Montréal Contre-information
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Blocages et solidarité

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Sep 022025
 
Confrontation pendant un blocus d’une route forestière dans la région de Wemotaci au Québec (wikipedia). À gauche, Dave Petiquay du collectif Première Nation MAMO, fait face à Dany Grenier (à droite), entrepreneur forestier de Dolbeau-Mistassini (image de Lisanne Pittikwi sur Facebook).

Du Collectif Emma Goldman

« … l’état, la bourgeoisie et même la classe ouvrière se sont constitués en partie grâce à la destruction des Premières Nations, à la dépossession de leurs territoires, l’extorsion de leurs ressources et au colonialisme de peuplement. »– Francis Dupuis-Déri et Benjamin Pillet, 2019. L’anarcho-indigénisme. Lux Éditeur, Montréal. p.35

Au cours des dernières semaines, des blocages de routes forestières ont été réalisés en Haute-Mauricie et dans le nord du Lac-Saint-Jean par l’Alliance Mamo (Première Nation). Ces actions, menées pour contester le projet de loi 97 sur la réforme du régime forestier, ont interrompu ou perturbé les opérations de foresterie.

Unir les Premières Nations pour la souveraineté et la protection du territoire

C’est le 11 avril 2025 qu’une assemblée s’est tenue à La Tuque pour fonder l’Alliance Mamo. Cette alliance, dont le nom signifie « Ensemble » dans les langues atikamekw (Nehiromowin) et innu (Innu-aimun), a pour objectif de rassembler les Premières Nations dans l’exercice de leur souveraineté. Elle a été initiée par les gardien·ne·s des territoires Nehirowisiw (Atikamekw), Nitassinan (Innuat) et Ndakina (Abénakis).

Opposition au Projet de Loi 97 et revendication de souveraineté

Les gardiens et gardiennes du territoire manifestent leur désaccord face au Projet de Loi 97, qui modifie le régime forestier du Québec. Ils et elles estiment que cette loi met en danger les caribous forestiers et la durabilité des forêts, compromettant ainsi le mode de vie traditionnel autochtone en période de crise climatique.

De nombreux blocages et démonstrations de souveraineté (1) ont engendré des tensions entre les manifestant.es autochtones et les travailleurs forestiers (allochtones) , alimentant également des commentaires haineux sur les réseaux sociaux. En réponse à cette situation, le gouvernement du Québec a promis de négocier avec les Premières Nations pour trouver un consensus et envisager des amendements au projet de loi.

Les groupes autochtones traditionalistes (comme l’alliance Mamo), qui s’appuient sur les droits ancestraux et les traditions, soutiennent que la véritable autorité sur les terres forestières revient aux familles et aux gardiens du territoire. Ils considèrent que les conseils de bande actuels, établis par le système de la Loi sur les Indiens du gouvernement canadien, ne reflètent pas la souveraineté traditionnelle et sont perçus comme des complices du système colonial. Ces groupes estiment que les conseils de bande ne peuvent pas négocier au nom de tous les membres des nations.

Le Traité Petapan et la gestion forestière

Cette tension entre les conseils de bande et les traditionalistes n’est pas nouvelle; elle apparaît également dans d’autres négociations, comme le Traité  Petapan. En négociation depuis plus de quarante ans, ce projet de traité implique le Regroupement Petapan, qui regroupe les Premières Nations d’Essipit, Mashteuiatsh et Nutashkuan, ainsi que le Canada et le Québec, et vise à reconnaître, confirmer et protéger les droits des Innus. Cependant, des traditionalistes s’opposent à ce traité, affirmant que la gouvernance traditionnelle des chefs héréditaires et des gardiens et gardiennes du territoire est mise de côté au profit des conseils de bande.

En conclusion

Il n’y aura pas de réconciliation sans réparation. Les États canadien et québécois ont été établis sur l’appropriation des territoires et des ressources des peuples autochtones. Pour atteindre une véritable réconciliation, il est essentiel de soutenir et de s’engager dans les luttes décoloniales et environnementales. Il est crucial de devenir de véritables allié-es  dans cette bataille pour protéger le vivant. C’est à dire d’éviter dans nos rapports entre allochtones et autochtones au sein des mouvements de décolonisation: « l’invisibilisation des personnes autochtones ou la récupération de leur voix, le recours à des Autochtones de service, l’imposition de choix tactiques et stratégiques ou encore une attitude générale de déculpabilisation pour se donner bonne conscience »(L’anarcho-indigénisme,p.10)

(1) Contrairement à d’autres régions du Canada où des traités historiques ont été signés, de vastes étendues de territoire, notamment en Colombie-Britannique et au Québec, n’ont jamais fait l’objet de traités de cession de terres.

À lire également : Soit un ou une bonne alliée ou sinon reste chez toi !

En Palestine et partout ailleurs, la résistance continue!

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Août 212025
 

De la Convergence des luttes anticapitalistes

Semaine d’action en solidarité avec la Palestine

Depuis 1947, le peuple palestinien lutte contre l’occupation et la colonisation de ses terres par l’entité sioniste (connue sous son nom colonial  »Israël »). Alors que la création de cette entité sur des terres volées est facilitée par l’ONU, les Palestinien·nes, dépossédé·es et déplacé·es de force dans des territoires de plus en plus grugés par l’entité sioniste, ne se laissent pas faire et résistent à l’envahisseur. Alors que Gaza était assiégée depuis près de 20 ans, la résistance a culminé le 7 octobre 2023 dans un coup de force. Déterminé à ne tolérer le moindre écart de conduite, l’entité sioniste en a profité pour accélérer ses politiques et pratiques génocidaires contre le peuple palestinien avec la complicité de ses allié·es. Bombardé·es et affamé·es délibérément par l’entité sioniste depuis deux ans, les Palestinien·nes à Gaza luttent pour survivre et continuent de résister, tout comme les Palestinien·nes en Cisjordanie et à Jérusalem-Est qui font face à une accélération des attaques des colons et du vol de leurs terres.

Pendant que les Palestinien·nes sonnent l’alarme et implorent le reste du monde à arrêter cette violente machine de guerre qui a déjà fait des dizaines de milliers de martyrs, les gouvernements, incluant le  »Canada » et le  »Québec » enchaînent des déclarations vides de sens sur le « respect du droit international » et la fausse « solution à deux États », tout en continuant à supporter l’entité sioniste financièrement, militairement et politiquement, et en refusant d’imposer quelconque sanction. L’entité sioniste, armée par ses complices occidentaux et impérialistes, est bien décidé à prendre le contrôle complet de la bande de Gaza et à anéantir le peuple palestinien. L’armée d’occupation commet des massacres jour après jour en direct dans l’indifférence. Lorsqu’ils en parlent, les médias invisibilisent la réalité sur le terrain : une occupation militaire et une colonisation brutale de par l’entité sioniste, et une lutte de libération historique d’un peuple contre des puissances coloniales qui assujettissent le monde entier.

Cela fait deux ans que les peuples solidaires de la libération de la Palestine protestent partout dans le monde, en rupture avec leurs gouvernements complices. Les actions se multiplient : manifestations, campements, graffitis, occupations, actions de perturbation et de sabotage, flottilles, caravanes et marches mondiales pour briser le blocus. Continuons nos actions pour mettre fin au génocide en cours et soutenir le peuple palestinien dans sa lutte de libération, pour la justice et la dignité !

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Du 6 au 12 octobre 2025, D4P et la CLAC invitent tous·tes et chacun·e à s’organiser avec sa communauté en vue de provoquer, déranger et perturber pour visibiliser notre refus collectif à la complicité au génocide et rappeler la légitimité de la résistance, sous toutes ses formes, en Palestine et ici. 

Alors que la violence et la déshumanisation des vies palestiniennes est devenue honteusement normalisée, la résistance en devient d’autant plus légitime et nécessaire ! Confrontons nos gouvernements à l’insignifiance de leurs actions et à leur complicité active ! Ciblons les profiteurs de guerre, où qu’ils soient dans la vaste toile de complicité : qu’ils produisent des armes, des outils d’intelligence artificielle, des fonds de pensions ou des services d’investissement ! En groupe d’affinités, en comités de quartier, avec nos associations étudiantes, dans nos lieux de travail, attaquons partout, par l’éducation populaire, les manifestations, l’action directe et notre mobilisation généralisée.

Pas de paix tant que Gaza saigne : notre devoir est la résistance, par tous les moyens!

* Cet appel à l’action fait écho à celui lancé le 20 juillet 2025 par six groupes politiques et organisations de résistance à Gaza qui nous demandent d’escalader nos actions pour accentuer la pression sur nos gouvernements complices. 

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Pour endosser la semaine d’actions en tant que groupe: https://shorturl.at/YAS52

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L’affiche en français

L’affiche en anglais

Sabotage chez Enbridge : Interruption du service sur la ligne 9B

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Août 202025
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info

La forêt boréale brûle, l’eau est empoisonnée, les arbres sont abattus jusqu’au dernier et les traités sont trahis. Le mirage que nous appelons « démocratie libérale » plie devant les lobbys du pétrole. On parle de nouveaux pipelines qui traverserons le pays comme autant de cicatrices, de nouveaux projets gaziers qui défigurerons le territoire.

De tout temps, notre histoire aura été celle d’une colonie d’extraction fondée sur le pillage et la dépossession. C’est à nous qu’il revient de mettre un terme au désastre.

Cette nuit, nous avons attaqué la ligne 9B. Ce tuyau de la mort serpente sur les terres volées aux peuples autochtones transportant le bitume le plus sale au monde au travers des cours d’eau, des villes et de nos vies. Nous avons frappé deux valves de contrôle, détruisant le matériel électronique avant de nous évanouir dans la nuit.

Ce sont désormais plus d’une dizaine de kilomètres qui échappent au contrôle d’Enbridge. Tant que les installations n’auront pas été réparées, y faire couler du pétrole est aussi dangereux qu’illégal.

Nous choisissons de désarmer Enbridge parce que le système actuel protège le profit et laisse mourir les écosystèmes. Nous agissons parce que chaque baril nous empoisonne, nous tue, coule à contre-sens de l’histoire. Nous sommes de celles et ceux qui regardent la vérité en face, qui prennent acte de l’urgence. Nous choisissons d’obéir à l’amour de la vie et de l’avenir.

La ligne 9B transporte la fin du monde baril après baril. Il est l’heure de s’en prendre directement aux infrastructures qui la provoquent.

Les installations concernées se trouvent à Saint-André d’Argenteuil (45°33’25.1″N 74°20’53.7″W) et Mirabel (45°36’42.3″N 74°04’46.6″W).

« Israël » terroriste, médias complices

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Août 192025
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info

Tiohtià:ke/Montréal, le 18 août 2025 — C’est avec le coeur brisé et la rage au ventre que des militant⸱e⸱s autonomes ont ciblé les médias québécois cette nuit, dénonçant leur couverture biaisée du génocide du peuple palestinien, particulièrement le plus récent massacre de l’équipe d’Al Jazeera à Gaza par les forces d’occupation sionistes. Nous honorons cette nuit nos adelphes martyrisés Anas Al-Sharif, Mohammed Qreiqeh, Ibrahim Zaher, Mohamed Noufal et Moamen Aliwa d’Al Jazeera, le journaliste de Sahat media Mohammed Al-Khali, Saad Jundiya ainsi les 262 autres journalistes qui ont tous péris dans cet affront inhumain contre la liberté journalistique. C’est aussi toujours en réponse à l’appel de la résistance palestinienne publiée le 20 juillet 2025 aux militant⸱e⸱s internationaux de mettre en place une escalade des moyens de pression pour ouvrir les canaux d’aide humanitaire que les groupes autonomes ont redécoré les bureaux du Montréal Gazette (MG).

Depuis 2 ans, les médias québecois couvrent le génocide à Gaza de manière biaisée, asymétrique et déshumanisante. Leur cadrage éditorial présentant une fausse symétrie de la violence efface le contexte colonial fondamental: l’entité sioniste, « Israël », est une puissance occupante expansionniste depuis 1948, la Palestine, elle, un territoire colonisé. Le rapport au vocabulaire choisi par les journalistes québécois a aussi largement été documenté comme étant biaisé en faveur « d’Israël » qui reçoit un traitement médiatique diamétralement plus empathique que celui concernant les victimes palestiniennes traitées avec distance et froideur. Enfin, face à l’interdiction imposée par « Israël » aux journalistes internationaux de se rendre à Gaza, les médias québécois ont obtempéré sans broncher et aucun d’entre eux n’a jugé nécessaire d’engager un.e correspondant.e palestinien.ne pour documenter les massacres quotidiens. Au contraire, c’est plutôt une tribune d’exception qui a été offerte par les médias aux autorité génocidaires sionistes, y compris des hauts gradées du Tsahal. Pourtant, aucun média québécois n’a invité de représentants de la résistance palestinienne.

Cette nuit, MG était particulièrement ciblée car elle incarne un des plus puissants outils propagandistes de la dangereuse et génocidaire idéologie sioniste. Tribune de choix du facho-sioniste en chef du municipal; Jeremy Levi, MG pullule de mauvais articles et de chroniques douteuses visant à nous gaver des distorsions cognitives les plus sadiques du 21e siècle. Le quotidien a par ailleurs été dénoncé par l’organisation Canadians for Justice and Peace in the Middle East à au moins deux reprises pour la mauvaise qualité de sa couverture des campements étudiants en solidarité avec la Palestine et, plus généralement, pour ses biais pro-sionistes dans la couverture du génocide à Gaza. De plus, MG fait parti de la grande famille Postmedia Network qui possède aussi le National Post, un rammassi de textes pseudo-journalistiques médiocres. Il n’est donc pas surprenant de voir chez MG une ligne éditoriale diamétralement favorable aux idéologies sionistes. En effet, le principal actionnaire de Postmedia Network est Chatham Asset Management, un fonds d’investissement spéculatif états-uniens réputé pour sa proximité avec le parti républicain, aussi connu pour être le power bottom de choix pour les ambitions tyranniques et génocidaires de Netanyahu. Non seulement devrions-nous considérer alors MG comme un média étranger, mais devons-nous nous surprendre que sa couverture fasse autant abstraction des principes journalistiques de base quand ses dirigeants fleurtent sans gêne avec le fascisme moderne?

Enfin, que va-t-il falloir pour que les médias écoutent la population et commencent à couvrir le génocide à Gaza à la hauteur des principes journalistiques auxquels ils prétendent adhérer? Cette semaine, des militant-es ont occupé les bureaux de La Presse ainsi que ceux de la maison de Radio-Canada sans qu’on leur offre une tribune adéquate ou qu’on prête attention aux critiques formulées à leur encontre. Seule exception, un énième éditorial frileux de François Cardinal qui se cache derrière une fausse neutralité pour camoufler son rôle dans la normalisation du génocide à Gaza. Il devient donc de plus en plus évident que si les médias québécois ne veulent rien entendre via les revendications et manifestations légitimes du peuple, c’est par la voie du dommage économique qu’ils comprendront qu’ils se situent du mauvais côté de l’Histoire.

Des camions de McElhanney ont brûlé à Smithers (C.-B.)

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Août 132025
 

Soumission anonyme à BC Counter-info

Le 10 août vers 4h du matin, deux camions appartenant à l’entreprise McElhanney ont été incendiés à Smithers, en Colombie-Brittanique.

McElhanney fournit des services de conseil au projet PRGT. Pour en savoir plus sur leur participation, consultez « Against Extractivism: PRGT and its Actor » et « Arson attack in Terrace BC ».

PKP t’as du sang sur les mains!

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Août 012025
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info

La nuit dernière, plusieurs groupes autonomes ont répondu à l’appel de la résistance palestinienne demandant d’activer tous les leviers de pression et d’escalade en marche dans les sphères politiques, médiatiques et économiques internationales afin de garantir l’acheminement de l’aide humanitaire à Rafah. Ainsi, à Montréal/Tiohtiá:ke, alors que les foules ébahies applaudissaient la dernière édition des feux d’artifices de la saison, plusieurs groupes se sont appliqué à rappeler qu’à Gaza, ces bruits d’explosions sèment la mort et le nettoyage ethnique.

Depuis près de 22 mois l’entité sioniste bombarde, torture, agresse et affame les Palestinien-nes, le tout sous nos yeux, en toute complicité avec nos dirigeants. Alors que nos adelphes de Gaza vivent une famine orchestrée par les forces sionistes, il est de notre responsabilité de dénoncer les structures en place au sein de notre société qui ont facilité ce génocide en banalisant les atrocités de l’armée, en normalisant l’islamophobie ainsi que la haine envers les palestinien-nes, en profitant financièrement de la propagande sioniste et en favorisant la répression des militant-es pour la libération de la Palestine.

Qui réprésenterait mieux cette complicité que Pierre-Karl Péladeau ainsi que son empire Québecor? Avec une main mise dans toutes les sphères médiatiques et culturelles, Péladeau est à même de façonner l’opinion publique québécoise et ce, depuis des décennies. À travers une diversité de médias, de maisons d’éditions, d’offres publicitaires et de productions culturelles, Québecor recycle un crachat de haine infini envers toute communauté vulnérabilisée ou marginalisée. La communauté queer et trans, les usager-ère-s de drogues, les immigrant-e-s, les personnes en situation d’itinérance, pour n’en nommer que quelques exemples, subissent toustes une déshumanisation orchestrée par les sbires de PKP. On ne peut surtout ignorer le rôle systématique de l’empire Québecor dans la montée fulgurante de l’islamophobie dans les dernières années; un élément indissociable à l’insensibilité et la banalisation générale à l’égard du génocide palestinien dans le discours public. À travers une plateforme unilatéralement offerte aux sionistes comme le clown de service du CIJA Julien Corona, combiné à une explosion de propos haineux de ses démagogues en chef, Québécor cherche à rendre acceptable le colonialisme sanglant qu’opère l’entité sioniste depuis 77 ans en Palestine. Mais le peuple n’est pas dupe, ni insensible. Même en investissant massivement son argent sale dans des compagnies de sécurité privée comme SIRCO qui profile et brutalise les militant-es pour la libération de la Palestine, PKP ne réussira jamais à normaliser l’inacceptable.

Ce n’est pas parce que tu liches la raie des sionistes pour te magasiner plus de contrats avec Hollywood que tu vas nous faire taire Péladeau!

Fuck ton empire!

Fuck tes amis sionistes!

Fuck ton racisme, ta transphobie et ta misogynie!

Le peuple sera toujours plus fort que toi!

Retour sur l’action du 29 juin contre le BBQ annuel libéral pour la fête du Canada à Québec

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Juil 032025
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info

Le dimanche, 29 juin 2025, à Québec, les ministres et députés fédéraux Jean-Yves Duclos et Joël Lightbound ont convié leurs partisan·es à un événement festif organisé à l’occasion de la fête du Canada. Ce rassemblement, sous forme de pique-nique public où hot-dogs et crudités étaient à l’honneur, s’inscrivait dans une mise en scène politique visant à projeter une image de normalité et d’unité nationale. L’événement, présenté comme le « BBQ annuel Fête du Canada – région de Québec » par le Parti libéral du Canada, figurait sur le site officiel du parti. La promotion de ce rassemblement affirmait qu’« on ne peut jamais tenir nos progrès pour acquis », notamment dans le contexte d’un gouvernement minoritaire, une rhétorique destinée à mobiliser la base libérale autour d’un exercice de visibilité publique.

Malgré le silence complice des grands médias et les tentatives des organisateurs de camoufler la présence des manifestant·es derrière des images soigneusement sélectionnées, l’action militante menée sur place a imposé un contre-récit clair et puissant.

Dans un contexte de génocide en cours à Gaza, alors que la famine forcée sévit, une vingtaine de citoyen·nes ont choisi de dénoncer pacifiquement l’hypocrisie de ce BBQ. Dès les premières minutes, des slogans et des prises de parole ont été lancés, tandis qu’une dizaine de militant·es s’infiltraient parmi les partisan·es libéraux pour mettre en scène une performance intitulée « À Gaza, on meurt pour un sac de farine ». Allongé·es au sol, couvert·es de faux sang et entouré·es de sacs de farine, les participant·es ont incarné la réalité des Palestinien·nes contraint·es de risquer leur vie pour se nourrir.

Cela dit, la réaction des forces policières a été révélatrice. Plusieurs manifestant·es ont été poussé·es, piétiné·es, voire agressé·es physiquement, notamment par des coups de botte assénés à des personnes allongées au sol. Les policiers ont également tenu des propos moqueurs, protégeant les dignitaires pendant qu’ils festoyaient sans être inquiétés. Certains ont refusé de s’identifier, dissimulé leurs matricules sous des dossards ou agi sans uniforme officiel. Des propos méprisants, tels que « vous ne changerez rien » ou « vous allez vous fatiguer avec ça », ont été rapportés.

Il est important de rappeler que l’événement était officiellement ouvert à toutes et à tous. Aucune inscription préalable n’était requise, si ce n’est une simple adresse courriel permettant de figurer sur la liste de diffusion du Parti libéral. Il n’était pas nécessaire d’avoir un billet ni de fournir son nom ou d’autres informations avant de s’y présenter. Pourtant, une fois sur place, une table a été installée pour distribuer des bracelets rouges, accompagnés de plusieurs feuilles incitant les participant·es à fournir leurs renseignements personnels afin de « s’inscrire » sur place. Cette mise en scène administrative évoquait, pour plusieurs, les dispositifs de filtrage social mis en place durant la pandémie de COVID-19. Dans les faits, des personnes qui ne correspondaient pas au moule attendu de la partisanerie libérale, ayant des piercings, des cheveux courts et colorés, se sont vu restreindre l’accès à la nourriture en l’absence de bracelet, ont été épiées de près, et parfois même empêchées de s’inscrire. Derrière les apparences d’un événement inclusif se dessinait ainsi un mécanisme de tri politique, où la dissidence se voyait rapidement marginalisée.

Pendant ce temps, à Gaza, l’accès à la nourriture constitue un enjeu de survie. Selon le journal Haaretz, des soldats israéliens ont reçu l’ordre explicite de tirer sur des foules civiles en attente de distributions alimentaires. Les convois d’aide humanitaire sont régulièrement ciblés par des bombardements, et les points de distribution sont systématiquement pris pour cibles. Plus récemment, des professionnel·les de la santé sur le terrain ont révélé la contamination de sacs de farine par des opioïdes comme l’oxycodone, un narcotique hautement addictif. Des comprimés écrasés ont été retrouvés directement mélangés à la nourriture, soulevant de sérieuses inquiétudes quant à l’utilisation d’armes chimiques à visée destructrice et coloniale.

Ce qui se déroule à Gaza pourrait même dépasser le cadre d’une famine : il s’agit d’une guerre chimique, d’un processus de destruction lente ciblant les populations civiles par la privation, l’empoisonnement et la dépendance. Dans ce contexte, l’attitude du gouvernement canadien, qui refuse d’imposer des sanctions, maintient ses exportations d’armes et approfondit ses relations diplomatiques avec Israël, s’apparente à une complicité active.

La participation publique des ministres et députés Duclos et Lightbound à un événement festif en pleine tragédie humanitaire constitue une démonstration flagrante de cynisme politique. Tous deux sont directement impliqués dans les politiques d’approvisionnement militaire, ayant dirigé ou supervisé Services publics et Approvisionnement Canada. Par ailleurs, leur parti se rend complice de la normalisation des relations avec Israël, du conditionnement de l’aide humanitaire et de la criminalisation des mouvements de solidarité avec la Palestine.

Le gouvernement fédéral a récemment annoncé une hausse significative de ses dépenses militaires, visant 2 % du PIB, tout en réduisant les budgets consacrés aux services publics. Sur les campus et dans les rues, il multiplie les mesures de censure et de répression à l’encontre des voix dissidentes, tout en favorisant les intérêts de groupes de pression comme le CIJA (Centre Israélien-Juif pour les Affaires publiques).

L’action du 29 juin visait à briser cette indifférence institutionnalisée, à affirmer que toutes les vies ne sont pas traitées de manière égale par l’État canadien, et à réitérer une solidarité ferme envers le peuple palestinien. Par cette action sobre mais percutante, les manifestant·es ont confronté l’image rassurante des élites canadiennes avec la réalité brutale d’un peuple affamé et bombardé.

Enfin, il est impossible de dénoncer les politiques génocidaires à l’œuvre en Palestine sans reconnaître les fondements coloniaux du Canada lui-même. Ce même 1er juillet, que l’État présente comme une fête nationale, représente pour de nombreux peuples autochtones une journée de deuil. Elle rappelle un passé et un présent marqués par le vol des terres, les pensionnats, les stérilisations forcées, les disparitions, la négation culturelle et la pauvreté systémique. Tandis que le gouvernement se livre à des célébrations festives sous des drapeaux tricolores, il continue de refuser de reconnaître les droits territoriaux des Premières Nations, d’appliquer pleinement la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, et d’adopter des lois controversées comme le projet de loi C-5, critiqué pour faciliter l’appropriation de terres non cédées au bénéfice d’intérêts privés.

La solidarité avec la Palestine est indissociable de celle envers les peuples autochtones d’ici. Les logiques coloniales, racistes et extractivistes qui alimentent l’oppression au Moyen-Orient résonnent dans les structures de pouvoir canadiennes. C’est dans cette continuité des luttes, locales et transnationales, contre les formes contemporaines de colonialisme et de génocide que s’inscrit notre action.

Retour sur la riposte pro-choix du 31 mai 2025 à Québec

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Juin 132025
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info

Pour la deuxième année de suite, Campagne Québec Vie organisait « La marche pour la vie », à Québec. Malheureusement, l’année dernière, il y avait eu quelques actions, mais rien qui ait vraiment perturbé la visite des anti-choix.

Cette année nous nous y sommes pris d’avance et nous avons décidément réussi à prendre le dessus sur les anti-choix et les flics.

Affichage et pression en ligne

En plus de leur manifestation, les cathos avaient prévu un banquet pour leurs militant-e-s à l’hôtel Delta. Après une campagne d’affichage dans les rues des quartiers centraux de Québec dénonçant l’accueil des anti-choix par l’hôtel (et des mauvaises critiques en ligne qui s’accumulaient), le Delta a fait le choix judicieux d’annuler toutes les chambres et les salles qui avaient été réservées par Campagne Québec Vie quelques jours avant leur marche.

Le jour de la marche

Du côté des pro-choix, il y avait une coordination minimale et très décentralisée des forces en présence dans les semaines précédant le jour de la marche et durant la journée.

Solidarité inter-urbaine des camarades montréalais-e-s

La journée a bien mal commencé pour les anti-choix, qui ont vu le départ d’un de leur bus en provenance de Montréal retardé d’une heure par des camarades antifascistes et des membres du SITT-IWW Montréal.

Nous les remercions grandement pour leur mobilisation, ça a fait une différence.

Les tannant-e-s en imperméable noir

Vers 10h40 un groupe d’une dizaine de personnes masquées est arrivé avec une bannière pour mettre un peu de pression sur les cathos. Iels ont tenu la ligne pendant une bonne heure, ont scandé des slogans et gardé les flics occupé-e-s.

L’action de perturbation des militantes féministes

Discrètement, un groupe de militantes féministes avaient “infiltré” le rassemblement des anti-choix, et au milieux des discours, elles ont soudainement craqué des fumigènes et se sont mises à scander des slogans, ce qui a complètement déstabilisé les cathos, qui ne pensaient pas que les contre-manifestant-e-s pourraient se rendre jusqu’à eux, et les flics aussi d’ailleurs, qui se sont retrouvés pris entre deux groupes de pro-choix, don’t un littéralement mêlé au travers des anti-choix.

Les tannant-e-s en imperméable noir en ont profité pour avancer leur ligne plus proche des anti-choix pendant que les flics étaient occupés ailleurs.

Après s’être fait sortir du rassemblement anti-choix par les flics, les militantes féministes sont allées rejoindre les tannant-e-s derrière la bannière.

Les syndicalistes et leurs gros jouets

Comme les féministes s’étaient coordonnées avec les syndicalistes pour que l’action de perturbation ait lieu avant l’arrivée des bus syndicaux, les syndicats sont arrivés à 12h15 exactement comme ils l’avaient annoncé.

Leur arrivée tombait à point, car malgré tous les slogans et chants possibles, les tannant-e-s et les féministes n’arrivaient pas à enterrer les discours des anti-choix. Les syndicats, eux, s’étaient munis de sirènes de bateau montées sur des perceuces électriques et de dizaines de fumigènes, afin de bien enterrer visuellement et auditivement les anti-choix. Ce qui a très bien fonctionné, car un bon nombre d’anti-choix ont quitté les lieux à ce moment, visiblement découragé-e-s, et nous n’avons plus rien entendu de leurs discours!

Ensuite, lorsque l’action syndicale devait prendre fin, les militant-e-s syndicaux étaient bien crinqué-e-s, et donc, au lieu de partir comme prévu, iels ont laissé les bus partir et sont resté-e-s jusqu’à la fin de la journée.

Marche des tannant-e-s et des féministes jusqu’à l’action verte

Alors que les syndicalistes se retiraient vers la haie de la honte, les anti-choix ont annoncé dans leurs micros que la police allait leur permettre de partir sur leur trajet tel que prévu initialement via René-Lévesque.

Ayant entendu tout ça, la bannière noire et la ligne s’est reculée afin de bloquer entièrement Honoré-Mercier, plutôt que simplement le côté ouest de la Fontaine.

Le SPVQ a alors mis la pression pour tenter de repousser les manifestant-e-s pro-choix, sans grand succès, avant de finalement dire aux anti-choix de partir dans l’autre direction vers Grande Allée. Quand les anti-choix ont tourné le coin de la rue, le mot s’est passé pour contourner l’Assemblée Nationale vers le parc de l’Amérique Française. Des policiers ont à plusieurs reprises tenté de dévier ou d’arrêter la manifestation en disant que celle-ci était illégale, sans succès. Une fois rendue au parc de l’Amérique Française, la manifestation y est restée un peu jusqu’à ce qu’une partie de la haie de la honte qui était à la poursuite des anti-choix nous rejoigne.

À un moment, le mot s’est passé que la manifestation anti-choix revenait sur ses pas via Grande Allée, pour éviter la confrontation. Un mélange des personnes de haie de la honte et de celleux qui suivaient la bannière noire s’est alors séparé en deux puisque deux appels à se déplacer circulaient. Un petit contingent s’est rendu vers l’Assemblée Nationale via René Lévesque sous haute surveillance policière. Pendant que l’autre contingent, plus grand, est parti vers Grande Allée via rue de l’Amérique Française, puis Jacques Parizeau.

Sur Jacques Parizeau, une unité d’anti-émeute a tenté de dépasser la manifestation par le trottoir pour la bloquer, la bannière noire a alors tenté de leur bloquer le passage, s’en est suivi une salve de coups de bouclier avant que l’anti-émeute se calme et réalise qu’ils étaient rendus entouré par la manif contre un mur, et relativement peu nombreux. La manifesatation a alors continué, coupé à la course par le parc de la Francophonie, puis bloqué Grande Allée pour empêcher les anti-choix de revenir à l’Assemblée Nationale.

La police a fait passer les anti-choix par une rue perpendiculaire et vers René-Lévesque jusqu’au point de départ. À ce moment, le contingent avec la bannière noire a tenté d’aller vers René Lévesque pour bloquer à nouveau les anti-choix, puis bloqué par la police, ils ont rejoint le reste de la manif à l’Assemblée Nationale.

La haie du déshonneur

Les groupes communautaires avaient organisé une action verte, “La haie de déshonneur”, qui avait pour but d’huer “La marche pour la vie”. Il y avait au moins 200-250 personnes à cette action. Les anti-choix ayant changé leur trajet, la haie est partie en manif pour monter de René-Lévesque à Grande Allée afin d’aller huer les cathos dans leur face.

Après avoir chahuter les anti-choix, on a senti la colère des gens grimper d’un cran. C’est à ce moment que les gens se sont mis à suivre la marche des anti-choix. Par la suite, il y a eu un jeu du chat et de la souris où les pro-choix bloquait la manif anti-avortement à tous les détours.

Finalement, la manif catho a réussi de peine et de misère à retourner à l’Assemblée Nationale.

Peu de temps après, les pro-choix qui avaient été bloqué-e-s ou ralenti-e-s par les flics sont tou-te-s arrivé-e-s en même temps de tous les côtés, ont contourné les lignes de flics et ont réussi à confronter de plus belle les anti-choix dans leur face. Jusqu’à ce qu’un cordon de policiers qui n’était pas habillé en anti-émeute sépare les deux groupes et fasse disperser les anti-choix.

Conclusion

Que ce soit durant les grèves étudiantes de 2012 et 2015, la manif contre la meute de 2017 ou la riposte pro-choix du 31 mai dernier, c’est dans un certain chaos que Québec shine le plus. Encore une fois, c’est une coordination plus ou moins formelle, des communications efficaces et décentralisées ainsi que du laisser-aller de la part de toutes les forces en présence qui ont fait de cette journée un succès.

Même si les anti-choix fricotent généralement avec l’extrême-droite, le droit à l’avortement et l’autonomie corporelle sont des aspects négligés des luttes contre l’extrême-droite. Les anti-choix se mobilisent généralement à la fin de l’été à Québec, restons donc vigilant-e-s et soyons présent-e-s en grand nombre à leur prochaine visite.

Les voisins bienvenus, les fascistes DEHORS! – Compte-rendu d’une action antifasciste le 19 mai 2025

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Juin 112025
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info

Au matin de la “Journée des Patriotes”, une journée où déroule la démonstration de force annuelle du groupe fasciste nationaliste québécois Nouvelle Alliance, nous avons su les vaincres et les humilier. Ce groupe avaient pour but de se rassembler devant la statue de Dollard Des Ormeaux, un personnage de la mythologie nationaliste québécoise qui est un cible de glorification et rehabiliation par Nouvelle Alliance. Ils tentent chaque année d’en faire un rassemblement esthétique et rassembleur pour se donner bonne apparence, malgré leurs propos ignobles et haine hideuse pour les autres.

Les quelques membres du noyau de Nouvelle Alliance, numérant à peine douze, se sont rencontrés tôt dans un coin du Parc Lafontaine pour marcher en rang pour occuper l’espace de leur martyr Dollard Des Ormeaux. Par contre, nous étions préparé.e.s davantage et prêtes à l’affrontement. Alors qu’un groupe assurait la présence sur les lieux convoités par la bande fascistes, un comité d’accueil est allé leur souhaiter une bienvenue en territoire anti-fasciste.

Ces néo-nazis, croyant toujours dans la loi du plus fort, n’ont pas hésiter à charger notre ligne et lancer des coups de pieds et coups de poings aidés par des gants renforcés. Le ti-chef (réellement très petit) François Gervais avait un plaisir à jouer au commandant en ordonnant ses petites troupes et à tenter de nous ordonner en face.

Nouvelle Alliance, loins de caméras de médias et des campus universitaires, ont démontrés leurs vraies couleurs: la haine pure et soif pour la violence. Leurs tentatives de nous dénigrer étaient d’un machisme caricatural, incluant des belles citations comme “Ils ont envoyé une gang de fifs” et “y’ont ben des filles avec eux, c’est pas leur place là”. Justement, la seule femme au sein de leur groupe a été à l’écart d’une trentaine de mètre pour filmer leur attaque, tandis que nous étions toustes là et solidaires.

Les contre-attaques de notre camp ont frustré leur avancée et ont fâchés ceux qui en face s’attendent à ce que l’on cèdent et plient devant leur supposée force virile. Nous n’avons pas manqué la peur dans les yeux des militants de l’autre bord et l’hésitation de plusieurs à se battre. Malgré la hargne de nos adversaires, nous étions courageux.e.s et nous n’avons pas manqué à répondre avec nos propres poings, pieds et bâtons. Personne n’avait eue même l’idée de fuir et la bagarre s’est terminé seulement lorsque la police est intervenu. Nos coups, ralliés par la solidarité pour nos camarades, ont permis de ralentir la bande durant un bon nombre de temps: assez pour que nos renforts arrivent pour offrir du soutien. Heureusement pour Nouvelle Alliance, la police est arrivée en même temps, et n’ont pas hésité à montrer leur préférence pour leurs compatriotes fascistes aggresseurs en arrêtant pour leur parler tandis que nous n’avions pas eues d’autres choix que celui de nous disperser.

La victoire massive de la gauche libertaire cette journée là est grâce à l’unité de notre diversité des tactiques qui a été mise en place. La combativité et les contre-attaques physiques contre les fascistes ont gardé les ont loin de la mise en place de la fête populaire. La fête populaire a donné un support de masse et une légitimité à la mise à l’écart des fascistes. Sans le premier, Nouvelle Alliance aurait piétiné les efforts de mise en place de la fête et s’auraient insérés dans l’espace public et le danger aurait été trop grand pour une fête accessible, familiale et sécure. Sans le dernier, nous aurons pas eux la légitimité que l’on possède actuellement, et la police aurait eu toutes les excuses pour diviser l’espace et faire une fausse équivalence entre les marges fascistes et la resisitance populaire anti-fasciste. C’est grâce à notre diversité des tactiques, unité dans la lutte et intransigence contre ces forces déstructrices que nous avons pu occuper l’espace par la joie et la solidarité. Continuons de massifier notre lutte et continuons de terroriser ces fascistes.

Amour et Rage

Riposte pour les autonomies corporelles

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Mai 312025
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info

Ce jeudi matin à Montréal, nous avons déployé une grande bannière qui, si on la traduit, se lit comme suit: « Être anti-choix n’est pas être pro-vie; c’est exercer un sexiste et violent contrôle sur celle-ci ».
Cette action s’inscrit en amont d’un événement prévu à Québec ce samedi. Depuis trop longtemps, des groupes natalistes à travers le Canada organisent un rassemblement annuel devant le Parlement d’Ottawa afin d’attaquer le droit à l’avortement. Depuis l’an passé, on a droit aux rejetons quebs, de la CQV notamment, qui organisent un événement du même type devant l’Assemblée Nationale. Vous savez, les taouins à Berri qui chillent proche d’une clinique avec des pancartes anti-avortement et une croix… eux.

Alors comme d’habitude, nous serons dans leurs pattes. Nous riposteront tant qu’il le faudra. Pour vous tenir au jus des activités PRO-CHOIX de samedi, faites un tour sur la page de nos camarades de Qc Antifasciste ou du regroupement des femmes du qc. Ou faites votre propre plan.

Soyez bruyantEs et visibles
NOS CORPS NOS CHOIX ET BASTA