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L’espoir c’est la lutte : Retour sur la manif de soir du 19 juillet

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Août 012024
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info

Le 19 juillet, lors d’une nuit calme, plus de 60 personnes se sont rassemblées au centre-ville de Montréal afin de manifester pour la Palestine. La manifestation a été annoncée sans l’aide des médias sociaux, de sorte qu’aucune présence policière n’était visible sur le lieu du rassemblement. Le récit qui suit provient de quelques participant-es à la manifestation. Nous espérons faire comprendre à celleux qui n’étaient pas là ce qui s’est passé et faire quelques suggestions pour la prochaine fois.

Vers 22 heures, la manifestation s’est mise en marche, une bannière annonçant « L’espoir c’est la lutte » à côté d’un cercle A, et une bannière indiquant « Libération des peuples, libération de la terre » en queue de cortège. Serpentant dans les rues sous les gratte-ciel et les slogans, l’énergie de la foule augmentait progressivement à mesure que nous nous acclimations à l’étrange réalité : pas de flics à vélo, pas de flics anti-émeute, pas de flics devant, derrière ou sur les côtés, juste nous et nos ami.e.s et camarades, et leurs ami.e.s et camarades, et les leurs, notre black bloc et keffiyeh bloc nous protégeant de la centaine de caméras de surveillance enregistreant  inlassablement notre déambulation.

La manifestation a duré seize minutes. Des feux d’artifice ont été allumés à l’arrivée au Square Victoria, où se trouvait le camp Al-Soumoud, démantelé deux semaines auparavant. Les manifestant.e.s ont rapidement commencé à briser les vitrines des banques, ciblant une CIBC et une Banque Scotia. Dans le sens inverse de la circulation sur Saint-Jacques, nous avons été accueillis avec enthousiasme par les fêtards du vendredi soir, qui sont descendus dans la rue pour applaudir, et par les automobilistes qui ont baissé leur vitre pour féliciter les militant.e.s vêtus de noir. Certains passants ont commencé à suivre la manifestation avec enthousiasme alors qu’elle se dirigeait vers la Caisse de Dépôt et Placement du Québec (CDPQ). La CDPQ, qui avait été pointée du doigt par le camp Al-Soumoud un peu plus tôt, a investi 14 milliards de dollars dans des entreprises complices du génocide en Palestine. Bien que ses fenêtres semblaient difficiles à briser, plusieurs d’entre elles ont été graffés, d’autres ont volé en éclats et un fumigène a été lancé par une ouverture dans un espace de bureau, déclenchant avec un peu de chance les gicleurs et causant des dégâts d’eau.

Les sirènes de police sont visibles et entendues de plusieurs directions, mais avant que les commandants du SPVM ne comprennent ce qui se passe, la foule se disperse et disparaît dans la nuit. Il n’y a eu aucune arrestation et personne n’a été blessé.

Alors que les médias de masse ont ignoré la manifestation, des vidéos montrant la marche et les actions directes ont circulé largement sur les médias sociaux, y compris sur un compte en langue arabe avec des centaines de milliers d’abonnés.

La lutte locale en solidarité avec la Palestine a vu une grande variété de tactiques testées en peu de temps au cours des neuf derniers mois. Les manifestations nocturnes organisées sans inviter la police sont une nouveauté dans ce contexte. Nous pourrions envisager d’en faire plus souvent.

Une semaine plus tôt, le 12 juillet, le SPVM a envoyé des policiers anti-émeute pour encadrer les deux côtés d’une petite manifestation nocturne annoncée sur les médias sociaux suite au démantèlement du camp de McGill. Les policiers sont entrés dans la rue le long de la marche et ont préventivement attaqué une bannière de côté, arrachant la bannière des mains des gens, distribuant des coups de matraques et déployant d’énormes quantités de poivre de cayenne. La ténacité de la foule était impressionnante, mais il n’a pas été possible de surmonter ce degré de violence policière et de commencer à transformer la manif en quelque chose de plus grand. Un rôle que peut jouer une manif de nuit sans police est de répondre à de tels événements, en soignant nos esprits militants et en réparant notre confiance, tout en démontrant que le SPVM met ses unités en danger pour rien en intimidant et en réprimant brutalement les manifs, car nos cibles se feront fracasser de toute façon.

Nous souhaitons également réfléchir à la manière dont les différentes formes de manifestations permettent plus ou moins d’aller au-delà de nos réseaux existants. Ce qui est frappant dans les interactions avec les passants enthousiastes le 19 juillet, c’est que la présence policière imposante habituelle lors d’une manifestation combative aurait rendu ces interactions impossibles. La police qui contrôle la circulation redirige généralement tous les véhicules loin d’une marche, et l’ampleur et l’agressivité des unités de police de tous les côtés d’une manifestation sont extrêmement intimidantes, limitant les possibilités d’action dans l’esprit des personnes à l’extérieur – et objectivement. Aucun civil non préparé et sain d’esprit n’essaierait de se joindre à nous. Sans la séparation imposée par la police, nous pouvons imaginer faire davantage à l’avenir pour permettre aux passants volontaires de se joindre à nous et prendre la rue. Il pourrait s’agir d’apporter une réserve de masques à distribuer, de les inviter explicitement à rejoindre la manif et de partager rapidement toute information importante en matière de sécurité de façon amicale avec les personnes qui se joignent à nous.

Un certain nombre de fenêtres sur le parcours de la manif ont malheureusement résisté aux coups de marteau et de roches. Cela soulève la question des outils. Les morceaux de porcelaine comme projectiles sont plus efficaces pour briser les fenêtres que les marteaux ou les roches. Ils sont également plus difficiles à trouver (demandez à un camarade), et il faut faire plus attention en les lançant pour éviter de blesser quelqu’un. À l’avenir, les « équipes marteau » pourraient peut-être faire la première tentative et, si la cible s’avère trop difficile, la confier à une « équipe porcelaine ».

L’enthousiasme suscité par cette nouvelle tactique montre que la communauté est à la recherche d’un nouveau format pour les manifestations. Au-delà des vitrines brisées, l’exploration de ce que les groupes autonomes peuvent faire dans les manifs sans la police laisse entrevoir de nouveaux horizons. Nous pouvons tester de nouvelles tactiques et des mélanges d’anciennes, ou même les délais de réponse de la police dans différentes zones stratégiques de la ville. Nous pouvons également améliorer notre rapidité et notre aisance à employer différentes tactiques afin de ne pas tenter des choses pour la première fois avec des flics dans le dos.

Avec les défis de ces derniers mois dans les manifestations annoncées sur les réseaux sociaux, même dans les contingents, peut-être que ce nouveau format peut aussi être vu comme une stratégie de mobilisation. Si nous jouons bien nos cartes, nous pouvons l’utiliser pour parler au public, en diffusant des idées et des pratiques anarchistes, de sorte que lorsque nous nous présentons en tant que contingent dans une manifestation publique, nos orientations sont connues de celleux qui nous entourent, qui pourraient être plus encouragé.e.s à nous rejoindre dans les actions. Avec un peu de chance, cela nous permettra de trouver un équilibre, d’être prêt.e.s à augmenter les enjeux et à être stratégiques dans la mise en œuvre d’un plan réussi, ainsi que d’être prêt.e.s à répondre de manière combative à la violence policière dans les grandes manifestations publiques aux côtés de centaines ou de milliers d’autres personnes. 

Le vendredi a permis de remonter notre moral, de renforcer la confiance et de consolider nos liens de complicité. Nous devons trouver des occasions de remporter des victoires, même minimes, et les célébrer. La même tactique peut être utilisée à des moments stratégiques tels qu’un événement majeur dans la ville, pour atteindre des objectifs stratégiques à court terme, ou en réponse à une répression policière importante.

Berlin (Allemagne) : Attaque contre les foreuses de l’entreprise Bauer et les infrastructures extractivistes ! Solidarité avec la lutte anti-coloniale des Wet’suwet’en !

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Juil 162024
 

De Indymedia.de, traduction de Sans nom

6 mai 2024

À travers le monde, d’innombrables communautés autochtones luttent contre des projets et des infrastructures extractivistes, comme des projets miniers, la fracturation hydraulique, la déforestation ou des pipelines. Dans le territoire occupé par l’État canadien, un énorme projet est par exemple en cours de construction : le Coastal GasLink Pipeline, qui doit transporter du gaz extrait par fracturation hydraulique. Ce projet ne détruit pas seulement des régions entières, mais menace également le mode de vie autochtone des Wet’suwet’en. Le gazoduc doit être construit sur leur territoire en traversant la rivière Wedzin Kwa, qui est essentielle à leur mode de vie en tant que source d’eau et de poissons. C’est pourquoi les Wet’suwet’en s’opposent depuis longtemps à ce projet avec une résistance acharnée en défendant ces terres. Leur résistance se heurte à une forte répression, mais bénéficie également d’une grande solidarité.

Nous voulons montrer que la lutte contre la colonisation, et donc contre l’industrialisation et l’extractivisme destructeur, ne connaît pas de frontières. C’est pourquoi nous avons attaqué une entreprise qui participe et s’enrichit directement sur la destruction des territoires indigènes : l’entreprise Bauer fournit les engins de forage nécessaires au gazoduc Coastal GasLink. Le 6 mai, nous avons donc attaqué par le feu deux de leurs énormes machines de forage sur un chantier de Berlin. Pour cela, nous avons placé sur leurs câbles des engins incendiaires, de l’essence et un pneu.

Le gazoduc Coastal-Gaslink n’est qu’un des nombreux projets extractivistes sur des terres indigènes volées au Canada et dans le monde. Qu’il s’agisse de pétrole, de gaz, de charbon, d’or, de lithium ou d’hydroélectricité et d’énergie éolienne (celles-ci devraient désormais produire de l’hydrogène « vert » au Canada, ce qui intéresse beaucoup l’Allemagne), tous ces projets industriels font partie d’un système colonial qui détruit la terre et élimine les modes de vie indigènes.

Nous sommes solidaires des luttes des Wet’suwet’en contre le projet colonial de gazoduc Coastal-Gaslink.

Que ce soit au Canada, au Chili, au Pérou, dans la forêt de Hambach ou au nord du Portugal, luttons contre les projets extractivistes destructeurs et mettons nos luttes en lien !

Switch off the system of destruction and colonisation !

Action syndicale au siège social de Renaud-Bray!

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Juin 292024
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info

La famille Renaud sont des trous de cul notoires de père en fils. Il sont les ennemis de la classe ouvrière et le seront toujours.

Leurs positions et propos anti-syndicaux briment les droits fondamentaux de nous, travailleurs et travailleuses, depuis trop longtemps.

Les affiches, c’est comme un syndicat : « C’est fâchant, parce qu’une fois que c’est arrivé, c’est bien difficile de s’en séparer. »

Maintenant, allez-vous commenter, ou ça aussi, c’est des affaires internes?

Un affront à l’un-e est toujours l’affaire de tou-tes. La classe ouvrière ne vous oubliera pas!

Retour sur l’émeute du 6 juin

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Juin 162024
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info

La journée du 6 juin 2024 devrait rester dans notre mémoire longtemps.

Ce qui c’est passé ce jour là est plus qu’impressionant. Une émeute à émergé spontanément sur la campus de McGill en réponse à la violence policière et suite à une convergence des forces de l’intifada étudiante.

Puisque la couverture médiatique semble taire la force de la résistance de la jeunesse ce jour là, il apparaît important de faire un retour sur les évènements de la journée.

D’abord, une manifestation avait déjà été appelé par les forces de l’Université Populaire Al-Aqsa (UQAM) qui finissait son occupation plus tôt en journée. En parallèle de celà, une occupation du bâtiment de l’administration de McGill a été organisée par des étudiant-es de l’université. C’est autour de cette occupation que l’émeute s’est organisée.

Suite à l’appel au soutien lancé par les groupes de McGill, une centaine ou plus de militant-es ont convergé vers McGill pour soutenir les étudiants barricadés au sein du bâtiment.

La police sur le terrain a agi avec une agressivité démesurée face à la passivité assez forte des personnes présentes. Forçant physiquement les étudiants qui bloquait les portes secondaires vers le rassemblement principale devant la porte avant. Des centaines de policiers ont été mobilisés alors pour sécuriser la zone autour du bâtiment et permettre aux policiers au sein du building d’intervenir pour arrêter les 13 étudiants enfermés en dedans.

L’agressivité de la police ainsi que son effort ridicule pour arrêter une poignée d’étudiants a rapidement fait chauffer les esprits. Les étudiants présents sur le terrain ont donc commencé à se préparer pour faire face à une opération de dispersion de la police. Alors qu’une petite ligne tenait l’Ouest de la zone les forces ont convergé à l’est pour tenir une ligne face aux anti-émeute qui se massait. Aidé-es de militant-es plus expérimenté-es, les étudiant-es ont alors commencé à se tenir dans des formations de défense collective. Peu de temps après la police a tenté une première charge dans les lignes. Surprennement malgré la poivre, le gaz, les boucliers et les matraques, les lignes ont tenu bon à la charge. Alors que le gros des forces en présence semblait composé de militant-es nouvelleaux aux affrontements de rue, les lignes ont tenu à une charge de police et ont réussi à repousser la ligne d’anti-émeute. Peut-être que l’escalade de violence que la police construit depuis le 15 avril a réussi à achever les efforts d’auto-pacification du mouvement. Peut importe ce qui a poussé alors les gens réunis ce jour-là à tenir bon, leurs actions furent plus que louable.

Une partie des gens présents ont alors battu en retraite face aux irritants mais plusieurs d’entre-eux sont revenus ensuite renforcer les lignes. Lignes qui retinrent une seconde charge (notamment en faisant usage de clôtures, de rampes de chantier et d’autres obstacles) avant qu’une troisième charge finissent par percer la ligne d’étudiant-es. La police alors sûrement atteinte dans son égo a procédé à brutaliser autant de militant-es qu’elle pouvait. Au contraire de démobiliser le groupe, cette violence a alors renforcé la rage des militant-es. Qui se sont réunis au milieu du campus.

Pendant que cet affrontement avait lieu, les forces de l’UPA arrivaient en soutien. Prenant position de l’autre côté des forces policières, iels menacèrent de prendre la police en étau avec la manifestation de soutien au sud. Cette situation poussa la police à attaquer la manifestation avec grande brutalité, les étudiant-es essayèrent de résister mais finirent par être obligé-es de battre en retraite jusqu’à l’entrée sud du campus.

Les forces des deux groupes se regroupèrent alors du bord de Sherbrooke et sous l’appel des forces radicales au sein de la manif les forces prirent alors la rue.

Motivé-es à aller chercher les camarades arrêté-es, enragé-es de la violence subie et motivé-es par la force de leur résistance les étudiant-es se sont alors engagé-es dans un harcèlement de ligne de police disposé autour du bâtiment de l’administration. Bien que les forces de la résistance échouèrent à désarrêter les camarades ils forcèrent la police à se renfermer sur leur position.

Alors que la nuit tombait et que la tension recommençait à monter, les étudiants abandonnèrent le campus et prirent les rues autour. Alors les forces de l’intifada étudiante apprirent le langage de l’émeute, des vitrines de banques furent fracassées, des policiers subirent tirs de pyrotechnie et pluie de roches et tous les objets disponibles pour former des barricades furent utilisés pour bloquer l’accès aux véhicules de police alors que les étudiant-es prenaient contrôle des rues pour quelques heures.

Nous devons tirer des leçons de cette journée et s’assurer que le mouvement ne revienne jamais en arrière. L’intifada doit réaliser son plein potentiel.

Une première leçon à tirer est d’abandonner les black blocs dans ce genre de manifestation. En se dispersant dans la foule, les révolutionnaires expérimenté-es réussirent à se mélanger à la foule et lui transmettre la pratique de la résistance face à la police. Adoptons la tenue du mouvement, le keffiyeh bloc est au goût du jour.

Une seconde leçon a tirer est d’adresser la foule clairement dans les manifs et en ignorant les paciflics de tous genres. Alors que des leaders auto-proclamés, apparemment détachés des groupes étudiants, essayaient de disperser et pacifier la foule nos camarades et les étudiant-es plus expérimenté-es expliquaient sur le terrain aux gens comment résister et les encourageaient à tenir le terrain face aux policiers.

Les militants moins expérimentés attendent que celleux qui savent résister les guident dans les gestes et actions. Nous ne pouvons continuer à agir comme une force distincte du reste de la manifestation, nous devons voir dans les visages présents dans la manifestation autant de camarades. Il faut contrer le leadership des opportunistes, paciflics et autres saboteurs.

Dernière leçon, il faut savoir saisir l’opportunité d’escalader quand elle se présente. Lorsque la police commet des erreurs, lorsqu’elle brutalise et révèle son visage, les révolutionnaires doivent être parmi celleux qui restent pour tenir les lignes et encourager la jeunesse à nous suivre. Il faut aussi mettre la police sur la défensive, l’attaquer et la forcer à défendre des cibles précises pour ainsi avoir le champ libre dans la rue.

Fermons le bureau à Tel-Aviv

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Juin 082024
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info

La CAQ, complice d’un génocide!

Le massacre en cours en Palestine est un crime contre l’humanité.

40,000 personnes ont été lâchement assassinées et plus de 2 millions sont déplacées.

Pendant ce temps, la CAQ et sa ministre Martine Biron ouvriront un bureau du Québec à Tel-Aviv…!

Coopérer avec un régime d’apartheid semble urgent pour le gouvernement Legault, mais pas pour une bonne partie de la population.

La CAQ a du sang sur les mains! Nous avons donc ajouté de la couleur sur la porte du Ministère des Relations internationales.

Les peuples du Québec n’ont pas à sanctionner la collaboration de l’état avec cette tuerie. Pas de bureau du Québec en Israël!

La Palestine sera libre.

Ne nous cherchez pas, nous ne sommes personne, nous sommes partout. Agitons, sabotons, dérangeons.

Northvolt : l’arbre-empoisonné tombera

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Mai 152024
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info

Que la hache,
frappe à la racine, l’arbre-empoisonné tombera

Le dimanche 5 mai, cinq engins incendiaires ont été placés sur le site de construction du projet Northvolt au Québec. Cette action a été menée dans le but d’endommager les machines et de réduire la capacité du projet à se poursuivre. Malheureusement, ces engins n’ont pas pris feu. S’il y a une chose à retenir, c’est que lors du choix des matériaux, il faut tenir compte de la façon dont les conditions météorologiques (humidité élevée ou pluie) peuvent réduire les chances qu’un appareil s’enflamme. Plus la minuterie est longue, plus l’appareil est exposé aux facteurs environnementaux, ce qui réduit les chances de réussite.

Pourquoi chercher à attaquer et endommager de la propriété? Alors que Northvolt, une société transnationale, se présente comme le leader de la transition verte, elle en est en fait la pierre tombale. Les véhicules électriques que la compagnie planifie équipper avec ces batteries sont une fausse solution à la destruction environementale causée par la société industrielle; dans les faits, cette expension de l’industrie automobile ne fait que permettre aux effets dévastateurs de la production de voitures et des infrastructures qui soutiennent le transport en véhicules motorisés de perdurer. Avec ce projet, l’appétit insatiable du Canada pour les ressources naturelles ne fera que croître. L’exploitation minière du Lithium, étape essentielle dans le processus de production des batteries au Lithium Ion soit-disant « vertes » de Northvolt, empoisonne déjà des écosystèmes entiers et les communautés humaines qui les peuplent. Le lithium est déjà extrait de territoires autochtones non cédés ici au « Québec », avec de multiples mines supposées commencées leurs opérations dans les prochaines années. Avec ce type de mégaprojet, les lacs, les forêts et les zones humides disparaîtront sous de nouvelles routes et les mines à ciel ouvert. Les Premières Nations perdront l’accès à leurs territoires traditionels et avec cette perte, la possibilité de pratiquer et de maintenir leurs modes de vie ancestraux et les relations qui les attachent à la terre. Elles seront surveillées et harcelées par les travailleurs et les services de sécurité. Les animaux de ces territoires mourront ou devront migrer ailleurs au fur et à mesure que leurs habitats seront détruits.

A-t’on remarquer le calme anormale qui reigne aux alentours du chantier de Northvolt depuis qu’ils ont coupés la majoritée des arbres et détruit les zones humides? Un sinistre silence de mort.

Le Capitalisme et l’État se liguent, injectant massivement des fonds publiques dans les projets de corporations privées qui ne ferront qu’empirer la crise écologique à l’échelle mondiale. C’est pourquoi nous devont agir, et plus souvent qu’autrement sans tenir compte des loies imposées sur ces terres par les gouvernements. L’État québecois a déjà abandonné ses propres régulations environementales et ferme les yeux alors que Northvolt contrevient à nombre de loies et codes. C’est bien évidement parce que le gouvernement de Legault (comme tout autre gouvernement coloniale) a politiquement intérêt à ce que le projet ait de l’avant. Heureusement, le futur reste à écrire. Nous avons des choix à faire. Nous pouvons toujours agir! Nous ne devons pas nous laisser guider par d’injustes loies, mais par l’amour que nous et d’autres portons encore pour les êtres vivants, pour la terre et l’eau et par notre désir de nous battre pour un monde meilleur, à travers la lutte contre les structures coloniales. Armée de nos convictions, faisons nôtre la nuit et prenons les risques nécessaires pour combattre pour un future ou la vie est possible.

Feu de pneus pour la Palestine

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Mai 022024
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info

Dans la nuit du 29 avril, les anarchistes ont fait un feu de pneu sur les voies ferrées à Saint-Henri. L’action a été effectuée pour perturber le trafic de train momentanément en solidarité avec la Palestine et le 1er mai anticapitaliste. Nous espérons que cette action inspire les autres à perturber l’économie et le flux de capital à travers le monde.

De la rivière à la mer, la Palestine sera libre!

Locataires en crisse contre les Airbnb

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Avr 252024
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info

La colère des locataires a encore frappé !

En vue de la journée des locataires, on a décidé de prendre le relais de l’appel à la création d’oeuvres collaboratives sur des Airbnb, parce qu’on en a marre de passer devant des logements qui, au lieu de loger nos voisin.ne.s, servent avant tout à enrichir des ostis de proprios à marde. On ne fermera plus jamais les yeux sur ces nouvelles constructions qui servent uniquement à des locations de courtes durées, alors qu’on peine à se trouver un toit.

Selon la plateforme, l’immeuble qu’on a re-décoré appartiendrait à l’hôte Airbnb « Carli » qui dit habiter à Vancouver, et utilise le même numéro de license pour 24 logements. Néanmoins, au-delà des enjeux légaux, cette situation met en lumière la mainmise persistante d’une minorité sur nos logements et nos quartiers (historiquement) populaires, privant ainsi les locataires de leur droit fondamental à la ville.

Fuck Airbnb, fuck les proprios pis vive la décoration alternative !

Fuck l’autoroute 20

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Avr 182024
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info

Malgré l’opposition de la communauté locale concernant la dégradation environnementale et l’inutilité du projet, le gouvernement du Québec insiste pour rallonger l’autoroute 20 de Notre-Dames-des-Neiges à St-Simon, ce qui implique la construction d’un pont passant au-dessus de la rivière Trois-Pistoles. Le Ministère des Transports du Québec persiste à vouloir étendre les tentacules de l’État et de l’industrie tout deux reliés au contracteur Englobe, une multinationale en ingénierie siégeant leur bureau entre autres dans la ville de Québec. En ce moment, des forages géotechniques ont lieu de chaque côté de la rivière Trois-Pistoles. Ces forages impliquent l’extraction d’échantillons du sol à l’aide d’équipement vulnérable se trouvant un peu partout autour du site et dans la ville de Trois-Pistoles et Notre-Dame-des-Neiges.

Durant la nuit, dans la deuxième semaine d’avril, des anarchistes ont saboté un camion de la MTQ qui transporte une machine de forage et l’ont couvert de graffitis.

Les anarchistes du Quebec et d’ailleurs sont invités a faire pareil. Nous devons nous battre contre ce projet d’autoroute pour défendre nos forêts et rivières.

« Cops Off Campus » : Des anarchistes attaquent McGill

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Avr 052024
 
L’image ne représente pas l’action.

Soumission anonyme à MTL Contre-info

La police a été invitée sur le campus la semaine dernière par McGill et l’administration a fait pression pour qu’elle inculpe quelqu’un juste pour quelques graffitis.

Lorsque les flics sont invités sur le campus, ils surveillent et ruinent la vie des jeunes. Les universités doivent devenir des lieux de refuge. Les dénonciations et les leçons de l’histoire n’ont pas fonctionné jusqu’à présent.

Hier soir, nous, anarchistes, armés d’outils que chacun.e peut trouver, avons commis nos premiers actes de vengeance, laissant nos traces sur le bâtiment administratif de McGill.

Nous n’attendons personne pour agir.

Pour la libération de toute autorité.

Flics hors du campus !