L’idée du jeu
L’idée du jeu est de détruire autant de caméras CCTV que possible. Pour cela, nous avons décidé d’annoncer un concours. Pour s’y joindre, vous avez besoin d’un groupe avec un nom qui commence par « commando », « brigade »… etc, et se termine par le nom d’une personne historique. La seule autre condition est d’être consciencieux-euses de la sécurité sur Internet.
Maintenant, vous devriez non seulement faire l’action comme vous le faites tout le temps, mais aussi la documenter avec au moins un reportage publié sur un Indymedia allemand ou bien sur linksunten.indymedia.org. Si vous avez des photos, vidéos ou d’autres preuves pour les caméras détruites, vous obtenez des points en bonus. CAMOVER.blogsport.de vous donnera toute l’attention que votre action mérite.
Le jeu CAMOVER se terminera ce 19 février 2013, jour où se tiendra le congrès européen de la police à Berlin. Le-la gagnant-e pourra marcher sur la première ligne de la manifestation contre les flics le 16 février puis devra s’accroupir pour éviter de prendre à la tête les caméras qui voleront
traduit de l’anglais par sabotagemedia
Plus de 50 personnes se sont réunies à Montréal pour poursuivre la tradition des manifs de bruit anti-carcérales devant les prisons pour le nouvel an. La manif s’est rassemblée au lieu de rencontre désigné et a pris la rue derrière une bannière lisant «Pour un monde sans patrons, ni flics, ni prisons» et une importante présence policière essayant en vain de contrôler la circulation. Certain.es parmi la foule ont distribués des tracts expliquant l’action et détaillant les récentes modifications législatives que le gouvernement a conçu pour remplir les 22 nouvelles prisons qu’il fait construire.
Lorsque nous sommes arrivés à notre première destination, Tanguay, la prison pour femmes, la foule est entrée en scandant par un stationnement alors que les porcs étaient retenus à l’entrée. Autour de l’entrée arrière de nombreux discours furent donnés sur un haut-parleur destinés aux prisonnières, dans l’espoir qu’elles entendent les paroles de solidarité en français et en anglais. Des éclats de trompettes, de chants et de feux d’artifice ont été utilisés pour attirer l’attention de nos amies à l’intérieur. Assez vite nous avons entendu des réponses par les fenêtres, «Bonne année!» qui a fait éclater encore plus de bruit et d’amour de la foule. La foule a passé 20 minutes à scander des chants de solidarité et de bons voeux pour les femmes avant de promettre de revenir et de continuer vers notre prochaine cible.
Un autre 15 minutes de marche nous a amenés à Bordeaux, la prison pour hommes, qui est la plus grande prison de la province de Québec. Cette fois, la foule a dû esquiver une barrière et faire face à une forteresse beaucoup plus grande avec ses murs de 30 pieds qui l’entourent. Les feux d’artifice ont annoncé notre présence et des discours ont été rendus de nouveau exprimant notre désir d’abolir les prisons et toute autorité. Après beaucoup de bruit et ensuite de l’écoute, des réponses provenaient des hommes à l’intérieur. Encore une fois «Bonne année» a été entendu fort et clair, nous avons répondu par «Solidarité avec les prisonniers!». De nombreuses voix ont criés ensemble venant d’au-delà des murs et de chaque coin de l’édifice monstrueux. La foule est devenue autant plus enthousiasmé jusqu’à décharger le reste de l’arsenal de feu d’artifice. L’occasion fut présentée pour que quiconque prenne le micro pour donner un message personnel également diffusé sur une radio locale puisque l’événement était enregistré par des camarades d’un média indépendant. En sortant nous avons de nouveau pris la rue à quatre voies scandant «police partout, justice nulle part» et «our passion for freedom is stronger than their prisons» [notre passion pour la liberté est plus forte que leurs prisons]. La manif s’est dispersée sans ingérence des porcs à la station de métro où elle avait commencé.
un vidéo par Média Recherche Action
un enregistrement audio édité de la manif
Le texte suivant est tiré du tract de la manifestation:
Manif anti-carcérale du Nouvel An… ou, pourquoi nous haïssons les prisons
Les manifestations de bruit devant les prisons et les centres de détention de l’immigration prennent part à une tradition en cours dans plusieurs régions du monde de ne pas oublier celles et ceux qui sont détenu.es par l’État. C’est une manière de démontrer de la solidarité avec les personnes emprisonnées à l’intérieur. Les prisons ont été créées pour isoler les gens de leurs communautés. Ces manifestations sont un des moyens de nous rassembler pour lutter contre la répression et de briser cet isolement.
Les prisons existent pour affermir l’autorité du pouvoir en place. Il ne peut y avoir ni mesures d’austérité, ni capitalisme, sans prisons pour mettre celles et ceux qui ne peuvent, ou choisissent de ne pas correspondre aux normes de ce système. En fait, l’agrandissement des prisons et la mise en place de mesures d’austérité marchent main dans la main. Alors que le gouvernement réduit le budget alloué aux services sociaux, étendre le système carcéral est une de ses priorités. Tout en adoptant de nouvelles lois comme les projets de loi C-10 et C-38, qui visent à mettre plus de gens en prison pour plus longtemps et assurer la détention obligatoire des réfugiés, l’État dépense présentement un budget de 4 millions de dollars pour construire 22 nouvelles prisons et agrandir plusieurs établissements déjà existants à travers le pays. Cela donne une plus grande marge de manoeuvre à l’État pour emprisonner à la fois celles et ceux qui le combattent activement, comme les personnes emprisonnées dans le contexte de la grève étudiante du printemps derniers ou dans celui des manifestations contre le G20 à Toronto en 2010, ainsi que celles et ceux qui contestent ses lois simplement pour survivre. Les gens sont arrachés de leurs communautés et une fois à en-dedans, ils et elles deviennent un réservoir de maind’oeuvre esclave pour l’industrie.Faisons savoir à celles et ceux qui sont enfermées, qu’elles et ils ne sont pas oublié.es. Nous pouvons partager notre opposition aux barreaux, aux gardes ainsi qu’au monde de misère et d’exploitation qui en a besoin. Parce que personne n’est libre jusqu’à ce que nous le soyons tous. Endedans comme à dehors, révoltons-nous !
[voir ici pour une compilation des actions anticarcérales du nouvel an 2013]
Quand: Le 31 décembre 2012 à 14h
Où: Métro Henri-Bourassa, coin Lajeunesse et Henri-Bourassa
Le 31 décembre 2012à la veille du nouvel an, nous marcherons jusqu’aux prisons de Tanguay et Bordeaux, dans le nord de l’ile de Montréal, à partir du métro Henri-Bourassa. En poursuivant la tradition, nous irons souhaiter la bonne année à celle et ceux qui sont enfermés derrière les barreaux.
Les prisons ont été créées pour isoler les gens de leurs communautés. Les manifestations de bruit aux prisons sont les preuves matérielles de la lutte contre la répression et l’isolement. Elle permet la création de liens entre les prisonnier.es et les personnes « en liberté », qui partagent tous deux leurs oppositions féroces aux barreaux, aux gardes et au monde qui en a besoin.
Durant ces dernières années, les contextes de la grève étudiante et du G-20 nous on rapproché un peu plus de cette réalité. Pendant la grève, certain.es de nos ami.es ont passé du temps entre les murs des prisons de Tanguay et de Rivière-des-Prairies avant d’être libérés avec des conditions extrêmes de couvre-feu, de non-association et d’exiles en attente de leurs procès. Dans le contexte du G-20, plusieurs ami.es accusé.es de conspiration, de méfaits ou autres, ont aussi passé plusieurs mois en prison. Plusieurs procès restent à venir.
Au cours des dernières années, le gouvernement s’est chargé d’élargir le système carcéral. Un budget estimé à 4 millions de dollars est présentement dépensé dans la construction de 22 nouvelles prisons et dans l’agrandissement d’établissements carcéraux déjà existants à travers le pays. Le projet équivaut à environ 9500 nouveaux lits pour les détenu.es. Dans la même ligné, de nouveaux projets de loi ont été adoptés, tels les projets de lois C-10 et C-38. Alors que l’objectif global du projet de loi C-10 vise à mettre plus de gens en prison pour plus longtemps, le projet de loi C-31 assure la détention obligatoire, la perte du droit de demander la résidence permanente pendant au moins 5 ans et la perte du droit de parrainer sa famille pour les réfugié.es qui sont accusé.es d’avoir « traversé la frontière illégalement ». Il n’y a jamais eu de meilleur moment pour aller crier aux murs des prisons.
Venez nous rejoindre lundi le 31 décembre à 14h, au métro Henri-Bourassa, au coin des rues Lajeunesse et boul. Henri-Bourassa. Habillez-vous chaudement, amenez de quoi faire du bruit, des sifflets, des bannières, des feux d’artifices. Nous irons visiter à pied la prison provinciale pour femme de Tanguay et la prison provinciale pour homme de Bordeaux.
Parce que personne n’est libre jusqu’à ce que nous le soyons toutes et tous. Dedans comme dehors, révoltons-nous!
La Mauvaise Herbe (fin 2001 – ) est une publication anarchiste critiquant le déni de la catastrophe écologique en cours, déni soutenu par les idéologies, l’État et l’industrie. Nous dénonçons l’injustice sociale provoquée par la logique colonisatrice et civilisatrice inhérente à l’État, ainsi que le contrôle social exercé par les institutions sociales (famille, école, église, travail,…) visant le dépouillement de nos vies, nos désirs et nos libertés. Nous cherchons à soutenir et appuyer du mieux qu’on peut l’expérimentation sociale, le partage des savoirs-faire et l’auto-organisation autonome des luttes sociales et des cultures en résistance. La version papier du zine est diffusée principalement à Montréal et ses environs. Pour nous contacter: mauvaiseherbe AT riseup POINT net
La Mauvaise Herbe vol.11 no.2 (Format Légal 8 1/2 par 14)
Automne 2012: Le Plan Nord est mort, Fuck le Plan Nord / Blocus sur la 138 en octobre 2012 /Stop The Flows / Brèves sur l’écocide en cours / Auschwitz-Disneyland /Colonisé, le mouvement étudiant. / (sans nom) / Vers la grève sociale? / Des affiches et des stickers / L’amour civilisé / Revue de presse: Modern Slavery; un nouveau périodique anti-civilisation / Répression à la frontière américaine / Oublier Fukushima / Brèves: Et si vos souvenirs n’étaient pas vraiment les vôtres?; Au lieu de remplir les prisons… brûlons les!; Bien spotter les caméras et agir vite; The Mark of Life.
L’feu est pogné!
Textes, communiqués et comptes rendus parus principalement à Montréal…
des moments de révolte qui réchauffent le cœur…
« …ce moment où nous reprenons nos propres vies, où nous nous libérons du moralisme, de la peur et des identités qu’on nous impose, ça ne s’arrête pas autour d’une table de négociations, ni dans une urne, ça n’est pas le début d’un mouvement ni ne meurt avec un mouvement : C’est être vivant, libre et sauvage ! »
Cette publication est pour tous ceux et celles qui ont eu à surmonter la répression de la dernière année. Pour tous les cœurs solides prêts à mettre leur liberté en périle.
Contre les frontières, les flics, les prisons, et les fascistes / Solidarité avec les prisonnier.ères du G20!
la grève commence: février 2012
Sur la solidarité avec les « mouvements sociaux » – Lettre ouverte aux anarchistes / L’ occupation du Cégep du Vieux Montréal
mars
Action étudiante, manif contre les flics / Manif sauvage, citoyens-flics, solidarité avec les Innu.es, et la vengeance des porcs / Le 15 mars nique les flics
avril
Actions et confrontations / Plan Nord – Plan Mort / La révolution ne sera pas tranquille
mai
1er mai anticapitaliste / La bataille de Victoriaville / Bombes fumigènes dans le métro / La loi spéciale, on s’en câlisse! / Une perspective anarchiste sur la Loi 78 / Compte-rendu du 22 mai / « Casseurs » imaginaires. Ninjas versus pirates / La solidarité, c’est l’attaque
juin, juillet, août
Le spectacle commence / Du pacifisme…Retour sur quelques idées reçues / Revendication du sabotage sur une voie ferroviaire / Attaque contre la police. Répression du G20. 1er août. / Le Pavé / Convergence pour la rentrée
épilogue
Chronologie d’actions 2008-2011