Montréal Contre-information
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Chaque flic a un secret : attaquer le pouvoir est facile

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Mai 232017
 

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Partout où il n’y a pas de flic – et ils ne peuvent pas être partout en même temps – il y a des banques, des condos gentrificateurs, des bureaux gouvernementaux, des caméras de surveillance, des murs blancs, et l’infrastructure du capitalisme (les chemins de fer, les autoroutes, les oléoducs, les projets de construction, etc.). Ceuzes qui attaquent ne croient pas que l’histoire ait un seul chemin, celui écrit par les autorités, celui vers une société de plus en plus contrôlée et morte. Autour de nous, la surveillance généralisée nous montre que les autorités ont peur du potentiel de nos actions pour vivre librement. En choisissant de nous révolter contre chaque chose qui nous empêche de vivre véritablement, nous pouvons contribuer à détruire ce monde imposé tout en en créant un autre.

Un monde où les gens sont libres de construire les réseaux et les relations qu’illes désirent pour répondre à leurs besoins, de manière commune et avec les autres, sans la coercition du capital. Où les prisons sont rasées et où le patriarcat, la police, les politiciens et les patrons sont choses du passé. Où les économies du don comme l’entraide et la solidarité dévastent l’esclavage salarié et la marchandisation de nos vies. Un monde où nous sentons que nous faisons partie de la Terre et que nous en dépendons, non pas qu’elle est à exploiter.

Un monde d’anarchie.

9 septembre : Grève des prisonnier.ères aux États-Unis

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Août 082016
 

De Anti-State STL

« Nous ne sommes pas des bêtes et on n’a pas l’intention de les laisser nous battre ou nous conduire comme si on l’était… Ce qui s’est passé ici, c’est le bruit précédant la furie des opprimés. »
– L.D. Barkley, participant à la rébellion d’Attica

Le 9 septembre 1971, les détenus de la Facilité Correctionnelle d’Attica, située dans le nord de l’État de New York, ont pris le contrôle de la prison. Le soulèvement d’Attica, qui a duré cinq jours, n’était pas la première ni la dernière des rébellions ayant eu lieu à l’intérieur d’une prison. Pourtant, son importance a marqué de manière indélébile l’histoire de la lutte contre la suprématie blanche et contre la société-prison dans laquelle nous habitons aujourd’hui encore.

À travers les quarante-cinq années depuis la révolte d’Attica, les prisons gonflent jusqu’à l’explosion sous la pression des tragédies de toutes ces vies interrompues, des familles éclatées et des communautés brisées. Dans la dernière décennie, les mouvements de résistance ont poussé régulièrement derrière les murs des prisons. Partout à travers les États-Unis, les prisonniers.ères sont pleinement réveillé.es et en mouvement : de l’arrêt généralisé du travail dans les prisons de Georgie en 2010, à la grève de la faim qui s’est propagée à travers le système californien de prison en 2013, des incendies dans les centres de détention I.C.E. (Immigration et Contrôle Douanier) au Texas aux émeutes et aux prises de contrôle des prisons au Nebraska et en Alabama. La révolte contre la prison est aussi présente de ce côté-ci de la frontière: à Lindsay, en Ontario, les détenu.es du Centre correctionnel du Centre-Est sont en grève depuis deux ans, demandant la fin de la détention des immigrant.es.

En septembre prochain, les prisonniers.ères ainsi que leurs familles et des supporteurs de l’extérieur sont en train de coordonner une grève des prisonniers.ères à travers les États-Unis, laquelle doit avoir lieu lors du 45e anniversaire de la rébellion d’Attica. Cet effort historique porte en son sein le potentiel de s’élargir et de nourrir le mouvement contre les horribles conditions de confinement, les prisons elles-mêmes et la société qui les crée.

Pour la destruction de toutes les prisons et la création d’une communauté humaine libre et véritable.

Supportprisonerresistance.noblogs.org
iwoc.noblogs.org
itsgoingdown.org

sept9FR
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CAMOVER MONTRÉAL

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Mai 282016
 

camfeaturedSoumission anonyme à MTL Counter-info

Dans CamOver, vous jouez un groupe d’humains confronté à une invasion de caméras dans un quartier en pleine gentrification. La lutte contre les caméras est importante, mais votre propre survie est primordiale! Pour gagner vous allez devoir nouer des alliances avec vos ami.es dans vos quartiers et détruire le plus de caméras possible. La partie se déroule tout au long de l’été. À la fin, le quartier qui totalise le plus de points remporte la partie.

Que le vandalisme commence! Rendons nos nuits d’été magiques et excitantes!

Déroulement

1. Préparation
Parlez à vos ami.es et rassemblez un petit groupe de confiance. Promenez-vous dans le quartier et repérez les cibles potentielles. Durant le repérage, prenez soin de notez, pour chaque cible, les endroits suivants : où se masquer sans être vu.es ; où se positionnent les personnes chargées de surveiller les alentours ; quelle sera la voie de sortie.

Rassemblez les items suivants :
masque, gants & vêtements non-identifiables
extincteur / marteau / corde / peinture / roches

2. Sabotage
Le soir venu, sélectionnez l’outil adéquat puis mettez-vous en route. Positionnez les guetteurs, masquez-vous à l’endroit préalablement choisi et vérifiez que personne ne vous observe. Exécutez l’acte de sabotage puis empruntez la voie de sortie le plus rapidement possible.

3. Laissez les gens savoir
Comptabilisez vos points : un point par caméra. Écrivez un court texte relatant les événements puis envoyez-le à mtlcounter-info.org. Il est possible de joindre au texte une image ou un vidéo. Si vous avez été en mesure de repartir avec une ou plusieurs caméras détruites, soyez créatif.ves : posez avec elles, dansez avec elles, faites-en des marionnettes ou une installation artistique.

Pourquoi jouer ?
• Développer des habiletés utiles dans de multiples contextes : manipuler certains outils, déterminer des trajets d’action, devenir non-identifiable, s’enfuir de la police, communiquer dans ce genre moment.
• Nourrir des complicités d’action avec des ami.es
• Transformer notre rapport à notre quartier : connaître les rues, les bâtiments, les passages, etc.
• Rendre le quartier plus sécuritaire : pour les personnes dont les activités quotidiennes sont criminalisées (vendeur.ses de drogue, travailleur.ses du sexe, etc.), pour les personnes qui pratiquent le street art, pour ceux et celles qui désirent lutter contre les systèmes de domination.

Pour la carte géographique des caméras de Montréal :
montreal.sous-surveillance.net
Pour publier les communiqués de vos actions:
mtlcounter-info.org

Idée pour l’utilisation d’une corde
• Attachez un petit objet, comme un morceau de bois, à une corde.
• Lancez la corde par-dessus le bras de la caméra.
• Saissez les deux extrémités de la corde puis tirez!

Comment remplir de peinture un extincteur ?
• Les extincteurs adéquats sont de couleur grise et ont un boulon et une valve. Ils peuvent être volés dans les blocs appartement et les restaurants.
• Vider l’extincteur en appuyant sur la gachette, puis retirer la partie supérieure en dévissant le boulon. Verser un mix de peinture de latex et d’eau, à un ratio de 1:1.
• Replacez la partie supérieure et pressurisez l’extincteur avec une pompe à velo ou un pressuriseur jusqu’à 100 PSI.
• Utiliser des gants pour manipuler l’extincteur pour éviter d’y laisser des empreintes digitales.
• Il est suggéré de porter un imperméable à jeter pour éviter les éclaboussures sur les vêtements.

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36″ de largeur pour un imprimante d’architecture | PDF

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