Montréal Contre-information
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Sur l’attaque du chantier de Coastal GasLink sur le chemin forestier Marten

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Fév 192022
 

De Gord Hill

Ce qui semble être un acte de sabotage très efficace de la part des défenseur.e.s des terres autochtones, et les complotistes se déchaînent…

Et certains ne font même pas des théories, ils l’affirment comme un fait : c’était les flics, c’était CGL… Voici une théorie : l’attaque a été perpétrée par des autochtones qui, dans le froid de la nuit, se sont donnés pour mission de saboter le pipeline de CGL.

Ils ont mené une attaque audacieuse et complexe qui, j’imagine, a commencé par éloigner les agents de sécurité des véhicules et des bâtiments. À un moment donné, après la fuite des agents de sécurité, des barrages et des dispositifs anti-véhicules ont été mis en place sur la seule route menant au site, retardant probablement de plusieurs heures l’intervention de la police. Pendant ce temps, les warriors ont réalisé des millions de dollars de sabotage.

Compte tenu de tout cela, je pense qu’il est important de reconnaître que ce n’est peut-être que ce qu’il semble être : une attaque menée par des warriors autochtones.

J’ai vu des gens parler d’un attentat à la bombe perpétré par la GRC en Alberta dans les années 1990 comme preuve que les policiers commettent de faux attentats. Cet attentat à la bombe faisait partie de l’enquête policière sur Wiebo Ludwig et sa campagne contre l’industrie pétrolière et gazière. L’action était destinée à piéger Ludwig. Avec la coopération de l’entreprise pétrolière, la police a fait exploser un hangar abandonné et inutilisé. Il ne s’agissait en aucun cas d’un acte de sabotage majeur, contrairement à ce que l’on rapporte aujourd’hui sur le territoire Wet’suwet’en. C’était insignifiant comparé au sabotage réel qui se produisait et pour lequel Ludwig était largement soupçonné… et pour lequel il y avait quasiment un black-out médiatique de la part des pétrolières et de la GRC qui ne voulaient pas que la pratique du sabotage se répande.

L’un des problèmes de ce type de complotisme est qu’il sape l’efficacité de cette action. Plus il se répand et s’envenime, plus les gens se demandent s’il s’agissait d’un véritable acte de résistance ou non. Qui cela inspire-t-il ? Dans l’intérêt de qui les actes de résistance autochtone sont-ils diminués plutôt que promus ? Je pense également que ce complotisme démoralise celleux qui ont mené l’action (et qui sont maintenant poursuivi.e.s par la police).

Les affirmations extraordinaires exigent des preuves extraordinaires…

Bref, c’est ma théorie…

Nouvelle action de perturbation, en solidarité avec les Wet’suwet’en, qui s’attaque aux franchises Banques Royale du Canada (encore)

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Fév 102022
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info

Le 6 février 2022, à Montréal (Tio’Tia:Ke), des allié.e.s allochtones ont fait des actions de perturbation en solidarité avec le clan Gidimt’en de la nation Wet’suwet’en sur plusieurs guichets automatiques de différentes succursales de la Banque Royale du Canada dans la région du soi-disant Montréal.

Nous avons utilisé-es différentes tactiques : briser des vitres, mettre de la colle dans des serrures, insérer des cartes dans les insertions des guichets et utiliser des «tags» #FuckRBC à l’intérieur. Maintenant, les clients de la RBC vont être conscient des raisons pour lesquelles leurs banques sont constamment ciblées depuis maintenant 5 mois. Les instigateurs.trices de cette action répondent en effet à l’appel des chefs traditionnels Wet’suwet’en à perturber le Canada (#ShutdownCanada) en réaction à l’invasion de leur territoire, le Yintah, pour la troisième année consécutive par la GRC.

Le peuple Wet’suwet’en s’oppose actuellement à la construction d’un oléoduc par Coastal GasLink, une compagnie de TransCanada Energy – qui est connue ici pour avoir tenté la construction de l’oléoduc Énergie Est -, sur leur territoire traditionnel. Entre autres choses, la construction de l’oléoduc met en danger la rivière Wedzin Kwa, source d’eau et de poisson, et lieu central aux pratiques ancestrales des Wet’suwet’en, sous laquelle il doit passer.

Ce sont des petites actions faciles à reproduire et nous vous encourageons à faire vos propres tests avec des ami.es de confiance afin de trouver différentes façons de lutter contre la RBC.

Plusieurs actions de solidarité ont en effet eu lieu à différents endroits, au Canada, dans les dernières semaines. L’appel à des actions de solidarité est toujours d’actualité: « le Clan Gidimt’en invite à l’organisation de manifestations et d’actions dans votre région. Il appelle également [à] mettre de la pression sur les gouvernements, les banques et les investisseurs […] et à venir au campement.»

Solidarité avec tous les peuples qui résistent! Non à Coastal GasLink! #Fuck RBC!

Appel à contribution du journal « État Policier » dans le cadre de la 26e Journée Internationale Contre la Brutalité Policière

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Jan 162022
 

Du COBP

Ici comme ailleurs dans le monde, la Police joue un rôle déterminant en réprimant les luttes anticoloniales, autochtones, environnemental, immigration, etc. La lutte et résistance des premières nations autochtones à travers la planète seront toujours présentes au front pour contrer les intérêts capitalistes et seront appuyés par des mouvements et de liens de solidarité internationales.

Le thème de l’année 2022 sera : « La police c’est colon en criss » – « shutdown the colonial police ».

Voir l’appel svp : https://cobp.resist.ca/fr/node/23061

Nous faisons donc appel à vous pour l’écriture de textes, de dessins, de bd, de photos, de poèmes ou toutes autres idées pour le journal « État Policier » de cette 26e édition de la JICBP. Vous pouvez aussi nous envoyer vos textes ou des liens existants déjà publiés.

Les textes pour le journal devront contenir un maximum de 2 pages et peuvent être écrits en français, en anglais ou en espagnol. Les auteurs-E-s qui tiennent à ce que leurs textes soient traduits doivent nous le mentionner dans un délai raisonnable afin qu’on puisse trouver des gens pour la traduction.

Aussi, nous vous invitons à nous envoyer des images pour accompagner votre texte, si vous le désirez. Les images ne seront pas comptabilisées dans les deux pages.

La date de tombée finale pour le contenu du journal papier est le 1er février 2022.

Veuillez soumettre vos textes et autres contributions à l’adresse suivante :
cobp@riseup.net

Solidairement
COBP

Manifestation du 15 mars 2022 : La police, c’est colon en crisse!

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Jan 122022
 

Du Collectif opposé à la brutalité policière (COBP)

Il est difficile de regarder ce qui se passe présentement dans la Yintah, le territoire Wet’suwet’en, sans réfléchir au rôle qu’exercice la GRC dans la colonie canadienne. Ce qui est éventuellement devenu la GRC a été fondé en 1873, notamment en réaction à la rébellion des Métis de la rivière Rouge de 1869-1870. L’objectif premier de la GRC, dès ses débuts, était donc de maintenir l’hégémonie impériale sur territoire afin de l’ouvrir à l’exploitation capitaliste.

La liste des crimes de la GRC est trop longue pour être entièrement énumérée ici. De la répression de la rébellion du Nord-Ouest de 1885, à l’interdiction des pratiques culturelles autochtones, au blocus des réserves et à la libre circulation des personnes autochtones, à l’assassinat des chiens de traîneaux, et bien sûr, la séparation des enfants de leurs familles pour les envoyer dans les écoles résidentielles. Nous vous invitons à lire l’article « A Condensed History of Canada’s Colonial Cops » dans le journal « The New Inquiry » pour un survol rapide de l’histoire de la GRC, telle que perçue par les autochtones.

Mais est-ce que le gazon est plus vert au Québec ? Le nord du Québec a été sous le contrôle de la GRC jusqu’en 1960. Les écoles résidentielles coloniales ont continué jusque dans les années 1970s, et les abus se sont perpétués durant cette période, avec le plein soutien de la SQ.

Ladite SQ a donc remplacé la GRC, et on peut dire qu’elle a bien rempli et remplit toujours bien son rôle de représentante de l’autorité coloniale auprès des autochtones. Que ce soit à Listuguj (Restigouche) en 1981, à Kitiganik (Barriere Lake) en 1988, à Kanehsatà:ke et Kahnawá:ke en 1990, la réponse de la SQ aux mobilisations autochtones a toujours eu le même mot d’ordre : écraser.

Le rapport final de la commission Viens, déposé le 30 septembre 2019, illustre la place que la police occupe dans l’état colonial canadien. Le rapport écrit explicitement :

« Ces manifestations [des autochtones] sont le produit du non-respect persistant des droits ancestraux des peuples autochtones et de la lenteur des tribunaux à régler les questions territoriales. […] Comparativement à d’autres manifestations, […] la police est utilisée pour intervenir du côté du gouvernement pour écraser ou démanteler la manifestation, en présupposant que les droits revendiqués sont erronés, avant que le tribunal ne se soit prononcé sur la validité inhérente des revendications. »

Dans le rapport de la commission Viens, les polices locales comme le SPVM sont blâmées de la même manière : « Dans la littérature, on relate que les communautés autochtones sont à la fois sur-policées pour les infractions mineures […] et sous-policées, au sens d’une sous-protection face aux violences dont elles sont l’objet. »

Le rôle de la police n’est donc pas de protéger qui que ce soit, mais bien toujours d’écraser tout effort de résistance à l’exploitation du territoire. Ce désir d’exploitation s’est manifesté en 2012 avec le projet de loi omnibus C-45 du gouvernement Harper. Ce projet de loi a changé beaucoup de lois canadiennes, avec le but de rendre plus facile l’accès du territoire aux compagnies extractives. Territoire qui est, évidemment, essentiellement peuplé par des autochtones. Le C-45 a donc mené à la naissance du mouvement « Idle No More ». La réaction du gouvernement canadien alors a été de renforcer l’appareil policier canadien, et la coordination entre les services de police coloniaux. Le résultat, on le connaît, c’est ce que nous voyons maintenant en territoire Wet’suwet’en.

En 150 ans, le rôle de la police au soi-disant Canada n’a donc pas du tout changé. Son rôle est toujours d’ouvrir le territoire à l’exploitation, ce qui implique de chasser les personnes qui y vivent, peu importe le prix.

La police en tant que force d’exploitation coloniale n’est cependant pas unique au Canada. Au Chili, par exemple, l’armée a été déployée pour soutenir la répression policière contre le peuple Mapuche qui revendique la restitution de leurs territoire ancestral des mains de propriétaires terriens et de multinationales forestières. La Colombie bat à chaque année de tristes records d’assassinats de militant·e·s environementaux et défendeur·e·s de la terre, une grande partie d’entre elleux étant autochtones, le tout sous le regard de la police, une situation dénoncée par Amnesty International. Au Mexique, ce sont les Zapatistes de l’EZLN, essentiellement autochtones, qui se font attaquer par des milices armées par l’État. Et au Brésil, c’est la cour suprême qui donne le droit à la police de chasser les autochtones de leur terre pour les donner aux compagnies minières, une situation dénoncée par les Nations Unies.

Face aux violences policières envers les peuples autochtones, que ce soit ici ou ailleurs, on n’arrive tou·te·s au même constat : La police, c’est colon en crisse !

On se voit le mardi 15 mars, 17h30, au métro Lionel-Groulx !

Photo : Amber Bracken

Prendre position : Deux actions de solidarité contre la RBC (Vancouver)

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Jan 072022
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info

La RBC sur Commercial drive et la 1ère avenue a subi une attaque au cocktail molotov dans la nuit du 15 novembre, 12 baies vitrées d’une autre succursale au coin de Nanaimo et Hastings ont été brisées en solidarité avec le peuple Wet’suwet’en et toutes les peuples autochtones qui résistent au colonialisme et à la suprématie blanche. Ils ignorent les manifestations pacifiques : prenons position.

Les protecteurs de l’eau Wet’suwet’en échappent à la GRC alors que la police se mobilise pour un raid

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Jan 072022
 

Du Point d’accès Gidimt’en

Avec des avions remplis de flics en route, le Coyote Camp a effectué une retraite stratégique pour éviter la violence policière et la criminalisation. Les flics se retrouvent avec un camp vide.

Nous continuerons à lutter contre Coastal GasLink, mais nous ne pouvons pas le faire si tou.tes nos guerrier.ères deviennent des prisonnier.ères politiques.

Nous appelons nos allié.es à continuer à venir à la Yintah et à agir là où iels se trouvent.. Visitez https://yintahaccess.com pour plus d’infos.

Pour plus d’informations sur la retraite stratégique, voir le communiqué de presse de lundi.

Ottawa : une succursale RBC redécorée à l’extincteur en solidarité avec les Wet’suwet’en

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Jan 042022
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info

Un extincteur rempli de peinture blanche a été utilisé sur la façade de la succursale de la RBC située à Ottawa au cours de la semaine dernière.

L’action se voulait une réponse aux appels à la solidarité du clan Gidimt’en qui a repris possession du « Coyote Camp » avec leurs allié-es. Nous agissons en solidarité avec la nation Wet’suwet’en et contre le projet génocidaire du KKKanada.

Fuck CGL, Fuck la GRC, Fuck RBC, Shut down KKKanada et foutez le camp du Yintah.

Urgent: Invasion imminente de la GRC sur le territoire Wet’suwet’en

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Jan 032022
 

Du Point d’accès Gidimt’en

Pour la quatrième fois en quatre ans, nous avons été informés que des dizaines de policiers militarisés de la GRC sont en route vers le territoire Wet’suwet’en pour faciliter la construction du pipeline Coastal GasLink et pour voler nos terres non cédées sous la menace des armes. Nous continuons à tenir le site de la plateforme de forage, où Coastal GasLink prévoit creuser un tunnel sous nos eaux pures et sacrées.

Deux avions charter en provenance de Nanaimo ont atterri dans la ville de Smithers, sur le territoire non cédé de Cas Yikh. La GRC a réservé les hôtels locaux pour le mois prochain. Nous avons également été informés par l’Union des chefs autochtones de la Colombie-Britannique que l’unité C-IRG de la GRC – l’unité paramilitaire qui protège les industries privées qui cherchent à détruire les terres autochtones – est en train d’être déployée sur nos terres.

Nous avons besoin de forces sur le terrain et de tous les yeux tournés vers le territoire Wet’suwet’en alors que nous continuons à défendre nos terres, nos eaux et nos générations futures ! Si vous ne pouvez pas être ici, agissez là où vous êtes – aux bureaux des investisseurs, aux succursales de la RBC ou à votre poste de police local.

Nous ne nous arrêterons pas : Le siège social de la RBC attaqué à Montréal

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Déc 312021
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info

La Banque royale du Canada (RBC) finance Coastal GasLink (CGL), le pipeline auquel s’opposent les défenseur-es de la terre Wet’suwet’en depuis une décennie. Alors que nous entrons en 2022, malgré 3 raids de la GRC, les défenseur-es de la terre au Coyote Camp se dressent sur le chemin du forage de CGL sous les eaux sacrées de la rivière Wedzin Kwa. La RBC et tous les investisseurs de CGL doivent comprendre que ce pipeline ne sera pas achevé.

Dans la soirée du 30 décembre 2021, plus d’une douzaine de baies vitrées ont été brisées au siège social québécois de la RBC, au centre-ville de Montréal. Personne n’a été arrêté.

En tant qu’allochtones sur des terres volées, nous nous devons de porter dans la nouvelle année notre détermination à développer des pratiques de solidarité au travers d’actions concrètes qui ne pourront pas être ignorées. Continuons à mettre l’action et la solidarité anticoloniale au coeur de nos luttes.

Plus de vitrines brisées chez RBC

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Déc 302021
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info

Nous avons remarqué que la RBC éprouve des difficultés à remplacer ses vitrines brisées. Nous allons mettre cette situation sur le compte des délais dans la chaîne d’approvisionnement puisque toutes les succursales qui ont vu leurs vitrines éclatées depuis deux mois ont toujours du papier collant et du contreplaqué pour couvrir leur façade. Alors que la RBC continue de financer Coastal Gaslink, nous leur avons offert pendant une nuit de la fin-décembre 4 nouvelles baies vitrées à remplacer à la succursale au coin de Monkland et Harvard à Notre-Dame-des-Grâces.

Solidarité avec le Coyote Camp et tous les défenseur.es de la terre.