Montréal Contre-information
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12 au 19 mai : Appel international à une semaine d’actions contre les infrastructures pétrolières et gazières

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Mai 062018
 

De It’s Going Down

Bloquez les flux des capitaux et des énergies fossiles. Construisez de nouvelles relations et de nouveaux mondes à travers la lutte. Combattez où vous le pouvez. Rencontrez-vous. Du 12 au 19 mai et à chaque jour.

Dans notre vie quotidienne, dans les écosystèmes que nous habitons, dans les conditions météorologiques toujours plus étranges et violentes auxquelles nous sommes sujet.te.s, et même dans les médias capitalistes les plus mainstream, nous sommes bombardé.e.s par la preuve terrible d’une certitude que nous avions depuis longtemps : les changements climatiques catastrophiques n’iront qu’en s’aggravant à mesure que plus de combustibles fossiles sont extraits et brûlés. Parallèlement, une multitude d’autres crises, écologiques et humaines, nous affectent. Face à cette situation, on prétend qu’il n’existe que trois options: le déni, le désespoir et la délégation à des ‘experts’, à ceux qui sont ’employés’ à régler ces problèmes – par les moyens mêmes qui nous ont mené.e.s. ici.

Cependant, autour du monde, des esprits braves et compatissants ont montré qu’il est aussi possible de choisir la résistance. De l’opposition à la défiguration minière des Appalaches à la rébellion contre Shell Oil dans le delta du Niger, des blocages d’oléoducs à travers l’Île de la Tortue (‘l’Amérique du Nord’), à toutes les personnes qui ont tenu tête à ceux qui menacent leurs terres, contre le pillage et la dévastation, nous avons des milliers d’exemples de communautés qui se mobilisent sans l’État et contre lui pour défendre et prendre soin de ce qu’elles aiment et ce dont elles dépendent.

À travers la résistance, nous renforçons les liens humains et non-humains qui nous tiennent vivant.e.s et puissant.e.s. Aux soi-disant ‘États-Unis’, nous avons vu une génération ressurgir à travers l’opposition au Dakota Access Pipeline à Standing Rock. Au ‘Québec’, le blocage du point d’extraction Galt de Junex quelques mois plus tard a créé l’enthousiasme et a développé de nouvelles relations aux territoires. L’État cherchera toujours à nous diviser et à nous affaiblir par la peur et la cooptation – pour déjouer leurs stratégies, nous devons nous rappeler nos forces : l’attention et le soin que nous nous portons, le courage de nos actions.

Ceci est un appel à une multitude d’actions contre les infrastructures de l’économie des énergies fossiles. Le projet capitaliste de destruction et de dépossession apparaît souvent comme tout-puissant. Il revient à nous de montrer la vulnérabilité des connexions du système. Ceci est donc une invitation à agir de la manière la plus sensée en regard des expériences et situations des communautés et des individus. Il n’existe aucune limite quant aux possibilités de résistance.

Quelques idées pour s’orienter :

-Quelles infrastructures d’énergie fossile sont actives dans votre région? Oléoducs, mines, raffineries, puits, machinerie, matériel, chaîne d’approvisionnement, capital…

-Quels sont les points critiques et les zones vulnérables? Dans un rapport avantageux entre perturbation et risques : qu’est-ce qui peut être fait?

-Quel est le contexte social dans lequel vous vivez? Qu’est-ce qui affecte directement la vie de la communauté, qu’est-ce qui fait sens pour elle? Quel est votre rapport au territoire et aux gens qui l’habitent?

-Toute lutte nécessite une large variété de tâches pour survivre, s’amplifier, se généraliser. L’organisation, la publication, la cuisine, l’écriture, l’art, le réseautage, la réflexion, l’action directe clandestine ou ouverte de plusieurs natures, la fête, le soutien technique… Quels sont les luttes actives et leurs besoins dans votre région? Qu’êtes vous capables de faire et qu’est-ce qui vous attire?

-Quelles sont les formes de vie et de résistances autochtones autour de vous présentement et historiquement?

Contre leur monde, renforçons-nous en inventant les nôtres et en s’inventant nous-même.

Perturbation de la réunion d’En Marche Montréal

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Avr 132018
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info.

Bande de bouffons, vous pensiez vraiment qu’on allait laisser votre petite clique faire son événement, pendant que vous essayer de détruire tout ce qu’on construit?

PortéEs par la force de l’appel intergallactique de soutient à la ZAD, nous avons décidé d’intervenir lors d’un 5 à 7 d’En Marche (et oui, ils viennent nous faire chier jusqu’à Montréal) pour rappeler aux macronistes que l’odeur nauséabonde de la marde qu’ils sèment finira toujours par revenir à leurs narines

Tandis que partout en France le gouvernement macron tente lamentablement de mater les grévistes et d’évacuer nos amiEs sur la ZAD et dans les universités, c’était au tour des crapules d’En Marche de se faire expulser.

Alors que notre arrivée festive et nos chants enjoués ont semblés un temps les réjouir, nous avons été surprisEs de leur froideur lorsqu’ils reçurent bombes puantes, pétards et insultes. Nous les aurions cru plus favorables à l’emploi de la violence à voir comment leur monarque déploie ses chiens contre le mouvement.

Nos vie sont belles et elles méritent qu’on les défende.
La résistance est en marche: parce que c’est notre projet!

[N.D.L.R. Nous jugeons bon de partager également quelques textes sur des événements des derniers mois sur la ZAD qui devraient faire l’objet de discussions dans nos espaces de lutte.]

Vendredi – Rassemblement de solidarité avec la ZAD

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Avr 122018
 

Des Comités de défense et de décolonisation des territoires (CDDT) [événement Facebook]

[N.D.L.R. Nous jugeons bon de partager également quelques textes sur des événements des derniers mois sur la ZAD qui devraient faire l’objet de discussions dans nos espaces de lutte:

Prise de position de la légal team sur les actions de milice à la ZAD

Quand Lama faché, lama cracher

Le mouvement est mort, vive… la réforme !]

En réponse à l’appel lancé par les zadistes à se mobiliser où nous nous trouvons contre les expulsions en cours (pour suivre l’actualité : https://zad.nadir.org/).

Rendez-vous vendredi le 13 avril à 19h, métro Mont-Royal.

La ZAD, déjà, est partout. Les territoires que nous habitons, que nous aimons et dont nous vivons sont menacés par le mouvement de la modernité coloniale, par ses logiques de contrôle et de marchandisation qui rendent la vie impossible. La création de zones autonomes en réponse à la tentative d’imposition par l’État et les entreprises des projets de développement est une réponse qui menace l’unité de la souveraineté du pouvoir et qui montre ce qu’elle a de mythique. Elles permettent également de repenser nos manières de nous lier aux territoires et aux différentes formes de vie qui les habitent. La pratique du blocage des projets extractifs, et de l’affirmation de l’autonomie, dans le contexte des résurgences autochtones, est vouée à se multiplier. Les appels devront être entendus.

Qu’est-ce que la ZAD?

La ZAD, c’est pour les aménageurs la Zone d’Aménagement Différé ; pour nous une Zone À Défendre : un bout de campagne à quelques kilomètres de Nantes (Bretagne) qui devrait, pour les décideurs, laisser place à un aéroport international.

Leur projet est de construire une plate-forme économique « Grand Ouest » d’envergure internationale allant de Nantes à Saint-Nazaire, qui ne formeraient plus qu’une seule et grande métropole. La réalisation de cette plate-forme demande de maîtriser tant le ciel, la mer, que la terre à travers le remplacement de l’actuel aéroport de Nantes par un nouveau à Notre-Dame-des-Landes, mais aussi l’agrandissement du port de Saint-Nazaire, la construction de nouvelles routes et autoroutes…

Nos désirs, en venant habiter sur l’emplacement prévu de l’aéroport, sont multiples : habiter sur un territoire en lutte, ce qui permet d’être proches des personnes qui s’y opposent depuis 40 ans et de pouvoir agir en temps de travaux ; profiter d’espaces laissés à l’abandon pour apprendre à vivre ensemble, à cultiver la terre, à être plus autonomes vis à vis du système capitaliste.

Treaty Camp : des agents de sécurité se pointent au blocage

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Mar 292018
 

De subMedia

Des nouvelles du Treaty Camp contre Alton Gas en soi-disant Nouvelle-Écosse. Des agents de sécurité embauchés par la compagnie sont allés au camp et ont tenté de remettre des avertissements d’intrusion aux protecteurs.trices de l’eau Mi’kmaqs. Des personnes au camp leur ont fait savoir que ce sont des terres volées, and les gens se sont rapidement mobilisés en soutien aux protecteurs.trices de l’eau.

Fuck you, Fuck votre Cour, Fuck la Couronne et la Reine que vous servez : Réponse à la sentence de ceux ayant fermé la Ligne 9

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Mar 232018
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info. Le lien de la levée de fonds est au bas de la page.

Le 18 décembre 2017, deux camarades anarchistes ont été condamné-es pour le rôle qu’il.les ont joué dans l’action directe de 2015 ayant fermé la Ligne 9 d’Enbridge. Leur groupe affinitaire a accompli cela en fermant physiquement une valve manuelle, ce qui a prouvé qu’il est possible de fermer des oléoducs de manière sécuritaire. Cette action, la première en son genre, a inspiré une vague d’actions similaires, dont l’une ayant fermé 5 pipelines simultanément dans 4 différents états.

Au moment d’annoncer la sentence de Fred et Will, le juge a jugé approprié de semoncer les défendants. « Vous êtes convaincus », a-t-il dit, « que c’était correct ». Il a poursuivi en comparant l’action des activistes, qui n’a blessé aucune entité physique, avec des attaques terroristes comme celle de l’attaque à la bombe du Marathon de Boston ou le massacre du Bataclan à Paris. Le point commun entre ces actions consiste dans le fait de leur motivation idéologique. Le juge a poursuivi en faisant référence à un homme allemand dans les années 30 qui était persuadé de la justesse de sa cause.

Eh bien, nous pouvons nous aussi jouer à ce petit jeu. Si la condamnation qui suit semble exagérément cinglante, gardez en tête que ce fucking juge a comparé notre camarade à fucking Adolf Hitler.

Ce juge représente la même Couronne qui est responsable d’atrocités bien pires que l’attaque à la bombe du Marathon de Boston ou les actes des tireurs du Bataclan. Le système génocidaire des écoles résidentielles a été présidé par de nombreux juges, et le coût humain de ce système est bien plus grand que les actes terroristes cités par le juge. Comment osez-vous réprimander nos camarades, comme s’ils étaient des enfants perdus, pour avoir désobéi à votre Loi, alors que de bien plus grandes atrocités ont été commises par des gens qui avaient pour arme cette même Loi? C’est votre code moral, pas le nôtre, qui est malade et naïf.

Vous êtes vieux, et ne vivrez pas assez longtemps pour voir l’étendue du cataclysme à venir avec le changement climatique, de même que les crises politiques et économiques qui en seront la conséquence. Pour ceux et celles d’entre nous qui devrons vivre avec les conséquences de l’échec de votre génération à adresser la crise écologique, nous ne pouvons tolérer le viol quotidien de la Terre Mère entrepris par Enbridge et compagnie. Comment osez-vous nous gronder d’avoir agi pour défendre notre avenir? C’est notre avenir qui est systématiquement appauvri depuis des siècles par l’écocide sanctionné par l’État. Nous réprimanderiez-vous de désirer léguer un monde vivable à ceux et celles qui viendront après nous? Aimeriez-vous plutôt que nous nous apitoyions sur notre sort sans espoir et impuissant-es, avec pour seule option de regarder se détériorer toujours plus la toile de vie dont notre survie dépend? Les canaux politiques que vous souhaiteriez nous voir employer ont clairement prouvé leur inaptitude à adresser la crise planétaire. Alors désirez-vous que nous disions « tant pis » en haussant les épaules? Ou que nous gaspillions nos vies à la poursuite de « solutions » sanctionnées par l’État qui échoueront certainement? Comment osez-vous vous poser en champion de la morale et de la bonne conscience, vous qui vivez dans le luxe alors que la sixième extinction de masse s’accélère vertigineusement? Qu’avez-vous fait pour mettre un frein et inverser les dommages que cette civilisation inflige à la terre année après année?

Fuck you, vieille merde. Nous essayons de réparer les dommages de votre génération. Nous essayons de cautériser les blessures de ce monde avant qu’il ne soit trop tard. Comment osez-vous nous reprocher nos actions? Dans votre lecture absurde, vous comparez Frederick Brabant à Hitler, parce qu’ils croyaient tous les deux à une cause. C’est une insulte à mon intelligence d’honorer vos propos d’une réponse, mais puisque l’on doit s’abaisser à votre niveau, voilà: l’élection d’Hitler était légale, les actions de ceux qui ont protégé les juifs et autres indésirables de l’Holocauste étaient illégales. Il était légal pour les propriétaires d’esclaves de les flageller, le Chemin de Fer Clandestin était hors-la-loi. Le système d’écoles résidentielles était légal, les cérémonies traditionnelles autochtones étaient interdites. C’est un abaissement idiot de la faculté de raisonnement humaine de faire équivaloir légal avec juste, illégal avec injuste. La loi, dans chaque pays, est créée par la classe dirigeante de ce même pays, en accord avec les intérêts et les inclinations de cette classe. Que vous soyiez aveugle à cette évidence démontre une pauvreté d’imagination que vous devriez avoir honte de montrer en public. Ce que vous dites, effectivement, c’est que la Force fait le Droit, et ce faisant vous vous positionnez en compagnie spirituelle des juges d’une infinité de régimes oppressifs, vous légitimez la terreur et la torture en défendant la Loi. Ainsi je vous dis : en condamnant nos camarades, vous étiez convaincu d’avoir raison, tout comme l’était le juge ayant condamné à mort les chefs Tsilqotin. Ou les lèches bottes qui ont ordonné l’éviction d’Africville et la déportation des Acadiens. Ou ceux ayant mis en place les Mesures de Guerre lors de la Crise d’Octobre. Ou qui ont demandé aux travailleurs chinois migrants de payer une taxe d’entrée au risque d’être déportés. Ou ceux qui ont donné l’ordre que les descendants des japonais soient internés dans des camps durant la Seconde Guerre mondiale. Chacun de ces hommes, pouvons-nous supposer, croyait qu’il faisait la juste chose. Mais ce n’était pas le cas.

Nous croyons que viendra le jour où les gestes des protecteurs-trices d’eau seront vu sous le même jour que ceux et celles ayant combattu l’esclavage et la conquête impériale il y a de cela plusieurs générations. Plus encore, même si nous sommes reconnaissants que notre activisme reçoive un joyeux support, nous n’avons nul besoin de l’approbation de la société normale. Nous ne reconnaissons nulle autorité plus grande que nous-mêmes, et nous continuerons d’agir en accord avec les aspirations de nos esprits pour la liberté et la dignité. Nous continuerons à nous battre pour défendre la Terre Merre, pour les futures générations et chacune de nos relations, au diable les conséquences.

Et ne vous trompez pas – notre mouvement grandit. Ceux et celles qui gardent un œil ouvert le savent déjà – le reste d’entre vous le verrez bien assez tôt.

Que le soleil se couche sur tout ce que vous représentez, et alors que votre génération se meurt, que meure avec vous l’idéologie ridicule que vous avez épousée sans honte. Fuck you, Fuck votre Cour, Fuck la Courronne et la Reine que vous Servez. Que le jour approche où toute croyance en leur caractère sacré s’efface des mémoires et où les humains honorent à nouveau le vivant plutôt que vos abstractions mortes. Alors seulement serons-nous capable en tant que peuple de parler sérieusement de justice.

En l’honneur de feu notre camarade Jean Léger, nous déclarons : ON LÂCHE RIEN.
On lâche pas.

pour le monde sauvage

la brigade Pukulatamuj de la Fédération Anarchiste Imaginaire

Nos camarades font présentement une levée de fonds pour payer les coûts de leur procès. S’il-vous-plaît allez visiter leur page de socio-financement, ici :

https://www.youcaring.com/frederickbrabantwill-1047438

 

Soutien à Bure!

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Mar 062018
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info

Voici un communiqué écrit alors que le campement de blocage se fait expulsé à Bure en France! La lutte continue! Au Qc comme en France!

Pris de vmc.camp

Alors que ce communiqué est écrit, les gendarmes tentent maintenant de rentrer dans la Maison de résistance de Bure après avoir chargé dans les rues alentours et fait des sommations. À 11h15 ils sont en train de tenter de forcer les portes de la Maison… À 11h30, ils ont défoncé toutes les portes de la maison, toutes les personnes dans la maison tentent de résister aux flics, se regroupent sur la mezzanine, se tiennent ensemble pour refuser d’être expulsés, les flics montent. À 12h les copain-e-s se tiennent en cercle et chantent pendant que les flics essaient de les exfiltrer… Des personnes dans le jardin de la maison auraient été arrêtés.

La situation est très tendue, en parallèle de l’expulsion en cours de la forêt. Appel à soutien et lutte partout ! Ce texte est un premier communiqué, d’autres suivront, d’autres voix, d’autres témoignages…

Ce matin à 6h15 a débuté l’expulsion du Bois Lejuc par 500 gendarmes avec grand renfort de communication de la part du Ministère de l’Intérieur, et les chaînes d’infos en continu branchées sur les images sensationnelles de blindés militaires massés près de ce bois, de cabanes envahies au petit matin, de gendarmes en cagoule munis de tronçonneuse et caméras embarquées…

L’opération, censée mettre à exécution une décision d’expulsabilité rendue l’année passée par le Tribunal de grande instance de Bar-le-Duc, intervient avant l’épuisement des recours juridiques (notamment sur la propriété de l’Andra sur le bois) et avant la fin de la trêve hivernale alors que plusieurs structures d’habitation et d’occupation avaient été installées aux abords et au coeur de la forêt. Alors même également que l’EODRA (association des élus opposés à l’enfouissement) avait domicilié en janvier son siège social dans la forêt. L’Andra ne pourra légalement commencer aucun de ses travaux dans le bois : l’Autorité Environnementale a prescrit en octobre 2017 a l’Andra la réalisation d’une évaluation environnementale avant tous travaux préparatoire, la période de nidification à la mi-mars empêche tous travaux, et l’Andra n’a pas d’autorisation de défrichement.

Comme en 2012 à Notre-Dame-des-Landes, les bulldozers suivent immédiatement les gendarmes, on rase au plus vite les lieux de vie sans laisser le temps de récupérer tous les effets personnels. Déjà suite à une première expulsion du bois en juillet 2016 les machines de l’Andra avaient défriché illégalement une partie conséquente des arbres avant que l’opposition ne réinvestisse et ne réoccupe la forêt à la mi-août 2016.

À cette heure, des arbres restent occupés par plusieurs hiboux. Une vingtaine de gendarmes mobiles sont en bas. Plusieurs personnes ont été interpellées lors de l’opération, de multiples vérification d’identité ont eu lieu, ou sont encerclées sur des chemins menant à la forêt. Au moins une personne a été placée en garde à vue. Des affrontements violents ont lieu dans le village de Bure même et la police tente, sans réquisition et avec des sommations d’entrer par la force dans la Maison associative de la Résistance.
RÉSISTER PARTOUT

Cette expulsion entérinée par le gouvernement Macron intervient dans un contexte de durcissement dramatique du contexte social à l’encontre du monde du travail, des étudiants, des migrant-e-s, . C’est la mise en place d’un modèle industriel et social à l’américaine qui précarise, piétine allègrement l’environnement et les populations et s’impose par la force et l’intransigeance. Le président Macron marche dans les pas de Margaret Tatcher:tolérance zéro, le message est clair.

Cette opération foudroyante est avant tout une manoeuvre politique à la mise en scène minitieusement orchestrée pour empêcher que l’abandon de l’aéroport à Notre-Dame-des-Landes ne galvanise la résistance partout en France. Une opération pour tenter d’enrayer tout le soutien national qui s’organise peu à peu, avec comme symbole une petite maisonette crée par le comité de soutien de Dijon qui devait être installée dans la semaine, la première cabane d’un comité de soutien. Dans les mots décharnés de la Préfète, c’est « un projet de construction en dur manifestant la volonté des opposants de s’installer durablement ». Nous disons que c’est un mauvais pari. Nous sommes déjà installé-e-s durablement, dans la forêt et partout autour dans les villages que nous habitons, mais aussi partout ailleurs en France où chaque opération de police multiplie les soutiens. Ce matin l’Etat a choisi d’envoyer un signal très fort qui nous confirme que la résistance doit continuer de s’organiser partout en France et au-delà et que Cigéo est un point crucial dans la pérennité d’une industrie nucléaire qui s’impose par la force sous couvert de concertation.

Lorsque nous avons commencé à occuper le bois Lejuc en juin 2016 nous n’aurions jamais imaginé que nous y serions 1 an et demi plus tard, que l’Andra devrait reculer, que des dizaines de comités se créeraient partout en France. Les ministres auront beau jouer le traditionnel jeu de la dissociation sur BFM entre les « méchants cagoulés » à nettoyer d’urgence et l’opposition citoyenne pacifique, ce discours n’a jamais pris à Bure où nous luttons dans mouvement protéiforme et complémentaire. Tous les médias parlent de la « ZAD de Bure », pour mieux créer le parallèle avec NDDL dans l’esprit des gens. Nous avons toujours dit que s’il y avait une ZAD à Bure, c’était celle de tout un territoire, partout, parce que l’horreur atomique et le rouleau compresseur étatique qui la sous-tend ne connaissent pas de frontières quand il s’agit de broyer les existences des gentes et leurs territoires de vie au nom du profit et du contrôle.

La pornographie policière et médiatique des images de destruction et la mise en scène du « retour à l’Etat de droit » ne satureront pas nos têtes et nos coeurs, ne recouvrira pas tout ce qui s’est vécu depuis des années à Bure et tout autour, et ce qui va se vivre dans les années à venir. Expulser le bois Lejuc ce matin, c’est taper et attaquer partout toutes celles et ceux qui sont venu.es sur place par milliers dans les années passées et portent déjà en elleux partout, un morceau de Bure.

Chaque attaque nous renforce dans notre détermination, on ne nous atomisera jamais !

==> À converger à Bure dés maintenant pour celles et ceux qui peuvent pour soutenir : rassemblement à 16h à Mandres-en-Barrois pour la venue du ministre Sébastien Lecornu et à la Préfecture de Bar-le-Duc à 18h.

==> À ce que partout des comités de luttes continuent de se créer et s’organiser pour amplifier encore plus la résistance.

==> D’autres appels et rendez-vous suivront.

Pour coordonner et lister les appels à rassemblement et autres initiatives : écrire à sauvonslaforet at riseup.net et burepartout at riseup.net .

Autres communiqués:

– Coordination Stop Cigeo : burestop.eu

– Réseau Sortir du Nucléaire : http://www.sortirdunucleaire.org/Expulsion-en-cours-dans-le-Bois-Lejus

Toutes les infos sur l’expulsion et la résistance sont disponibles sur manif-est.info (en relai quand vmc.camp crash) / vmc.camp

Vigile et journée d’action mercredi 28 février 2018 en solidarité avec l’accusé Freddy Stoneypoint, la souveraineté mi’kmaq et la lutte contre les hydrocarbures

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Fév 242018
 

De Ni Québec, ni Canada

Le 28 février 2018 aura lieu la prochaine comparution de Freddy Stoneypoint au palais d’(in)justice de Percé. Les clowns juridiques du génocide perpétué évalueront si les preuves accumulées par le bras armé de l’État québécois au service de Junex sont suffisantes pour que le cirque commence, autrement dit qu’un procès ait lieu. Ces partisans de l’économie de la mort agissent en complète illégitimité sur le territoire souverain mi’kmaq, plus précisément sur le territoire souverain non cédé du 7e district du territoire mi’kmaq comme le stipule la clause protectrice des terres indiennes de la Proclamation royale de 1763.

Le chef traditionnel du 7e district de Mi’kma’ki, territoire souverain du peuple mi’kmaq, Gary Metallic sr., a servi une notice d’entrée par infraction à la compagnie Junex qui ne fait pas l’objet de procès, seul un camarade du peuple mi’kmaq supposément présent dans un blocage historique qui défendait le territoire et qui fut fait à l’invitation de l’autorité traditionnelle est présentement persécuté par la Cour(onne). Gary Metallic a plusieurs fois réaffirmé le refus de son peuple de l’extraction des hydrocarbures. Malgré la souveraineté jamais abandonnée des Mi’kmaq, l’État québécois continue de réprimer les différent.e.s camarades arrêté.e.s en lien avec la lutte contre les hydrocarbures en Gespe’gawa’gi et pour la reconnaissance de la souveraineté mi’kmaq.

En tant que camarades de Freddy Stoneypoint et du peuple mi’kmaq, nous appelons à faire du 28 février une journée de solidarité et d’action pour la pleine et entière libération des accusé.e.s de la cour coloniale, en reconnaissance et résistance pour la souveraineté de Mi’kmaki et des autres territoires autochtones et contre l’extraction des hydrocarbures.

Nous appelons aussi à souligner par cette journée notre pleine solidarité en action avec le Camp de la rivière et le Treaty Truck House against Alton Gas.

Que nous soyons en Gespe’gewa’gi ou ailleurs, continuons à agir en esprit de totale résistance pour la décolonisation, la souveraineté des peuples autochtones et la vie.

Déclaration de Freddy Stoneypoint (traduction française):

En tant qu’homme souverain autochtone de l’Île de la Tortue, mes droits et responsabilités incluent pratiquer des cérémonies et marcher sur la terre avec amour et respect. Je ne suis pas un activiste. Je suis simplement un homme anishnaabe préoccupé par ceux et celles qui sont à naître et la protection des terres et des eaux dont ils/elles dépendent. Je suis très reconnaissant envers les gens de tous les horizons qui ont supporté la bienveillance et la relationnalité que j’entretiens avec le sacré. Miigwetch.

Pour plus d’informations :

Fonds légal pour Freddy Stoneypoint

7th District Tribal Council of Gespegawagi

Camp de la rivière

Stop Alton Gas

Des Notre Dame des landes partout

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Jan 252018
 

De La Pointe Libertaire

Un événement important pour le monde du militantisme alternatif s’est déroulé mercredi le 17 janvier. Le gouvernement français a renoncé à construire un nouvel aéroport à Notre-Dame des Landes près de Nantes.

Quelques 300 occupantEs, dont les 5 derniers agriculteurs résistants, des 1800 hectares expropriés sont parvenuEs après 10 ans d’une lutte exemplaire à faire reculer l’État français ainsi que la multinationale Vinci à qui les terres avaient été cédées (l’État a exproprié 50 agriculteurs) pour réaliser un nouvel aéroport.

En ces temps ou les États et les multinationales s’activent dans la voie de la concurrence/fuite-en-avant du néolibéralisme, la victoire des zadistes (ZAD – Zone à défendre) de Notre-Dame des Landes est significative même si elle est fragile en regard des rapports de force existants.(pour en savoir davantage sur NDDL)

D’ailleurs, le président Macron a promis d’évacuer les indésirables au printemps, et il a derrière lui la puissance des forces du « désordre ».

À l’échelle mondiale, la victoire des zadistes reste « insignifiante ». Il en faudrait une par mois pour que de tels exploits de reprise des territoires puissent véritablement ébranler le système. Mais tout de même, elle est importance cette victoire. Nous dirions même IMMENSE. Surtout d’un point de vue symbolique car les zadistes ont atteint un véritable point de rupture entre la vision du monde actuel des dirigeantEs économique et politique et celle d’une construction alternative d’une nouvelle société non-productiviste et écologique. Cette victoire nous indique une ligne rouge, ligne où les pouvoirs du capitalisme deviennent vulnérables en régime de démocratie parlementaire à l’européenne. La lutte et le rapport de force ont largement débordé les limites de la seule joute parlementaire.

Ici nous sommes dans une « guerre de légitimité » avec son lot de répression étatique face à une nouvelle légitimité zadiste encore minoritaire qui se construit contre celle de l’État, des multinationales et des forces réactionnaires (syndicat agricole, éluEs du PS, préfets, etc.) cherchant à protéger leurs chasses-gardées. Car, et c’est presqu’une évidence, si le mouvement de protestation avait dû se fier à la « prise du pouvoir » d’éluEs sympathiques à la cause zadiste, le nouvel aéroport serait déjà en construction sinon terminé.

L’État a reculé. Mais c’est un recul stratégique. Il est conscient que ce mouvement des ZAD percole le territoire français ici et là alors que parallèlement s’effrite la légitimité des appareils politiques de représentation dans la société. Précisément, à Notre-Dame des landes des dizaines de milliers de supporters (et oui plusieurs manifestations de soutien durant ces 10 ans de lutte ont regroupé 30 000, 50,000 et même 80 000 personnes) sont venus en soutien aux zadistes lors de moments névralgiques ou en d’autres appels à la solidarité. Manifestement, la plupart ne croyait plus que l’on pouvait « influencer » l’État via les élections. C’est ce que craignent le pouvoir politique et leurs appuis. Éviter qu’une nouvelle légitimité « populaire » autour d’une stratégie d’action politique directement enracinée à la base vienne renforcer les autres ZAD sur le sol français.

Inspirations libertaires

La victoire, largement inspirée par une perspective de résistance contre un élément destructeur (l’aéroport) et complété par un projet de réappropriation du territoire et de reconstitution d’une communauté de vie sur des bases écologiques et collectives, s’inscrit dans une vision politique à long terme. Il est pertinent de mentionner que cette lutte, la construction du rapport de force et le projet de vie qui s’en dégage aujourd’hui se sont largement appuyés sur une vision et des stratégies libertaires bien que les militantEs libertaires sur la ZAD restent minoritaires. Bref, le projet de réappropriation à NDDL s’inspire d’idées et d’actions et d’un projet de société anarchiste et libertaire.

Un des enjeux de ce mouvement des ZAD, basé sur l’autogestion et la démocratie directe, vise l’appropriation collective du territoire. Un enjeu qu’on sent émerger, qui s’exprime de diverses façons un peu partout à travers le monde : au Chiapas (Mexique), Les Sans terre du Brésil, les Premières Nations de Standing Rock au Dakota du nord (USA) etc. Et même si c’est à une plus petite échelle, l’expropriation populaire du Bâtiment 7 à Pointe-Saint-Charles relève de cette volonté de reprendre nos vies en main en nous réappropriant nos territoires.

L’autonomie, l’autogestion et la démocratie directe sous plusieurs formes reviennent constamment et nous indique la pertinence de délaisser, comme stratégie prioritaire, l’action politique partisane à travers les institutions étatiques. Bien sûr il faut continuer à mettre la pression sur les instances gouvernementales, les zadistes l’ont bien saisi, mais l’œuvre de construction d’une autre société devrait interpeller l’ensemble des militantes et des militants de gauche si nous voulons collectivement arrêter la destruction des territoires et de la planète?

Les zadistes, eux et elles, ont compris qu’il fallait créer de la synergie avec la population environnante et même beaucoup plus loin. Si ça avait pas été le cas, il y a longtemps que les forces réactionnaires du profit à court terme auraient emportées le morceau et qu’on ne parlerait plus d’un projet de société paysanne alternative près de de Nantes.

Pour la suite des choses

Comme nous le croyons, l’État français a exercé un repli stratégique dans le but de casser les liens qui se sont développés entre une partie significative de la population environnante de NDDL et les zadistes, surtout la frange radicale où se retrouve les libertaires et autres anti-autoritaires. La bataille est loin d’être terminée. Les éléments de droite voudront éviter que l’État ne perde la face en « légalisant » l’occupation du territoire sous forme collective. Mais des précédents existent, notamment le CUN du Larzac dans les années 1970.

Si L’objectif du gouvernement est d’éviter la contamination de la réussite de NDDL à d’autres ZAD, il devrait être exactement le contraire pour la révolution sociale : DES ZAD PARTOUT.

 

Visite nocturne chez Jean-Yves Lavoie, président de Junex

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Nov 272017
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info

La nuit du 16 novembre, nous sommes allé.es visiter la banlieue de Québec, plus exactement le 1205 rue Impériale, afin de laisser un message à l’intention de M. Jean-Yves Lavoie. Pour ceux et celles qui ne seraient pas familier.es avec lui, M. Lavoie est le président de Junex, une compagnie qui génère son profit (ou, à tout le moins, qui essaie) en exploitant le territoire du soit-disant “Québec”, entre autres à travers des projets de fracturation en “Gaspésie”.

Nous avons décidé de joindre nos efforts à la puissante lutte en cours, laquelle se mène sur plusieurs fronts, souhaitant rendre le rêve de M. Lavoie impossible. En d’autres mots, plutôt que de laisser l’industrie extractiviste coloniale et des compagnies comme Junex continuer à menacer la terre et l’eau de la Gaspésie ou de n’importe quelle région de l’Île de la Tortue, nous avons choisi d’entendre l’appel des Mi’kmaq et des autres protecteur.rices de l’eau et de la terre. Nous ferons ce qui est nécessaire afin d’empêcher les compagnies comme Junex de mener à terme leurs plans destructeurs.

C’est dans cet esprit, et avec notre propre objectif de démantèlement de l’industrie pétrolière et gazière au “Québec”, que nous avons brisé les fenêtre de ses voitures, sans oublier d’en percer les pneus. Nous avons aussi recouvert sa maison de peinture.

Nous lui avons également laisser un message vocal, que vous pouvez écouter ici. Son rêve de devenir riche en détruisant le territoire ne réalisera pas. Les efforts collectifs de protection de la terre – les blocages, camps de support, manifestations, campagnes d’éducation – ainsi que toutes les initiatives autonomes menées par une multitude de groupes autochtones et allochtones seront bien plus puissantes que le travail que M. Lavoie et Junex peuvent accomplir en une vie.

Québécois contre le Québec!

Décolonisons l’Île de la Tortue !

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Nov 272017
 

Soumission anonyme à MTL Countre-info

OLYMPIA-UNIST’OT’EN-GASPÉSIE-SECWEPEMCUL’ECW
DÉCOLONISONS L’ÎLE DE LA TORTUE

Depuis dix jours, un campement bloque le chemin de fer qui mène hors du port d’Olympia, empêchant des agents de soutènement utilisés dans le processus de fracturation hydraulique d’être envoyés au Dakota du Nord et au Wyoming. En plus de faire obstacle au capitalisme et à la destruction environnementale, le blocage a créé une ouverture qui nous permet d’interagir les un.es avec les autres de façon nouvelle et libérée. Nous nous sommes fait de nombreux.ses nouveaux.elles ami.es, avons approfondi des relations existantes et expérimenté la joie de partager nos vies sans nous soucier du profit.

Nous voulons transmettre nos salutations et exprimer notre solidarité avec la résistance autochtone à l’expansion capitaliste, à travers l’Île de la Tortue. Des terres des tribus Nisqually et Squaxin aux rives de la Wedzin Kwah en territoire Unist’ot’en, en passant par les murs des Tiny House Warriors du territoire Secwepemc et par les luttes Mi’kmaq sur la péninsule de Gaspésie, nous souhaitons reconnaître et honorer ceux et celles à qui sont les territoires où nous luttons présentement, ainsi que ceux et celles qui se battent à nos côtés contre la méga-machine industrielle, ici comme ailleurs. Notre bataille contre les agents de soutènement en est aussi une contre les oléoducs de LNG, Keystone Oil et plusieurs autres. Plus largement, la lutte contre l’industrie extractiviste est une lutte contre la colonisation.

Une requête faite selon la loi d’accès à l’information a révélé que le blocage de chemin de fer de l’année dernière, qui a duré une semaine, a fait perdre deux opérations de fracturation au géant du pétrole Halliburton et qu’en retour, Halliburton a rompu ses liens avec le port d’Olympia. Bien que nous ne souhaitions pas voir le port d’Olympia opérer une transition vers une sorte de capitalisme éco-blanchi et « progressiste » – polissant à peine la gigantesque merde de la colonisation – nous célébrons l’ampleur du chaos ainsi que les impacts sur Halliburton. Parfois, il semble qu’aucune attaque sur le capitalisme ou l’État ne puisse jamais être assez forte pour causer de réels dommages, mais des moments comme celui-ci nous rappellent que la machine de mort est plus vulnérable qu’on ne pourrait le penser.

Salutations chaleureuses à tous ceux et celles qui cherchent les failles dans l’armure du léviathan,
Pour la liberté totale,
quelques invité.es sur la pointe sud de la mer des Salish