d’une même rue ont été vandalisés. Une dizaine d’individus masqués, vêtus de noir, armés de bâtons et de boules de billard, ont fracassé les vitres.
Cinq jours après les faits, les suspects n’ont toujours pas été arrêtés. Difficile pour le moment d’établir un lien entre les deux événements survenus au cours du week-end ou encore ceux perpétrés par le passé. M. Shapiro estime que ces gestes sont liés à l’embourgeoisement du quartier, de même qu’à l’arrivée de nouveaux commerces.