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Appel à l’action : Ouvrez les frontières

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Avr 302018
 

De Solidarité sans frontières

L’année dernière, plusieurs dizaines de milliers de personnes sont arrivées à pied au Canada à partir des États-Unis, cherchant un refuge sécuritaire, et chaque jours plus de personnes arrivent. Ce phénomène est souvent attribué à Trump, mais il faut le comprendre dans un contexte global: à travers le monde, plus de 21 millions de personnes ont été obligées de quitter leurs foyers en raison de guerres, d’oppression politique, de violence militaire, de l’extractivisme, des changements climatiques, etc. – conditions créées par l’impérialisme d’États tels que le Canada et les États-Unis. Alors qu’il est directement impliqué dans la dévastation économique et sociale de pays du Moyen Orient, d’Amérique Latine, des Caraïbes, d’Afrique et d’Asie, le gouvernement canadien cherche à limiter qui peut entrer et qui peut rester légalement.

Rejetant le discours raciste et islamophobe ainsi que la couverture médiatique grand-public concernant les migrant-e-s, Solidarité sans frontières appelle à l’ouverture des frontières; une solidarité radicale avec et l’aide mutuelle entre migrant-e-s; des “cités sans frontières”; la fin des déportations, des détentions des migrant-e-s et de la double peine ; la régularisation des sans-statuts (un statut pour tou-te-s maintenant!).

Apartheid Global

Les frontières jouent un rôle crucial pour le système capitaliste et sa « crise des migrants ». Le Canada et les États-Unis sont fondés sur le vol des terres autochtones, ainsi que sur le génocide en cours et le déplacement des peuples autochtones. Ces frontières, établies à l’origine par des guerres coloniales au bénéfice des colons européens, sont également un moyen de contrôle migratoire. Elles empêchent les personnes de sortir de la violence, de la pauvreté et de l’exploitation. Elles poussent des familles de pays en pays, les forçant à monter à bord de bateaux dangereux, ou à faire de longs voyages à travers la neige ou le désert. Les frontières poussent les personnes à vivre dans une précarité sans statut légal, ce qui mène à leur criminalisation. Les frontières maintiennent le système d’apartheid global en place.

Plus de Cas par Cas

Les réfugié-e-s traversant des États-Unis vers le Québec et le Canada n’ont pas d’autre choix que de traverser de manière irrégulière à Roxham Road ou à d’autres points d’entrée depuis que l’entente sur les tiers pays sûrs a été implémentée en 2004. Cette entente entre le Canada et les États-Unis empêche les migrant-e-s de faire une demande de statut de réfugié aux postes frontaliers réguliers canadiens lorsqu’illes arrivent des États-Unis (et vice-versa). C’est-à-dire que les migrant-e-s traversant des États-Unis vers le Canada ne peuvent faire une demande de statut de réfugié que s’illes traversent de manière “irrégulière”. Cette politique a déjà coûté la vie à des migrant-e-s – nous rendons hommage à Mavis Otuteye qui est décédée en juin 2017 – et elle est responsable de la perte de statut légal et de la déportation de plusieurs autres.

Celles et ceux qui arrivent au Canada sont encouragé-e-s à mettre leurs efforts et leurs espoirs sur leur cas individuel, en tentant de prouver qu’illes sont de « véritables réfugié-e-s » ou de « bons migrant-e-s ». Cette longue lutte bureaucratique isole et épuise l’énergie de la lutte collective. De plus, depuis quelques années, environ 40 % des demandes de réfugié (faites à partir du Canada) ont été refusées. Il se peut que le taux de refus soit encore plus élevé pour les migrant-e-s traversant de manière irrégulière puisque plusieurs d’entre elleux ont peu ou aucun soutien pour faire leur demande, ou encore parce qu’illes ont quitté leur pays d’origine depuis de nombreuses années. Bientôt, plusieurs seront refusé-e-s comme réfugié-e-s et devront faire un choix : rester au Canada sans statut ou être déporté-e-s vers leur pays de citoyenneté. Le système de réfugié canadien gérera donc en catimini ce « problème », loin des projecteurs médiatiques : juger les personnes individuellement, et ensuite, un.e à un.e. et discrètement, les déporter ou les criminaliser par milliers.

Rejetons les Divisions Racistes

Le discours public et la couverture médiatique génèrent des divisions au sein de groupes sociaux qui devraient être des alliés contre une distribution injuste de la richesse et du pouvoir. En présentant, au mieux, la situation comme étant d’ordre humanitaire plutôt que politique, le discours dominant cache le rôle que jouent les frontières dans le maintien de cette distribution inégale. La façon dont le Canada a contribué à pousser les gens à quitter leur foyer initialement n’est que rarement mentionnée.

Les discours des groupes d’extrême-droite, tels que La Meute et Storm Alliance, sont encouragés par la normalisation d’attitudes islamophobes et racistes relayés par les médias corporatistes, les politiciens et l’État. En déclarant qu’illes ne sont opposés qu’aux “immigrant-e-s illégaux” ces groupes d’extrême-droite tentent de convaincre l’opinion que les migrant-e-s qui traversent de manière irrégulière sont des “criminel.les”. En jouant sur la vieille peur européenne, raciste et islamophobe, envers les hommes de couleur, les groupes d’extrême-droite à travers l’Europe, les États-Unis, le Canada et le Québec propagent la confusion et la peur à l’égard de l’ ”invasion” et du “terrorisme”, tout en encourageant l’État à augmenter la surveillance aux frontières et le profilage des migrant-e-s.

De toutes ces façons, au lieu de définir le conflit par une division entre les riches/puissants et les pauvres/opprimées à l’intérieur et à l’extérieur de Canada, le conflit est défini par une division entre des personnes à l’intérieur des frontières du Québec ou du Canada (luttant pour la sauvegarde de programmes sociaux, mais réservés à « nous » ; pour la défense de “nos” valeurs etc.) et des personnes arrivant au Québec ou au Canada (perçues comme concurrent.es pour des ressources limitées ; des gens qui coupent les files d’attentes ; des menaces à la sécurité, etc.)

Appel à l’Action!

NOUS SOUTENONS LA LIBERTÉ DE TOU.TES LES MIGRANT-E-S DE RESTER, DE CIRCULER ET DE REVENIR. SPÉCIFIQUEMENT, NOUS SOUTENONS LES MIGRANT-E-S AUX ÉTATS-UNIS, QU’ILLES DÉCIDENT DE LUTTER POUR RESTER AUX ÉTATS-UNIS, OU DE TRAVERSER VERS LE CANADA DE QUELQUE MANIÈRE QUE CE SOIT.

FACE AU TRAITEMENT AU CAS PAR CAS IMPOSÉ PAR L’ÉTAT, NOUS DEVONS AGIR COLLECTIVEMENT ET SE SOUTENIR MUTUELLEMENT.

TOUT EN NOUS OPPOSANT À LA PROPAGANDE ANTI-MIGRANT-E-S ET À CES DIVISIONS FABRIQUÉES DE TOUTE PIÈCE, NOUS DEVONS CONSTRUIRE UNE SOLIDARITÉ CONCRÈTE.

Voici quelques actions que nous pouvons entreprendre dans nos communautés

Partout au Canada:-Organiser ou se joindre aux mobilisations demandant au Canada d’abandonner sa politique du cas par cas et, au contraire, d’implémenter immédiatement un programme de régularisation pour celleux ayant traversé la frontière ET tout-e-s les personnes sans statut qui sont déjà au Canada (pour plus d’informations, contacter Solidarité sans frontières);

-Défier le gouvernement à propos de sa politique des Tiers Pays Sûrs à l’aide de campagnes de mobilisations, forums, dans les médias, etc..

-Si votre organisme offre des services: joignez-vous à votre campagne locale de ville sanctuaire/cité sans frontières pour que les services soient offerts à tou.tes, quelque soit leur statut, sans jamais que les services frontaliers n’y aient accès (à Montréal, signez la déclaration de Solidarité sans frontières pour une cité sans frontières ici.

Pour ceux et celles habitant près des frontières:

-Organisez-vous avec vos voisin-e-s (des deux côtés de la frontière); posez des affiches démontrant votre appui et votre solidarité (“bienvenue aux réfugié-e-s”, etc.); si vous voyez des personnes traverser, offrez-leur du soutien de la manière qui leur convient et n’appelez PAS la GRC, à moins que les personnes ne vous le demandent!

-Explorer les chemins aux alentours de la frontière et mettre en place l’infrastructure pour aider les gens à traverser en toute sécurité et librement

Au Québec:

-Joindre les mobilisations contre la manifestation raciste et anti migrant-e-s du 19 mai au Chemin Roxham, à l’appel des groupes d’extrême-droite (contactez les groupes locaux antiracistes ou antifas, ou attendez pour plus de détails prochainement);

-Appuyer les mobilisations pour l’obtention automatique d’un permis de travail pour tou.tes les migrant-e-s ET pour tou.tes les sans statut au Québec (à Montréal, contacter le Centre de travailleurs et travailleuses immigrantes);

-Joindre les activités contre le sommet du G7, y compris le Contingent Anti-Frontières lors de la marche principale du 7 Juin (les détails concernant le contingent seront postés sur la page facebook et la page web de Solidarités sans frontières);

-Joindre la Caravane Anti-Frontières organisée par Solidarité sans frontières du 29 Juin au 1er Juillet (les détails seront postés sur la page facebook et la page web de Solidarités sans frontières);

Pour les Montréalais.es:

-Offrez votre temps aux groupes qui offrent du soutien de première ligne aux migrant-e-s traversant les frontières et assurez vous que ces groupes respectent la dignité humaine des migrant-e-s. et leur offrent tout le soutien légal et quotidien dont illes ont besoin.

-Soutenez les mobilisations autour de la création d’une Cité Sans Frontières, y compris pour l’accès aux soins de santé, au logement, au refuge, à l’éducation, à la nourriture (communiquer avec Solidarité sans frontières pour plus d’information); joignez-vous aux revendications demandant à la mairesse Plante de donner suite aux promesses non tenues de Coderre de faire de Montréal une ville sanctuaire, en cessant toute coopération entre le SPVM et les agents des services frontaliers du Canada.

-Joignez / soutenez la mobilisation pour ramener au Canada Lucy Granados, Montréalaise, organisatrice communautaire sans-papiers, déportée le 13 avril (les détails seront postés sur les pages facebook et les page web de Solidarités sans frontières et du Centre des Travailleurs et Travailleuses Migrants), et soutenez plus généralement le courageux Collectif des femmes sans statuts ((fb: Collectif des femmes sans statuts / Non-Status Women’s Collective)

– Soutenez la mobilisation pour la marche Ouvrez les frontières ! Un statut pour tou-te-s ! le 16 juin.

En général, nous appelons à l’organisation de manière effective, non-hiérarchique, inclusive et initiée par les membres de la communauté, basée sur l’aide mutuelle et la solidarité radicale, l’emploi d’une diversité des tactiques et l’action directe, pour renforcer la résistance des communautés contre les contrôles frontaliers dans nos villes, combattre les déportations et les détentions, vaincre le mouvement fasciste et soutenir activement les luttes anti-coloniales et la souveraineté des peuples autochtones.

Pas de quartier pour les fachos, pas de fachos dans nos quartiers

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Avr 302018
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info

Les saletés de fachos croient pouvoir instrumentaliser le féminisme et envahir nos espaces.

Nous avons volé leur bannière

Et nous, féministes en criss, l’avons fait disparaître

Nous sommes tentaculaires

Nous sommes partout

PAS DE QUARTIER POUR LES FACHOS
PAS DE FACHOS DANS NOS QUARTIERS

À ce jour : l’arrestation de Cedar

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Avr 232018
 

Du Hamilton Anarchist Support

Cliquez ici pour faire un don au Fond de Défense de la Communauté d’Hamilton

Le dernier mois a été chargé à Hamilton. Pour mettre en contexte l’arrestation de Cedar, on peut commencer par souligner le Salon du livre anarchiste qui s’est tenu au début du mois de mars, le premier salon du livre à s’être tenu en 7 ans. L’événement a eu un succès retentissant et a rassemblé des gens venu-es de tout le continent pour explorer des possibilités de changement radical, pour dessiner une vision d’un monde sans hiérarchies ni domination, pour simplement se rencontrer et apprendre les un-es des autres. La fin de semaine a été particulièrement marquée par une petite émeute ayant eu lieu à travers un des quartiers les plus aisés d’Hamilton sur une des rues les plus commercialement toxique. L’ « Émeute de Locke Street » était une expression collective de rage, non seulement contre la gentrification accélérée d’Hamilton, mais contre le capitalisme et le monde violent d’aliénation qu’il nourrit. Elle a mené à beaucoup de conversations productives par rapport à l’inévitable inconfort que produit la lutte pour de nouveaux mondes, et l’importance de clarifier et d’articuler nos politiques. Un nuage toxique de sédiments a aussi été brassé par l’émeute à Hamilton, on a pu voir un déversement massif de chaudes larmes pour les petits commerces, les conseiller-ères municipaux-ales ont crié au « terrorisme », et une ferveur anti-anarchiste des trolls locaux de l’alt-right ont vu là une opportunité pour prendre place sous les feux des projecteurs.

Dans les semaines qui ont suivi, plusieurs de ces réactions ont été dirigées contre le seul espace social anarchiste d’Hamilton, The Tower, qui est defacto devenu une cible avant même d’avoir eu la chance de se positionner pour appuyer l’émeute. Premièrement, ses fenêtres ont été fracassées, ensuite la porte a été défoncée et la librairie saccagée, puis les serrures ont été collées, et plus récemment sommes témoins d’une vague de graffitis amateurs incluant le mot « gay » écrit en colle de farine émiettée sur les fenêtres de plexiglas. À la fin mars, alors que les supporters du Tower étaient occupé-es à nettoyer l’espace aux suites du saccage, une coalition de trolls nationalistes blancs, misogynes et homophobes a organisé un rally en soutien aux commerces de la rue Locke. Leur triste rally a été largement confronté et déjoué, mais pas avant que certain-es d’entre eux n’aient eu la chance de se mêler aux propriétaires des commerces de la rue Locke et de discuter autour de beignes citron-pistache. Une fuite d’information a révélé que les Soldats d’Odin et les Proud Boys espéraient se rendre à The Tower après le rally pour confronter les « mâles beta de 120 lbs » qu’ils espéraient y croiser. La première fois qu’ils s’y sont pointé ils ont trouvé 40 anarchistes prêt-es à défendre l’espace. Ils ont crié leurs droits démocratiques et ont fini par utiliser une escorte policière pour se rendre de l’autre côté de la rue. Quelques heures plus tard, un plus petit groupe d’entre eux ayant l’air saoul s’est pointé en cherchant la bagarre et malgré nos nobles efforts pour désescalader la situation nous avons fini par les renvoyer chez eux ce jour-là avec des nez cassés et sanglants.

Pendant ce temps la pression publique s’est accru pour retrouver les responsables de l’action émeutière sur la rue Locke. La police a été incapable d’appréhender quiconque la soirée de l’action et a répondu aux lamentations publiques avec des promesses de justice et des appels désespérés invitant la coopération du public. Finalement, le 6 avril, un mois après l’émeute, la police a monté un spectacle pour satisfaire un public assoiffé de sang. Mandats en main, ils ont défoncé la porte d’une maison collective à l’aube et ont lancé une grenade assourdissante dans le salon. Avec des fusils d’assaut en main ils ont envahi la maison et menotté les gens, et ont arrêté Cedar (Peter) Hopperton avec des charges de complot visant à commettre un acte criminel (rassemblement illégal et port de masque). Les autres ont été relâché-es et ont dû passer quelques heures dans l’allée de la maison pendant que les flics mettaient la maison sans dessus dessous en cherchant quoi que ce soit pouvant être utile à leur enquête. Ils ont saisi les ordinateurs, les téléphones, des papiers, des zines et des livres, qu’on mettra des années à pouvoir récupérer de leurs pattes graisseuses.

L’audition pour la remise en liberté sous caution de Cedar, qui n’a eu lieu que cinq jours après son arrestation et après que la Cour ait manoeuvré de manière particulièrement sournoise pour la retarder, était un supplice méticuleux. Quatre heures de déblatérations d’imbécilités ont rendu évident que non seulement Cedar était jugé, mais bien aussi l’anarchisme au grand complet. Au final, Cedar s’est vu refusé une libération sous caution et a été renvoyé-e dans l’enfer de la prison Barton où des hordes de personnes kidnappées attendent leur procès dans des conditions misérables. Iel pourrait demeurer à Barton pour un an ou plus tandis que l’État traîne des pieds à monter un dossier contre eulle.

À Hamilton, nous avons organisé une solide équipe de soutien pour nous assurer que Cedar ait une défense légale fiable et autant de conseils et de communication que possible. Nous souhaitons poursuivre les projets auxquels iel tient, et soutenir toute forme d’organisation qu’iel pourraient mener en prison. Nous avons commencé ce blog à titre d’espace où fournir des nouvelles par rapport à la situation de Cedar, leur situation légale, et comment iel se porte. S’il y a plus d’arrestations par rapport à l’émeute de Locke Street, ce site offrira un espace similaire pour ces mesures de soutien. La prison n’est pas la ligne d’arrivée pour les anarchistes, ce n’est qu’une des dimensions du monde contre le quel nous nous battons. Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour résister à l’isolement qu’ils essayent d’imposer à ceuzes qu’ils capturent, et continueront notre bataille ensemble contre ce monde de police, de tribunaux et de prisons.

Le Festival International de Théâtre Anarchiste de Montréal

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Avr 212018
 

 

Du Festival International de Théâtre Anarchiste de Montréal

Le FITAM est le seul festival au monde consacré au théâtre anarchiste. S’inscrivant dans le mois de l’anarchie de Montréal, le FITAM offre une tribune à des troupes et artistes aux propos radicaux. Après avoir reçu le Living Theatre (2009), Pol Pelletier (2011) et le Bread and Puppet (2014), nous avons cette année l’honneur de présenter sept compagnies en provenance de France, des États-Unis et de Montréal,

Billets en avance disponible en ligne. 11$ chaque soir ou 20$ spécial pour les deux soirs. Billets à la porte: $13. Admission générale.

La 13e édition du FITAM réunit des pièces originales, avec entre autres une adaptation d’En attendant Godot, qui met en scène deux femmes de couleur dans les rôles de Didi et Gogo; l’histoire d’une bergère inspirée des lettres de trois prisonnières dissidentes; Tought Experiment Productions nous revient une deuxième année avec une pièce sur la pédale Wah Wah, les fréquences radio et le pouvoir de l’individu sur les canaux de communication mainstream; une pièce de marionnettes sur la gentrification violente et ses effets sur les populations marginalisées; et l’histoire inspirante de six femmes anarchistes qui ont résisté au fascisme entre 1920 et aujourd’hui.

Mardi, 22 mai 19h30
• Pisser dans l’herbe…, Théâtre du Sable (France)
• Chansons anarchistes, Gwenael Kivijer (France)
• Trashlaga Puppet Crew, Trashlaga Puppet Crew (Mtl)
• No way! No way! (part I), Trees that Talk (Mtl)

Mercredi, 23 mai 19h30
• Didi and Gogo, MC Theatre Troupe (USA)
• Chansons anarchistes, Gwenael Kivijer (France)
• The Wah-Wah Pedal, Thought Experiment Productions (Mtl)
• Darwin avait raison, Dire, encore (Mtl)
• No way! No way! (part II), Trees that Talk (Mtl)

Perturbation de la réunion d’En Marche Montréal

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Avr 132018
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info.

Bande de bouffons, vous pensiez vraiment qu’on allait laisser votre petite clique faire son événement, pendant que vous essayer de détruire tout ce qu’on construit?

PortéEs par la force de l’appel intergallactique de soutient à la ZAD, nous avons décidé d’intervenir lors d’un 5 à 7 d’En Marche (et oui, ils viennent nous faire chier jusqu’à Montréal) pour rappeler aux macronistes que l’odeur nauséabonde de la marde qu’ils sèment finira toujours par revenir à leurs narines

Tandis que partout en France le gouvernement macron tente lamentablement de mater les grévistes et d’évacuer nos amiEs sur la ZAD et dans les universités, c’était au tour des crapules d’En Marche de se faire expulser.

Alors que notre arrivée festive et nos chants enjoués ont semblés un temps les réjouir, nous avons été surprisEs de leur froideur lorsqu’ils reçurent bombes puantes, pétards et insultes. Nous les aurions cru plus favorables à l’emploi de la violence à voir comment leur monarque déploie ses chiens contre le mouvement.

Nos vie sont belles et elles méritent qu’on les défende.
La résistance est en marche: parce que c’est notre projet!

[N.D.L.R. Nous jugeons bon de partager également quelques textes sur des événements des derniers mois sur la ZAD qui devraient faire l’objet de discussions dans nos espaces de lutte.]

Vendredi – Rassemblement de solidarité avec la ZAD

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Avr 122018
 

Des Comités de défense et de décolonisation des territoires (CDDT) [événement Facebook]

[N.D.L.R. Nous jugeons bon de partager également quelques textes sur des événements des derniers mois sur la ZAD qui devraient faire l’objet de discussions dans nos espaces de lutte:

Prise de position de la légal team sur les actions de milice à la ZAD

Quand Lama faché, lama cracher

Le mouvement est mort, vive… la réforme !]

En réponse à l’appel lancé par les zadistes à se mobiliser où nous nous trouvons contre les expulsions en cours (pour suivre l’actualité : https://zad.nadir.org/).

Rendez-vous vendredi le 13 avril à 19h, métro Mont-Royal.

La ZAD, déjà, est partout. Les territoires que nous habitons, que nous aimons et dont nous vivons sont menacés par le mouvement de la modernité coloniale, par ses logiques de contrôle et de marchandisation qui rendent la vie impossible. La création de zones autonomes en réponse à la tentative d’imposition par l’État et les entreprises des projets de développement est une réponse qui menace l’unité de la souveraineté du pouvoir et qui montre ce qu’elle a de mythique. Elles permettent également de repenser nos manières de nous lier aux territoires et aux différentes formes de vie qui les habitent. La pratique du blocage des projets extractifs, et de l’affirmation de l’autonomie, dans le contexte des résurgences autochtones, est vouée à se multiplier. Les appels devront être entendus.

Qu’est-ce que la ZAD?

La ZAD, c’est pour les aménageurs la Zone d’Aménagement Différé ; pour nous une Zone À Défendre : un bout de campagne à quelques kilomètres de Nantes (Bretagne) qui devrait, pour les décideurs, laisser place à un aéroport international.

Leur projet est de construire une plate-forme économique « Grand Ouest » d’envergure internationale allant de Nantes à Saint-Nazaire, qui ne formeraient plus qu’une seule et grande métropole. La réalisation de cette plate-forme demande de maîtriser tant le ciel, la mer, que la terre à travers le remplacement de l’actuel aéroport de Nantes par un nouveau à Notre-Dame-des-Landes, mais aussi l’agrandissement du port de Saint-Nazaire, la construction de nouvelles routes et autoroutes…

Nos désirs, en venant habiter sur l’emplacement prévu de l’aéroport, sont multiples : habiter sur un territoire en lutte, ce qui permet d’être proches des personnes qui s’y opposent depuis 40 ans et de pouvoir agir en temps de travaux ; profiter d’espaces laissés à l’abandon pour apprendre à vivre ensemble, à cultiver la terre, à être plus autonomes vis à vis du système capitaliste.

ANNULATION : Forum anarcho-syndicalisme et intersectionnalité

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Avr 072018
 

Du Collectif d’éducation et de diffusion anarcho-syndicaliste (CEDAS)

Suite à un faible nombre de confirmation dans les événements Facebook pour le 28 avril, nous annulons l’événement. Nous organiserons des événements dans le futur.

Samedi 28 avril 2018
12h30 à 16h30

Bibliothèque anarchiste DIRA, 2035 Boul. Saint-Laurent, Montréal.

S’intéresser aux luttes de la classe ouvrière sur une base anarchiste anti-oppression est-il possible aujourd’hui?

Comment intégrer l’émancipation des groupes opprimés aux luttes des mouvements populaires et plus particulièrement dans les luttes/groupes anarcho-syndicalistes?

Peut-on développer une perspective révolutionnaire anarcho-syndicaliste au sein des luttes spécifiques?

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Horaire

12h30
Ouverture des portes

13h00
What is anarcho-syndicalism? (en anglais)
(Traduction chuchotée sur place)

La présentation sera une vidéo-conférence. Plus d’informations à venir.
Suivi d’une discussion et d’une pause.

14h15
Introduction à l’intersectionnalité (en français)
par Irina Badita et Nicolas Johan Leport Letexier
(Whispered translation available)

Cette formation sera d’une part l’occasion d’une définition et d’une mise en contexte du concept d’intersectionnalité d’un point de vue historique et selon un contexte global. Nous réfléchirons ensemble aux différentes formes d’oppression et de privilèges au sein de la société ainsi qu’à des pistes et orientations futures en vue d’un activisme inclusif et intersectionnel. D’autre part, nous nous demanderons comment combattre les oppressions multiples, ou tout au moins alléger le fardeau qui pèse sur les épaules de celles qui sont malgré tout victimes de racisme, de sexisme, de toute forme de discrimination.

Suivi d’une discussion et d’une pause.

15h30
Discussion  » Anarcho-syndicalisme et Intersectionnalité »
Commentaires et échanges autour des textes du cahier de réflexion.

Pour lire les textes qui seront discutés en troisième partie, cliquez ici

16h30
Fin

17h00
Fermeture du DIRA

Événement Facebook

Remplir un extincteur de peinture : guide d’instruction

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Avr 042018
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info
Cette vidéo est à des fins éducatives seulement et n’encourage aucune activité illégale. Cliquez sur CC sur l’application vidéo pour voir les sous-titres en français.

Les extincteurs de feu remplis de peinture ont été utiles aux anarchistes de Montréal dans leurs luttes contre la gentrification, la surveillance et, plus récemment, les symboles coloniaux.

1. Voler l’extincteur

Trouvez un extincteur à pression hydraulique. Ils sont en métal argenté et existent en deux formats différents.

Les deux formats sont fermés avec un écrou et peuvent être ouverts sur le dessus.

Le plus grand format est de 9L et a une valve semblable à celle d’un pneu de vélo, ils peuvent donc être facilement re-pressurisés. Ils se trouvent souvent dans les universités, les cégeps et dans les immeubles d’appartements ou de bureaux.

Le plus petit format est de 6L et nécessite un compresseur d’air pour réajuster la pression. Ils se trouvent seulement dans les restaurants et sont souvent placés près des sorties arrières. Pratique!

2. Vider l’extincteur

Portez des gants de coton pour éviter de laisser vos empreintes digitales sur l’extincteur. Videz le liquide de l’extincteur en vous assurant que l’indicateur de pression atteigne 0 psi. Vous pouvez le faire dans une ruelle ou dans votre bain.

3. Remplir avec de la peinture

Enlevez l’écrou et la section du dessus.

Remplissez l’extincteur à moitié avec un mélange moitié eau, moitié peinture de latex.

4. Re-pressuriser

Ré-attachez la section du dessus en vous assurant que le tout soit étanche.

Pour le format de 9L, utilisez une pompe à vélo et faites monter la pressions jusqu’à 100 psi.

Pour le format de 6L, il n’y a pas de valve. Vous devez donc utiliser un compresseur à air, que vous pouvez trouver dans une quincaillerie ou dans la plupart des pawnshops. Retirez la hose et connectez le tube du compresseur en utilisant un adaptateur mâle de 3/8 ».

Réglez le compresseur à 115 psi. Vous n’aurez peut-être même pas besoin d’actionner le détenteur de l’extincteur pour que la pression monte lentement à 100 psi. Si vous le faites, levez l’épingle de sûreté et actionnez le graduellement. Arrêtez dès que la l’indicateur montre 100psi, pour éviter que de la peinture n’entre dans le tube.

Remettez l’épingle de sûreté et fixez-la en utilisant du duct-tape.

5. Nettoyer

Frottez l’extincteur avec un tissu imbibé d’alcool à friction pour enlever toutes les empreintes qui pourraient s’y trouver.

Consultez la page des guides sur Montréal Counter-info pour plus d’idées pour des actions directes : blocages de trains ou d’oléoducs, manifestations, émeutes et plus!

« « La seule raison pour laquelle nous devrions rejoindre la classe supérieure, c’est pour provoquer du désordre, mais certainement pas pour corrompre le graffiti comme certain-e-s le font. Mon but est d’instaurer l’insolence et la violence du graffiti où il ne devrait pas se trouver. Le graffiti est un tout, on ne peut pas seulement prendre les parties qui nous intéressent. Dans ce cas là, vous trouverez ce qui en reste sur les façades de vos magasins »

Appel à manifester le 1er mai : vous n’êtes pas seul-es!

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Avr 032018
 

Du SITT-IWW

Rassemblement avec nourriture et prises de parole à 14H30 au métro Parc. Départ de la manifestation de quartier à 16H00.

Suivi de la manifestation anticapitaliste de la CLAC au centre-ville.

En tant que travailleuses et travailleurs, chômeuses et chômeurs, étudiant-es et locataires, notre meilleure arme pour se défendre contre ceux qui nous exploitent et nous abusent demeure la solidarité. C’est pourquoi le Syndicat Industriel des Travailleurs et Travailleuses (SITT-IWW Montréal) vous invite à vous rassembler pour lutter ensemble dans Parc-Extension le 1er mai prochain.

Nos luttes se multiplient sur plusieurs fronts à la fois. Tout comme les attaques à notre endroit. Les grèves et lockouts sont matés par le pouvoir des tribunaux, le secteur public se privatise et brûle ses employé-e-s, nos salaires stagnent tandis que nos loyers augmentent, les discours racistes se banalisent au grand bonheur de la classe dominante. La tenue du G7 paralyse une région complète pour que riches et puissants se partagent la planète. Et tout cela, pendant que patrons et politiciens se partagent les profits.

Mais qu’importe, nous luttons! Les groupes communautaires prennent la rue pour dénoncer les inégalités sociales. Les locataires de quartiers populaires se mobilisent contre la gentrification. Les femmes dénoncent et prennent l’espace public avec #MeToo. Les réseaux de solidarité antiraciste se multiplient pour contrer la montée de l’extrême-droite. Les infirmières scandent « ça va faire! » et refusent de s’épuiser dans le silence. Les travailleurs et travailleuses les plus précaires s’organisent et se solidarisent.

Nous ne sommes pas aussi isolé-es que les patrons et politiciens veulent le laisser entendre. Nous ne sommes pas que de simples pions qui vont voter et qui regardent les boss décider de notre sort. Nous nous battons pour nous faire entendre. Et c’est pourquoi nous devons dépasser le corporatisme, être solidaires et faire le pont entre nos luttes respectives, car c’est cela notre force!

C’est avec cet esprit de solidarité que le SITT-IWW Montréal vous invitent à manifester le mardi 1er mai prochain dans le quartier Parc-Extension, à l’occasion de la Journée internationale des travailleurs et travailleuses, pour scander ensemble : NOUS NE SOMMES PAS SEUL-ES!

Nous invitons tous les syndicats, groupes et organisations à endosser notre appel et à nous écrire.