Montréal Contre-information
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Voiture de patrouille privée sabotée pour un Décembre Noir

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Déc 182015
 

Black-December2Soumission anonyme à Montréal Contre-Information

Pas de paix pour les défenseurs de la société marchande!

Aux petites heures du matin du Mercredi 2 Décembre, on a crevé les pneus d’une voiture de patrouille de la compagnie de sécurité privée Garda au coin de St-Jacques et Irène dans le quartier de St-Henri, à Montréal. Garda fournit des services de prison, de sécurité et de déportation, profitant intensivement de plusieurs aspects de l’existence de merde qu’on vit sous le régime capitalisme. Alors, vous savez, qu’ils aillent se faire foutre. On revendique cette action dans le contexte d’un appel international pour un Décembre Noir par des anarchistes Grecs en prison. À travers ce communiqué, nous voudrions exprimer notre complicité criminelle la plus claire avec tous les camarades anarchistes fugitif-ves et incarcérées autour du monde.

Le Décembre Noir est partout.

Le Black Bloc reprend les rues de Montréal

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Déc 152015
 

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Durant la soirée du mercredi 9 décembre 2015, une manifestation contre l’austérité s’est déroulée dans les rues de Montréal . Sous la bannière “Notre lutte n’est pas négociable”, le secteur public du Québec était en grève générale plus tôt dans la journée et certains leaders syndicaux ont appelé à des mobilisations comme jamais vues dans les dernières décennies, dans leurs efforts d’augmenter le rapport de force dans les négociations.

L’appel se lit comme suit: « Nous ne nous laisserons pas pacifier par une entente à rabais ou par une loi spéciale! Prenons les devants: notre lutte n’est pas négociable, nous, on ne reculera pas, pouvait-on lire sur la page. Le 9 décembre au soir, reprenons la rue! Réchauffons la ville de nos pas et de nos cris! »

La semaine précédente, pendant la manif de soir du 30 novembre, un black bloc petit-mais-déterminé a attaqué un char de flic immédiatement après avoir pris la rue, s’engageant dans un affrontement de 15 minutes avec l’anti-émeute qui frappait les gens avec leurs matraques et des balles de plastique à l’intersection des rues Ste-Catherine et Bleury. Les succès de cette nuit-là nourrit un momentum pour le 9 décembre. La tension et l’excitation étaient palpables, alors que les gens se rassemblaient au parc Émilie-Gamelin.

Barricades on Nov. 30

Les barricades, Nov. 30

Quelques douzaines de drapeaux noirs ont été distribués dans une foule florissante. Lorsqu’illes ont pris la rue en direction ouest sur l’avenue de Maisonneuve, ceuzes qui n’étaient pas masqué.es au départ ont commencé à se couvrir le visage. Dans les premières minutes, la plupart des participant.es de cette manifestation de 200 personnes ont dissimulé leur identité. Nos ennemis, les médias de masse, n’ont même pas essayé de relater la destruction qui a suivie comme étant le fait d’agitateurs.trices externes comme ils le font souvent; le bloc était indéniablement constitutif de la manifestation entière.

Rapidement, une demi-douzaine de gens ont entouré un nationaliste québécois insupportable qui se pointe à presque chaque manifs et lui ont arraché son drapeau et son signe du Québec, lui donnant un coup à la gorge lorsqu’il a essayé de s’accrocher à ses objets.

Dix minutes après le début de la manif, l’anti-émeute a formé une ligne devant les gens et sur la droite, à l’intersection de Maisonneuve et Ste-Dominique, pour essayer de nous diriger vers le sud où illes préparaient la même manœuvre, aux rues Ste-Dominique et Ste-Catherine. Leur stratégie était claire: nous contenir dans le Quartier latin et loin des cibles de choix près du quartier des affaires, incluant le QG de la police. La foule a eu l’intelligence collective de ne pas laisser la police dicter sa route, et s’est retournée sur elle-même, se dirigeant vers l’est sur l’avenue de Maisonneuve. Des groupes masqués ont été vus partageant des bouts de pavé. La foule a couru vers le sud à travers un stationnement et la cour d’un projet d’habitation pour pouvoir se rendre sur Ste-Catherine, là où la police n’avait pas eu le temps de former une nouvelle ligne pour contrôler notre mouvement.

Ce qui a suivi était une demi-heure d’un jeu séditieux de chat-et-souris pendant lequel la foule a su garder une longueur d’avance face au contrôle policier. Un groupe de six policièr.es à vélo sur la rue Ste-Catherine, s’étant naïvement déplacé.es sur le flanc de la manif, ont été attaqué.es par une pluie de pavés. Des vagues d’excitation étaient ressenties par la foule alors que les policièr.es étaient frappé.es par la peur et les projectiles, s’enfuyant rapidement hors de notre vue vers l’est. C’était parti.

La manif a couru vers le boulevard René-Lévesque, pendant que les personnes plus loin en arrière scandaient de rester groupé.es. La manif a bloqué les 6 voies sur René-Lévesque; et à regarder autour, notre capacité de destruction paraissait significative. Les unités semi-protégées portant des fusils à balles de plastique qui se déplacent habituellement sur les flancs de la manif n’étaient visibles nulle part, ayant été prises au dépourvu par des volées de roches lancées à l’arrière de leur tête pendant la manif de la semaine précédente.

Pendant une période de 20 minutes à couper le souffle, la manif a agi en tant que grande conspiration criminelle. Des marteaux, des bâtons de drapeaux, des bouts de pavé et les poubelles de métal amovibles qu’on trouve à chaque coin de rue ont été utilisées pour trasher les fenêtres de l’Immigration et Citoyenneté Canada, de SNC-Lavalin – un conglomérat de construction, plusieurs banques et autres établissements. Pour ajouter une touche festive, des personnes ont aussi détruit des décorations de Noël accumulées aux entrées des tours à bureaux et ont renversé le sapin de Noël de SNC-Lavelin. Quelques participant.es ont couru en avant et ont brisé la fenêtre arrière d’un camion de police avec des roches, pendant que d’autres ont lancé de gros feux d’artifice vers les camions qui restaient au devant de la manif. Des encouragements éclataient avec le son de chaque nouvelle fenêtre brisée. Des complices inconnu.es pouvaient être vu.es en train de chercher et partager des projectiles; quand la manif a dépassé un site de construction, des camarades ont couru à l’avant pour trouver du matériel à piller et ont réussi en démolissant des pierres décoratives sur René-Lévesque pour en faire des pièces à lancer.

La police a commencé à lancer des gaz lacrymogènes en poussant la manif vers l’est sur René-Lévesque, utilisant des pistolets qui peuvent tirer des cartouches à plus d’un bloc. Au début, ça n’a pas réussi à disperser la manif puisque la foule s’est déplacée vers l’ouest plus rapidement en restant groupée de manière relativement serrée. La manif a commencé à aller vers le nord sur la rue Univeristy, attaquant une autre vitre de la Banque de Montréal sur son chemin. La manif s’est divisée quand elle a fait face à une auto de police qui bloquait une plus petite rue, mais les deux groupes ont rapidement su se regrouper, s’accueillant dans des hurlements de joie. À ce point, la police a continué à tirer des gaz lacrymogènes et la foule s’était réduite à 50 personnes. Les gens se sont dispersé dans les rues avoisinantes pendant que des équipes de police et de camions continuaient d’intimider des petits groupes de manifestant.es qui marchaient sur les trottoirs pour retourner au Carré Berri. Les médias ont rapporté une seule arrestation, celle d’une personne mineure pour “entrave au travail des policièr.es”, mais aucune charge liée à la destruction.

Allons de l’avant

Contre une des brigades anti-émeutes les plus expérimentées en Amérique du Nord, ceuzes qui ont pris les rues ce mercredi ont définitivement renversé le rapport de force en notre faveur, du moins brièvement.

Nous sommes ému.es d’écrire un compte-rendu à ce sujet, car nous voyons beaucoup de potentiel dans la détermination et la préparation des gens; et nous avons quelques réflexions sur les façons dont nous pouvons élargir la portée de ces moments, autant au niveau quantitatif que qualitatif. Pour l’instant, nous vous offrons quelques remarques sur des tactiques qui peuvent accroître le temps et l’espace accessibles aux manifs combatives. Ultimement, par contre, nous souhaitons échapper à la tendance qui existe d’être chassé.es des rues après avoir éclaté quelques vitres, donc briser cette routine de contention.

Ça pourrait avoir l’air de :

  • Apporter des briques/roches/pavés, des feux d’artifice, des outils (si vous sentez que c’est sécuritaire), afin qu’on puisse avoir la capacité de se battre dès le départ et qu’on ne soit pas dépendant.es des projectiles trouvés dans les rues;
  • Les barricades sont nos amies; et nous ne leur donnons pas assez d’amour. Les participant.es peuvent attaquer derrière celles-ci pour prévenir la réussite des tentatives de dispersions; elles ont aussi pour fonction de perturber la ville sur notre passage et de rendre les manoeuvres policières plus difficiles à coordonner. Les créer au derrière de la manif (idéalement d’une manière à ce qu’elles n’entravent pas le mouvement de la manif elle-même) peut aussi bloquer efficacement les chars de police qui essaient de nous suivre;
  • Les gens peuvent aller à la recherche de matériel pouvant servir de projectile, pour les partager avec la foule dans les moments entre les confrontations afin que, lorsque la police frappe avec une force accrue, nous soyons déjà prêt.es à répondre de manière efficace;
  • Les voitures de police qui encadrent la manifestation à l’avant et à l’arrière devraient constamment recevoir des projectiles afin qu’elles se doivent de rester à une distance plus grande que notre capacité de lance;
  • Les policier.ères à vélo et les anti-émeutes devraient être forcé.es à ne pas pouvoir se tenir aux flancs de la manif. Si nécessaire, les participant.es peuvent combler les trottoirs en même temps que la rue;
  • Lors du 9 décembre, plusieurs personnes ont filmé les événements sur leurs téléphones cellulaires sans être dérangé.es. Idéalement, nous nourririons une culture où nous expliquons aux gens pourquoi c’est nuisible, et ensuite si nécessaire de prendre action contre euzes ou leurs systèmes d’enregistrement. Nous souhaitons par contre noter que plusieurs médias indépendants qui filment de manière régulière les manifs semblent avoir des pratiques solides reliées au fait de ne pas enregistrer ou publier des vidéos incriminants. Dans cette vidéo publiée sur YouTube sur la manif de mercredi, par exemple, la caméra change de direction afin d’éviter de filmer des personnes qui détruisent de la propriété, alors que le son d’une vitre éclatée se fait entendre;
  • Les gaz lacrymogènes ont éventuellement réussi à disperser les manifs du 30 novembre et 9 décembre, malgré les efforts mis à relancer les cartouches vers la police et la préparation de tissus imbibés de vinaigre. Le problème principal semblait être la panique qui s’emparait de la foule et non pas les effets physiques des gaz. Il est probable que des appels à rester groupé.es et à procéder tout.es ensemble dans une direction intelligente puissent continuer à diminuer les impacts des armes répressive;
  • Des questions de discours et de propagande: pourquoi, en tant qu’anarchistes, attaquons-nous la ville? Comment ces actions sont-elles connectées à l’austérité? Comment nos luttes dépassent-elles tout focus réformiste ou une orientation vers des demandes? Bien que ces moments d’action conflictuelle rassemblent plusieurs individus dont les perspectives et intentions divergent, il serait intéressant que les participant.es communiquent leurs analyses dans ces moments de destruction. Des petites équipes peuvent venir préparées et coller des affiches dans la ville, faire des graffitis ou lancer des tracts dans la manif ou à partir de points d’altitude.

Ces idées ont bien peu d’intérêt sur papier, alors nous attendons avec impatience la possibilité de les élaborer ensemble dans les rues. Les étincelles constituant notre historique de révoltes et les potentiel que ces étincelles allument un feu réchauffe nos coeurs, car nous ne désirons pas moins qu’une cité en ruines.

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SNC-Lavalin

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Contre le cirque électoral, l’abstention ne suffit pas ! A l’attaque !

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Nov 062015
 

Trois bureaux de campagne de candidats ont été attaqués à Montréal et Trois-Rivières juste avant des élections. Nous reproduisons les articles de la presse dans l’ordre antéchronologique.

Une fenêtre de l’un des deux locaux de campagne du candidat conservateur dans Trois-Rivières, Dominic Therrien, a été fracassée dans la nuit de dimanche à lundi (19/10/2015), quelques heures avant l’ouverture des bureaux de vote.

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Le bureau de campagne d’Outremont du chef néo-démocrate, Thomas Mulcair, a été vandalisé dans la nuit de mardi à mercredi (14/10/2015) à Montréal.

Les fenêtres de la devanture du local de campagne, situé sur l’avenue du Parc, ont été aspergées de peinture orange. Le contenu d’un extincteur d’incendie a également été vidé à l’intérieur du local par l’interstice d’une fenêtre.

«Il y avait de la poudre partout. Il a fallu tout nettoyer. On a perdu un certain temps à le faire», déplore le directeur de campagne de M. Mulcair dans Outremont, Graham Carpenter.

 

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Le bureau de campagne du candidat conservateur à Ahuntsic-Cartierville, Wiliam Moughrabi, a été vandalisé dans la nuit de lundi à mardi (13/10/2015) à Montréal.

«On a jeté au moins deux bidons de peinture rouge sur la vitrine du local, a indiqué M. Moughrabi. On a passé la journée de mardi à nettoyer, nous allons encore nettoyer aujourd’hui.»

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Blocage et bannières contre le déversement dans le St-Laurent

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Nov 032015
 

Soumission anonyme à Montréal Contre-Information

Lundi matin, pendant l’heure de pointe du trafic, nous avons bloqué l’autoroute Notre-Dame à l’aide de débris et de matériaux de construction. Nous avons suspendu deux bannières sur lesquelles on pouvait lire « CONTRE LE DÉVERSEMENT DANS LE ST-LAURENT » et « SOLIDARITY WITH ALL LAND DEFENDERS » (Solidarité avec tous.tes celles et ceux qui défendent le territoire).

Le 3 novembre, la ville de Montréal planifie déverser 8 milliards de litres d’eaux usées non-traitées (et de déchets médicaux industriels) directement dans le fleuve St-Laurent. Ces eaux usées ne pollueront pas seulement le fleuve, mais affecteront toutes les communautés en aval. Des résident.es de Kahnawake ont déjà démontré leur colère envers le manque total de considération du maire Coderre pour le fleuve à travers de nombreuses manifestations, incluant un blocage ferroviaire.

L’interruption du trafic matinal n’est qu’un petit geste qui exprime la nécessité d’interrompre cette ville, cette économie, cette civilisation entière, dont le bon fonctionnement repose sur le déplacement ou carrément l’attaque de tous les êtres vivants.

– Des anarchistes

Contre-info en solidarité avec le camp Unist’ot’en

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Oct 142015
 

Au cours du dernier mois, plusieurs initiatives de contre-information ont frappé les rues de Montréal, inspirées par la lutte du camp Unist’ot’en.

Affiches et graffitis dans le quartier d’Hochelaga.

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Sur panneau publicitaire du Mile-end, on peut maintenant lire «OKA 25 YEARS, THE RESISTANCE CONTINUES, NI PATRIE, NI ÉTAT, NI QUÉBEC NI CANADA»
(Oka, 25 ans, la résistance continue)

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Dans les quartiers de Saint-Henri, Parc-Extension et Hochelaga, plusieurs moments de la résistance autochtone à l’État Canadien furent rapportés par des affiches et des graffitis. Kanehsatake, Gustafen Lake ’95, Ipperwash ’95, Kanehstaton ’06, Sharbot Lake ’07, Akwesasne ’09, Tyendinaga ’08, Elsipogtog, Unist’ot’en.

Sep 102015
 

De Its Going Down

Les infrastructures tentaculaires de l’État et du capital continuent de se prolonger, afin d’accélérer l’extraction et le transport des ressources vers le marché. Le vaste territoire du grand nord canadien, peu peuplé en grande partie en conséquence des stratégies de colonisation, de déplacement, d’isolement et de génocide des peuples autochtones, est une immense source de profit; pétrole, gaz naturel, industrie forestière, barrages hydro-électriques, mines d’uranium, etc. De nombreux projets monstrueux d’expansion des infrastructures tentent présentement de connecter les sables-bitumineux de l’Alberta par des oléoducs qui longent le fleuve St-Laurent jusqu’à l’océan Atlantique. Ces projets impliquent la prolifération et l’expansion de nouvelles infrastructures comme les ports, les voies ferrées et les autoroutes le long des territoires colonisés.

Durant les trois dernières semaines, nous avons temporairement interrompu à deux reprises la circulation sur le chemin de fer du CN dans le quartier de Pointe St-Charles. Nous avons attaché un fil de cuivre connectant les deux rails du chemin de fer pour déclencher l’envoi d’un signal indiquant un blocage sur les voies et freinant la circulation des trains jusqu’à ce que les voies soient vérifiées et l’obstacle enlevé. Cette section des rails est en reconstruction pour améliorer le transport de pétrole vers l’est jusqu’au port de Belledune au Nouveau-Brunswick.

Pour bloquer un chemin de fer:
1. Obtenez au moins 8 pieds de fil de cuivre non-isolé 3AWG (habituellement utilisé pour connecter l’électricité à un panneau électrique résidentiel).
2. Entourez de fil les deux rails du chemin de fer, connectant les deux côtés, et assurez-vous d’un contact solide.
3. Couvrez le fil entre les deux cotés pour qu’il soit plus difficile à trouver.
4. Souriez à la possibilité de causer la perturbation de milliers de tonnes de traffic ferroviaire.

Cet acte simple est facilement reproductible et démontre la vulnérabilité de leurs infrastructures malgré les technologies de surveillance et les efforts de l’appareil légal à émousser nos dents. Le renforcement récent des habiletés répressives de l’État canadien à travers le projet de loi C-51, maintenant effectif, comprend une législation ordonnant des sentences minimales de cinq ans pour ceux et celles trouvé-e-s coupables d’endommager les infrastructures capitalistes. Pour nous, cette législation met en lumière le rôle critique des infrastructures dans le bon fonctionnement des projets de dévastation écologique (et de la société qui en dépend) et à quel point un geste simple de sabotage peut être une contribution puissante à la lutte contre ces projets.

Nous concevons notre lutte comme étant contre la civilisation et la domestication totalisatrice qu’elle engendre; nous désirons rien de moins que la destruction de toute forme de domination. À cet égard, nous espérons contribuer à la formation d’une lutte spécifique contre ces projets d’expansion industrielle. Nous voulons nous organiser pour combattre ces projets de manière décentralisée et autonome, incluant des blocages répétitifs et contagieux des chemins de fer. L’organisation autonome échappe à la logique de mouvement de masse (imposer un programme à travers la ‘mobilisation’ des autres en attendant le ‘bon moment’ pour agir) et à la récupération politique imposée par l’activisme écologique réformiste. Les convergences peuvent jouer un rôle critique dans l’épanouissement des initiatives, mais il est également critique que la lutte contre ces projets ne se résume pas à cela. Augmentons la tension contre ce monde, propageons les attaques.

Août 282015
 

La nuit dernière, une voiture de patrouille enflammée a été peinte par quelques ami.es sur le boulevard principal du quartier d’Hochelaga, inspiré.es par la lutte à Saint-Louis et Ferguson contre la police. Solidarité avec les rebel.les qui apprennent dans la rue comment combattre ensemble la police. Bien que l’application de la paix sociale soit actuellement plus réussie à Montréal, vos actes et vos mots font écho à notre contexte de poursuite des hostilités envers la suprématie blanche, l’État et le capital.

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Juin 242015
 

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Vandalisé à cause du nom de son établissement
Leur media – 11/6/2015

Un restaurant montréalais nommé «La Mâle Bouffe» serait la cible de féministes radicales qui ont fracassé une des vitrines et placardé le quartier Hochelaga d’affiches dénonçant l’arrivée de l’établissement.

C’est le 2 juin dernier, à 10 jours de l’ouverture de son restaurant rue Ontario, que le propriétaire a constaté qu’on avait balancé une grande pierre dans la fenêtre de l’établissement, brisant la vitre.

Affichage

Les vandales avaient également placardé des dizaines d’affiches un peu partout dans le quartier sur lesquelles on voyait le logo du restaurant, un homme moustachu avec des tatouages, modifié en femme anarchiste.

Autour du dessin, on pouvait lire: «Quand gentrification et sexisme font ménage. Contre un quartier clean, cher et machiste et contre l’escalade de violence envers les femmes. Réapproprions-nous nos quartiers et reprenons le contrôle de nos rues».

Ainsi, si le phénomène continue, les nouveaux entrepreneurs auront peur de s’installer dans Hochelaga, croit le trentenaire.

Le vandalisme dans Hochelaga est devenu un véritable fléau alors que plusieurs commerçants de la rue Ontario sont régulièrement la cible de vandales opposés à l’embourgeoisement.

«Cette année, on nous a volé des pots de fleurs sur la terrasse, mais ce n’est que le début de la saison. L’an dernier, des vandales ont lancé une brique par la fenêtre et une autre fois, ils ont peint un symbole anarchiste sur la façade extérieure», dénonce une superviseure du restaurant Le Valois, qui a préféré taire son nom.

Des dizaines

Depuis deux ans, plus d’une dizaine d’actes de vandalisme envers des commerçants ont été répertoriés dans ce secteur du quartier Hochelaga.

Par exemple, les vitrines du bistro Bagatelle et In Vivo ainsi que Le Chasseur, maintenant nommé Blind Pig, ont toutes été défoncées à coup de briques.

Il y a un peu moins de deux ans, la devanture du magasin William J. Walter a même été recouverte de peinture jaune à la suite d’une manifestation anti-capitaliste.

«Quelqu’un a mis de la peinture dans un boyau d’arrosage et a aspergé toute la façade du magasin, c’était vraiment embêtant. Ils ont aussi pété un carreau de fenêtre», raconte le gérant du magasin, Benjamin Fallourd.

Mai 252015
 

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L’embourgeoisement à l’origine de vandalisme dans Saint-Henri?

Leur media – 01/25/2015

Une nouvelle vague de vandalisme dans le quartier Saint-Henri force le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) à ouvrir une enquête. Les vitrines de boutiques de la rue Notre-Dame Ouest, déjà frappées dans le passé, ont été fracassées au cours du week-end.

Coups de bâtons de baseball, jets de boules de billard… Certains commerces ont été violemment pris pour cibles dans la nuit de samedi à dimanche. Il s’agit pour la plupart de boutiques qui avaient déjà été visées ces derniers mois par des militants dénonçant l’embourgeoisement du quartier.

Le commerce d’en face, le salon de barbier de luxe Notorious, est lui aussi une victime récurrente. « On a cassé deux fois la vitre, une fois la porte, la troisième fois, on a mis de l’acide sur la vitre », racontait le copropriétaire Corey Shapiro, en décembre 2014. « Peut-être une fois par semaine, on retrouve du caca devant la porte. », ajoutait-il.

À l’époque, les attaques avaient été revendiquées sur un blogue anarchiste qui reprochait aux commerçants de contribuer, en participant à la revitalisation du quartier, à chasser les pauvres du quartier au profit de jeunes bobos.

« Les travailleurs-euses précaires, sans emploi ou tout autre marginal de la société se retrouvent toujours perdant-e-s dans ce processus de « revitalisation » » — Extrait d’un message qui revendiquait de précédentes attaques en novembre 2014

Leur media – 01/25/2015

La vague de vandalisme observée récemment dans le quartier Saint-Henri inquiète plusieurs commerçants de l’arrondissement montréalais du Sud-Ouest.

Bien que les motifs pour lesquels les vandales ont sévi demeurent inconnus, certaines personnes croient que l’embourgeoisement du quartier pourrait être en cause.

Corey Shapiro faisait une fête, vendredi soir dernier, pour célébrer l’ouverture de son nouveau commerce, lorsqu’une bombe fumigène a été lancée dans la foule. Le commerçant a reçu du gaz poivre au visage. Pour lui, il ne fait aucun doute qu’un tel acte doit être associé à du terrorisme.

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Dans la nuit de samedi à dimanche, quatre commerces d’une même rue ont été vandalisés. Une dizaine d’individus masqués, vêtus de noir, armés de bâtons et de boules de billard, ont fracassé les vitres.

Cinq jours après les faits, les suspects n’ont toujours pas été arrêtés. Difficile pour le moment d’établir un lien entre les deux événements survenus au cours du week-end ou encore ceux perpétrés par le passé. M. Shapiro estime que ces gestes sont liés à l’embourgeoisement du quartier, de même qu’à l’arrivée de nouveaux commerces.

Mai 012015
 

10-18

Leur presse – journal de montreal, 01/05/2015

Le Centre local d’emploi d’Hochelaga-Maisonneuve a été vandalisé, dans la nuit de jeudi à vendredi, à Montréal, alors que de la peinture blanche et rouge a été lancée sur la façade de l’édifice et que des fenêtres ont été brisées.

C’est un passant qui a communiqué avec le 911 vers 5h40 pour signaler les dommages à l’immeuble de la rue De Rouen. Arrivés sur place, les policiers ont également constaté du «saccage» à l’intérieur, a affirmé le porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), Jean-Pierre Brabant.

Le service d’identité judiciaire du SPVM a été dépêché sur place pour tenter de recueillir des indices permettant de retrouver le ou les coupables. Il semble qu’aucune caméra ne surveillait les lieux.

9-15