Commentaires fermés sur Blocage de Stablex. Nous ne laisserons pas des déchets de la société comme François Legault détruire le vivant. Le 1er mai 2025 à Blainville.
Mai022025
Soumission anonyme à MTL Contre-info
À l’aube, nous avons bloqué l’accès au site de Stablex. Cette entreprise incarne la fuite en avant toxique d’un système mortifère, car elle traite, dissimule et rend invisibles les déchets les plus dangereux de l’industrie lui permettant de continuer à dévaster la planète.
Stablex est une façade verte pour un monde en ruine. Elle ne protège rien ; elle perpétue l’empoisonnement des terres, de l’eau, de nos corps. Elle fait partie d’un système écocidaire, colonial, patriarcal, qui sacrifie le vivant pour la croissance et le profit d’une minorité.
Nous ne demandons plus, nous agissons.
Les gouvernements et autres institutions de l’État ont toujours servi les intérêts de la minorité riche. La résistance populaire est le seul moyen de sauvegarder les conditions essentielles à la vie sur Terre. Nous n’attendrons rien des responsables de cette destruction.
Le gouvernement de François Legault a prouvé une fois de plus qu’il est au service des riches comme Bill Gates, président du consortium qui détient Stablex, en faisant passer sa loi spéciale sous bâillon.
Nous bloquons pour vivre.
Nous bloquons pour que le vivant ne soit plus piétiné.
Nous bloquons parce qu’il n’y a plus de temps à perdre.
Nous exigeons : – L’arrêt immédiat de toutes les activités polluantes et toxiques de Stablex et de ses partenaires industriels ; – La fin du mensonge de la « gestion des déchets » comme solution ; – Un changement radical : sortir de l’économie de la mort, bâtir un monde juste, vivable et radicalement autre.
Ce n’est pas une action symbolique.
C’est un acte de survie.
Autodéfense populaire !
Cette action à lieu en territoire autochtone non cédé. Les violences du colonialisme qu’ielles subissent et les violations du territoire sont perpétrées partout sur la planète par des compagnies comme Stablex avec la complicité des gouvernements.
Commentaires fermés sur Trois meurtres en 24h. Attaque nocturne contre les Techniques policières. Justice pour Abisay Cruz !
Avr182025
Soumission anonyme à MTL Contre-info
Le lundi soir 14 avril, des anarchistes sont entrés dans le Collège de Maisonneuve où l’on trouve le programme de formation policière, Techniques policières. L’entrée a été peinte avec « MINI FLICS = FUTURS TUEURS » et « JUSTICE POUR ABISAY CRUZ » ainsi que d’autres slogans comme « 3 STATE MURDERS IN 24H » et « MAKE FASCISTS AFRAID ». Un extincteur rempli de peinture a beaucoup aidé et une fenêtre a été pété. Nous n’oublions pas les meurtres et les abus qui ont été commis par la police de Montréal au cours des dernières semaines et lecteurs, svp, répandez la vengeance populaire. Aux étudiants du programme Techniques policières : quitte et change ton parcours, ce n’est pas un avenir sécuritaire, ni pour nous, ni pour vous. Ce programme forme des personnes qui seront l’avenir de la violence d’État. La police est une force qui punit les pauvres, les immigrant.e.s et les personnes racisées, qui mattraque et tire sur les manifestant.e.s, arrête et tue les gens comme des mouches. Cette société est malade et la maladie est le capitalisme, l’État et la hiérarchie et les gardiens de cet ordre social terrible sont la police. Nous n’oublierons jamais les injustices commises à notre égard. Vive la mémoire d’Abisay Cruz et celle des autres personnes tuées par la police.
Le lendemain matin, dans ce vidéo, on peut voir les regards curieux des passant.e.s.
Commentaires fermés sur Stablex : Militant-es blessé-es par de la machinerie lourde et des policiers
Avr152025
Soumission anonyme à MTL Contre-info
Tiohtià:ke/Montréal, 13 avril 2025 – C’est avec horreur et indignation que, samedi le 12 avril, un groupe de citoyen-nes préoccupé-es par la destruction des écosystèmes fragiles ont vécu les attaques sauvages de la part d’employés de l’entreprise Stablex et du service de police de la ville de Blainville (SPVB). Alors que Stablex doit amorcer la destruction du boisé convoité pour l’enfouissement de matières dangereuses avant le 15 avril, période après laquelle les activités devront cesser pour préserver la saison de nidification d’espèces menacées, des citoyen-nes se sont rassemblés pour ralentir le travail de l’entreprise. C’est alors que ces militant-es ont été attaqués avec de la machinerie lourde et blessés par des policiers, événements qui sont documentés dans ce vidéo.
Déroulement des faits
Bien que les activistes arrivés vers 9 h du matin se soient assurés d’être visibles par les travailleurs, l’opérateur de la broyeuse forestière a poursuivi son travail. Il a ainsi fait fonctionner les rouleaux de sa tête de broyeuse en dirigeant la machine de façon à propulser les éclats de bois (de 1 à 3 pieds) vers les personnes qui s’avançaient vers lui. Ce comportement de l’opérateur est en violation de toute pratique de sécurité en chantier de construction.
Après avoir été encerclé, l’opérateur a continué à faire tourner les rouleaux au-dessus des gens tout en faisant pivoter la machine sur elle-même à toute vitesse, heurtant par le fait même un des activiste et le projetant au sol. La tête d’une broyeuse forestière est constituée d’un immense rouleau de métal avec des dents entouré de chaînes capables de broyer un arbre en quelques secondes.
La police stationnée en face des machines a assisté à toute la scène sans intervenir. Un autre travailleur a également quitté son chantier pour foncer sur une personne avec son chargeur, malgré la proximité dangereuse des chenilles de la machine et des risques évidents de blessure. Malgré plusieurs demande claires d’arrêter la machinerie de la part des activistes, les travailleurs n’ont pas respecté les codes de chantier en continuant à faire fonctionner leur machinerie.
Pendant ce temps, une jeune étudiante était attachée à une clôture bloquant la route municipale menant vers le chantier. Elle a posé un geste pacifique en ne démontrant aucune agressivité. La police s’est tout de même montré violente physiquement et verbalement.
Les policiers ont mis en danger son intégrité physique en poussant sur la grille, ce qui l’étranglait car elle était retenue par un cadenas de vélo »en U » qui ne lui donnait pas de jeu pour respirer et dont elle n’avait pas la clé. La jeune activiste a donc tenté d’arrêter son étranglement en retenant le cadenas. Les policiers ont alors saisi ses poignets l’empêchant de protéger son cou. Les agents du SPVB ont ensuite utilisé un outil inefficace, des pinces monseigneurs, pour couper le métal épais du cadenas en infligeant des blessures et en causant l’étranglement évident à la personne attachée. Ils ont ensuite ouvert une fente pour se faufiler de l’autre côté, alors qu’il y avait un trou dans la grille à 5 mètres de là, connu de tous.te, en continuant à mettre en danger la personne enchainée.
Ils/elles ont ouvert et fermé la grille à plusieurs reprises étranglant à chaque fois la personne. Cela, malgré les hurlements et les demandes répétées de la personne enchainée à la clôture.
Deuil, rage, lacrymogène et résistance : retour sur la manifestation de mardi soir dans Saint-Léonard.
Plusieurs centaines de personnes se sont réunies mardi soir dans le nord-est de Montréal, en réponse à l’appel de la famille et des proches d’Abisay “Bicha” Cruz.
Abisay est mort dimanche sous les coups de la police, lors d’une fin de semaine sanglante où le SPVM et le SPVQ ont fait trois morts. Dans une vidéo de l’intervention policière qui a énormément circulé sur les réseaux, on voit le jeune père de famille immobilisé au sol. La famille témoigne qu’il venait d’être roué de coups. Son décès aurait été constaté plus tard en matinée.
C’est en hommage à Abisay et pour dénoncer l’injustice, que plus de 300 personnes se sont réunies hier soir aux abords du boulevard Pie-IX, aux limites des quartiers Saint-Léonard, Saint-Michel et Montréal-Nord.
La manifestation, qui alternait entre des périodes de deuil et de rage, s’est déroulée sous la surveillance d’un lourd dispositif policier. Très rapidement, le SPVM a essayé, sans succès — il faut le souligner — d’interdire à la manifestation de prendre le boulevard Pie-IX. Or, en peu de temps, les manifestant·es ont réussi à bloquer l’artère et à rejoindre le poste de quartier 30 du SPVM, au croisement de la 40e avenue. Policiers anti-émeute reculant devant les manifestants lors d’une manifestation en honneur à Abisay assassiné par le SPVM.Policier·ères anti-émeute devant le poste de quartier 30 dans le quartier Saint-Michel.
Policier·ères anti-émeute devant le poste de quartier 30 dans le quartier Saint-Michel
La colère des manifestant·es, combinée aux tentatives d’intimidation du service de police, a rapidement fait monter le ton. Alors que la foule retournait vers le point de départ, la police s’est vue tenue en respect par des tirs de projectiles, ainsi que par le courage et l’impressionnante détermination des manifestant·es.
À plusieurs reprises, les policier·ères ont dû abandonner leurs positions.
Alors qu’une vigile commençait, des feux d’artifice ont été allumés en l’honneur d’Abisay. Un petit feu a également été allumé dans la rue par des manifestant·es. Le service anti-émeute a alors essayé d’intervenir violemment, notamment en tirant des bombes lacrymogènes sur la vigile. Les lignes d’anti-émeute ont tout de même dû battre rapidement en retraite sous les projectiles et la ligne de manifestant·es qui avançait vers elles.
La soirée s’est terminée calmement, la résistance des manifestants face au SPVM ayant libéré la place pour le moment de recueillement souhaité par la famille.
Manifestant·es lors de la vigile en mémoire d’Abisay “Bicha” Cruz
Le décès d’Abisay rappelle la force de la mémoire politique des quartiers Saint-Léonard, Saint-Michel et Montréal-Nord. Tout au long de l’événement, les noms de Freddy Villanueva et de Bony Jean-Pierre — assassinés en 2008 et 2016 par la police — pouvaient être entendus, tandis que le souvenir des émeutes de 2008 et 2016 restait vif dans les mémoires. Il est clair que les communautés de ces quartiers, proches du lieu où Abisay a été assassiné, portent une histoire de résistance longue et fertile. À plusieurs moments, des appels à organiser de futures manifestations ont été lancés, nous rappelant que les démonstrations de rage et de solidarité observées hier soir ne sont sûrement qu’un début.
On reste à l’affût des mobilisations à venir alors que la violence du service de police s’est révélée une fois de plus dans son entièreté.
Commentaires fermés sur De Mayotte à Gaza, la colonisation est un crime
Mar272025
Soumission anonyme à MTL Contre-info
De Mayotte à Gaza, la colonisation est un crime contre l’humanité.
Afin de souligner les Manifestations contre le racisme et le fascisme du 22 mars 2025 qui ont mobilisé plus de 90 000 personnes à travers la France, une bannière a été déployée devant le Consulat de France à Montréal, à 14 h, ce jour-là. On pouvait lire : « Soutien aux peuples Kanak et Comorien Personne n’est illégal sur des Terres volées ».
Cette action était également un appui à la Semaine d’actions et de grèves organisée du 24 au 28 mars par la CRUES, une coalition d’associations étudiantes à travers le soi-disant Québec.
En effet, de toute la Ve République, la grogne du peuple français contre son gouvernement a atteint des sommets. Le nouveau Premier-Ministre français, le soi-disant centriste François Bayrou, et son ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, ont pour seuls mots à la bouche : Immigration et Renforcement à la frontière. Alors qu’ils condamnent les programmes de Donald Trump et du parti d’extrême droite, le Rassemblement national, ils déploient la même politique raciste et fasciste. Et c’est sans parler de l’attitude totalement indigne de François Bayrou, le jour du décès du co-fondateur du Front National, Jean-Marie Le Pen, qu’il a honteusement qualifié de « Combattant »! Tenter de lisser le portrait d’un individu connu pour ses propos antisémites, négationnistes, racistes, homophobes…, et accusé de crimes de guerre, est, oui, mettre de l’avant le fascisme.
À l’opposé, assimiler des étudiant·e·s à des antisémites pour avoir dénoncé les massacres en Palestine est inadmissible. La France semble oublier d’appliquer les principes humanistes dont elle se vante tant sur la scène internationale. D’ailleurs, toute contestation du génocide à Gaza est durement réprimée et les mobilisations étudiantes sont empêchées. L’ONU a même réprimandé la France à ce sujet. C’est à ce jour le 2e pays exportateur mondial d’armes de guerre. Par son absence de transparence et sa vente d’armes à Israël, la France s’est rendue complice du génocide qui se poursuit en Palestine, malgré les ententes de cessez-le-feu.
La population française se retrouve pieds et poings liés, notamment face aux bouleversements climatiques et aux diverses pollutions de l’environnement. Entre autres, dans le dossier de l’A69, le gouvernement français refuse la séparation des pouvoirs (Exécutif, Législatif et Judiciaire) si essentielle à tout régime démocratique. En transformant en bain de sang les oppositions aux mégabassines, qui n’ont pas de fondement scientifique, les gouvernements successifs d’Emmanuel Macron affichent bien une politique écocidaire et fasciste.
Aussi, ne l’oublions pas, la France est le pays le plus présent sur le globe. Utilisant ses colonies comme bases militaires, elle n’hésite pas à traiter avec une immense violence les peuples autochtones. Ce pays réprime dans le sang les indépendantistes Kanaks en Nouvelle-Calédonie et en fait de véritables prisonniers politiques, incarcérés à des dizaines de milliers de kilomètres de chez eux et de leur famille, en métropole.
Il est indéniable qu’à Mayotte, dont l’appartenance à la France n’a jamais été acceptée par l’ONU, le gouvernement pratique l’apartheid. Non seulement la France considère les Mahorais·e·s comme des sous-citoyen·ne·s, leur octroyant des droits différents de celleux en métropole (minimum salarial, aides sociales, etc., d’une valeur scandaleusement bien inférieure), mais aussi les conditions de vie dans les bidonvilles de Mayotte sont indignes d’un pays du G7. Le cyclone Chido a bien mis au grand jour le désengagement du gouvernement français, laissant scandaleusement les résident·e·s des bidonvilles chercher et enterrer elleux-mêmes leurs morts. Oui, les Comores forment un seul et même archipel et la France n’a RIEN à y faire! C’est bien l’empire militaire et extractiviste français qui est illégal sur ce Territoire, pas les Comorien·ne·s.
Fin à l’empire colonial français! Fin au génocide en Palestine!
Commentaires fermés sur Contre-attaque contre SIRCO
Mar162025
Soumission anonyme à MTL Contre-info
Tôt ce matin, des anarchistes ont attaqué SIRCO en fracassant des fenêtres et en lançant de la peinture à l’intérieur et à l’extérieur du bâtiment. Si ce nom vous dit quelque chose, SIRCO était la compagnie responsable du démantèlement du campement de solidarité avec Gaza en juillet 2024. Depuis octobre, ils et elles ont été employés par la Ville de Montréal pour espionner et intimider les personnes sans logis et marginalisées de l’arrondissement Ville-Marie. Alors que l’administration de Valérie Plante déclare la guerre ouverte contre les personnes les plus vulnérables de la société, il n’y a aucune doute que la stratégie d’externaliser le sale travail du SPVM à des compagnies privées sera généralisée à toute l’île comme EMMIS si rien n’est fait pour l’arrêter.
Commentaires fermés sur Communiqué sur la manif de soir du 5 février à mcgill
Fév072025
Soumission anonyme à MTL Contre-info
Hier à Tiohtia:ke, une quarantaine d‘anarchistes (et nos ami.es) ont pris d’assaut les bâtiments de l’université mcgill. Armés d’outils rudimentaires, nous avons réussis a détruire toutes les vitres qui étaient dans notre chemin. A l’aide de marteaux, de roches et de bouteilles de verre, nous avons vandalisés ce symbole du système colonial et capitaliste. En moins de 15 minutes, nous avons fracassé plus de 30 vitrines sur plusieurs pavillons de l’institution, ainsi que les serrures électroniques du pavillon d’administration. Un examen en cours pendant la manifestation fut annulé pour 350 étudiants. Selon un porte-parole de mcgill, les dommages monteraient dans les centaines de milliers de dollars. Deux camarades détenus momentanément par des flics manqués d’une agence de sécurité privée, sous-traitante de mcgill, ont été glorieusement desarrêté.es. La réponse policière fut lente et ineffective, la manifestation n’a mené a aucune arrestation ni de blessures. Les manifestant.es se sont dispersé.es complètement avant l’arrivé du service de protection des vitrines de montréal (spvm).
Des graffitis ont été laissés, dénonçant l’acquisition de l’hôpital royal vic (site de tombes non-marques) par mcgill pour 700$ millions, et la complicité de ce dernier dans le génocide en Palestine. Nous dénonçons aussi la profanation de l’arbre de la paix, planté sur le lower field par des militant.es décoloniaux.les l’été dernier, ainsi que la complicité historique de mcgill dans l’expérimentation psychiatrique sur des enfants autochtones, et la transphobie et le racisme de son administration. Pour nous, mcgill n’est rien qu’un symbole d’un système coloniale et capitaliste duquel nous voulons la destruction totale.
Nous encourageons nos camarades à étendre la lutte vers la destruction de toutes oppressions, et de continuer l’escalade des moyens de pression jusqu’à la révolution.
Nous soulignons aussi le refus catégorique de mcgill – et leur dédain face aux appels à ce sujet – de désinvestir du génocide et du complexe militaro-industriel. Dans une rencontre à la fin de la session d’automne 2024, le board of governors a dit ouvertement qu’iels avaient attendu jusqu’à la fin de la session, quand personne ne s’en rendrait compte (wishful thinking, deep) , pour sortir les conclusions de leur ‘investigation’ sur le désinvestissement. Face à cette condescendance et cet attachement à la continuation du génocide, nous disons: Celleux qui rendent une révolution pacifique impossible rendront une révolution violente inévitable! Nos actions d’hier soir s’inscrivent ainsi dans cette lignée.
Vive la Palestine, longue vie a l’arbre de la paix, mort au capital et à l’empire, fin au colonialisme et a la transphobie, nique McKill!
Des caméras ont été bloquées, des tactiques ont été pratiquées et affinées, nos confiances et affinités se sont élaborées et clarifiées. Profitant de ces longues nuits sombres, une équipée festive a empilé des arbres de Noël, bloquant les rails du CN sur la propriété de Ray-Mont Logistique dans le Terrain Vague d’Hochelaga.
Un grand feu de joie et d’heureuses célébrations suivirent et nous nous somme échappé avant que les gardes de sécurité fassent leur ronde régulière – des flammes de plusieurs mètres de haut brûlaient encore a l’horizon bien après notre départ.
Dans la cours adjacente, un graff indique ‘LET’S BURN INDUSTRIALISM!’.
Happy new year! Nous marquerons le passage du temps comme il nous plaît, en espérant aussi lentement marquer le déclin de nos cibles.
Plus tôt cette année, Amplifier Films a été invité par Shanipiap, une courageuse protectrice innue du territoire, à partager son histoire et à amplifier l’appel à l’action lancé depuis son territoire ancestral près du Lac St-Jean, au Québec.
Cette vidéo capture un moment puissant où Shanipiap arrête un immense camion de transport de bois pour faire une déclaration claire : son peuple est toujours là, toujours en train de protéger la terre qui leur appartient depuis toujours. Avec un feu sacré qui brûle en arrière-plan, symbole d’espoir et de résistance, Shanipiap et sa communauté se tiennent debout face à l’exploitation industrielle incessante des compagnies forestières, minières et pétrolières qui ravagent leur territoire.
Depuis des générations, les Innus honorent leur devoir de protecteurs de la forêt, de l’eau et des animaux, tout en maintenant une connexion profonde avec la Terre-Mère. Mais avec l’accélération de l’exploitation des ressources naturelles du Québec depuis la Convention de la Baie-James, les enjeux n’ont jamais été aussi critiques. Le feu sacré à Dolbeau/Mistassini n’est pas seulement un appel à l’aide : c’est une déclaration de survie et de résilience.
À travers ce film, nous espérons amplifier les voix de celles et ceux qui sont en première ligne de cette lutte et inspirer à l’action. Informez-vous sur le traité Petapan, sur la lutte des Innus, et découvrez comment vous pouvez vous solidariser pour protéger l’avenir de ces terres et de ce peuple.
« Un briseur de grève est un traître à lui-même, un traître à son Dieu, un traître à son pays, un traître à sa famille et un traître à sa classe. » – Jack London
Samedi 28 décembre 2024, le SITT-IWW Montréal a visité la boutique Renaud Bray de la Place Laurier à Québec, afin de soutenir les grévistes, qui rappelons-le, sont en grève générale illimitée depuis le 5 décembre 2024.
Notre action avait pour but d’informer et de solidariser les clients quant à la grève en cours. La boutique Renaud-Bray située au galerie de la Capitale est fermée et les gestionnaires ont été relocalisés à la Place Laurier. C’est la somme des gestionnaires et de leurs familles qui permet de laisser le magasin ouvert. Comme quoi, chez Renaud-Bray, être des briseurs de grèves et des anti-syndicalistes notoires, c’est une histoire de famille.
Depuis août 2024, Renaud-Bray a été condamné à deux reprises par le tribunal administratif du travail de négocier de mauvaise foi et de recourir à des briseurs de grève, qui est une pratique interdite au Québec.
Nous avons été tracter devant le magasin (voir annexe 1). D’autres camarades ont magasiné et ont déplacé des livres et des accessoires dans le magasin. Une fois nos camarades à la caisse, les gestionnaires ont rapidement été débordés. Des confettis ont été projetés en leurs directions. Un camarade, à l’aide d’un mégaphone, a invité les client à quitter le magasin, en hurlant ces mots :
“Renaud Bray emploi des travailleurs illégaux, alors que les travailleurs sont en grève. Nous devons fermer le magasin. Veuillez vous diriger vers la sortie.”
Pendant que notre camarade porte-voix se faisait sortir et bousculer par les gestionnaires, des camarades ont saisi l’opportunité pour lire à haute voix ledit pamphlet, dans le magasin.
Les patrons ont vite fait d’appeler la police en renfort. Les pauvres petits patrons ont rapporté notre « attitude violente » à leur endroit. Ce sont des policiers exaspérés, tannés d’être dépêchés sur place pour des niaiseries, qui sont venu à la rencontre des grévistes. Les gestionnaires perdent de plus en plus de crédibilité.
L’effet escompté sur l’appareil managérial a fonctionné. L’un d’eux semblait avoir des problèmes de pressions artérielle, à voir sa grosse face de scab bourgogne. De plus, même si nous avions affiché IWW, les policiers se sont empressés de dire aux grévistes de la CSN : « tu vas me dire qu’un groupe externe sont venu pour brasser de la marde en’dans à votre place? »
Eh bien oui mon petit traître de classe !
Parce que la solidarité ouvrière c’est aussi ça. Et on sera là tant qu’il le faudra !
Si vous êtes de Québec, allez voir les grévistes. Vous ne pouvez pas aller à Québec? Pas de problème, allez faire un review sur la page Facebook de Renaud-Bray Place-Laurier avec le message suivant :
» Renaud Bray emploi des travailleurs illégaux, alors que les travailleurs sont en grève. Évitez cet endroit. «
C’est un petit geste, mais ça maintient la pression sur les gestionnaires.