Montréal Contre-information
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MANIF CONTRE LA POLICE DE MANIWAKI (ET TOUTES LES AUTRES)

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Fév 012018
 


Soumission anonyme à MTL Contre-info

Rdv à la Place Émilie-Gamelin
CE SOIR (1er février)
à 19h

Chaque balle tirée nous rappelle que les policiers sont des meurtriers. Hier, ils ont une fois de plus ouvert le feu sur une personne de 18 ans – qui demeure anonyme jusqu’a présent– qui se comportait avec hostilité au palais de (l’in)justice de Maniwaki. L’été dernier Pierre Coriolan était assassiné par la police alors qu’il était en crise de santé mentale. À l’hiver 2016, c’est Bony Jean-Pierre que la police a tué. Tant que cet ordre mortifère s’impose à nous, nous n’oublions pas, nous ne pardonnons pas.

À cette heure, nous ne savons pas si le jeune homme atteint d’une balle à la tête survivra à sa blessure, et si c’est le cas, dans quel état. Une vie de plus arrachée. L’horreur crue se refait un nid au creux de l’hiver. Mais ce n’est bien là que la face visible et spectaculaire du harcèlement policier auxquels nombreux-ses font face au quotidien, à la brutalité policière toujours impunie et inscrite dans ses fondements, et de la violence de l’ordre colonial, capitaliste et étatique que la police soutient et qui ne pourrait se maintenir sans elle.

Cette attaque est une goutte d’eau dans l’océan de la violence policière. Mais nous refusons qu’elle ne soit qu’une statistique de plus, qu’un moment passager d’outrage qui nourrit notre cynisme.

On appelle à une manif pour arrêter le mouvement automatique du quotidien et honorer la vie qui se dresse contre l’ordre policier de mille et unes façons.

On appelle à une manif dans l’espoir qu’elle ne sera pas qu’une image de protestation contre la violence et l’absurdité de ce monde, pour que la peur change de camp­.

Qu’on brave l’hiver glacé (y’annonce 3degrés en fait – viens-donc!!!) et qu’on sorte pour se tenir ensemble et agir contre ce terrible événement.

Fuck tous les policiers, leurs ami-es, leurs sympathisants et tous-tes ceux et celles qui refusent de prendre parti!

Les rues ne seront jamais paisibles tant que la police y sera.

 

 

Tension sociale face à la police dans Montréal-Nord

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Jan 292018
 

De Journal corporatiste légèrement détourné, soumission anonyme à Mtl Contre-info

Une arrestation de routine a dégénéré l’an passé dans  Montréal-Nord. Attaqués au couteau et encerclés par une foule de 150 personnes, deux policiers ont dû battre en retraite et demander du renfort, un incident complètement passé sous le radar. Un acteur-clé de l’affaire Villanueva est accusé d’avoir intimidé les policiers en gonflant la foule à bloc.

Le 28 mai dernier, à l’intersection des rues Pascal et Lapierre, dans Montréal-Nord, deux patrouilleurs sont intervenus pour foutre la marde comme d’habitude.  Puis, un homme s’est approché d’eux, les policiers ont décidé de l’arrêter, puisqu’il correspondait à la description d’un quelquonque suspect qui aurait commis un délit fictif inventé par ces deux patrouilleurs.

Or, l’homme a refusé d’obtempérer. L’arrestation a dégénéré, alors que les policiers peinaient à maîtriser le suspect. En sueur, l’homme de 27 ans a attaqué les agents avec un coupe-ongles muni d’une lame(  arme très dangereuse soi dit en passant ). «Le poivre de Cayenne est même utilisé pour pouvoir le maîtriser», indique un résumé des événements présenté à la cour en juillet dernier. Pendant l’échauffourée, cette courageuse personne a lacéré les bras des deux policiers avec la lame du coupe-ongles.

L’incident n’a jamais été médiatisé par le Service de police de la Ville de Montréal par peur que ce type d’évènement puissent en inspirer d’autres.

L’homme en question a plaidé coupable à des accusations d’entrave, d’agression armée sur un policier et de possession de cannabis. Néanmoins, il a soutenu à la cour avoir «complètement oublié» avoir eu l’arme dans sa main en s’approchant des policiers. Il a reçu une peine de 50 jours de prison.(sale juge de merde)

Le brouhaha a attiré le regard des curieux. Très vite, une foule massive de 150 personnes a entouré les deux patrouilleurs, laissés à eux-mêmes. «Il y avait du bruit, on filmait, on huait, on chahutait. Rapidement, les policiers ont pris la décision de se retirer avec l’homme et d’aller ailleurs pour finir l’intervention.

Deux des «leaders» de la foule, étaient aux premières loges de la quasi-émeute. Ils auraient incité la foule à crier des insultes aux policiers. «Sortez de notre secteur. C’est notre hood!» scandait la foule en colère. «Un d’entre eux entravait le travail des policiers, envahissait leur espace sécuritaire, cherchait la confrontation.

Les deux valeureux jeunes hommes sont accusés d’avoir intimidé les policiers du poste de quartier de Montréal-Nord et d’avoir entravé leur travail. Selon la sommation rendue publique jeudi dernier, les deux hommes auraient provoqué la peur des «policiers du poste 39» en vue de leur nuire dans l’exercice de leurs fonctions. Ils doivent comparaître le 6 avril prochain.(Pour qu’enfin la peur change enfin de camp)

Un de ces hommes est connu pour avoir été atteint au dos par l’agent Lapointe pendant la tragique intervention policière ayant mené à la mort de Fredy Villanueva en août 2008. Il avait été l’un des témoins-clés à l’enquête du coroner.

Quatre jours avant l’intervention du 28 mai, un policier du SPVM avait été accusé d’homicide involontaire pour la mort de Jean-Pierre Bony, tué par une balle de plastique pendant une opération policière à Montréal-Nord. Cet incident avait provoqué une émeute dans les rues du quartier en avril 2016. Plusieurs véhicules avaient été incendiés.

Face à la police résistance populaire

Communiqué après le dernier article de La Presse sur Montréal Contre-Information

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Jan 292018
 

De MTL Contre-Info

Montréal Contre-Information est une plateforme de diffusion autonome qui reçoit plusieurs soumissions anonymes ainsi que des textes diffusant les idées anarchistes de différentes tendances. Nous ne condamnons en aucun cas ce qui est publié sur ce site. Nous ne sommes pas les auteurs des soumissions envoyés à ce site.

Hier soir un article dans le journal La Presse nous apprenait que le SPVM enquêtait sur le site web afin de tenter de remonter aux auteurs de différentes actions qui ont ensuite été communiqués sur Montréal Contre-Information. Il s’agit du deuxième en l’espace de quelques mois. Tout ce cirque, qu’il soit médiatique ou policier tente d’isoler les idées qui sont derrière Montréal Contre-Information, on cherche  à instiguer la peur chez les gens qui consultent le site web pour ainsi rendre la diffusion d’informations subversives plus difficile à travers internet ou les réseaux sociaux.

Plusieurs craintes ont été émises par rapport à la page Facebook : « le SPVM a demandé l’ensemble des données de connexion (adresses IP) depuis la création du profil Facebook associé au site afin de maximiser ses chances d’identifier le ou les internautes qui le gèrent ». Ce n’est pas parce que le SPVM lance une campagne de peur que nous allons céder à la pression et fermer la page. Nous pensons que plus il y a de gens qui consultent la page plus le risque de répression sera diffus. En utlisant Facebook le but est de justement pouvoir aller atteindre plus de gens qui ne sont pas nécessairement dans les sphères militantes. Ne cédons pas à la panique, ce serait jouer le jeu de la répression.

N’oublions pas non plus que ce sont les grands médias qui contribuent grandement à cette campagne de peur qui vise à démoniser le site web. Et bien certainement les journalistes s’abreuvent des campagnes policières et continuent à demander des arrestations pour pouvoir remplir leurs chroniques.

Solidairement,

Montréal Contre-Information

 

G7 : Rapport sur la lutte présente et à venir

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Jan 272018
 

De Pour un temps libre

Ce 8 et 9 juin, La Malbaie recevra les dirigeant.e.s des sept États (capitalistes) les plus puissants de la planète pour traiter de problématiques planétaires qui ont toutes pour réponses le perfectionnement de notre exploitation et de notre domination. Ce n’est pas par hasard que c’est dans un tel lieu isolé des grandes concentrations urbaines – en tant qu’elles sont aussi des concentrations de misère – que se tient cet événement abject, c’est précisément pour fuir la révolte qu’il provoque (pensons notamment à Seattle 1999, Québec 2001, Toronto 2010, etc.)

La présence pestilentielle des représentant.e.s étatiques oblige, les sbires de l’État ont anticipé le coup et quelques « 7000 policiers et militaires [seront] déployés dans la ville et ses environs. Tireurs d’élite positionnés sur les toits, utilisation de drones et de caméras de surveillance », rien ne sera laissé au « hasard » des situations imprévisibles que représente l’éclatement violent de la lutte des classes. Une seule question se pose maintenant : où ferons-nous la fête?

Ce n’est qu’en réfléchissant sur le rapport qu’entretient le capital avec l’espace que la réponse peut être dégagée : en s’universalisant, le capital s’est rendu par là même universellement vulnérable, c’est-à-dire que là où il y a exploitation, lutte il y a. À La Malbaie, Québec, Pékin ou à Athènes, le contenu de la lutte des classes reste identique – malgré les formes particulières qu’elle prend – c’est une lutte contre le capital et le monde qu’il détruit à son image. S’attaquer au capital ici ou , c’est matérialiser notre refus pratique de reproduire, peu importe où, une existence sociale genrée, aliénée et déchirée telle qu’elle n’incarne plus qu’un simple rôle imposé.

Considérant le suicide stratégique que représente l’idée de perturber le G7 à La Malbaie, c’est à Québec que se tiendra le véritable contre-sommet parce que c’est que se présentent les conditions réelles d’une lutte victorieuse. Victorieuse au sens où nous faisons de cet événement une occasion de subvertir le rapport social capitaliste là où il se concentre, de perturber logistiquement le séjour des dignitaires contraint.e.s de loger à Québec, tout en produisant un temps et un espace momentanément libérés du capital – un temps nôtre. C’est un rapport social très matériel qu’il s’agit de combattre et non pas de stupides « têtes d’affiches » à la Trump; c’est à ce qui les rend possibles que nous nous attaquerons.

Nous préférons l’odeur d’un brasier urbain à celle d’un potentiel cadavre d’un.e membre du G7.

Question de goût.

– Temps Libre, janvier 2018

 

Quelques notes sur la campagne d’affichage d’Atalante à Montréal

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Jan 262018
 

De Montréal-Antifasciste

Grand cas a été fait le weekend dernier (20-21 janvier 2018) d’une campagne d’affichage sauvage à Montréal ciblant différentes personnalités politiques et militantes. Sans minimiser l’importance de cette action, nous croyons qu’il est nécessaire d’en relativiser la gravité et surtout, d’en nommer les auteurs.

Une intox circule depuis quelque temps à l’effet que le groupuscule d’extrême droite Atalante, implanté depuis plusieurs années à Québec, souhaite ouvrir une « nouvelle » branche à Montréal. Le coup d’éclat foireux de la nuit du 20 au 21 janvier serait le baptême de feu de cette fameuse branche.

Or, nous savons  pertinemment que la soi-disant branche montréalaise d’Atalante est constituée autour des mêmes cabochons qui sévissent dans la métropole depuis un certain temps, principalement au sein des Soldats d’Odin. Parmi eux, quelques individus qui ont déjà été présentés sur ce site, dont Philippe Gendron et David Leblanc (SOO), et Shawn Beauvais-MacDonald, un suprémaciste blanc inspiré par l’alt-right qui est maintenant un habitué de nos pages.

Voyons d’abord qui était de la partie, ce fameux soir de janvier. Sur la page Facebook d’Atalante, les fachos ont eux-mêmes publié un album photo de leur forfait.

///

Cet individu a la même carrure, le même manteau de cuir (image du centre), la même posture et le même style vestimentaire distinctif que Shawn Beauvais-MacDonald, dont nous avons déjà parlé à plusieurs reprises sur ce site.

Comme l’a déjà rapporté le site On Jase, l’utilisateur Facebook Alan Kovak (faux nom; de son vrai nom Martin Minna; alias Boris Popovich; ses trois comptes sont aujourd’hui désactivés) a imprudemment publié sur son compte une série de photos et une vidéo où il se vantait d’avoir participé à la campagne d’affichage avec une poignée de comparses… qu’il a eu la bonne idée d’identifier.

Beauvais-MacDonald est assez facilement identifiable, non seulement par son gabarit et ses vêtements, mais par sa participation bien documentée à de nombreuses manifestations d’extrême droite au cours de l’années 2017 :

Shawn Beauvais-MacDonald à la manifestation de La Meute à Montréal, le 4 mars 2017. Notez la tuque “Venus”.

 

Shawn Beauvais-MacDonald à une manifestation «patriotique» à Montréal, le 23 avril 2017. Accompagné de quelques acolytes.

 

Shawn Beauvais-MacDonald à la manifestation suprémaciste Unite the Right, à Charlottesville, Virginie, le 12 août 2017.

 

Shawn Beauvais-MacDonald à la «manifestation dans le garage» de La Meute, à Québec, le 20 août 2017.

Nous savons également que Shawn Beauvais-MacDonald est proche d’Atalante et des Soldats d’Odin, comme en fait foi cette photo de famille avec Raphaël Lévesque (alias Raf Stomper, leader d’Atalante) et sa présence facilement reconnaissable dans le contingent d’Atalante/SOO à la manif du 25 novembre, à Québec :

Raphaël Lévesque (alias Raf Stomper) et Shawn Beauvais-MacDonald. Notez le t-shirt.

 

Le contingent d’Atalante sur le rempart de l’Esplanade de Québec, le 25 novembre 2017.

 

Shawn Beauvais-MacDonald dans le contingent d’Atalante/SOO à la manifestation d’extrême droite à Québec le 25 novembre 2017. Notez le manteau de cuir, la tuque “Venus” et le t-shirt…

Parlant d’Atalante Québec, quelques membres ou sympathisants du groupe ayant participé à la campagne d’affichage du 20 janvier sont aussi facilement identifiables en recoupant des photos de diverses sources.

Cet individu a exactement la même tenue que Mathieu Bergeron, un proche d’Atalante, facilement reconnu sur le rempart de l’Esplanade et dans la manifestation d’extrême droite à Québec le 25 novembre 2017 :

Mathieu Bergeron dans le contingent d’Atalante/SOO de la manif d’extrême droite à Québec, le 25 novembre 2017. Notez la casquette du groupe Légitime Violence. La même que sur les deux photos précédentes.

 

Mathieu Bergeron

 

Mathieu Bergeron

Le membre le plus connu d’Atalante est sans doute Raphaël «Raf Stomper» Lévesque, qui était aussi manifestement de la virée à Montréal le 20 janvier :

Raphaël Lévesque, leader d’Atalante, en campagne d’affichage à Montréal le 20 janvier 2018. Notez le blouson The North Face et les espadrilles New Balance.

 

Atalante sur le rempart de l’Esplanade à Québec. Raphaël Lévesque au centre.

 

Raphaël Lévesque motive ses sturmtruppen dans la manifestation d’extrême droite devant l’Assemblée nationale, le 25 novembre 2017.

 

Raphaël Lévesque en joyeuse compagnie; à droite, le stomper «Yannick Sailor».

De nombreuses photos du Québec Stomper Crew et de l’entourage de Légitime Violence se trouvent sur le site Montréal Contre-Information, dont la plupart représentent Raphaël Lévesque.

Un troisième complice d’Atalante a aussi été reconnu dans l’album photo de la campagne d’affichage du 20 janvier, soit Vincent Cyr, de Varennes :

Vincent Cyr, sympathisant d’Atalante, à Montréal le 20 janvier 2018. Notez les tatouages sur les mains et l’écusson sur le blouson aviateur.

 

Vincent Cyr. Notez les tatouages, l’écusson, le blouson et le pantalon camo.

 

Vincent Cyr, sympathisant d’Atalante. Notez l’écusson Rock Against Communism.

 

Vincent Cyr avec Atalante sur le rempart de l’Esplanade, à Québec, le 25 novembre 2017.

 

Vincent Cyr avec Atalante et les Soldats d’Odin dans la manifestation d’extrême droite à Québec, le 25 novembre 2017.

Pour rester dans l’entourage immédiat d’Atalante, il semblerait qu’un autre nazillon des Québec Stompers, Jonathan Payeur, soit au moins en partie responsable de la production des bannières du groupe, dont l’allure distinctive est due à la police de caractère utilisée. Voici un échange révélateur à ce propos sur la page Facebook de Raf Stomper :

Jonathan Payeur, proche d’Atalante et du Québec Stomper Crew.

 

Jonathan Payeur, proche d’Atalante et du Québec Stomper Crew.

 

On s’en voudrait d’oublier notre bon ami David Leblanc, le nazi-pas-raciste et homme à tout foirer des Soldats d’Odin, qui s’est lui aussi fait avoir par l’ineptie de son complice Martin Minna, alias Alan Kovak :

David Leblanc, des Soldats d’Odin, à gauche.

 

David Leblanc, des Soldats d’Odin Montréal, qui montre à quelle hauteur il vole. Avec lui, Guillaume Levesque et Ian Alarie, de Varennes.

 

David Leblanc, avec le contingent des Soldats d’Odin, à Québec, le 25 novembre.

 

Weekend occupé, pour Dave Leblanc, qui était à Sherbrooke le 21 janvier pour participer à la «Journée du drapeau» avec Les Insoumis. En arrière plan, Philippe Gendron et Katy Latulippe.

 

///

Plutôt que de succomber à la peur ou de contribuer par mégarde à leur propagande en partageant sans donner de contexte les photos de leurs exploits racistes, nous croyons qu’il faut démasquer et exposer ces fascistes qui se donnent de plus en plus de latitude dans nos villes.

Si vous avez d’autres informations au sujet des individus mentionnés dans cet article ou d’autres fascistes, communiquez avec alerta-mtl@riseup.net.

Des Notre Dame des landes partout

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Jan 252018
 

De La Pointe Libertaire

Un événement important pour le monde du militantisme alternatif s’est déroulé mercredi le 17 janvier. Le gouvernement français a renoncé à construire un nouvel aéroport à Notre-Dame des Landes près de Nantes.

Quelques 300 occupantEs, dont les 5 derniers agriculteurs résistants, des 1800 hectares expropriés sont parvenuEs après 10 ans d’une lutte exemplaire à faire reculer l’État français ainsi que la multinationale Vinci à qui les terres avaient été cédées (l’État a exproprié 50 agriculteurs) pour réaliser un nouvel aéroport.

En ces temps ou les États et les multinationales s’activent dans la voie de la concurrence/fuite-en-avant du néolibéralisme, la victoire des zadistes (ZAD – Zone à défendre) de Notre-Dame des Landes est significative même si elle est fragile en regard des rapports de force existants.(pour en savoir davantage sur NDDL)

D’ailleurs, le président Macron a promis d’évacuer les indésirables au printemps, et il a derrière lui la puissance des forces du « désordre ».

À l’échelle mondiale, la victoire des zadistes reste « insignifiante ». Il en faudrait une par mois pour que de tels exploits de reprise des territoires puissent véritablement ébranler le système. Mais tout de même, elle est importance cette victoire. Nous dirions même IMMENSE. Surtout d’un point de vue symbolique car les zadistes ont atteint un véritable point de rupture entre la vision du monde actuel des dirigeantEs économique et politique et celle d’une construction alternative d’une nouvelle société non-productiviste et écologique. Cette victoire nous indique une ligne rouge, ligne où les pouvoirs du capitalisme deviennent vulnérables en régime de démocratie parlementaire à l’européenne. La lutte et le rapport de force ont largement débordé les limites de la seule joute parlementaire.

Ici nous sommes dans une « guerre de légitimité » avec son lot de répression étatique face à une nouvelle légitimité zadiste encore minoritaire qui se construit contre celle de l’État, des multinationales et des forces réactionnaires (syndicat agricole, éluEs du PS, préfets, etc.) cherchant à protéger leurs chasses-gardées. Car, et c’est presqu’une évidence, si le mouvement de protestation avait dû se fier à la « prise du pouvoir » d’éluEs sympathiques à la cause zadiste, le nouvel aéroport serait déjà en construction sinon terminé.

L’État a reculé. Mais c’est un recul stratégique. Il est conscient que ce mouvement des ZAD percole le territoire français ici et là alors que parallèlement s’effrite la légitimité des appareils politiques de représentation dans la société. Précisément, à Notre-Dame des landes des dizaines de milliers de supporters (et oui plusieurs manifestations de soutien durant ces 10 ans de lutte ont regroupé 30 000, 50,000 et même 80 000 personnes) sont venus en soutien aux zadistes lors de moments névralgiques ou en d’autres appels à la solidarité. Manifestement, la plupart ne croyait plus que l’on pouvait « influencer » l’État via les élections. C’est ce que craignent le pouvoir politique et leurs appuis. Éviter qu’une nouvelle légitimité « populaire » autour d’une stratégie d’action politique directement enracinée à la base vienne renforcer les autres ZAD sur le sol français.

Inspirations libertaires

La victoire, largement inspirée par une perspective de résistance contre un élément destructeur (l’aéroport) et complété par un projet de réappropriation du territoire et de reconstitution d’une communauté de vie sur des bases écologiques et collectives, s’inscrit dans une vision politique à long terme. Il est pertinent de mentionner que cette lutte, la construction du rapport de force et le projet de vie qui s’en dégage aujourd’hui se sont largement appuyés sur une vision et des stratégies libertaires bien que les militantEs libertaires sur la ZAD restent minoritaires. Bref, le projet de réappropriation à NDDL s’inspire d’idées et d’actions et d’un projet de société anarchiste et libertaire.

Un des enjeux de ce mouvement des ZAD, basé sur l’autogestion et la démocratie directe, vise l’appropriation collective du territoire. Un enjeu qu’on sent émerger, qui s’exprime de diverses façons un peu partout à travers le monde : au Chiapas (Mexique), Les Sans terre du Brésil, les Premières Nations de Standing Rock au Dakota du nord (USA) etc. Et même si c’est à une plus petite échelle, l’expropriation populaire du Bâtiment 7 à Pointe-Saint-Charles relève de cette volonté de reprendre nos vies en main en nous réappropriant nos territoires.

L’autonomie, l’autogestion et la démocratie directe sous plusieurs formes reviennent constamment et nous indique la pertinence de délaisser, comme stratégie prioritaire, l’action politique partisane à travers les institutions étatiques. Bien sûr il faut continuer à mettre la pression sur les instances gouvernementales, les zadistes l’ont bien saisi, mais l’œuvre de construction d’une autre société devrait interpeller l’ensemble des militantes et des militants de gauche si nous voulons collectivement arrêter la destruction des territoires et de la planète?

Les zadistes, eux et elles, ont compris qu’il fallait créer de la synergie avec la population environnante et même beaucoup plus loin. Si ça avait pas été le cas, il y a longtemps que les forces réactionnaires du profit à court terme auraient emportées le morceau et qu’on ne parlerait plus d’un projet de société paysanne alternative près de de Nantes.

Pour la suite des choses

Comme nous le croyons, l’État français a exercé un repli stratégique dans le but de casser les liens qui se sont développés entre une partie significative de la population environnante de NDDL et les zadistes, surtout la frange radicale où se retrouve les libertaires et autres anti-autoritaires. La bataille est loin d’être terminée. Les éléments de droite voudront éviter que l’État ne perde la face en « légalisant » l’occupation du territoire sous forme collective. Mais des précédents existent, notamment le CUN du Larzac dans les années 1970.

Si L’objectif du gouvernement est d’éviter la contamination de la réussite de NDDL à d’autres ZAD, il devrait être exactement le contraire pour la révolution sociale : DES ZAD PARTOUT.

 

Salaires impayés pour deux travailleurs sans-papiers : Une victoire pour lancer l’année!

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Jan 242018
 

Du SITT-IWW

Une nouvelle année s’est terminée et encore une fois, elle fut synonyme, pour nombre de travailleuses et travailleurs, de salaires impayés, de congédiements déguisés et dintimidation de la part de leurs employeurs. Trop souvent, ces patrons malhonnêtes tentent de sen tirer impunément.

Ce fut le cas récemment pour deux travailleurs sans-papier. De passage au Canada pour quelques mois, ils furent embauchés comme plongeurs dans un restaurant branché et fancy du quartier St-Henri. Payés sous la table, ils devaient recevoir leurs derniers chèques par le biais de ladresse dune amie et ce, une fois repartis dans leurs pays dorigine respectifs.

Évidemment, les chèques nont jamais été envoyés. Difficile de mettre de la pression quand on est pas dans la région, quand ni le français ni langlais sont nos langues dusage.

Contacté par lamie de nos deux camarades, le syndicat sest mis en branle. Nous avons premièrement appelé leur ancien patron pour lui faire part de la situation. Le chef-cuisinier a vite fait de nier connaître ses deux anciens employés et tenté de dévier la conversation, pour finalement admettre à demi-mots que si ses deux personnes lui écrivaient sur son courriel personnel il tenterait de clarifier « la situation ».

Nous avons donc rédigé un petit message en notre nom et celui des deux travailleurs lésés que nous lui avons envoyé. À lui ainsi qu’à ladministration du restaurant, et ce sans omettre de mentionner quavenant une réponse négative de leur part, nous entamerions une campagne publique à leur endroit. La réponse ne sest pas faite attendre. Soudain, les patrons du restaurant se souvenaient du travail effectué par nos camarades et tenaient à régler ce simple « malentendu ». Les chèques étaient prêts le lendemain et les patrons sexcusaient.

Si nos employeurs aiment utiliser les frontières comme prétexte de malversation ou dintimidation, la solidarité syndicale se doit de les abolir. Les Normes du travail sont supposées nous protéger, mais elles tiennent peu compte de la réalité que nous vivons au quotidien. Cest dire que si souvent les boss sessayent à voler des salaires, il nen tient qu’à nous, travailleuses et travailleurs, pour réclamer ce qui nous est du! Nous continuerons en 2018 à aider nos collègues et camarades à faire valoir leurs droits, mais aussi à sorganiser.

Bonne année de luttes syndicales!

Manifestation contre la brutalité policière 2018

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Jan 212018
 

Du Collectif Opposé à la Brutalité Policière

Depuis plus d’une vingtaine d’années, le C.O.B.P. invite les citoyens-ennes de Montréal à une manifestation afin d’exprimer une colère face à la police du Québec qui se nourrit de la répression, du profilage et de la brutalité de ce corps policier. Chaque année, nous émettons de multiples revendications et critiques par rapport aux méthodes d’intervention, aux abus et à l’impunité policière. Cette année ne fait pas exception : Le Collectif Opposé à la Brutalité Policière vous invite à prendre la rue le 15 mars 2018 et à exprimer par tous les moyens nécessaires le refus de se soumettre à l’autorité coloniale et capitaliste qu’exerce la police. Il est important d’exprimer d’emblée que cette manifestation se déroule sur un territoire autochtone non cédé dont la classe politique du Québec s’accorde le droit d’imposer son autorité.

Les comportements policiers qui nous exaspèrent sont particulièrement nombreux. Cependant, cette année, nous trouvons primordial de dénoncer la complicité dont font preuve les policiers-ères du Québec face aux groupes d’extrême-droite, anti-immigration ou islamophobe. C’est à cause de cette complicité que les rassemblements de groupes racistes ont pu avoir lieu sans être perturbés par les contre-manifestations. En effet, la répression policière s’est exercée face aux contre-manifestations, au profit des rassemblements d’extrême-droite et néo-nazi. Le résultat est que des groupes anti-immigration, violents et pro-armes peuvent exprimer leurs propagandes sans trop de gêne.

Nous devons souligner aussi qu’une part de responsabilité de la montée des groupes d’extrême-droite doit être attribuée à plusieurs médias du Québec, qui s’efforcent de discréditer les idées et le travail des groupes antifascistes. Ils-elles osent même faire des comparaisons douteuses entre les moyens de pression des groupes d’extrême-gauche et les attentats très violents de l’extrême-droite. Comme si le triste attentat de la mosquée de St-Foy, ayant couté la vie de plusieurs innocents-es, n’avait jamais existé. Certains médias continuent de nourrir l’extrême-droite notamment en inventant de toutes pièces une histoire canalisant la colère raciste de groupes islamophobe contre une mosquée de Montréal.

Cette année, le C.O.B.P. veut exprimer ces sentiments de révolte face aux médias, à la montée de l’extrême-droite et face aux corps policiers du Québec. Nous appelons donc les citoyens-ennes du Québec à nuire par tous les moyens nécessaires à la montée de l’extrême-droite. Nous crions depuis des années que la police est au service des riches et des fascistes et cette année, le corps policier justifie plus que jamais cette affirmation.

C’est pourquoi, nous nous joignons à la lutte antifasciste et vous invitons à un 5 à 7 avec nourriture et prises de parole le 15 mars 2018 au Parc Lafontaine organisé par SOS itinérance, suivi à 19h30 de la manifestation annuelle contre la brutalité policière et sa police, dont le départ sera également au parc Lafontaine.

TOUT LE MONDE DÉTESTE LA POLICE… ET LES FASCISTES!

Le Collectif Opposé à la Brutalité Policière

Appel pour présentations: La Conférence du Réseau d’études anarchistes d’Amérique du Nord

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Jan 142018
 

Du Réseau d’études anarchistes d’Amérique du Nord

1-2-3 juin 2018, à Tiotia:ke (Montréal, Canada)

Le Réseau d’études anarchistes d’Amérique du Nord attend votre proposition de présentation pour notre 9ième conférence, qui se déroulera les 1-2-3 juin 2018, à Tiotia:ke, aussi connu sous le nom de Montréal, au soi-disant Canada.

En accord avec l’esprit fluide de l’anarchisme, nous ne limitons pas l’appel à des sujets spécifiques de discussion ; nous encourageons, au contraire, à soumettre des propositions de présentation sur des sujets diversifiés, qu’ils soient historiques, d’actualité ou utopiques.

La Conférence du Réseau d’études anarchistes d’Amérique du Nord espère accueillir des projets qui porteront sur des sujets comme l’indigénisme, l’ethnicité, le genre, le capacitisme, la sexualité, les cultures jeunes et urbaines, le tout dans un croisement d’approches et de champs d’études, y compris (mais pas seulement) la philosophie, la théorie politique, la psychologie, la musicologie, les études littéraires, l’anthropologie, la sociologie, la géographie, les études critiques du racisme, les études critiques indigénistes, les études trans et queer, les études de genre, les études sur le travail, les études sur la capacitisme, les arts visuels, plastiques et le design graphique. Nous encourageons aussi les spécialistes des sciences « dures» et de tous les champs d’études de discuter de l’influence et de la pertinence de l’anarchisme dans leur domaine.

Lors d’éditions précédentes, la Conférence a accueilli des présentations au sujet de l’histoire, des luttes populaires, des mouvements sociaux et paysans, de la décolonisation et de la résurgence indigéniste, des frontières et de l’impérialisme, du racisme, de la violence policière, de la torture, de la surveillance, de la technologie, de la contre-culture anarchiste ainsi que des biographies et des récits oraux.

Nous espérons offrir l’occasion d’entendre des voix de militantes et militants, d’artistes et d’universitaires. Le Réseau d’études anarchistes d’Amérique du Nord (North American Anarchist Studies Network— NAASN) est engagé dans la production de la connaissance à la fois à l’intérieur et à l’extérieur des murs des institutions. Nous espérons tout particulièrement inclure des voix et des perspectives marginalisées, et encourager à effacer les frontières entre les disciplines ainsi qu’entre les universitaires et les non-universitaires et même les anti-universitaires. De la rue à la salle de séminaire, nous encourageons toute personne intéressée par la praxis de l’anarchisme à soumettre une proposition.

Le Réseau d’études anarchistes d’Amérique du Nord se veut un espace où l’étude et la résistance peuvent converger sur l’Île de la Tortue (ou l’Amérique du Nord). Nous prendrons en considération les propositions de tables rondes, de présentations individuelles, d’ateliers, de discussions au sujet d’un livre, ainsi que les propositions d’autres formes d’activités.

POUR SOUMETTRE UNE PROPOSITION, OU POUR PLUS D’INFORMATION (vous pouvez
écrire en français): naasn2018@riseup.net

S’il-vous-plaît, assurez-vous d’inclure dans votre proposition:

Un résumé (pas plus de 300 mots — maximum).

Une courte biographie (150 mots).

La langue dans laquelle se déroulera l’activité (pour nous aider à prévoir la traduction simultanée).—> Les langues d’usage sont l’anglais, l’American Sign Language (ASL)l’espagnol, le français et la Langue des signes du Québec (LSQ).

Présence : nous avons conscience des limites qui représentent la distance (transport) et les frontières étatiques. Si vous pensez ne pas pouvoir être sur place en personne, n’oubliez pas de nous en informer dans votre proposition ; si votre proposition est retenue, nous pourrons alors vous inviter à soumettre une présentation préenregistrée que nous
pourrons diffuser à la conférence. Nous vous proposerons aussi sans doute, dans ce cas, d’être disponible au moment de la présentation pour pouvoir participer — à distance — aux échanges (questions et réponses), si la technologie le permet.

Si vous avez une idée de la durée de votre activité (par exemple : 20 minutes ou 40 minutes), merci de le préciser. Nous essaierons de vous accommoder, dans la mesure du possible (cela dépendra du nombre d’activités sélectionnées).

DATE LIMITE : merci de soumettre votre proposition au plus tard le 31 janvier 2018 ; nous nous engageons à répondre à toute personne ayant soumis une proposition au plus tard le 28 février 2018.

La Conférence se déroulera sur des territoires non-cédés des Kanien’kehá:ka. Les Kanien’kehá:ka sont les gardiennes et gardiens de la Porte de l’Est de la Confédération Haudenosaunee. Dans la langue Kanien’kehá:ka, Tiotia:ke est le nom de l’île qui sera nommée Montréal, un lieu qui a longtemps été un espace de rencontres pour les peuples autochtones, y compris le peuple Algonquin.

CONTACT — TOUTE DEMANDE D’INFORMATION ET PROPOSITION D’AIDE: naasn2018@riseup.net

Si vous pouvez aider avant et pendant l’événement, en particulier avec la traduction, merci de nous le faire savoir — nous avons besoin de vous! NB: N’hésitez pas à nous soumettre vos questions au sujet de l’accessibilité et de la sécurité, que vous soumettiez ou non une proposition. L’inclusion nous importe.

Pour plus d’information au sujet du Réseau et pour vous inscrire à la liste courriel, visitez notre site : www.naasn.org.

Manif de solidarité devant les prisons de Laval pour la nouvelle année!

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Jan 032018
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info

Le soir du 31 décembre, pour la sixième année consécutive, une manifestation de bruit s’est tenue devant les pénitenciers de Laval. Malgré le froid glacial, cette année fut marquée par la plus grande participation depuis les débuts de cette tradition. Plus d’une centaine de personnes ont marché au son des « Tout le monde déteste la police! », « Pour un monde sans prisons, ni centres de détention! » le tout accompagné de percutions, bannières, sifflets et feux d’artifices en grande quantité.

Le groupe s’est d’abord présenté devant l’Établissement Montée Saint-François (B-16), où la sécurité minimale permet d’entrer en contact plus direct avec les détenus, grâce aux fenêtres desquelles ils peuvent nous envoyer la main, voir les bannières et nous entendre. Le second établissement visité fut celui de Leclerc, l’ancienne prison fédérale désuète transformée en prison provinciale pour femmes en 2016 et qui était mixte jusqu’à cet été. La prison se trouvant très loin de la route, l’accès y est normalement empêché par la police, mais le grand nombre de personnes présentes a permis de déjouer avec joie les lignes policières, tout le monde se livrant à une course poursuite plutôt rigolote dans la neige, durant laquelle plusieurs policiers ont pu apprécier la fraîcheur de la poudreuse. Nous étions donc tout proche de la prison pour lancer une belle quantité de feux d’artifice. Simultanément, un autre groupe de personnes s’était glissé du côté opposé de la prison pour envoyer des feux d’artifice tout près des bâtiments où sont logées les prisonnières.

Le tout a continué devant le Centre de Détention pour personnes migrantes, rappelant l’importance de s’opposer au projet du Gouvernement Fédéral de construire un nouveau Centre de Détention pour personnes migrantes à Laval. Ce projet s’inscrivant dans un effort général d’augmenter la capacité d’emprisonnement et de déportation des personnes migrantes par l’Agence des Services Frontaliers du Canada (ASFA). Nous souhaitons un monde sans frontières, où tout le monde peut vivre dans la dignité. Emprisonner les personnes migrantes, leur refuser un endroit où vivre et les déporter dans des situations dangereuses sont des choses inacceptables contre lesquelles nous devons continuer à nous battre. Nous nous battons dans un contexte où l’extrême droite et les groupes fascistes s’organisent et prennent de plus en plus de place au Québec; un contexte où celleux qui résistent aux efforts de l’extrême droite sont arrêtéEs et criminaliséEs.

Le grand charivari a pris fin devant le Centre Fédéral de Formation, la prison à sécurité maximale. Le groupe s’est finalement scindé en deux pour le retour, moment où la police a profité du nombre réduit de gens pour faire une arrestation. La personne arrêtée a heureusement été relâchée le soir même, mais avec des charges.

Les prisons ont été créées pour isoler les gens de leurs communautés. Les manifestations de bruit devant les prisons sont un moyen concret de lutter contre la répression et l’isolement. Nous voulons transmettre un message de solidarité aux gens à l’intérieur et leur souhaiter une bonne année, même si une nouvelle année réellement heureuse en serait une sans les prisons et le système dépendant d’elles!