Montréal Contre-information
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Une manifestation d’extrême-droite protégée par la police contre les antifascistes

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Avr 252017
 

De Sub.media

Aujourd’hui, l’extrême droite a été capable de prendre la rue à Montréal, avec l’objectif supposé de protester contre le gouvernement libéral. Ils ont exclu de leur appel leurs différentes affiliations et ont réussi à attirer une foule de bonne taille, qui ne connaissait pas les politiques des organisateurs.

Ils ont aussi laissé leurs drapeaux et leurs signes à la maison, et ont préféré porter des drapeaux du Québec et, dans un étrange cas, une personne a marché avec un drapeau de l’unité autochtone, connu par le public comme le « drapeau warrior ». Inspirés par les événements récents aux États-Unis, les éléments proto-fascistes dans la manifestation étaient prêts à se battre.

Certains portaient des masques, des armures et des casques, et brandissaient même des bâtons. Ceux qui faisaient la sécurité portaient des brassards et il y avait des éclaireurs dans le périmètre de la manif. Les anarchistes et les anti-fascistes étaient bloqués par une présence policière massive ce qui a empêché les camarades de se rendre assez proche des manifestant.es. La police protégeait les manifestants alors qu’ils marchaient librement à travers le centre-ville.

Le 15 mars à Montréal : c’est pas la neige qui va nous empêcher, d’attaquer les policiers

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Avr 012017
 

Soumission anonyme à MTLCounter-info

Quelques centaines de personnes se sont réunies hier soir à la Place Valois dans Hochelaga pour la 20e édition annuelle de la manifestation contre la brutalité policière, organisée par le collectif opposé à la brutalité policière (COBP). C’était le lendemain de la plus grande tempête de neige de l’année à Montréal. Les bancs de neige qui bordaient les rues étaient devenus des obstacles, autant pour les manifestants, que pour les flics. En refusant cette logique de protestation qui exige une police moins brutale, nous avons porté la mémoire des 15 mars antérieurs et leur héritage marqué de révolte contre la police. Nous y avons aussi amené des roches.

Les mots du récit du dernier 15 mars qui eut lieu à Hochelaga il y a 7 ans font toujours écho :

« Nous sommes allés à cette manifestation dans l’intention d’attaquer la police. En plus de toutes les armes que nous transportions, nous portions avec nous un désir de ne plus voir un seul flic marcher dans les rues le lendemain; au moins sans boiter du pied, avec un mal de tête et un sentiment de peur qu’aucune paye d’heures supplémentaires ne peut calmer. Nous sommes sortis dans les rues pour les attaquer comme si nous pouvions réellement les frapper hors de nos vies, sans culpabilité, sans remords ni honte. Tout en reconnaissant que nous n’avons pas encore réalisé l’amplitude de nos désirs (les flics ne sont pas encore en train de courir pour sauver leur peau), nous continuons d’organiser nos vies et nos projets dans cette direction. »
– Traduction libre de Measuring the Meaning of a March, Mars 2010, Montréal

RÉCIT

Après un discours du COBP, la foule s’est dirigée vers l’ouest sur la rue Ontario. Le tiers des individus était masqués. À l’avant de la manif, on pouvait apercevoir une douzaine de drapeaux noirs, quelques bannières renforcées, en plus de la bannière de tête du COBP. Les flics n’étaient pas présents aux abords de la manif probablement à cause des énormes quantités de neige qui étaient tombées la veille, ce qui les gardaient aussi à distance des possibles projectiles. Alors que certains policiers suivaient dans les rues parallèles, paraîtrait-il qu’une partie des anti-émeutes ont dû prendre le métro, probablement en raison de la tempête ayant perturbé le plan de transport prévu. Des roches ont été distribuées et d’autres projectiles ont été trouvés le long de la rue l’Ontario, avec un succès relatif, puisque tout était couvert de neige. Nous avons rapidement traversé Centre-Sud puis atteint l’Est du centre-ville. Un feu d’artifice a été lancé, annonçant notre arrivée dans un terrain confortable et bien connu a été lancé. Des individus dans le bloc ont demandé à plusieur reprise aux gens tenant la bannière de tête de ralentir plusieurs fois ; on aurait dit que la manif courait après elle-même, ce sans raison particulière. Il a été difficile pour les retardataires de se joindre et pour la manif, de faire bloc. Nous aimerions que les prochaines manifs ralentissent ou, voir, qu’elles s’arrêtent quand il n’y a pas de menace immédiate de la police – cela permettrait plus de destruction, de graffitis, d’affichages, d’ériger des barricades ou de danser !

En approchant les environs du quartier général de la police de Montréal (SPVM) sur la rue Saint-Urbain, les policiers en voitures et à vélo à l’avant de la manif ont été attaqués avec des feux d’artifice. Pendant que la foule se rassemblait à l’intersection d’Ontario et Saint-Urbain, davantage de feux d’artifice ont été tirés sur les policiers, qui se mobilisaient pour défendre leur quartier général, puis sur une demi-douzaine de policiers à cheval qui venaient de l’est. “Get those animals off those horses” est presque devenu la réalité au moment où les chevaux apeurés se sont rués sur leurs pattes arrière, ce qui provoqua leur retrait pour la soirée.

Plutôt que de se rassembler au quartier général de la police et de laisser les flics prendre place, nous avons continué vers l’ouest sur De Maisonneuve. Quelques coins de rue plus tard, plus de feux d’artifice ont été tirés sur les flics devant nous. Un photographe qui suivait et filmait de près une personne du bloc a vu sa caméra jetée hors de sa main, provoquant une confrontation plus large avec les médias à l’avant de la marche. Des roches et des boules de neige ont été jetées à un cameraman des médias de masse, qui a ensuite été poussé avec une bannière renforcée et frappé au sol, alors que son garde du corps loué a été battu avec des bâtons de drapeau depuis l’arrière de la bannière.

Une voiture de police laissée seule a été repérée à notre gauche, stationnée sur la rue Union. La foule l’entoura rapidement et la défonça. Sur le même coin de rue, vers le sud, les vitrines du magasin La Baie (l’une des plus vieilles entreprises coloniales du Canada) furent fracassées et marquées par des graffitis. Après environ quinze minutes d’énergie déterminée se traduisant en action conflictuelle parmi la foule d’environ cent-cinquante personnes, les flics exécutèrent une manœuvre d’encerclement et de dispersion efficace. Des lignes de police anti-émeute coururent des deux côtés de la manif, tandis que les flics à vélo nous poursuivaient, fermant les sorties par derrière. Plusieurs personnes se sont dispersées dans les rues éloignées des flics, mais une douzaine de personnes ont été prises au piège vers l’est sur Ste-Catherine à la Place-des-Arts, alors que plus de flics anti-émeutes arrivaient de Saint-Urbain et bloquaient la seule voie de sortie qui restait.

Cela n’aurait jamais dû arrivé; c’est dans les petites rues que nous somme le plus fort.e.s puisque cela laisse moins de mobilité à la police. Ils nous ont donc évidemment guidés vers l’espace le plus ouvert du centre-ville. Nous diriger vers l’ouest sur Ste-Catherine contre le trafic et attaquer offensivement la police à vélo vulnérable qui a réussi à nous intimider en nous repoussant vers la Place-des-Arts, aurait au moins permis une meilleure dispersion.

À la place, les cœurs se sont resserrés, alors que les flics fermaient rapidement un encerclement de trente personnes contre un côté d’un bâtiment de la Place-des-Arts. Toutefois, avec des cris lancés « On fonce !», une confiance et une rapidité inspirante, avant que la deuxième ligne de flic puisse se former, celles-ceux qui étaient encerclés ont poussés contre les anti-émeutes qui bloquaient le trottoir à l’est, ont brisé la ligne et se sont libérés. D’autres anti-émeutes ont voulu bloquer cette nouvelle voie de fuite, mais ils n’étaient pas assez. Les gens courraient à travers les bancs de neige et les stationnements couverts de neige. La plupart ont pu prendre la fuite. Malheureusement, environ dix personnes se seraient retrouvées dans un nouvel encerclement s’étant formé dans le stationnement à côté du quartier général du SPVM. Leurs sacs à dos ont été saisis et ils ont probablement été photographiés, mais on les a laissé partir sans contravention ni accusation. La manifestation s’est terminée sans arrestations.

CRÉATIVITÉ TACTIQUE

Pour combattre l’inévitable stratégie de dispersion inévitable de la police, avec un peu de préparation à l’avance, une équipe portant une bannière renforcée aurait pu se déplacer vers l’un des trottoirs pour bloquer ou du moins retarder le positionnement des lignes de police (potentiellement munis d’extincteurs pouvant être déchargés sur la police pour ralentir leur déploiement). Lancer des projectiles sur les lignes de flics s’est avéré être inefficace, car la foule se déplaçait trop rapidement pour faire bloc et se battre avec une certaine cohésion. Cela rendait difficile de jeter suffisamment de roches pour avoir un impact sur les mouvements de la police. Dans le futur, souvenons-nous de cette leçon ; les feux d’artifice ont tout de même réussi à maintenir la police à distance, spécialement sur un terrain où les projectiles plus conventionnels étaient compliqués à trouver.

Ces dernières années, la perspective que le black bloc puisse prendre de l’espace loin de la police un 15 mars paraissait lointaine. La soirée d’hier était donc inspirante. Durant l’une des deux journées de l’an (l’autre étant le 1er mai) pour lesquelles la police passe l’année à se préparer, nous avons encore pu échapper significativement aux contrôles policiers et porter une attitude conflictuelle en confiance. Cela rend évident que nous devrions nous préparer toute l’année pour les manif en donnant plus de confiance en ce qui peut être possible. Nous pouvons clairement amener le conflit dans la rue d’une manière qui ne signifie pas la fin d’une manif comme plusieurs s’y attendent, mais plutôt comme le début de quelque chose.

Le 15 mars de cette année nous a laissé.e.s avec des questions d’ordre stratégiques concernant les manifestations et nous apprécierions que cette conversation continue. À quels moments la police se tient-elle à distance de la manif intentionnellement et de façon constante, quand et comment les tentatives de confrontation doivent-elles être faites ? Quels autres objectifs avons-nous dans de telles situations ? Comment pouvons-nous utiliser le temps et l’espace que nous avons dans ces moments pour mieux nous préparer à une éventuelle attaque de la police ?

NE DONNONS PAS DE PREUVES À LA POLICE !

Un mot aux journalistes indépendants de la ville: il peut être difficile de vous distinguer des médias de masse qui génèrent des preuves incriminantes et qu’ils remettent volontiers à la police (et que nous attaquerons à chaque fois que nous en aurons la chance). Distinguez-vous par votre comportement – ne filmez qu’à distance et ne filmez pas directement ceux qui attaquent. Ne filmez que leurs cibles. Malgré toutes les bonnes intentions que vous avez sans doute, si vous filmez des gens qui commettent des crimes, ces images peuvent et seront utilisées pour solidifier les preuves contre ielles (même si ielles portent un masque, d’autres vêtements ou des traits du visage sont régulièrement utilisés par la police pour identifier les suspects). Vous ne voulez pas être ce type qui met en danger les manifestants en les exposant à la violence policière. S’ils-vous plaît, prenez cela au sérieux.

Deux autres choses : ne filmez jamais au point de départ ou dans les premiers quinze minutes d’une manif pour permettre à tous.tes celleux qui prévoient porter un masque d’avoir l’opportunité de le mettre en sécurité. Avant de publier des vidéos, flouez toujours les corps des personnes qui sont masquées. Consultez ce tutoriel si vous ne savez pas comment faire.

Nous apprécions que la couverture de la manifestation par Document Everything utilise toutes ces techniques ; les individus dans le black bloc sont floués et les cibles des actions sont filmées plutôt que les personnes qui les attaquent. Au cours de l’attaque de la voiture de police, l’écran devient noir et on n’entend que les bruits de destruction. La couverture de 99% Médias a également brouillé les individus qui ont brisé la voiture, mais nous aimerions critiquer qu’ils ont publié des images rapprochées en haute-définition d’individus masqués non-floués en train de tirer des feux d’artifice sur des flics – personne n’a une tenue parfaite dans un bloc et ce genre d’images font en sorte que les gens se retrouvent en cellule.

Malheureusement, Document Everything, subMedia et quelques autres journalistes indépendants qui sont clairement de notre côté ont été attaqués par le bloc – nous aimerions que les personnes dans le bloc ne soient pas sans distinction envers les personnes avec une caméra. Jetons de la peinture et fracassons les caméras de tous les médias de masse sans hésitation, mais prenons aussi le temps d’expliquer aux médias indépendants quelles pratiques nous mettent en danger. Inversement, Maxime Deland (dont les photos incriminantes ont été publiées plus tard par TVA Nouvelles et qui semble être le photographe des médias de masse attitré pour aller dans les manifestations conflictuelles) est passé inaperçu dans le bloc parce qu’il ressemblait à un journaliste de médias indépendants – voici son visage pour la prochaine fois.

CONTRE LA POLICE, PAS QUE CONTRE LEUR BRUTALITÉ

Nous sommes content.es que cette année, le COBP ait décidé de cesser d’utiliser cette stratégie ratée de dénoncer les pires comportements de la police et a fait appel à des actions directes décentralisées contre elleux, tout en exprimant leur inspiration par plusieurs attaques contre la police et la surveillance au cours de l’année dernière. Le COBP a explicitement appuyé le conflit avec la police dans son communiqué le lendemain de la manif :

« Nous applaudissons tous les groupes autonomes qui se sont mobilisés pour le 15 mars et qui s’organisent toute l’année pour construire un rapport de force contre le SPVM et contre toutes les forces de police … »

« … Nous avons assisté à un 15 mars proactif, avec des actions diversifiées, offensives et efficaces. »

« Nous saluons la façon dont les militants se battent contre l’État policier et cela malgré la violence de la réponse. »

Nous aimerions que la manif de l’année prochaine soit appelée contre la police, point. Cette année, l’itinéraire a été choisi en fonction des endroits où ont eu lieu les meurtres par la police dans les années passées et d’une reconnaissance symbolique de la lutte contre l’embourgeoisement à Hochelaga. Marcher dans les rues résidentielles de Centre-Sud pendant une demi-heure pour atteindre cet objectif symbolique de commencer à Hochelaga ne nous a pas paru utile. Nous pensons que pour les prochaines années, il fait plus de sens de prioriser des routes qui nous offrent des avantages de combat, parce que la meilleure forme de mémoire est la révolte.

Mutinerie au centre jeunesse de Val-Du-Lac

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Mar 222017
 

Hier soir, vers 22h30 6 adolescents du centre jeunesse Val-Du-Lac près de Sherbrooke ont décidés de se révolter contre les autorités de l’établissement. Ils ont menacé de tout casser à l’intérieur et refusaient de collaborer avec les intervenants du centre. Sans surprise, les intervenants ont appelé les policiers. Les 6 jeunes hommes ont résisté à leur arrestation et seront accusés d’attroupement illégal, voies de fait sur un agent, harcèlement, menaces et d’entraves au travail des policiers.

Ils nous fait chaud au cœur de voir des gestes de résistances face à ces institutions qui sont mises en place pour les briser autant physiquement que mentalement et qui tente de les réinsérer dans la société. Que la grogne contre se monde se propage.

Solidarité
-Des anarchistes

Vandalisme contre la gentrification à St-Henri

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Mar 172017
 

Soumission anonyme à MTLCounter-info

Le 15 mars 2017, près d’une douzaine de propriétaires de condos ont dû sortir leur char hors des bancs de neige de la plus grosse tempête de l’hiver à Montréal, pour finalement constater que leurs pneus avaient été lacérés durant leur sommeil.

Nous avons fait cette simple action à la veille de la 20e manifestation Contre la Brutalité Policière, qui a eu lieu à Hochelaga. Nous voulions mettre l’emphase sur le fait que la lutte contre la police et celle contre la gentrification sont une seule et même chose: la création d’un monde hostile au contrôle social et à toutes les formes de domination.

Cela n’a requis qu’un minimum de planification et aurait pu être fait à des dizaines d’endroits dans le quartier.

Avec cette action, nous avons réfléchi aux choix tactiques consistant à prendre pour cible des individus yuppies (aléatoirement) et des personnes riches dans le contexte d’activités anti-gentrification. Un moyen souvent mentionné comme tactique désirable est de causer des dommages à des voitures de luxe. Un peu moins de la moitié des voitures garées dans les stationnements des condos que nous avons visité avaient clairement une marque de luxe. Nous avons lacéré les pneus de toutes les voitures. Plusieurs yuppies décident de démontrer leur richesse autrement que par des BMW et des Mercedes. Peu importe leurs choix de consommation, ça vaut le coup de leur procurer un sentiment d’insécurité dans le quartier en endommageant à leur propriété. Et prendre pour cible tous les propriétaires de condos ou les voitures des yuppies pourrait rendre la tâche plus difficile à la police d’attraper les gens qui le font, puisqu’ils tenteront de le faire si ces pratiques se répandent. Ce sera aussi plus dur pour les propriétaires d’assurer la sécurité de leurs véhicules, dans des stationnements intérieurs par exemple. Par contre, il pourrait être avisé de se concentrer sur les voitures de luxe avec d’autres formes de vandalisme qui sont plus visibles pour les passants que des pneus lacérés, afin que les actions puissent être intelligibles aux voisin.es et aux gens sur la rue.

Fuck la police, vive la dégentrification!

Tant qu’il y aura des caméras il y aura des cibles

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Mar 142017
 

Soumission anonyme à MTLCounter-info

Les anarchistes détestent les caméras. Mais adorent les jeux. C’est pourquoi avec quelques ami.es du Sud-Ouest on a répondu à l’appel du jeu CAMOVER. Masqué.es de noir (bien sûr), nous avons mis dans des sacs quelques caméras de surveillance indiscrètes et avons couvert d’autres de peinture. Pas d’Face, Pas d’Charges! Props aux potes d’Hochelaga qui niquent le shit. Continuez votre bon travail et à garder les caméras ennemies abattues.

Témoignage d’un.e participant.e :

« CamOVER!? Sans aucune doute. On est descendu.es à quatre dans la rue, deux guetteurs.euses désinvoltes, avec talkie-walkies et des cigarettes, et on a commencé à mettre les caméras dans nos sacs. Des câbles qui serpentent dans les airs et les caméras dégringolent, on s’est fait regarder croche par un citoyen qui passait par là et on a recommencé, genre, « FUCK TOI ET TES CAMÉRAS ». On s’est choop quand les flics sont arrivés, on a caché les caméras dans une ruelle et on les a récupérées le jour suivant ».

<3

Évaluation et rapport de la contre-manif anti-raciste

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Mar 102017
 

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De Sub.media

Évaluation et rapport de

la contre-manif anti-raciste

Ceci est une rapide évaluation personnelle et un rapport de la contre-manifestation anti-raciste à Montréal aujourd’hui (4 mars 2017) en réaction à une tentative de mobilisation d’islamophobes, racistes et anti-immigrant.e.s. Ceci est un rapport public (Je sais que n’importe qui peut le lire). Je peux partager d’autres infos avec des camarades.

Ceci n’est simplement l’avis que d’un activiste anti-raciste sur ce qui s’est passé plus tôt aujourd’hui à Montréal, influencé par des discussions avec des camarades, avec qui j’ai partagé la plupart de ce que vous allez lire plus bas.

Évaluation

Il est essentiel d’être brutalement honnête: la mobilisation d’aujourd’hui a été un échec tactique par les anti-racistes et les anti-fascistes de Montréal. Il n’était pas assez pour nous d’être dans la rue ni d’être plus nombreuxes que les racistes; nous avions besoin d’empêcher au minimum les racistes islamophobes de marcher et d’arrêter la marche complètement. Pourtant, plus de 100 manifestant.e.s racistes, entouré.e.s de polices, ont réussi à marcher de d’Hôtel de ville au carré Berri et nous avons été incapables de les arrêter. C’est tout simplement inacceptable, c’est un immense échec.

Depuis les deux dernières années, malgré l’augmentation des groupes racistes et anti-immigration, nous avons empêché l’extrême droite de marcher ou de manifester publiquement, ou de les confronter avec du succès (ex: les manifestations de Pégida échouées dans St-Michel et Villeray; les mobilisations et évènements de JDL échouées; nous avons empêché l’anti-immigrant.e.s et raciste « Marche du silence »; nous avons activement confronté la visite de Marine LePen à Montréal). Aujourd’hui, l’extrême droite raciste a réussi à marché dans les rues de Montréal et il n’y a pas de manière d’embellir cette réalité.

En parlant avec des camarades après l’évènement, et après avoir réfléchi personnellement, il y a plusieurs raisons immédiates à notre échec collectif, selon moi:

i) Quand notre contingent de maximum 400 personnes a été séparé de la manifestation raciste et il y a eu une période de 45 minutes où nous étions d’un côté et que leur manif était de l’autre, une grande partie (50-100 personnes) de notre manif aurait dû se déplacer de l’autre côté pour prendre les racistes en sandwich. Il aurait été plus difficile pour les polices de nous tasser pour permettre la marche raciste que pour nous de tasser les anti-émeutes (ce qu’on n’a pas réussi à faire). Pour être juste, certains camarades en ont parlé, et quelques individus se sont déplacés de l’autre côté pour les prendre en sandwich, mais ce n’est jamais arrivé de manière efficace et décisive.

ii) Notre manifestation anti-raciste aurait dû être beaucoup plus importante. Nous étions 400 max. et nous aurions dû être au moins 1000. S’il vous plaît, prenez les appels pour confronter les racistes et les fascistes sérieusement, changez vos plans si nécessaire et présentez-vous (si vous en êtes capables) ou joue le tout aussi important rôle de soutenir les gens qui y sont présents.

iii) Présentez-vous à temps pour confronter des racistes; nous étions 400 personnes max., mais environ 200 à 11h30. Il y avait déjà des racistes présent.e.s et nous aurions peut-être pu coordonner deux groupes anti-racistes pour les prendre en sandwich si plus de gens avaient été présents plus tôt.

iv) Les islamophobes, racistes anti-immigrant.e.s étaient mobilisé.e.s et organisé.e.s. Iels ont réussi à rassembler au moins 100 personnes. La « Canadian Coalition of Concerned Citizens », le groupe islamophobe nébuleux qui a organisé la manifestation à travers le Canada, a été essentiellement pris en charge au Québec par le groupe raciste La Meute, qui organise de façon quasi-militaire. Le temps est passé où les activistes cyniques dé-priorisaient les efforts anti-fascistes comme non centraux puisqu’il n’y avait qu’une poignée de fascistes aux manif qu’iels essayaient d’organiser (nos manifestations faisaient partie de la raison pour laquelle ces fascistes restaient à la taille d’une poignée). L’extrême droite raciste et anti-immigrant.e.s est organisée et mobilisée au Québec, Montréal inclus.

v) Non seulement la manif raciste a réussi à marcher, entourée de polices, de l’hôtel de ville au carré Berri, mais La Meute est arrivée à la manif en marchant du carré Berri à l’hôtel de ville (en coordonnant leurs efforts avec les polices). C’est un échec tactique de ne pas avoir entendu parler de cette marche en avance et de n’avoir rien fait.

vi) Nos communications collectives d’aujourd’hui ont été un échec. La prochaine fois, il faudra communiquer de façon organisée, pas improvisée, coordonnée, fiable, selon un plan collectif d’entourer les racistes, les prendre en sandwich et ensuite, les arrêter complètement.
Un résultat possible de l’échec d’aujourd’hui concernant l’arrêt des racistes est de se montrer moins complaisant.e.s dans notre organisation anti-fasciste, devenir mieux organisé.e.s, voulant dire aussi de ne pas compter sur l’ « antifa » en tant que sous-culture, mais plutôt une priorité centrale dans l’organisation de tous les groupes qui opposent le racisme et le fascisme. Un autre résultat qu’il faudra prendre l’extrême droite anti-immigrant.e.s en hausse au Québec et au Canada au sérieux (au cas où vous ne le faisiez pas déjà). Un autre résultat qui met au défi notre modèle d’organisation existant, surtout le fait de compter (pour quelques-un.e.s) sur de l’improvisation totale pour ce qui est des organisations nécessaires, fiables et de base.

Rapport

Pour celleux qui n’étaient pas là, voici un rapport cru de ce qui s’est passé:

L’appel pour une contre-manifestation anti-fasciste/anti-raciste était prévue pour 11h30 du matin, au moins 30 minutes avant la manif raciste allait commencé en avant de l’hôtel de ville de Montréal. Avant 11h30, environ une douzaine de personne qui avaient l’intention de manifester dans la marche raciste, avec environ 100 activistes anti-racistes et plus qui sont arrivé.e.s dans les 30 minutes d’après. Il y a eu des confrontations verbales et au moins une confrontation physique, entre racistes et anti-racistes. Les polices ont fini par diviser les deux groupes; les racistes déplacé.e.s par la police à l’est de l’hôtel de ville et notre plus grand groupe d’anti-racistes à l’ouest. Une rangée de polices nous a séparé.e.s et ont créé une zone tampon large de la moitié d’un bloc entre les racistes et les anti-racistes.

Pour environ 45 minutes, ou plus, il y a eu des slogans scandés d’un côté à l’autre de notre manif. Pendant ce temps-là, les gens de La Meute sont arrivés et ont joint le petit groupe de racistes. Leur nombre est devenu de 100 et plus, à brandir leurs drapeaux de griffes de loups. Un petit groupe avait des affiches « Pégida Québec » (en référence au groupe d’anti-islam, anti-immigrant.e.s qui a commencé en Allemagne et qui avait jusqu’à maintenant échoué à manifester publiquement à Montréal).

Il est devenu clair que la manif raciste a commencé à marcher sur Notre-Dame vers Berri. La rangée de police reculait et nous les avons suivi.e.s (pourtant, avec du recul, nous aurions dû couper notre manif en deux pour essayer de bloquer la manif raciste). Pendant se déplacement, il y a eu des altercations avec des anti-émeutes. Les polices ont sorti leur poivre de cayenne et quelques camarades ont reçu des coups de matraque (une personne s’est fait explosé les dents avec un coup de bouclier; nous avons pris le numéro de plaque de la police et nous allons faire un suivi pour offrir du soutien constant à la victime).

Éventuellement, il a semblé avoir une stratégie collective et ça a été d’essayer de rattraper la marche raciste en remontant (littéralement en courant à un moment) la rue St-Denis pour rejoindre la rue Berri et confronter les racistes. En revanche, les deux fois (que j’ai notées) où cette stratégie a été utilisée, une rangée de police (à pied et à vélo) nous ont empêché.e.s de rejoindre la manif raciste.

Au moment où nous avons rejoint De Maisonneuve et St-Denis, La Meute était déjà arrivée au carré Berri et était en train de se disperser. Le groupe principal d’anti-racistes est allé au nord pour essayer de trouver une façon de replier la marche au carré Berri. Il restait environ 50-75 membres de La Meute, en train de se disperser, alors nous leur avons crié après à distance. Les polices anti-émeute étaient présent.e.s et ont éventuellement installé une rangée contre notre petit groupe (20 personnes).

Plus tard (environ 10 minutes plus tard), le plus grand groupe anti-racistes nous a rejoint, mais tout était fini. Plusieurs ont pris réconfort en brûlant les affiches que les racistes avaient laissées et en chantant l’Internationale, mais ce n’était certainement pas mon attitude après un tel échec tactique.

Pour les personnes libérales…

Voici un rappel de la raison pourquoi la manif d’aujourd’hui était raciste, islamophobe et anti-immigrant.e.s (et non pas simplement contre M103 et pour la liberté d’expression): Les individu(s) derrière la « Canadian Coalition of Concerned Citizens » ont exprimé publiquement des opinions anti-immigrant.e.s, délibérément exagéré les effets de la motion M103 et d’autres politiques d’une façon islamophobe, ont exprimé ouvertement leur admiration pour Marine Le Pen et Donald Trump, ont partagé des vidéos des groupes d’extrême droite en Europe de l’est avec des slogans comme « Dehors l’Islam » et « Plus de Mosquées » et enfin, ont exprimé des théories conspirationistes anti-sémitiques sur George Soros et l’ordre du monde. Leurs marches basées au Québec ont été ouvertement soutenues et organisées par des groupes de l’extrême droite anti-immigrant.e.s et anti-musulman.e.s comme La Meute et Pégida. Ces groupes réclament être concernés par l’Islam et « l’islamisation » et non pas contre les musulman.e.s, mais quand vous exagéré délibérément et répété des faussetés toxiques sur les musulman.e.s et l’Islam, sans mentionner sur les immigrant.e.s, alors vous êtes islamophobes et racistes. Les individus associés avec ces groupes ont commis des actes violents et ont exprimé de la violence contre des groupes identifiables (ces groupes – musulman.e.s, migrant.e.s, personnes racisées, activistes antifa – n’incluez pas les personnes libérales blanches).

La position des groupes qui se sont mobilisés pour la contre-manifestation anti-raciste est que nous ne fournissons pas d’espace public dans nos rues ni dans nos quartiers pour les racistes. Aujourd’hui n’était pas une journée pour « dialoguer » avec les racistes, mais plutôt de les arrêter. Quelques-un.e.s d’entre nous dialoguons avec eux (plusieurs personnes racisées n’ont pas le choix, ce « dialogue » nous est imposé), mais aujourd’hui était une tentative de shut down. La remise en question libérale de l’efficacité des tactiques anti-fascistes au moment où nous essayons de mettre en oeuvre ces tactiques en face des polices anti-émeutes, du poivre de cayenne et des violent.e.s racistes qui nous ont menacé.e.s, à une manif qui visait clairement à dénoncer et à arrêter les racistes et fascistes est incroyablement contre-productif d’un mouvement anti-raciste efficace. De même pour vos leçons condescendantes sur la « diversité ». Fuck you.

Dans l’espoir que cette évaluation et rapport est utile tant pour les personnes qui étaient là que pour celleux qui n’étaient pas à la manif de Montréal. Plus de discussions, dans nos espaces d’organisations et ailleurs, vont certainement se produire et ceci est une contribution rapide écrite la journée même.

– Jaggi Singh,
membre du Collectif de résistance antiraciste de Montréal (CRAM) et de Solidarité sans frontières.

(Ce rapport est une réflexion personnelle)

Dénonçons l’odieuse réforme de l’aide sociale!

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Mar 092017
 

De CLAC

Ce matin, les bureaux d’aide sociale de Parc Extension, Rosemont et Montréal Nord on été recouvert d’affiche pour protester contre la réforme de l’aide sociale (loi 25). Cette mesure s’attaque aux plus vulnérables parmi nous, forçant ceux qui vivent déjà avec seulement le tiers du seuil de faible revenu à faire des formations en employabilité sous peine de voir leur prestations diminuer. Cette loi est particulièrement indécente : elle ne générera aucune économie pour le gouvernement et participera à la dégradation des conditions des vies des assistéEs sociaux.

Cette réforme est particulièrement vicieuse puisqu’elle interdit désormais au gens de sortir de la province pendant plus de 7 jours consécutifs, touchant principalement les femmes migrantes ayant de la famille à l’extérieur du pays ou de la province. En général, les femmes sont toujours plus touchées par de telles réformes parce qu’elles se retrouvent plus souvent à devoir dépendre de l’aide sociale pour faire des tâches domestiques non-rémunérées (gardes de enfants, entraide familiale, etc).

L’appauvrissement au Québec est en augmentation croissante. Alors que les salaires stagnent, tant le coût de la nourriture, du logement et du transport augmente de façon fulgurante. Cet dégradation des conditions de vie fait la richesse de certain : les banques canadiennes continuent de faire des profits phénoménaux sur la paupérisation de la population : le filet social étant depuis longtemps rongé par les mesures d’austérité, les gens n’ont d’autre choix que d’avoir recours au crédit.

Les attaques envers les plus pauvres se doivent d’être dénoncées, parce qu’elles viennent détruire à terme les gains sociaux effectué par la société. Tant que nous laisserons des gens dans la misère la plus absolue, nos luttes pour la justice sociale ne créeront que des îlots de richesse temporaire.

Retour sur la manif antifa de samedi le 4 mars

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Mar 072017
 

Soumission anonyme à MTLCounter-info

Personne ne s’y en attendait, mais les groupes d’extrême-droite ont pu défiler à Montréal, il s’agit d’une première fois depuis plusieurs années. On ne croyait pas que les groupes fachos pouvaient mobiliser après les échecs cuisants des manifestations de Pegida en 2015, où l’on pouvait dénombrer 4 ou 5 mononcles et matantes perdues et environ 500 contre manifestant-es.

La journée a commencé à 11ham avec un rassemblement des groupes d’extrême-droite à la place Émilie-Gamelin. Ils et elles ont trouvé comme prétexte la défense de la liberté d’expression afin de pouvoir déverser leur haine envers les musulmans. Le rassemblement était constitué d’environ 150 personnes et on pouvait apercevoir beaucoup de drapeaux de « La Meute » ainsi que des drapeaux du Québec. Un petit groupe de maoïstes a tenté de les bloquer dès le départ, mais les flics se sont interposés pour les repousser et laisser le chemin libre aux fascistes.

La manif de fascistes est arrivée à l’hôtel de ville vers 11h30 et une contre-manifestation d’environ 400 personnes attendait les fachos. Les coups ont commencés à voler de part et d’autre, car la police n’avait pas séparé les deux manifestations. Disons que les membres des groupes d’extême-droite qui s’aventuraient un peu trop loin ont mangé plusieurs coups et se sont fait plaquer au sol. Quelques fumigènes ont été lancés vers les fachos pour tenter de perturber leur rassemblement. Les flics ont ensuite séparé les deux manifestations et c’est à ce moment que les choses se sont cristallisées. L’extrême gauche d’un côté et l’extrême-droite de l’autre. Les insultes étaient lancés d’un côté comme de l’autre, mais sans confrontation.

Malgré cela, une trentaine d’anti-fascistes a spontanément décidé de contourner de façon habile le dispositif policier. Malgré des tentatives pour ramener un plus grand nombre de personnes pour joindre le petit groupe qui se détachait de la manif, la majeure partie de la manifestation anti-raciste est restée figée. Peut-être était-ce une inertie due à l’attente durant 45 minutes dans le froid ou bien le non-vouloir des organisateurs.trices à communiquer cette initiative ou le manque d’une bannière pour entraîner un plus grand mouvement? Il reste que ce n’est qu’une petite portion qui a voulu s’engager dans la tentative de bloquer la route aux fascistes de l’autre côté de la rue. Le petit groupe mobile s’est ensuite retrouvé nez à nez avec le groupe La Meute qui faisait la sécurité pour la manifestation d’extrême-droite. Plusieurs coups de poing sont partis de part et d’autres, c’est alors que des bouteilles de vitre et de gros blocs de glace, ainsi qu’une poubelle sont tombés en pleine gueule des fachos. Le petit groupe d’antifascistes s’est alors mis sur la route des fascistes pour tenter de stopper net leur marche. Les policiers à vélo sont vite venus disperser les antifas qui s’étaient retrouvés de l’autre côté du cordon de flics. L’extrême-droite a ensuite eu le champ libre pour continuer à marcher pendant que la manifestation anti-raciste suivait derrière et étaient repoussée par les assaut des forces de l’ordre. La manif d’extrême-droite a pu ensuite se disperser au parc Émilie-Gamelin.

La journées de hier est une défaite face à l’extrême-droite qui a réussi à marcher à Montréal. La plupart des gens étaient venus avec l’idée que tout serait très tranquille et que ce ne serait qu’une vingtaine de racistes et de nationaleux qui se pointeraient à la manif d’extrême-droite. Disons que la préparation n’était pas au rendez-vous. La menace du fascisme est devenue bien réelle même dans Montréal que l’on croyait immunisée contre des manifestations de l’extrême-droite. La prochaine fois il faudra prendre beaucoup plus au sérieux l’enjeu de l’antifascisme et nous assurer les racistes n’aient plus la liberté de se présenter dans la rue et resteront cachés derrière leurs petites pages facebook miteuses. Une des seules choses que l’on peut se satisfaire de cette journée est que la majorité de la foule semblait supporter les cassages de gueules des racistes et le fait de ne pas les laisser prendre la rue. La culture de lutte à Montréal est assez implantée pour que la violence envers l’extrême-droite soit acceptée et il s’agit de quelque chose que nous devons continuer à garder lorsque nous sortons dans la rue.

Quelques réflexions tactiques pour les prochaines manifestations antifas

  •  Lorsque nous sommes un contingent de 400 personnes, au lieu d’essayer de percer la ligne d’anti-émeute, un groupe de 50 à 100 personnes aurait pu se positionner sur les rues avoisinantes pour empêcher toute personne de rejoindre le rassemblement d’extrême-droite.
  • Il faudrait avoir des projectiles de toutes sortes pour lancer sur les fachos, que ce soit des œufs, des balles de peinture, des roches ou bien des feux d’artifices qui sont lancer en leur direction. Tout peut être utile pour tenter de les forcer à quitter.

Les anarchistes à Montréal ne doivent plus prendre à la légère la question de l’anti-fascisme, car désormais la menace est réelle. Nous devons tous.tes participer activement à ce combat qui commence à gangrainer l’Europe et la soi-disant Amérique du Nord. L’anti-fascisme ne doit plus être quelque chose relié à une contre-culture, mais faire partie d’une lutte efficace pour faire taire le racisme.

La TD Bank redécorée en solidarité avec Standing Rock

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Mar 062017
 

Soumission anonyme à MTLCounter-info

De sympathiques amiEs ont rendu visite à la succursale de la banque TD située sur Chabanel durant la nuit du 3 mars.

La TD ayant des fonds dans le Dakota Access Pipeline (DAPL), nous jugions pertinent de leur rappeler leur responsabilité pour les expulsions du Campement de Standing Rock ayant eu lieu cette semaine en territoires Sioux. Les banques, par leur financement de projets extractivistes, cautionnent la destruction colonialiste des territoires et la violence envers les peuples autochtones.

Solidarité de Tio’tia:ke
À bas les frontieres!
Leurs pipelines ne passeront pas!

Plusieurs attaques non-revendiquées contre des commerces bobos à Hochelaga

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Mar 042017
 

Le Lapin blanc

Un restaurant de la rue Sainte-Catherine dans Hochelaga-Maisonneuve, le Lapin blanc, a été la cible de vandalisme dans la nuit de jeudi à vendredi entre le 26 et le 27 janvier

Quelques minutes après la fermeture de l’établissement, une caméra de surveillance a capté un individu cagoulé qui traçait un graffiti peu élogieux.

Pour le propriétaire, Stéphane Allard, il ne fait pas de doute qu’il s’agit d’un acte anti-gentrification planifié.

« On voit quatre individus passer avec un sac à dos. On voit ensuite une personne masquée faire un graffiti haineux », explique M. Allard, qui estime avoir perdu une journée complète de travail.

Radio-Canada

Anticafé

Un autre commerce a été visé par des vandales, dans Hochelaga-Maisonneuve, qui ont fracassé la vitrine d’un café dans la nuit de samedi à dimanche entre le 11 et le 12 fevrier.

Dans une vidéo diffusée sur la page Facebook de l’Anticafé Hochelaga-Maisonneuve, des gens de cet établissement ont expliqué que ce méfait a été découvert vers 6 heures du matin.

«Ces événements-là, c’est un peu incontrôlable. On comprend pas trop pourquoi. Je pense pas que l’Anticafé soit un commerce qui peut être qualifié d’embourgeoisant», ont-ils dit.

«On ne sait pas si ces événements-là sont reliés à un acte un peu anarchiste ou si c’est simplement un accident. Malgré tout ça, ça coûte des sous aux commerçants», ont-ils ajouté dans la vidéo.

Au moins 25 commerces ont été vandalisés en neuf mois l’an dernier dans Hochelaga-Maisonneuve par des gens qui veulent dénoncer l’embourgeoisement du quartier.

TVA Nouvelles

Mon Gym Privé

Le propriétaire d’un gym d’Hochelaga refuse de se laisser intimider après les 4 actes de vandalisme dont il a été victime en seulement 5 mois.

«Ils auront beau briser ma vitre huit fois, je ne m’en irai pas d’ici, lance Michaël Couture, propriétaire du commerce Mon Gym Privé. Je vais mettre un mur de briques s’il faut à la place de la vitre, mais je ne partirai pas. C’est le quartier que j’ai choisi, je reste.»

Jeudi soir, le 23 février vers minuit, la police a reçu un appel concernant une vitrine fracassée, au coin des rues Sainte-Catherine et Cuvillier. En arrivant sur place, M. Couture a constaté, sans grand étonnement, qu’il s’agissait de la vitrine de son commerce. La réalité se répète pour cet entrepreneur installé depuis cet été dans Hochelaga-Maisonneuve et qui a déjà subi 4 actes de vandalisme depuis l’automne.

En octobre, une affiche de l’«Assemblée de lutte contre l’embourgeoisement d’Hochelaga-Maisonneuve» avait même été collée sur son mur de brique, adjacent à la vitrine taguée.

– Journal de Montreal

Dans la nuit de jeudi à vendredi (le 23 fevrier), trois commerces ont été vandalisés. Le jour suivant, une trentaine de structures de neige du Carnaval Hivernal avaient été détruites. Lundi matin, au moins quatre commerces de la rue Sainte-Catherine Est avaient été tagués.

À quelques pas d’Elektrik Kids ciblé la semaine dernière, on pouvait lire lundi matin, «Asshole» sur le Showroom Montréal,  «Mort aux vaches» sur la porte d’entrée de l’agence immobilière MyRoom Gestion et un symbole de l’anarchisme sur les vitres de LavoieLuminaires.

– Journal de Montreal