Montréal Contre-information
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Expérimentations et perturbation solidaire d’un chemin de fer de Canadian Pacific et de l’AMT

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Déc 072020
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info

Tôt dans la soirée de vendredi le 27 novembre à Tio’tia:ke/Montreal, la circulation des trains du Canadian Pacific (marchandises) et de l’AMT (trains de banlieue) a été interrompue en réponse à l’appel à une semaine d’action Coast to Coast* contre l’invasion violente continue de territoires Autochtones non-cédés par des forces de police coloniale militarisée.

Un fil de cuivre épais (environ l’épaisseur d’un crayon de bois) long de 4m a été enroulé très serré entre et autour (deux fois par rail, juste pour être certainEs) des rails de manière à compléter un circuit qui imite la présence d’un train, bloquant temporairement cette section de la voie ferrée jusqu’à ce qu’une équipe d’entretien soit appelée, le fil trouvé, les rails inspectés, etc. L’activation des lumières de signalisation au loin, d’un côté et de l’autre du point d’obstruction, nous a permis de confirmer le succès de la technique. Toutefois, les barrières de la traverse routière ne sont pas tombées pour bloquer le trafic routier comme prévu. Notre compréhension actuelle de la chose est que compte tenu de la direction du prochain passage planifié, l’obstruction créée a probablement été comprise par leur système comme étant un train ayant déjà passé la traverse routière. Il reste aussi a déterminer si cela aurait fonctionné sur une portion plus isolée du chemin de fer, loin d’infrastructures électriques où le courant électrique sur les rails est plus faible.

Plus d’expérimentation – et le partage des découvertes – est certainement nécessaire, mais nous croyons que cette méthode est rapide et assez simple pour être reproduite sans trop d’expertise ou de pratique. De plus, la répression policière est plutôt difficile considérant l’ampleur du réseau ferroviaire à l’intérieur et à l’extérieur des villes. Assurez-vous de planifier le tout avec le même niveau de sécurité que n’importe quelle action similaire. La préparation et les discussions devraient se limiter aux personnes impliquéEs et avoir lieu loin de téléphones et d’autres objets électroniques équipés de microphones et de systèmes de géolocalisation. Assurez-vous aussi qu’il n’y a aucune façon de vous identifier pendant vos recherches (par l’utilisation de Tor Browser ou d’un VPN pour la navigation en ligne), votre acquisition du matériel nécessaire, votre fuite et finalement la diffusion de l’action si nécessaire. Gardez en tête les caméras, les empreintes digitales, l’ADN, les empreintes de pas, et les risques spécifiques au contexte (p.-ex. le courant électrique, la police, les chutes) en tout temps avant, pendant, et après l’action.

Comme nous avons vu maintes et maintes fois, le seul langage compris par l’état colonial est celui de la perturbation de la circulation des biens, de la main d’œuvre, et du capital. L’hiver dernier, les défenseurEs des terres Autochtones et leur complices allochtones ont démontré que le projet colonial canadien n’est autre que quelques centres de population liés à des puis extractivistes par des infrastructures de transport vulnérables. Les lois coloniales sont illégitimes en territoire Autochtone et seront toujours ignorées dans le combat contre le génocide des Premiers peuples.

Semer la résistance : une nouvelle ressource pour la défense des territoires

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Déc 072020
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info

Alors que le monde s’effondre autour de nous, plus que jamais, nous nous tournons vers la terre.

Ce site est conçu comme une ressource pour résister aux pipelines et autres projets d’exploitation industrielle. Il regorge d’idées et d’actions à mettre en œuvre lorsque les processus ont échoué, que les permis ont été accordés et qu’il ne reste plus que nous-mêmes pour protéger la terre.

Visitez https://seedsofresistance.noblogs.org/ (avec TOR ou un combo VPN/navigateur sûr !) et trouvez toutes les sources d’inspiration de vous cherchiez pour passer à l’action !

Hamilton : La statue de John A MacDonald repeint en rouge

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Nov 192020
 

Soumission anonyme à North Shore Counter-info

Le 9 novembre tôt le matin, nous étions quelques-uns à profiter de l’obscurité pour rendre visite à John A MacDonald dans le parc Gore, au centre de Hamilton. Notre extincteur chargé de peinture, nous l’avons repeint en rouge pour symboliser son héritage sanglant. Ce geste est en solidarité avec les défenseurs de la terre de 1492 Land Back Lane, nos voisins de Six Nations, qui font face à une violence policière intense dans leurs efforts de défendre leurs terres d’un énième projet d’expansion urbaine banal.

Nique John A et nique le Canada, son projet arrogant et génocidaire. Un raciste même selon les valeurs de l’époque, il a renforcé la relation coloniale pour assurer que le vol de terres autochtones continuerait. Nique tous les premiers ministres jusqu’à ce jour, y inclus Justin Trudeau ainsi que ses paroles creuses sur la réconciliation. De nouveau l’État refuse de respecter la souveraineté de n’importe quelle nation en refusant toute négociation directe avec les défenseurs de la terre. Et nique la OPP. ACAB.

C’est le moment de prendre au sérieux les autochtones partout qui disent LAND BACK, rendre les terres. Il faut appuyer les autochtones près de chez vous, que ce soit les pêcheurs Mi’kmaq qui luttent sur la côte est pour pouvoir pêcher ou bien les Tiny House Warriors sur la côte ouest qui résistent le pipeline Trans Mountain. Chaque fois qu’on délégitime les symboles de l’État et ses infrastructures, on fragilise sa posture de pérennité. Tout ce qui est construit peut être détruit, tout comme les rues autour de Land Back Lane.

La leçon de cette action : les extincteurs remplis de peinture sont rapides, silencieux et efficaces. Voici un guide pour comment les remplir (assurez-vous d’utiliser Tor pour le consulter).

Retour sur le blocage ferroviaire contre le projet de GNL Québec

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Nov 072020
 

Du Collectif Emma Goldman

Jeudi dernier, le 5 novembre, des opposants et opposantes au projet de GNL Québec ont décidé d’émettre un autre avertissement aux promoteurs et aux actionnaires qui salivent déjà à l’idée d’engranger les millions en profit une fois que le gazoduc et l’usine seront mis en fonction. Cette fois, la mise en garde se voulait un peu plus percutante. Après tout, ces gens comprennent seulement le langage du profit et de l’argent, donc c’est à ce niveau qu’il faut attaquer. Pour ce faire, des défenseurs de la Terre du peuple Innu ainsi que leurs allié-e-s ont bloqué pendant près d’une heure la voie ferrée Roberval-Saguenay, obligeant le Canadien National (CN) à suspendre ses opérations [1].

Même si l’action visait plus précisément GNL Québec, il est important de rappeler que c’est ce chemin de fer, dont la portion qui fut bloquée hier près du boulevard Talbot à Chicoutimi, que Métaux BlackRock veut utiliser pour transporter son minerai des environs de Chibougamau vers le port de Grande-Anse à La Baie. Le message de l’action est clair : il n’y aura pas de projets extractivistes sur le territoire non-cédé du Nitassinan. Le saccage du territoire et de la vie qui s’y trouve n’est pas une option, même si les promoteurs font miroiter des billets verts et une poignée d’emplois en retour. Tant et aussi longtemps que le projet de GNL Québec n’est pas annulé, les actions comme celle-ci vont se multiplier et augmenter en intensité.

Malgré la suspension des opérations, la mobilisation de plusieurs policiers dont 6 autopatrouilles et des employés du CN, l’action avait une forte saveur symbolique. D’autant plus que les chemins de fer ont été un outil utilisé par le gouvernement colonial canadien pour étendre son emprise sur tout le territoire qui deviendra le soi-disant Canada, engendrant ainsi le génocide des Premiers peuples.

Le premier avertissement est donné, la suite viendra.

[1] Le chemin de fer Roberval-Saguenay appartient à Rio Tinto, mais le Canadien National utilise une partie du réseau, entre autres entre Jonquière et La Baie.

Action devant les bureaux de la Chambre de commerce de Saguenay

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Oct 302020
 

Du Collectif Emma Goldman

Lundi matin, à Chicoutimi sur le Nitassinan, une bannière où il est inscrit « Fiers de saccager le territoire pour quelques dollars » a été déployée sur la façade de l’immeuble devant la Chambre de commerce de Saguenay, à l’angle des rues Labrecque et Racine.

Nous, les membres du projet de ré-éducation urbaine, revendiquons la prise de position immédiate et claire contre le projet GNL d’Énergie Saguenay; il s’agit d’un projet industriel d’ampleur, qui, caché derrière une façade de prétentions vertueuses, s’inscrit dans une logique de marchandisation de nos écosystèmes et de notre richesse collective. Dans un contexte global de crise de la biodiversité, de changements climatiques majeurs et irréversibles – et de transition écologique demandée par la majorité des groupes syndicaux et étudiants à travers la province – la région du Saguenay mérite mieux que de se rabaisser aux pieds des logiques marchandes imposées par le grand capital américain. Ce projet extractiviste ne contribuera qu’à accentuer les inégalités sociales et économiques dans les décennies à venir, à concentrer le pouvoir entre les mains d’une poignée d’investisseurs désinvestis des intérêts réels de notre région, et à saccager notre environnement. En somme, le projet est complètement à contre-courant des rêves collectifs, et des projets d’avenir de la jeune génération, qui elle, désire une transition régionale vers une société plus sobre, écologique et durable. Il s’agit d’un moment charnière pour préserver notre dignité humaine, et pour démontrer que nous avons encore à cœur le bien-être collectif.    

Nous invitons aussi la population, tous et toutes, à s’informer sur le projet et sur ses ramifications, à se mobiliser et à démontrer aux autorités leur opposition frontale à son installation sur notre territoire.

[vidéo] La statue de John A. Macdonald déboulonnée et décapitée

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Août 292020
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info

Des manifestant.es ont déboulonné la statue de John A. Macdonald aujourd’hui au centre-ville de Montréal, à la fin de la manifestation pour le définancement de la police. Macdonald est le 1er premier ministre du Canada. Il est responsable de la création du système des pensionnats pour enfants autochtones, de l’adoption de lois visant à exclure les personnes d’origine chinoise et de la pendaison du martyr métis Louis Riel. Symbole du colonialisme et du racisme qui perdurent dans ce pays, la statue de Macdonald a déjà été vandalisée à l’aide de peinture à maintes reprises. Plus de détails suivront.

Occupation du chantier Capitaine

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Août 272020
 

De Mobilisation Matawinie (page Facebook)

Rawdon, lundi 24 août 2020 – Après la manifestation familiale pour la protection des forêts de Lanaudière, une trentaine de militant.e.s du collectif Mobilisation Matawinie ont occupé le chantier de coupe CAPITAINE, qui débutait ses travaux ce matin. D’une superficie de 472 hectares, le chantier sur lequel ont dormi les activistes est situé sur les territoires non-cédés de la communauté Atikamekw. Cette forêt est bordée d’un refuge biologique, d’un îlot de vieillissement et de plusieurs lacs où ont été répertoriées de nombreuses frayères.

Selon les cartes du gouvernement du Québec, la plus grande partie du chantier CAPITAINE et du secteur environnant visés par la consultation publique de 2020 est une forêt qui n’a pas été coupée depuis « avant 1976 », comme le mentionne les données gouvernementales. Cependant, ces dernières ne permettent pas de savoir l’année exacte des dernières coupes effectuées dans ce secteur.

Jennifer Raphaëlle, co-porte-parole du groupe, explique : « La construction des chemins forestiers s’est terminée il y a à peine quelques jours dans le secteur. Freiner la construction et le développement de ces chemins ainsi que protéger les cours d’eau représentent le nerf de la guerre pour les opposant.e.s aux coupes à blanc. Le territoire est morcelé et les impacts sur la faune sont accablants. Dans nos explorations du territoire, nous avons même observé la construction d’un chemin dans un milieu humide, inondé de chaque côté. Il y a des lois à respecter. Où est le Ministère ? »

« C’est complètement déplorable de voir des coupes de protection et de régénération des sols (CPRS) dans des forêts anciennes comme celles-ci, notamment dans des peuplements de bouleaux, qui sont de plus en plus rares. Ces coupes sont synonymes de coupes à blanc. Cette forêt est très précieuse et devrait devenir une aire protégée. », ajoute Milaine Brousseau Ouellette, militante du collectif.

« Nous sommes ici pour faire comprendre aux forestiers que nous les surveillons et que nous ne les laisserons pas faire. Nous les voyons et nous sommes prêt.e.s à entrer dans une escalade des moyens de pression. » Jessica Lambert M.

Hier, quelques centaines de personnes ont participé à la manifestation familiale pour la protection des forêts de Lanaudière. L’une des principales revendications des manifestant.e.s était d’appuyer les démarches de GACKNA, une organisation de la communauté Atikamekw Nehirowisiw, qui demande la protection du bouleau blanc, patrimoine de leur nation. Ce dernier est essentiel afin d’assurer la pérennité des pratiques ancestrales Atikamekw.

Mobilisation Matawinie a réussi à aller chercher l’appui d’un grand nombre de personnes et d’organisations depuis le début de l’été. « Elles sont unies et leurs tactiques se multiplient », comme le disait un slogan scandé hier lors de la manifestation.

« À chaque visite sur le territoire, on découvre des infractions. Des bandes riveraines non-respectées, des ruisseaux traversés par des machines, des ornières profondes dans des milieux humides et des flaques d’huile au travers de tout ça. On est ici aujourd’hui pour montrer qu’il y a des gens qui se préoccupent de cette forêt et que les forestiers ne peuvent pas faire n’importe quoi, n’importe où. », s’exclame Jennifer Raphaëlle.

Les activistes ayant campé ici la nuit dernière considèrent que la consultation publique réalisée en 2020 n’a servi à rien puisque toutes les décisions étaient prises à l’avance. Iels demandent l’arrêt des travaux du chantier CAPITAINE, afin que ce lieu ainsi que tout le secteur avoisinant faisant partie de la consultation de 2020, soient transformés en aires protégées.

Un sabotage dans la prétendue Colombie-Britannique

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Août 242020
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info

Note éditorial : MTL Contre-info publie généralement du contenu provenant du Québec ou directement lié au soi-disant Québec. Cette soumission contient des informations qui peuvent être difficiles à publier, c’est pourquoi nous avons fait une exception.

Le 3 août, à Smithers (Colombie-Britannique), nous avons attaqué la plateforme de forage n°4 de l’entreprise Val’s Drilling, en utilisant la méthode des bouteilles en plastique remplies de carburant et allumées avec des cubes d’allume-feux.

Après avoir appris que la foreuse était arrivée à Smithers, nous avons immédiatement quitté Prince George. Après être arrivé.e.s à Smithers et avoir pris nos repères, nous nous sommes posté.e.s dans le parc en face de l’hôtel où la foreuse était garée. Après avoir recueilli suffisamment d’informations, on a élaboré un plan et on a pris la décision d’agir au petit matin. Une fois l’engin placé et allumé, nous sommes immédiatement reparti.e.s pour Prince George, par l’autoroute 16.

Nous pensons qu’il faut une action ferme, par tous les moyens nécessaires, pour s’assurer que CGL ne fasse pas de forages sous la rivière Wedzin Kwah.

Solidarité avec nos frères et sœurs Haudenoshaunee, qui font face aux flics de l’OPP.

Aucune milice d’État financée par des industries sur cette terre volée qu’est l’île de la Tortue.

1492 Land Back Lane : Que se passe-t-il à Six Nations?

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Août 192020
 

Des Comités de défense et de décolonisation des territoires

Depuis le 19 juillet, quelques dizaines de défenseurs de la terre Haudenosaunee réoccupent une portion de leur territoire non-cédé, là où le conseil de bande et une compagnie de développement s’étaient entendus sur la construction de plusieurs dizaines de logements. Un peu plus d’une dizaine de tentes ont été montées et une cuisine est en construction,  et les habitants actuels n’ont pas l’intention de s’en aller. Un jardin a été planté, en guise d’engagement à rendre ce territoire de nouveau habitable pour ceux et celles à qui il revient.  Une partie de crosse a été organisée en guise de pratique de soin collective, de la communauté et du territoire pour réitérer le lien ininterrompu, malgré la destruction temporaire qui les affecte.

Le territoire contesté avait été promis à la communauté de Six Nations en 1784, faisant partie d’une bande de 6 miles de part et d’autre de la rivière Grand. Cette rivière coule au milieu de la réserve de Six Nation et de la ville voisine, Caledonia, où le 1535 Mackenzie Road a été renommé 1492 Land Back Lane, en référence à l’année de l’invasion européenne sur l’Île de la Tortue. Le conseil de bande, qui est un de ceux qui fonctionne avec le plus bas taux de consentement au pays (5% de participation aux élections), avait décidé, malgré l’opposition populaire lors des consultations, de vendre pour 43 acres de terre et 350 000 $ (qui équivalent à la valeur d’une maison au moment de la vente) les 252 acres à la compagnie Foxgate Development.

Si le conseil de bande est le mode de gouvernance reconnu par la loi coloniale canadienne, pour les Haudenosaunee, les affaires politiques se jouent au niveau des gestes posés par les membres de la communauté.  Comme le rapporte le média One Dish, One Mic :

«La Grande Loi des Haudenosaunee se veut participative. Si les gens agissent dans le meilleur intérêt du collectif, les structures de leadership en place sont censées suivre la volonté du peuple. Lorsque les défenseurs de la terre ont été arrêtés après la première injonction douteuse le 5 août, des centaines de personnes ont risqué leur santé et leur bien-être pour soutenir l’équipe de réoccupation du 1492 Land Back Lane. Le conseil élu soutient maintenant un moratoire sur le développement des territoires non cédés de Six Nations, alors qu’il avait précédemment condamné les actions des défenseurs de la terre. »

Le 5 août, lors de la tentative d’appliquer l’injonction nommée ci-haut, une trentaine de véhicules de la police provinciale de l’Ontario (OPP) se sont placés de part et d’autre du campement. Leurs effectifs ont vite doublé et ils ont arrêté 9 personnes pour avoir réoccupé et défendu leur territoire en concordance avec la loi traditionnelle.  La police a fait feu avec des balles de plastique sur les habitants du site, qui ont répondu en allumant des signaux de fumée et des feux de pneus pour bloquer l’autoroute 6 et une voie ferrée, alertant ainsi les membres de la communauté. Selon l’OPP, ceux-ci se seraient attroupés pour repousser la police en faisant usage de projectiles. À la fin de la journée, le 1492 Land Back Lane était revenu sous le contrôle des défenseurs de la terre.

Pour aider avec le fonds légal et d’infrastructures sur le site du 1492 Land Back Lane : landback6nations@gmail.com.

Visitez le 1492 Land Back Lane juste après le coin de Mackenzie et Fuller à Caledonia; tous ceux qui se présentent dans un esprit de bienveillance sont les bienvenus – c’est un camp sans drogue, sans alcool et sans violence – sachez simplement qu’être sur la propriété peut entraîner des arrestations et des accusations à tout moment.

Pour une mise à jour fréquente des événements et du soutien nécessaire, visitez le groupe facebook de 1492 Land Back Lane.

Deux membres d’Atalante à Montréal affichés et attaqués

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Août 132020
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info

Atalante est une organisation néo-fasciste (voir les articles de Montréal Antifasciste à leur sujet) surtout présente dans la ville de Québec. À Montréal, le groupuscule rassemble une poignée de néo-nazis. Nous exposons ici deux d’entre eux. Shawn Beauvais-Macdonald, le désormais célèbre nazi de Charlottesville, est un compagnon de route de longue date d’Atalante (sur les photos plus bas, il pose avec Raf Stomper, le chef de l’organisation et lors d’une action d’Atalante). Il réside dans un appartement au 2e étage du 2045 avenue Elmhurst, dans Montréal-Ouest.

Il affiche fièrement ses couleurs racistes, jusqu’à sa fenêtre de salle de bain où il arborait un drapeau mêlant le soleil noir nazi et la fleur de lys. Malheureusement pour lui, le drapeau a été subtilisé il y a quelques semaines.

Francis Hamelin est un «ancien» qui a participé à la fondation de Troisieme Voie et a aidé Atalante à s’installer à Montréal (avec le succès qu’on connait). Il réside avec sa famille au 2669 rue Monsabré, dans le secteur de Longue-Pointe dans l’est de la ville, où il affiche discrètement des drapeaux nazis et SS.

En partageant des photos de son œuvre d’art (un buste d’Adrien Arcand) et de son beau truck, il a involontairement dévoilé son adresse.

Son véhicule a été redécoré avec des tags «nazi» et «nazi scum» il y a quelques semaines, afin de prévenir ses voisins de quelle ordure il est.

Les nazis d’Atalante ne seront jamais tranquilles. Montréal est antifasciste. D’autres messages suivront.

Des antifascistes