Montréal Contre-information
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Une bannière en solidarité à la communauté Wet’suwet’en

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Fév 242020
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info

Samedi matin, un groupe de personne anonyme ont déployés une bannière sur le pont du CN traversant la rivière l’assomption à Joliette, territoire non-cédé des premières nations. Cette action permet de démontrer la solidarité envers la communauté Wet’suwet’en et les chefs héréditaires qui s’opposent au passage du projet de gazoduc Coastal GasLink sur leur territoire ancestral en Colombie-Britannique.

Le groupe anonyme appel à toutes formes d’actions de solidarité afin de conserver et de renforcer le rapport de force établi à travers le canada et demande au gouvernement Trudeau d’adresser l’enjeu de fond ! Les ‘’nuisances’’ que vie le canada présentement à causes des blocages sont ridicules comparativement aux injustes vécus par les peuples autochtones.

Un mini gazoduc de marde pour un financement de projets de marde

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Fév 232020
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info

21 février, Saguenay – Dans la nuit de jeudi à vendredi, des membres de la Cellule des abysses ont installé un mini gazoduc rempli de marde devant les bureaux de Promotion Saguenay en plus d’en asperger la devanture. Cette société de « développement » de Saguenay a choisi son camp. Dernièrement, Promotion Saguenay a donné 33 000 $ sur 4 mois à l’ex-députée néodémocrate Karine Trudel afin de payer son salaire de porte-parole du groupe Je crois en ma région. Ce « regroupement » fait de la propagande pour Arianne Phosphate, Métaux BlackRock et GNL Québec.

Comme si cela n’était pas suffisant, Promotion Saguenay a octroyé la somme de 42 000$ à la firme de relations publiques TACT afin que cette dernière accompagne la société de « développement » à faire accepter socialement les grands projets prévus au soi-disant Saguenay-Lac-Saint-Jean. Cette décision a été voté à l’unanimité par le conseil d’administration de Promotion Saguenay. Le directeur-général, Patrick Bérubé, a défendu cette prise de position en déclarant: « Si les projets sont bons économiquement pour notre ville, c’est en partie notre mandat d’en faire la promotion ». En gros, Promotion Saguenay utilise de l’argent public dans le but de faire de la pub pour des compagnies déjà immensément subventionnées par les divers paliers de gouvernement.

GNL Québec, avec à sa tête le milliardaire américain Jim Breyer, n’a pas besoin de plus de fonds pour faire la promotion de son projet écocide. Ses millions et sa poignée de lobbyistes devraient suffire à payer leur propagande et à acheter tous les politiciens nécessaires, du fédéral au municipal. Un des arguments majeurs de GNL Québec est que le gaz naturel liquéfié servira à remplacer le charbon. Rappelons que Breyer est administrateur et actionnaire de Blackstone Group, un immense fonds d’investissements co-propriétaire d’une des plus grosses centrales au charbon des États-Unis. La femme de Breyer, Angela Chao, est à la tête du Foremost Group, une entreprise qui transporte chaque année des millions de tonnes de charbon (en majorité vers la Chine). Les masques tombent et nous continuons à attaquer nos ennemis. Nous avions promis d’autres actions et nous respectons notre promesse. Après Arianne Phosphate et les bureaux de Métaux BlackRock l’année dernière, c’est autour de Promotion Saguenay, organe de financement des grands projets, d’être attaqué. Cette action directe symbolique et ludique est un petit réchauffement avant le printemps. Espérons qu’elle pue au nez autant que les relations incestueuses entre Port Saguenay et Ville Saguenay (Stéphane Bédard est sur le conseil d’administration de Port Saguenay en plus d’être payé comme consultant externe de la mairesse de Saguenay). D’autres actions suivront. Il fallait bien une petite remise en forme!

Les lignes ferroviaires du CN bloquées sur la Rive Sud de «Montréal» – appel public aux renforcements!

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Fév 202020
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info

Une voie ferrée du CN traversant la ville de St-Lambert, connectant Montréal à l’Est du Canada et aux États-Unis, est présentement bloquée à l’intersection de la rue St-Georges. Nous agissons en solidarité avec les Wet’suwet’en qui luttent contre le projet de corridor énergétique de CGL et dont le territoire est envahi par la GRC.

Depuis le début de cette invasion, les blocages se sont multipliés à travers le pays. Nous sommes inspirés par les actes courageux de résistance autochtone dont nous avons été témoins, notamment les barrages ferroviaires en cours à Kahnawake et Tyendinaga. Nous avons installé ce nouveau campement bloquant les voies du CN, car nous pensons que ces défenseurs de l’eau et de la terre ne devraient pas avoir à se battre seuls.

Nous invitons tous ceux qui peuvent nous rejoindre sur le site de ce campement. Le blocage est érigé un bloc au sud de la rue Saint-Georges et de l’avenue St-Charles. Vous pouvez vous y rendre en prenant le bus 2 ou 54 sud du métro Longueuil (apportez de la monnaie pour un tarif supplémentaire). Nous encourageons tout le monde à apporter des vêtements très chauds, de l’eau, de la nourriture et tout équipement de camping d’hiver auquel vous avez accès.

Nous continuerons à bloquer la voie ferrée jusqu’à ce que la GRC se retire des territoires Wet’suwet’en. Nous encourageons les autres à prendre action afin de forcer le gouvernement à accepter les demandes des chefs héréditaires Wet’suwet’en.

Pour de plus amples informations, suivez le twitter @MTLanticolonial, qui fera un suivi en continu du blocage, ou écrivez à mtl-wetsuweten-solidarity@protonmail.com.

#ShutDownCanada #AllEyesOnWetsuweten #WetsuwetenStrong #Wetsuweten

Blocus a St-Pascal, Kamouraska

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Fév 172020
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info

Aujourd’hui le dimanche 16 Fevrier vers 11h une vingtaine de personnes se sont rassemblé.e.s à la gare de St-Pascal du Kamouraska. Nous avons marché dans la ville en support à la lutte des Wet’suwet’en pour la reconnaissance effective de leur gouvernance traditionnelle et la défense de leurs territoires ancestraux contre le saccage de ceux-ci, lié à la construction d’un nouveau corridor énergétique, en Colombie-Britanique.

Ensuite, un barrage a été érigé pour une durée indéterminée sur les voies du CN, bloquant ainsi tout le traffic ferroviaire vers les maritimes.

Les Wet’suwet’en exigent l’arrêt des travaux par TransCanada sur le gazoduc Coastal GasLink et le retrait de la police de la GRC de leur territoire.Le pays a été créé par le génocide et l’invasion des premières nations. Les événements des derniers jours démontrent que le Canada applique encore la loi du plus fort. Notre présence ici, aujourd’hui, s’inscrit dans une continuité d’action de solidarité et de blocages économiques qui visent à établir un rapport de force avec TransCanada et les gouvernements en place!

#SHUTDOWNCANADA

Neuvième jour du plus long blocage ferroviaire de l’histoire du Canada

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Fév 142020
 

De Real People’s Media

TERRITOIRE MOHAWK DE TYENDINAGA – La Gendarmerie royale du Canada a envahi le territoire des Wet’suwet’en en Colombie-Britannique le 5 février 2020 pour faire appliquer une injonction du tribunal visant à retirer les Wet’suwet’en du territoire qui leur appartient. L’injonction a été obtenue par la société Coastal GasLink (CGL) afin de forcer son projet de gazoduc de 670 kilomètres de long à traverser le territoire traditionnel non cédé des Wet’suwet’en. Ce développement pose des menaces profondes et importantes pour la vie humaine et non humaine dans une région importante sur le plan culturel et environnemental, et va à l’encontre du soi-disant processus de « paix et de réconciliation » du gouvernement canadien avec les peuples des Premières nations.

En réponse à cette agression coloniale contre les Wet’suwet’en, les Mohawks de Tyendinaga ont installé un campement le long de la voie ferrée du CN et ont formulé leur revendication : qu’aucun train ne passe sur la voie ferrée tant que la GRC n’aura pas quitté le territoire des Wet’suwet’en. En conséquence, tout le trafic ferroviaire le long du corridor Toronto-Montréal passant par le territoire des Mohawks de Tyendinaga a été arrêté, entraînant un fardeau économique croissant pour le Canada. Quelques jours après le début du blocage de la ligne de chemin de fer, CN Rail a réussi à obtenir une injonction du tribunal, et la police provinciale de l’Ontario a délivré l’injonction demandant aux défenseurs des terres de Tyendinaga de quitter le territoire et de permettre la reprise du trafic ferroviaire. La réponse des habitants de Tyendinaga a été inébranlable :

« En ce qui concerne l’injonction signifiée au peuple de Tyendinaga, nous, le peuple, refusons que les lois de l’État-nation canadien nous soient imposées. Nous avons, et avons toujours eu, nos propres lois et coutumes, avant, pendant et après les tentatives de génocide et d’assimilation du Canada. Un document nous ordonnant de quitter notre propre pays ou d’autoriser le passage de biens étrangers sur notre territoire n’a aucune signification. Nous resterons sur nos positions et, comme indiqué, nous ne partirons pas tant que la GRC ne se sera pas retirée des territoires traditionnels des Wet’suwet’en. »

La police provinciale de l’Ontario a envoyé un petit nombre de véhicules pour surveiller le blocus et a mandaté des « agents de liaison » pour aborder à différentes reprises les défenseurs des terres pour des « négociations ». Les officiers de liaison de la PPO ont continué à arriver armés à la fermeture du chemin de fer, bien qu’ils aient accepté de ne pas apporter d’armes chargées pour négocier. Ce faisant, l’OPP a violé l’esprit de paix et de réconciliation ainsi que les protocoles traditionnels pour une relation respectueuse de nation à nation.

Sous cette menace d’injonction, avec des agents de l’OPP lourdement armés à proximité, la possibilité d’un violent raid de police semble imminente. Cependant, il existe une voie claire vers une solution pacifique au blocage du chemin de fer. Il y a, comme l’a dit Kanenhariyo, un enseignement à donner aux agents de l’OPP sur les voies ferrées.

« Nous avons l’obligation, comme vous, d’être liés les uns aux autres dans une relation respectueuse, et vous avez la responsabilité, comme nous, d’être pacifiques, de vous asseoir et de polir notre chaîne. »

« Nous avons une relation avec votre souveraine », a expliqué Kanenhariyo, « une relation directe, et la dernière fois qu’elle est venue ici en 2010, elle a réaffirmé cette relation avec nous. Elle a apporté ces clochettes et y a inscrit la description de notre relation depuis 300 ans. » Il a poursuivi en disant que les deux maillons de la chaîne d’alliance en argent symbolisent les peuples britannique et mohawk, le maillon central représentant leur relation commune. Si jamais l’argent venait à être terni, chaque partie pourrait tirer sur la chaîne pour réunir les deux côtés afin de pouvoir ensemble polir la chaîne, ce qui permettrait de résoudre les problèmes ayant contribué à ternir la relation.

En attendant une solution pacifique, les défenseurs des terres de Tyendinaga sont déterminés à continuer à bloquer le chemin de fer. Ils sont rejoints en cela par les communautés autochtones, les jeunes et les colons alliés qui se livrent à des actes de perturbation économique d’un océan à l’autre. Loin de la caricature raciste qui décrit les défenseurs des terres autochtones comme des êtres irrationnels et déraisonnables, les Mohawks de Tyendinaga proposent une paix juste et cohérente avec l’histoire tant que le gouvernement du Canada et les forces de police le constituant cessent leur agression contre les nations autochtones et la terre, et reviennent à leurs responsabilités envers le wampum à deux voies et la chaîne d’alliance en argent.

Une manifestation en solidarité avec les Wet’suwet’en rend visite au quartier général québécois de la GRC

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Fév 142020
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info

Un peu plus d’une centaine de personnes ont manifesté au centre-ville de Montréal jeudi soir, pour démontrer leur soutien aux habitant.e.s du territoire Wet’suwet’en qui subissent actuellement le harcèlement et la violence de l’État colonial canadien et de son appareil policier, la Gendarmerie Royale du Canada. Les manifestant-es ont défilé dans les rues de Montréal jusqu’aux bureaux de la GRC derrière une bannière « RCMP OFF WET’SUWET’EN LAND ».

Les bureaux de la GRC ont été pris pour cible afin de dénoncer les abus contre les peuples autochtones et plus particulièrement les Wet’suwet’en. Des vitrines ont été brisées, des balles de peinture ont été lancées et des graffitis ont été effectués sur la façade de l’immeuble. La manifestation s’inscrit dans le contexte de la foulée d’actions qui neutralisent présentement le soi-disant Canada. Le message porté est clair: les violences commises à l’endroit des populations autochtones, des défenseurs-es de la terre et des protecteurs-trices de l’eau, sur le territoire Wet’suwet’en ou ailleurs, feront chaque fois l’objet d’une réponse. Cette réponse viendra de partout et sera toujours plus vive.

L’industrie pétrolière, l’État canadien et son corps policier cherchent à faire passer leur pipeline de force, nous pouvons à notre tour stopper la circulation de leur pétrole. Les cibles sont partout. C’est maintenant ou jamais.

Solidarité avec les Wet’suwet’en et tous-tes ceux et celles qui se mettent présentement en jeu devant l’État colonial canadien.

#shutdowncanada

Les chemins de fer sabotés à nouveau en Ontario

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Fév 132020
 

Soumissions anonymes à North Shore Counter-Info

10 février – Hamilton : Sabotage d’une ligne du CN

Pendant que les Wet’suwet’en, les Mohawks de Tyendinaga et les Salish du littoral ont tous brûlé les injonctions rendues par les tribunaux coloniaux aujourd’hui, nous avons pensé agir en solidarité avec eux.

Pendant la nuit, nous avons brûlé un petit boîtier de signalisation de passage à niveau sur la ligne du CN. Par défaut, les passages à niveau sont activés en cas de déclenchement, de sorte qu’aucune personne n’était en danger.

Nous avons choisi le rail parce qu’il a longuement contribué à la colonisation et de la confédération de l’île de la Tortue, ainsi qu’au déplacement et à la mort des populations indigènes, avec de graves conséquences économiques. Il est impossible de le défendre, même dans une ville très fréquentée – ce soir, nous en avons la preuve.

Fuck l’État. Fuck les tribunaux coloniaux. Il est temps de se lever et de fermer le Canada.

9 février – Guelph : Fermez le Canada ! Tous les yeux sur Wet’suwet’en ! Sabotage ferroviaire de solidarité à Guelph, Ontario

Ce soir, nous avons saboté les rails du CN à trois endroits différents à Guelph, en Ontario.

En tant qu’allochtones, nous avons pris cette mesure en solidarité avec les Wet’suwet’en qui font actuellement face à de violentes attaques de la GRC et qui tiennent la ligne de front pour protéger la santé de leur territoire. Le CN est coupable d’avoir soutenu ce projet colonial et destructeur en tant que partenaire dans le transport des infrastructures qui permettront de construire ce pipeline et des camps d’hommes qui créent une augmentation de la violence contre les femmes autochtones sur le territoire.

Nous avons été inspirés par les nombreuses actions différentes de #shutdowncanada qui ont ciblé les rails – et par cet appel à l’action qui s’attaque aux chemins de fer.

Comme le demandait l’appel, nous avons porté des gants et utilisé du vinaigre et de la laine d’acier pour préparer le rail avant le contact. Nous avons connecté le fil de cuivre à haut calibre au fil de circuit du rail d’un côté et à la voie de l’autre – déclenchant ainsi les capteurs du circuit. Le troisième point que nous avions repéré n’a pas fonctionné pour une raison quelconque, nous avons donc dû en repérer un autre dans l’instant – cela valait la peine de prendre le temps d’essayer à nouveau. Il était également utile que nos cibles soient proches des passages à niveau/signaux, de sorte que nous savions qu’elles étaient toutes efficaces. Nous avons eu l’impression d’être applaudis lorsque les cloches ont commencé à sonner et que la circulation s’est considérablement ralentie en quelques minutes.

Alors que la GRC poursuit son raid sur Wet’suwet’en et commence son raid sur Unist’ot’en, nous prenons des mesures pour rappeler à ceux et celles qui sont en première ligne qu’ils et elles ne sont pas seul.es et pour encourager les autres à prendre des mesures fortes en solidarité avec les défenseurs et défenseuses des terres de Wet’suwet’en.

En résumé : tous les yeux vers les lignes de front ! Agissez ! Prenez pour cible le gouvernement, les banques, les chemins de fer et la GRC – en tant que complices de CGL dans ce projet violent ! Solidarité avec Wet’suwet’en !

#eyesonthefrontlines #wetsuwetenstrong #nopiplines #respectwetsuwetenlaw

Le ministre fédéral de la justice ciblé en réponse à l’invasion de la GRC en territoire Wet’suwet’en

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Fév 072020
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info

L’État canadien n’est pas invulnérable. Alors que le Canada envoie une armée sur les territoires Wet’suwet’en pour essayer de forcer le passage du pipeline de Coastal GasLink, c’est le moment de trouver les points faibles du pouvoir économique et politique de ce pays et d’attaquer.

Hier soir, en réponse au début du raid de la GRC, nous avons visité le bureau de circonscription de David Lametti, ministre fédéral de la justice, à Montréal. Nous avons vidé un extincteur rempli de peinture à l’intérieur après avoir brisé la vitrine.

Aucune facette de la « justice » canadienne – ni ses cours, ni ses lois, ni ses flics, ni ses ministres – n’a de légitimité sur des terres volées et nous allons faire en sorte que ça se sache.

Nique la GRC. Solidarité inconditionnelle avec les défenseur.se.s de la terre Wet’suwet’en.

[Vidéo] Une sortie de l’autoroute 720 bloquée en appui aux Wet’suwet’en

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Jan 302020
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info. Vidéo de subMedia.

En pleine heure de pointe, jeudi matin, une cinquantaine de personnes ont bloqué une sortie de l’autoroute 720 au centre-ville de Montréal, en solidarité avec les peuples autochtones Wet’suwet’en qui sont en lutte contre la construction d’un oléoduc sur leur territoire non-cédé. Des barricades enflammées ont été errigées au coin des rues St-Marc et René-Levesque afin de bloquer la circulation automobile. Une bannière #WetsuwetenStrong a été déployée sur un panneau de signalisation afin d’exprimer la solidarité avec les souverainetés autochtones.

Cette action s’inscrit dans la lignée d’événements organisés en appui aux Wet’suwet’en qui résistent et luttent contre la destruction de leur territoire depuis plus de 10 ans. À Montréal et à travers le Canada, plusieurs actions répondent à l’appel à la solidarité lancé par les Wet’suwet’en en réaction à l’intervention de la GRC pour empêcher l’accès à leur territoire le 13 janvier dernier.

L’état canadien, via ses forces armées et sa justice coloniale, s’attaquent présentement aux defenseur.es des territoires Wet’suwet’en afin d’assurer le déploiement des 670 kilomètres de pipeline de gaz naturel liquéfié de Coastal GasLink (CGL).

Dans ce moment critique, continuons de répondre à l’appel des Wet’suwet’en et supportons leur lutte par tous les moyens nécessaires.

Plus d’infos sur https://unistoten.camp

#WetsuwetenStrong

Les chefs héréditaires Wet’suwet’en expulsent Coastal GasLink (4 janvier)

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Jan 262020
 

Du Camp Unist’ot’en

Publié le 4 janvier 2020. L’avis d’expulsion est toujours en vigueur.

POUR DIFFUSION IMMÉDIATE : Smithers, C.-B.

Les chefs héréditaires Wet’suwet’en, représentant les cinq clans de la nation Wet’suwet’en, ont émis un avis d’expulsion visant la société Coastal GasLink (CGL). L’expulsion de CGL prend effet immédiatement et s’applique au Camp 9A sur le territoire de Dark House, ainsi qu’aux territoires voisins des clans Gidimt’en, Tsayu et Laksamshu. Des chefs héréditaires sont présents sur les territoires de Gidimt’en et de Gilseyhu afin de monitorer l’expulsion.

La société Coastal Gaslink a violé la loi Wet’suwet’en sur le droit de passage. Elle a bulldozé nos territoires, détruit nos sites archéologiques, et occupé nos terres avec des camps de travailleurs. La GRC ainsi que des sociétés de sécurité privées ont continuellement fait obstacle aux droits constitutionnellement protégés du peuple Wet’suwet’en d’accéder à ce terrritoire pour la chasse, la trappe et les cérémonies.

Dans l’affaire Delgamuukw-Gisdaywa c. La Reine, les tribunaux ont reconnu que notre peuple, représenté par nos chefs héréditaires, n’a jamais cédé ni abandonné le titre de propriété sur l’entièreté des 22 000 km2 du territoire Wet’suwet’en. L’octroi d’une injonction interlocutoire par la Cour Suprême de la Colombie-Britannique démontre que les tribunaux canadiens peuvent renier leurs propres décisions et nier notre juridiction, du moment que c’est dans leur intérêt. Nous ne pouvons compter sur ces tribunaux pour protéger nos territoires ou nos droits en tant que peuples autochtones.

La loi Wet’suwet’en, l’Anuc ‘nu’at’en, n’est pas une  » croyance  » ou un  » point de vue « . Cette loi est la base sur laquelle repose notre gestion durable des territoires et de nos relations les uns avec les autres ainsi qu’avec le monde qui nous entoure. C’est grace à cette loi millénaire que nos territoires sont intacts aujourd’hui. Elle est au cœur de notre identité. La criminalisation continue de nos lois par les tribunaux et la police industrielle du Canada est une tentative de génocide, une tentative d’extinction de l’identité Wet’suwet’en.

Nous réitérons que l’Anuc ‘nu’at’en demeure la loi suprême sur les terres des Wet’suwet’en et qu’elle doit être respectée. La responsabilité et l’autorité de protéger nos territoires non cédés nous appartient. La protection de nos yintah (territoires traditionnels) est au cœur de l’Anuc ‘nu’at’en. Nous continuerons à pratiquer nos lois pour les générations futures.

Depuis toujours, le peuple Wet’suwet’en contrôle l’accès à son propre territoire. Depuis 10 ans, chaque fois que quelqu’un qui n’est pas membre de Dark House demande l’accès au territoire, un protocole de consentement préalable, libre et éclairé (FPIC) a été appliqué. Dark House n’a pas été en mesure de mettre en œuvre ce protocole depuis janvier 2019, date à laquelle l’injonction provisoire a pris effet. Ce protocole est appliqué en vertu de la loi Wet’suwet’en ainsi que de la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones (DNUDPA). Cette déclaration garantit aux peuples autochtones le droit à un consentement libre et éclairé préalablement à tout développement sur leurs territoires.

Nous nous attendons à ce que Coastal GasLink se conforme à notre avis d’expulsion de manière pacifique. Nous exigeons que la Colombie-Britannique respecte son engagement à mettre en œuvre la DNUDPA et ordonne à la GRC de respecter nos droits et de s’abstenir de toute ingérence dans la loi Wet’suwet’en.