Montréal Contre-information
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Attaques contre les panneaux publicitaires d’OSHA Condo

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Jan 262019
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info

Cette nuit et lors de celle qui précèdent, différentes bandes ont bombardé de peinture les publicités à thématique coloniale du nouveau projet de condo OSHA

Le projet d’OSHA Condo est simple : la destruction d’Hochelaga. Comment? Avec l’implantation de plus de 200 unités de condo (valant entre 200 000$ pour un 2 et demi et plus de 500 000$ pour un 4 et demi). C’est-à-dire 300 à 500 petit.es parvenu.es de plus dans notre quartier, dans un coin particulièrement sensible où se cotoient toutes ceux et celles qui ont été mis de côté dans les dernières décennies par les différents projets immobiliers. Implanter l’opulence, là ou la misère règne. Augmenter le nombre de flics et de patrouilles, de magasins écolo-éthico-responsable-biodégradable cher, de restos chics qui osent se nommer «Les AffamÉes» dans un des plus gros désert alimentaires de Montréal. Une nettoyage sociale en bonne et du forme.

Pour rajouter l’insulte à l’injure, les propriétaires ont choisi d’utiliser la thématique autochtone. L’utilisation de l’imaginaire de la rencontre entre les peuples par les publicitaires réitère l’idée d’un échange pacifique et consensuel entre colons et premiers peuples. Nous fracassons cet imaginaire. L’Amérique s’est construite dans la violence. Montréal est une ville rendues possible par un génocide. Sa modernisation repose depuis ses fondements sur l’exploitation de territoires volés. Le projet de condo OSHA n’en est que le dernier et plus pathétique exemple.

Et vous pensiez qu’on vous laisserait faire ? La pluralité des groupes qui s’organisent actuellement contre la construction de ces condos témoigne du sentiment de colère, largement partagé dans le quartier, face à cette nouvelle offensive de gentrification. Dans les prochains mois, les formes de constestations et de sabotages se multiplieront. Malgré les avancées des projets gentrificateurs dans Hochelaga, il s’est développé une expertise de lutte contre ces derniers que nous comptons bien mettre à profit dans les temps qui suivent.

Ces attaques ne sont qu’un premier avertissement
Nous sommes nombreux et nombreuses à être déterminé.es
Ces condos ne verront pas le jour

Le Pont Jacques-Cartier bloqué

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Jan 132019
 

De sub.Media

Le 8 janvier à 8h du matin, un groupe d’environ 25 personnes a fermé le Pont Jacques-Cartier, un important corridor de transport à soi-disant Montréal, en réponse à l’attaque de la GRC contre les Wet’suwet’en.

Appel à l’action international – Soutien à la nation Gidimt’en

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Jan 072019
 

Alerte – Attaque imminent de la GRC – Restez à jour (7 janvier 11h)

Du Point d’accès Gidimt’en (page Facebook)

Aujourd’hui, des agents de liaison de la police ont rencontré des Chefs traditionnels Wet’suwet’en et leur ont indiqué que des forces spécialement entrainées allaient être déployées pour déplacer les Wet’suwet’en de leur terres.

La police a refusé de donner des détails sur cette opération aux chefs traditionnels. Ainsi, le nombre de policiers, la stratégie ou encore la date de l’attaque sont inconnus à ce jour.

En ne répondant pas aux demandes de précisions des chefs
traditionnels, la police a ainsi confirmé que l’effet de surprise était recherché pour pouvoir déborder les Wet’suwet’en qui protègent leurs terres.

Cette opération de police n’a d’autre but que de permettre à TransCanada d’accéder au territoire des Wet’suwet’en, qui n’ont jamais cédés leurs terres. C’est un ultimatum que la police impose : céder les terres ou faire face aux forces de police. C’est un acte de guerre.

Malgré les belles paroles portées par le comité de « Vérité et Réconciliation », le Canada continue à faire ce qu’il a toujours fait : utiliser la violence contre les peuples des Premières Nations et les criminaliser, afin que leurs terres incédées puissent être exploitées pour le profit de quelques uns.

La police a été avertie que des enfants, des aînés, des familles étaient présents sur le camp Gidimt’en, lieu de l’attaque annoncée. Ce à quoi aucune réponse n’a été apportée.

Depuis sa mise en place, ce point d’accès pour rentrer sur les terres des Wet’suwet’en a accueilli des rassemblements, des ateliers et est le lieu de nombreuses activités traditionnelles.

L’article 10 de la Déclaration des Nations Unies sur les Droits des Peuples Autochtones énonce clairement « Les peuples autochtones ne peuvent être déplacés par la force de leur terres ou territoires » Tout déplacement des Wet’suwet’en par les forces de police viole directement cette Déclaration que le gouvernement de Trudeau a promis de respecter.

Nous nous préparons à un affrontement dans la durée. Les chefs traditionnels et les défenseurs des terres n’ont pas l’intention de laisser la souveraineté Wet’suwet’en être violée une fois de plus.

Pour le dire simplement, la menace gouvernementale d’envahir les territoires Wet’suwet’en est une violation de droits, un siège, et une extension du génocide auquel les Wet’suwet’en ont survécus.

Le Canada sait très bien que son action est illégale. La Nation Wet’suwet’en a longtemps bataillé sur le dossier juridique Delgamuukw-Gisday’wa afin que leur souveraineté soit reconnue et affirmée par les lois canadiennes.

En 1997, la Cour Suprême du Canada a acté que la Nation Wet’suwet’en, représentée par ses chefs traditionnels, n’avait jamais cédé ses droits sur ses 22.000 km2 de terres situées dans le nord de la Colombie Britannique.

Mais ces actions judiciaires coutent de l’argent. Et la construction du pipeline peut être terminée avant toute avancée légale significative. Alors Transcanada, soutenu par les gouvernement locaux et fédéraux, viole ouvertement ces droits de propriété.

La création du camp Gidimt’en a été soutenu par tous les chefs. Selon la loi des Wet’suwet’en, les 5 clans qui composent cette Nation s’opposent de manière unanime contre l’implantation du pipeline sur leurs terres.

Les avocats de Transcanada ont argumentés que l’un de ces clans, les Unist’ot’en étaient un groupe marginal, qui ne pouvait bénéficier de ces droits de propriété.

Le Camp Gidimt’en prouve que les Unist’ot’en ne sont pas isolés et que les chefs héréditaires de l’ensemble des clans les soutiennent et refusent l’accès de leurs terres aux pipelines.

Les Wet’suwet’en ont mis en avant le chemin respectant la Déclaration des Nations Unies sur les Droits des Peuples Autochtones, ainsi que la nécessité d’un consentement libre, préalable et informé des habitants. Le Canada a choisi d’ignorer ce chemin vers la réconciliation.

Nous appelons la population à agir en solidarité grâce à une journée d’action internationale ce mardi 8 janvier 2019.

Soutenez les Wet’suwet’en en vous rendant physiquement sur les camps, ou par des dons, ou encore en menant des actions là où vous vivez. Ces actions sont non-violentes.

Cette violation des terres et des droits des Wet’suwet’en doit être arrêtée. Nous devons nous opposer aux gouvernements fédéraux et provinciaux.

L’heure est venue : comment supporter le camp Gitimt’en

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Jan 042019
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info

Un face-à-face se déroule présentement et son dénouement déterminera l’avenir du nord de la Colombie-Britannique pour des générations à venir. La région entière sera-t-elle envahie par la fracturation hydraulique, ou les peuples autochtones affirmant leur souveraineté seront-ils victorieux en repoussant l’assaut sur leur terres ?

Le futur reste à être écrit. Ce qui suivra sera grandement influencé par les actions entreprises dans les prochains jours et des prochaines semaines. Il s’agit d’une lutte à long terme, mais elle se trouve à un moment critique. C’est pourquoi nous disons : l’heure est venue. Si vous êtes une personne conscientisée et que vous comprenez l’ampleur de ce qui est en jeu, demandez-vous quelle serait la meilleure façon supporter les grassroots Wet’suwet’en. Pour certaines personnes, cela veut dire venir au front. Pour d’autres, cela veut dire apporter du support matériel ou monétaire, ainsi que contribuer aux efforts de sensibilisation et de partage d’information.

HISTORIQUE DE LUTTE :

Le camp Unist’ot’en existe depuis 2009 et des personnes y résident de façon continue depuis 2012. Il a été construit directement sur le trajet proposé d’un corridor de pipelines, lequel incluait une multitude de méga-projets, dont deux projets déjà soumis, soient le Northern Gateway et le Pacific Trails Pipeline.

Unist’ot’en, connu comme le Peuple des Eaux en Amont, est un groupe familial au sein d’un des cinq clans de la nation Wet’suwet’en. Leurs territoires englobent une grande partie du nord de la Colombie-Britannique. En 2005, plusieurs grosses compagnies pétrolières annonçaient leurs intentions de construire un immense corridor de pipeline à travers ces territoires. Certaines personnes Wet’suwt’en ont adopté la mission de faire en sorte que ce futur imaginé par ces capitalistes ne voit jamais le jour. Des cinq clans Wet’suwet’en, les Unist’ot’en furent les premiers à s’opposer officiellement à TOUT pipeline proposé traversant leurs territoires. Aujourd’hui, les cinq clans font front unis dans cette opposition. Cette unité a été réalisée grâce à des années de diplomatie constante et de recherche de consensus de la part des grassroots Wet’suwe’ten. Le succès de leur résistance est attribuable, en grande partie, à un engagement inébranlable envers la structure de gouvernance traditionnelle des Wet’suwet’en.

En 2009, une habitation fut construite aux coordonnées exactes du chemin que serait censé prendre le corridor énergétique. En raison de la géographie de la région, laquelle est accidentée, montagneuse et sismiquement active, modifier la trajectoire du corridor n’a jamais été envisagé. Le site est situé dans le territoire Unist’ot’en connu sous le nom Talbits Kwa, dont les frontières suivent les berges de la Wedzin Kwa (connu sous le nom colonial de la rivière Morice). Un pont à voie unique constitue le seul moyen d’entrer et de sortir du territoire, celui-ci n’étant accessible que par un chemin forestier partant de Houston (C.-B.) vers le sud. Depuis des années, le camp Unist’ot’en maintient un poste de contrôle sur ce pont. Les leaders du camp ont clairement indiqué qu’il ne s’agissait pas d’un blocage, car l’accès au pont est accordé à de multiples parties, incluant des travailleur.ses forestier.es, des pêcheur.ses et des chasseur.ses, dans la mesure où ceux-ci et celles-ci respectent le protocole du Consentement Libre, Préalable et Éclairé.

Qu’est-ce que le Coastal GasLink (CGL) pipeline ?

Le peuple Wet’suwet’en, sous la gouvernance de leurs chefs héréditaire, se dresse sur le chemin d’un des plus large projet de fracturation hydraulique de l’histoire canadienne. Le pipeline Coastal GasLink (CGL) tente de connecter les opérations de fracturation hydraulique du nord-est de la Colombie-Britannique avec une installation de gaz naturel liquéfié (GNL ou LNG en anglais) située dans la ville côtière de Kitimat. Ce terminal d’exportation, appelé LNG Canada, est possédé par un consortium de géantes multinationales pétrolières (Shell, PetroChina, Petronas, KOGAS, et Mitsubishi). Malgré la propagande tentant de faire croire aux citoyen.nes que cet investissement de 41 milliards $ est inévitable, l’instabilité du marché global du GNL demeure une réalité. De nombreux pays sont bien établis dans ce marché extrêmement compétitif.

CGL est le premier d’une série de projets de pipelines visant à traverser les territoires traditionnels Wet’suwet’en. S’il était construit, il faciliterait et accélèrerait la construction de pipelines subséquents, transportant bitume et produits de fracturation, en plus d’encourager les compagnies gazières à exploiter les gaz de schistes le long du tracé du pipeline. Ce projet constitue une tentative d’ouvrir la voie à un corridor énergétique qui traverserait certaines des dernières zones vierges de toute la région. L’achèvement et la mise en fonction du CGL transformerait de façon irréversible l’écologie et le caractère même du nord de la Colombie-Britannique.

Qu’est-ce que le camp Gitimt’en ?

Gitimt’en est un des cinq clans de la nation Wet’suwet’en. La création du camp Gitimt’en a été annoncée dans la salle de banquets Wet’suwet’en, tous les chefs présents l’appuyant. En réponse à l’injonction de CGL, le camp Gitimt’en fut établi sur la route menant au camp Unist’ot’en, créant ainsi une nouvelle ligne de front. Les avocats de CGL soutiennent que les Unist’ot’en sont essentiellement une bande de voyous sans revendication légitime du titre aborigène. L’intervention des Gitimt’en démontre que les Unist’ot’en ne sont pas seul.es et que les chefs héréditaires sont prêt.es à faire respecter la loi Wet’suwet’en en refusant l’accès à CGL. Le camp Gitimt’en a clairement indiqué qu’il ne s’agissait pas d’un blocage, car l’accès au pont est accordé à de multiples parties, incluant des travailleur.ses forestier.es, des pêcheur.ses et des chasseur.ses, dans la mesure où ceux-ci et celles-ci respectent le protocole du Consentement Libre, Préalable et Éclairé.

Vendredi le 21 décembre denier, un juge a accordé à CGL une extension de leur injonction contre le camp Unist’ot’en, l’appliquant dorénavant à tous les camps de résistance au sud de Houston. Pour cette raison, le camp de Gitimt’en est en état d’alerte, prêt à défendre son territoire non-cédé contre la menace d’une invasion policière. La ligne de front est actuellement tenue par un certain nombre de chefs Wet’suwet’en, de familles et de militant.es expérimenté.es, et le camp grandit de jour en jour. C’est un camp éloigné, en plein air, où il fait généralement moins de zéro degré celsius. Bien entendu, ce ne sont pas des conditions faciles. Dans une région isolée de l’hiver nordique, la survie est difficile, et s’organiser politiquement l’est encore davantage. Les infrastructures du camp contribueront grandement à la capacité des gens présents à s’organiser efficacement.

Comment supporter ?

Une injonction étant en place, une intervention policière pourrait être déclenchée à tout moment. Les renseignements obtenus localement suggèrent qu’une escalade de la menace est plausible dès le début de janvier. Les leaders Wet’suwet’en demandent à ce que les supporteur.rices traitent cette situation comme étant urgente.

– Venez supporter le front *
– Commanditez un membre de votre communauté pour qu’il ou elle rejoigne le front (en donnant priorité aux personnes autochtones).
– Planifiez un moment de travail collectif au camp. Organisez-vous avec votre groupe d’ami.es pour venir au camp avec un projet en tête, comme la construction d’une structure. Cette option est idéale pour des gens qui aimeraient supporter le camp mais qui ne peuvent quitter leur maison pour une longue période de temps. Par exemple, des projets de construction qui seraient appréciés : une yourte, une tente prospecteur, une shed à bois, un abri de garde. Gardez en tête que les structures ont toutes besoins d’être chauffées, les poêle à bois sont donc en grande demande.
– Créez un pamphlet (à propos de la fracturation, du GNL, du Coastal GasLink pipeline, des camps de résistance de Unist’ot’en et de Gitimt’en, etc.) qui pourrait être utile pour partager de l’information en personne. Si un pamphlet est mis en ligne sous forme de PDF prêt à être imprimé, celui-ci peut facilement être reproduit par des gens de partout. Faites approuver votre pamphlet en l’envoyant à yintahaccess@gmail.com
– Traduisez des textes existant à propos du camp.
– Planifiez une action de solidarité. Si la police et l’industrie forcent leur chemin sur le territoire, il est temps de bloquer des autoroutes, des ponts et des voies ferrées. Il est temps d’occuper des bureaux, de perturber, et d’envoyer un message clair qui ne peut être ignoré. Commencez à penser à des actions appropriées à effectuer près de chez vous. Gardez en tête que d’utiliser des cibles secondaires et tertiaires (c’est-à-dire de cibler des compagnies qui sont en partenariat avec la compagnie que vous visez) peut parfois être plus efficace.
– Planifiez des événements de levée de fond et de partage d’information, comme la projection d’un film.
– Donnez de l’argent ou des biens matériels. Les besoins actuels : des matériaux de construction, une camionnette, un camion de campement, un skidoo, de la nourriture, de l’essence, de l’argent pour le transport.
– Si vous faites partie d’une organisation telle q’une ONG ou qu’un syndicat, plaidez pour que celle-ci publie une déclaration officielle en appui aux chefs héréditaires Wet’suwet’en.
– Si vous êtes une personnalité publique, s’il-vous-plaît, utilisez votre influence pour attirer l’attention vers cette cause. Par exemple, si vous êtes largement suivi.e sur les médias sociaux, publiez-y votre support.
– Si vous faites partie d’une organisation qui envoie des observateurs.rices des droits humains dans des zones de conflits, s’il-vous-plaît, contactez immédiatement yintahaccess@gmail.com
– Augmentez la visibilité de ce qui se passe en publiant sur les médias sociaux, avec des hyper-liens et des hashtags. Les trois hashtags officiels du Yintah Access Checkpoint sont #notrespass #wedzinkwa #wetsuwtenstrong.

Comment faire des dons au Wet’suwet’en Access Point sur le territoire Gitimt’en :

– (Préféré) Envoyez un e-transfer à yintahaccess@gmail.com
– Postez un chèque. Écrivez à yintahaccess@gmail.com pour obtenir le nom et l’adresse postale.
– Paypal – codym@uvic.ca
– Faites un don à la campagne GoFundMe : https://www.gofundme.com/gitdumt039en-access-point
– Si vous faites une levée de fond, pensez à établir un objectif précis. Par exemple : un campeur, une motoneige, une scie à chaîne, une génératrice, une soudeuse. Se doter d’un objectif précis peut contribuer à ce que la levée de fond soit plus gratifiante.

Note : Le camp Gitimt’en et le camp Unist’ot’en se supportent entre eux. Il est par contre important de noter que ce sont deux camps séparés et distincts. Les deux camps sont situés sur les territoires de deux différents clans et ceux-ci répondent à leurs chefs respectifs. Ceci est important pour des raisons légales. L’injonction a failli à faire la différence entre les deux camps, mais ceci n’est ni exact ni défendable. Les finances des deux camps sont séparées. Si vous désirez donnez au camp Unist’ot’en, ce qui est grandement encouragé, veuillez le faire à eux et elles directement. Vous pouvez le faire via leur site web : unistotencamp.com.

* Considérant que la vie au front peut être particulièrement difficile physiquement, émotionnellement et mentalement, ce n’est pas tout le monde qui est encouragé à venir. Posez-vous certaines questions comme : Dans une situation intense, avec un haut niveau de stress, suis-je capable de penser rationnellement et d’agir de façon intelligente ? Suis-je prêt.e au risque de me faire arrêter ? Est-ce que je suis doté.e de compétences pouvant s’avérer utiles ? Est-ce que le front est l’endroit où je serais le ou la plus utile ? Est-ce qu’une personne autochtone pourrait prendre ma place ?

Quiconque veut venir au camp doit préalablement contacter yintahaccess@gmail.com. Visitez la page Facebook du camp en cherchant Wet’suwet’en Access point on Gidumt’en territory.

Les Lutins Rebelles du Père Noël vous souhaitent un joyeux Noël anticolonial

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Déc 252018
 

Soumission anonyme à No Borders Media

Les monuments de John A. Macdonald et de la reine Victoria sont à nouveau vandalisées à Montréal avec peinture rouge et verte

24 décembre 2018 – À la veille de Noël, des vandales de la région de Montréal ont recouvert le monument John A. Macdonald (1895) et la statue de la reine Victoria à McGill (1900) avec des peintures rouge et verte respectivement.

Cette action, revendiquée par les lutins rebelles du père Noël, poursuit une série d’attaques à la peinture sur les symboles du colonialisme britannique raciste à Montréal. Le monument Macdonald a été vandalisé au moins six fois, tandis que les deux statues de la reine Victoria à Montréal ont été peintes au moins trois fois (y compris à la peinture verte le jour de la St-Patrick 2018).

À propos de la statue de la reine Victoria, la brigade de solidarité anticoloniale Delhi-Dublin, responsable du vandalisme de la Saint-Patrick, a écrit:

« La présence de ces statues racistes de la reine Victoria à Montréal est une insulte aux luttes d’autodétermination et de résistance des peuples opprimés dans le monde entier, y compris les nations autochtones en Amérique du Nord (l’Île de Tortue) et en Océanie, ainsi que les peuples d’Afrique, du Moyen-Orient, des Caraïbes, du sous-continent indien, et partout où l’Empire britannique a commis ses atrocités.Les statues sont également une insulte à l’héritage de la révolte par les combattant.e.s de la liberté irlandaise, et les mutin.e.s anti-coloniaux d’origine britannique. Les statues ne méritent particulièrement aucun espace public au Québec, où les Québécois.e.s étaient dénigré.e.s et marginalisé.e.s par des racistes britanniques agissant au nom de la monarchie putride représentée par la reine Victoria.Le règne de la reine Victoria représente une expansion massive de l’Empire britannique barbare. Collectivement, son règne représente un héritage criminel de génocide, de meurtres de masse, de torture, de massacres, de terrorisme, de famines forcées, de camps de concentration, de vols, de dénigrement culturel, de racisme et de suprématie blanche. Cet héritage devrait être dénoncé et attaqué. »

En ce qui concerne le monument Macdonald, une affiche vue dans les rues de Montréal résume de manière concise son héritage raciste comme suit:

« John A. Macdonald était un suprémaciste blanc. Il a directement contribué au génocide des peuples autochtones avec la création du système brutal des pensionnats ainsi que d’autres mesures destinées à détruire les cultures et les traditions autochtones. Il était raciste et hostile envers les groupes minoritaires non blancs au Canada, promouvant ouvertement la préservation d’un Canada dit «aryen». Il a adopté des lois pour exclure les personnes d’origine chinoise. Il a été responsable de la pendaison du martyr Métis Louis Riel. Les statues de Macdonald devraient être retirées de l’espace public.En tant qu’artefacts historiques, elles devraient être entreposées là où elles appartiennent soit dans les archives ou les musées. L’espace public devrait plutôt célébrer les luttes collectives pour la justice et la libération et non pas la suprématie blanche et le génocide. »

(Lien à l’affiche: http://bit.ly/2MRBoH6)

Petite nuisance pour les Gardas

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Nov 122018
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info

Voici un moyen simple de compliquer la vie aux Gardas et autres gardien.ne.s de sécurité de vos établissements.

Durant les rondes de nuit, les gardien.ne.s de sécurité sont muni.e.s de scanneur servant à s’assurer qu’ils et elles effectuent un certain nombre de tâches. Ils et elles doivent donc scanner des code-barres, codes QR et pastilles magnétiques pour prouver à leur supérieur.e qu’ils et elles ont bien fait leur ronde.

Vous trouverez ces codes sur les portes de sortie, dans les toilettes, certaines salles de classe, fin de couloirs et autres recoins du genre.

Les images proviennent de l’UQAM, mais certainement il y en a dans vos établissements, scolaires ou pas!

Vous pouvez donc vous aussi faire des rondes, pour compliquer les leurs!

Découvrez Westmount : une nouvelle plaque tournante d’activité anarchiste

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Oct 282018
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info

Quand vous entendez “Westmount”, la première chose qui vous vient à l’esprit ce n’est certainement pas zone autonome temporaire, ou barricade de poubelles ou effigies de Trudeau en feu. On imagine souvent ce quartier en surplomb de St-Henri comme un purgatoire où les plus ridiculement riches vivent sans heurt entre un mariage sans amour, des enfants pleins de ressentiment et un emploi qui ronge l’âme… Mais ce n’est plus le cas!

Westmont se revitalise!

Des anarchistes transforment le quartier en espace d’attaques mixtes, offrant ainsi des opportunités d’action diversifiées pour les camarades de toutes les tendances. Dans le Westmount désolé, on trouve des activités pour les anarchistes de toutes les couleurs – que votre drapeau soit noir, rayé rouge ou orné de glitters mauves.

Buzfeed publie la liste des 5 Faits Charmants que Vous Ignoriez à Propos de Westmount (ou Nouvelle-Exarchia, comme nous aimons l’appeler)

1) De nombreuses maisons sont vides.

Alors que la majorité des locataires au sud de Maisonneuve sont incapables de payer les augmentations de loyer – et pourraient encore moins s’acheter une maison – les trillionnaires tyraniques de Westmount peuvent posséder 2, 3 et même jusqu’à 4 propriétés! Notez qu’ils sont peut-être des propriétaires, mais ça ne fait pas d’eux des résidents. Des maisons en parfait état, avec des chambres vides – et des réfrigérateurs remplis! Ce sont les AirBnb les plus abordables en ville – déjeuner inclus! Pensez-y bien : Deuxième maison ou… Centre Social Squatté?

2) Les flics de Westmount sont littéralement les mêmes que les flics de Montréal.

La Société de Protection des Vieux Millionnaires n’est pas assez bien pour les connards influents de Westmount – ces milliardaires merdeux ont – écoutez-bien – établi leur propre corps policier. On les distingue par l’absence de protection au corps – leur peau douce et souple est vulnérable aux divers éléments (et projectiles). Rappelez-vous bien : un molotov, deux flics!

3) Westmount est remplie de matériaux pour barricades artisanales.

Avez-vous déjà participé à un party de rue pendant lequel la police n’avait pas compris les nombreux sous-entendus visant à lui laisser savoir que leur invitation n’avait pas simplement été “égarée par la poste”? Alors que vous courrez pour vous saisir d’une boîte de journaux, vous réalisez qu’elle est fixée au sol! Vous regardez autour de vous, mais il n’y a aucun matériel qui pourrait servir à monter une barricade! Cette situation ne se produirait jamais dans le Westmount Révolutionnaire!™ Ici, les rues sont garnies de matériaux de choix pour barricades qui ne demandent qu’à être utilisés. Boîtes à Journaux, Poubelles, fournitures de patio – Ah!

4) Les murs sont des canevas de choix.

Saviez-vous que ces riches pleurnicheurs n’ont pas encore entendu parler d’art public? C’est bien vrai! Les nombreux murs blancs soignés de ce territoire d’abris fiscaux présente une opportunité de développement fort désirable. Dans cet arrondissement beige, vous ne vous trouverez jamais confronté au problème de vous être préparé à “tagger” un “ACAB” mais de réaliser qu’un autre “taggeur” a déjà foutu un “1312” sur votre “spot” de choix. Les murs n’attendent qu’à se faire “Banksy-er” par vous!

5) Le dernier mais non le moindre : les banques, et beaucoup de banques!

Assez dit. (On a déjà fait une bonne blague de banque en #4.)

Blague à part, par une belle soirée d’automne, on a lacéré les pneus de deux voitures stationnées au 3140 rue Jean-Girard à Westmount. C’est l’adresse de Brandon Shiller. Brandon Shiller est un grand propriétaire d’appartements délabrés qui achète des propriétés dans des quartiers pauvre pour expulser les locataires et augmenter les loyers. La société immobilière de son père, Shiller Lavy, est aussi lourdement impliquée dans la gentrification de plusieurs quartiers à Montréal.

Nous encourageons tous.tes ceux.elles qui éprouvent de l’inquiétude face à l’augmentation du prix des loyers et des attaques contre les pauvres à faire savoir ce qu’ils.elles pensent à ces ordures qui se cachent dans un des quartiers les plus riches de Montréal.

Action Anti-homophobe au Parc Maisonneuve

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Oct 242018
 

Soumission Anonyme à MTL Contre-info

Le soir du 15, nous avons redécorer quelques installations situées au Parc Maisonneuve. En 2013, ce parc avait été le site de l’Opération Narcisse, une opération policière durant laquelle des flics en civil ont porté des accusations criminelles d’«indécence» contre des hommes, et ce, après les avoir séduits. Des pancartes contre l’«indécence»—qui ont, pour la plupart, été volées ou vandalisées—ont été installées dans le contexte de cette opération dans le but de nous intimider. Par l’entremise de nos gestes, nous tenons à dénoncer le role que jouent les agents provocateurs dans la production absurde et inutile de «crimes» impliquant des personnes queer. Nous tenons également à dénoncer l’installation récente d’une caméra à l’entrée des toilettes situées dans le sous-sol du chalet du Parc Maisonneuve. Tôt ou tard, elle subira un triste sort.

Dormir aux gazs : Retour et notes sur le Grand Banquet contre les élections

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Oct 192018
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info

À la fin de la soirée électorale, des douzaines de drapeaux noirs ont défilé dans les rues au sud du parc Lafontaine. Ils sont restés là, éparpillés sur la chaussée, après notre court passage, après que l’anti-émeute nous ait dispersé.es, brisant notre unité à coups de gazs lacrymogènes. Un peu partout, ils témoignaient d’une promenade qui nous a laissé avec un sentiment d’amertume.

La manif a commencé vers 22h. La lumière rose d’un fumigène a marqué le début de ce qui allait être une démonstration de force brève, mais furieuse. Des feux d’artifice se sont mis à exploser, s’éteignant parmis les arbres du parc. Les flics nous surveillaient déjà depuis des heures, se cachant parfois derrière leurs voitures banalisées, mais surtout en nous observant de loin, comme s’ils essayaient de détecter la transgression, l’infraction ou le crime qui servirait de prétexte à l’utilisation des armes chimiques qu’ils étaient déjà entrain de préparer.

Alors que nous descendions vers le sud, une femme qui quittait l’Hôpital Notre-Dame a trébuché et est tombée. Presque immédiatement, une douzaine de camarades se sont arrêté.es pour lui offrir un coup de main. Illes ne savaient pas comment l’aider, sachant très bien qu’une ligne de flics était en train de les charger de derrière. Une fraction de seconde de présence malaisante, puis rien. Les capsules de lacrymo brûlantes remplissaient la rue Plessis et le stationnement de l’hôpital. Certain.es d’entre nous ont couru direction sud-est, coupant à travers ce stationnement, comme pour éviter la colère de Dieu. C’était trop tard. Nos roches avaient déjà atteint leur cible. Leurs précieuses voiture de patrouille étaient cabossées et leur virilisme agressif irrémédiablement déclenché. D’autres ont continué sur Plessis, ont fracassé la vitrine d’une caisse Desjadins, et une poignée de camarades se sont retrouvé.es devant la soirée électorale du PQ à l’Usine C, où illes ont livré quelques doigts d’honneur aux bourgeois assemblés, avant de devoir filer à travers les ruelles, les parcs et les allées, suivi.es par des charges policières de plus en plus affirmées.

Les marques de destruction et les drapeaux que nous avons dû laisser derrière nous après seulement quelques minutes font office de signature : votre monde sera détruit. Nos cabossures, nos tissus noirs déployés dans votre ville calme comme la mort portent un monde diamètralement opposé au vôtre– un monde qui attend impatiamment le moment de son déclenchement révolutionnaire, un monde qu’aucun flic d’anti-émeute, qu’aucune arme chimique ne pourra contenir. Un monde qui sera insulté par l’idée même d’avoir à élire des dirigeants.

Un monde dans lequel les élu.es seront remplacé.es par des tâches temporaires, révocables et ouvertes à tou.te.s. Un monde dans lequel nous répugnerons à abandonner notre pouvoir décisionnel aux mains de riches ‘socialistes’, de bourgeois-vedettes des classes dominantes qui adorent voir leurs visages sur des affiches à chaque coin de rue. Un monde dans lequel nous voudrons plutôt préserver notre puissance d’agir collectivement contre ceux et celles qui, sous le couvert du progrès et du développement — toujours le progrès et le développement — sont ô-combien prêt.es à agir «au nom du peuple» pour nous priver de ce qui est nôtre. Ces riches élites, ceux qui se retrouvent sur toutes les affiches, passeront les quatre prochaines années à s’abreuver à même le sein du Capital assoifé de sang, alors que nous nous ferons tranquillement gazer par les flics.

Dès maintenant et pour les 4 prochaines annnées, le gouvernement caquiste va continuer à accentuer les tensions raciales, à travers des politiques s’attaquant aux migrant.e.s et aux personnes racisées. En l’absence de mécanismes de redevabilité pour les élu.es, nous allons devoir mettre en application des tactiques qui ont d’ores et déjà fait leurs preuves dans nos communautés et en inventer des nouvelles — en prenant acte de la surveillance de plus en plus présente, mais pas toute puissante. Les violents mécanismes bureaucratiques par lesquels l’État renforce son caractère et ses politiques supprématistes devront être bloqués, contrecarrés, ou tout simplement détruits.

Bingo, banquet et fachos – Retour sur la soirée électorale des abstentionnistes

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Oct 102018
 

De Dure Réalité

Le 1er octobre dernier, les abstentionnistes ont tenu plusieurs événements à Montréal contre les élections. Voici un petit retour sur cette soirée riche en émotions.

Dure Réalité s’était associé au Revolution Fest pour proposer une soirée de financement et de lancement pour le festival de musique anticapitaliste, féministe et antifasciste qui s’est tenue les 4-5-6-7 octobre. La soirée avait lieu au Pub Les Sportifs en plein coeur du quartier populaire Centre-Sud. Tout en humour, cette soirée anti-éléctorale a permis à près de 70 personnes de passer une bonne soirée et de lever des fonds pour la bonne cause. Au programme : encan, moitié-moitié et bingo ont agrémenté la soirée tandis que l’assistance réagissait en chantant aux discours des «chef.fe.s», aux larmes de Philippe Couillard, aux défaites cinglantes de Jean-François Lisée et de Michelle Blanc, notamment.

Dès le début de la campagne électorale et en l’absence d’une gauche sociale et combative au Québec (allô Québec Solidaire!), nous savions que le résultat des élections ne nous surprendrait pas : la bourgeoisie au pouvoir, protégée par les flics et amie des patrons. Avec l’éléction d’un gouvernement majoritaire de la CAQ de François Legault, nous n’avons en effet pas été estomaqué.e.s…

Néanmoins, puisque nous ne pouvions pas influencer l’issue de ce jeu truqué, nous avons décidé de prendre cette soirée à la légère. Bref, un gros moment de bonne humeur pour se donner le courage de se retrousser les manches pour les 4 prochaines années que nous allons passer à défendre nos droits avec nos deux armes favorites : la solidarité et la mobilisation dans la rue.

AbstentionDurant la soirée, avait aussi lieu deux autres événements contre les élections. Nos amis ingouvernables du Grand Banquet avaient décidé de fêter ça dans la rue. Plus de 250 personnes ont répondu à leur appel à partir de 18h au Parc Lafontaine. Au programme: spectacle de rue, cracheurs de feu, cirque, DJ set, bière et pizza gratuite. Par la suite, à l’annonce de l’élection d’un gouvernement réactionnaire, une manifestation joyeuse et sauvage, réunissant environ 150 personnes a pris la rue. Elle a rapidement heurté un cordon de police qui s’est fait attaqué avec beaucoup de détermination (pierres, bouteilles, pièces pyrotechniques…). N’oublions pas que la police se dresse toujours entre nous et la vie que nous voulons!

La manifestation a été dispersée à grand renfort de gaz lacrymogène, et la hasard à voulu que cela se passe à quelques mètres seulement de l’Usine C où avait lieu la piteuse soirée électorale du Parti Québécois. Une personne sur place nous a confirmé que l’ambiance maussade à l’intérieur a alors carrément virée à la panique. Nous ne pouvons que nous en réjouir!

Abstention3Plus tôt dans la soirée avait lieu une autre manifestation, celle-ci appelée par le Parti Communiste Révolutionnaire (PCR). Une trentaine de personnes se sont rassemblées au carré Berri, ont allumé des fumigènes et ont fait un grand feu de pancartes électorales. Si l’ambiance avait un certain swag, on ne s’étonnera pas que le PCR ait réuni aussi peu de monde malgré une mobilisation intensive. En effet le groupe a réussi à se mettre à dos la quasi-totalité des forces révolutionnaires de Montréal, par son attitude sectaire et ses positions transphobes. Si nous en parlons c’est donc plus pour évoquer ce qui s’est passé autour de ce rassemblement.

 

 

 

 

En effet, deux néo-nazis avec un drapeau du Kekistan étaient présent afin de troller le PCR et de célébrer la future victoire de la CAQ de François Legault, vu par l’Alt-Right comme le Donald Trump du Québec…

C’est quoi le Kekistan? Le Kekistan c’est le safe space virtuelle de l’alt-right, «la droite alternative» née aux USA. Si ses membres tentent par tous les moyens d’entretenir le flou politique, on peut sans aucun doute qualifier ce mouvement de «néo-nazi». Un petit exemple éloquent : le drapeau du Kekistan est une version détournée du drapeau de la Wehrmacht, l’armée allemande durant l’époque nazie. La couleur verte provient de la mascotte de l’alt-right, Pepe The Frog.