Dans le cadre de la semaine d’action en solidarité avec le Camp de la rivière, une bannière sur laquelle on peut lire «fuck les pétrolières, solidaires contre junex» a été accrochée sur la passerelle du Cégep de Saint-Laurent. Plusieurs étudiant-e-s ont distribué des tracts pour annoncé la tenue d’une manifestation en solidarité avec le Camp de la rivière. En raison des positions et mandats contre les hydrocarbures, l’AECSL (Association Étudiante du Cégep de Saint-Laurent) appuie toutes initiatives qui vise à lutter les pétrolières. Solidarité!
Drop de banniere au Ministere des ressources a Caplan!!!
Soumission anonyme à MTL Counter-info
Hier soir, apres une escalade en mode ninja (avec la vue sur la grandiose Baie-des chaleurs), nous sommes alles suspendre une banniere sur les bureaux du MERN (ministere de l’energie et ressources).
Fuck that Ressources Quebec qui investit plein de cash dans les petrolieres, pi fuck that Ressources Quebec, pi fuck that Quebec! Yooouhouuuu Junex, petrolia, C’est fini!
Déploiement de bannière : Junex Decâlisse
Déploiement de bannière : Junex Decâlisse
Déploiement de bannière et tractage à l’UQAM pour souligner la rentrée et commencer la semaine d’action ! On nous informe qu’un des militants y a fait connaissance avec une membre de la famille Lavoie, famille des président et vice-président de Junex. Nous sommes ravis de savoir que le message leur sera directement acheminé.
Le camp de la rivière est là pour rester
L’orage torrentiel d’hier soir nous amené à passer une soirée calme, à la lueur des chandelles, bercée par le crépitement des gouttes de pluie sur les toiles : certain.es jouaient au scrabble, d’autre se faisaient la lecture à voix haute. Aujourd’hui, malgré la grisaille qui ne démord pas, l’ambiance est énergique au Camp de la Rivière. Nous avons appris que Junex suspend ses travaux pour quatre mois, le temps que MMS ainsi que les conseils de bande de Gespeg, de Gesgapegiag et de Listuguj mènent des consultations publiques auprès des habitant.es des trois réserves, à propos du développement des hydrocarbures sur le territoire Mi’gmak non-cédé.
Il y a trois semaines, le blocage anonyme de la route d’accès aux sites Galt a considérablement déstabilisé la compagnie pétrolière, qui jusque là menait ses projets d’exploration en se faisant le moins possible remarquer, sans qu’il n’y ait eu de consultation publique préalable. Nous voulons souligner que cette nouvelle étape, annoncée aujourd’hui par les conseils de bande, n’aurait très probablement pas eut lieu sans les énormes efforts d’une multitude de personnes luttant sur le terrain : ceux et celles qui se sont mis en jeu lors du blocage, les autochtones et allochtones qui collaborent autour du camp de la rivière ainsi que les groupes écologistes qui luttent depuis des années en Gaspésie.
Le Camp de la Rivière est effervescent et installé pour rester. La suspension des travaux de Junex n’offre aucune garantie de l’arrêt définitif de ceux-ci, ni de la fin des projets d’exploitation d’hydrocarbures sur le territoire. Nous sommes donc déterminé.es à poursuivre la lutte. Le Camp de la Rivière est un lieu d’organisation, de partage d’informations et d’échange d’idées. La nécessité de ce genre d’espace, qui inspire et fait des vagues bien au-delà du campement en tant que tel, demeure cruciale. Nous désirons un débat public actif, se déroulant de façon horizontale, et c’est ce que nous continuerons à nourrir. La force des relations créées ou maintenues par la vie du campement est significative.
C’est dans cette perspective que nous réitérons l’appel à la semaine d’actions, qui sera lancée par la manifestation à Gaspé lundi le 4 septembre prochain. Venez marcher avec nous à 14h, après s’être régalé.es lors de l’épluchette de maïs ! Rejoignez-nous en tout temps au camp de la rivière, que ce soit pour un bref passage, le temps de discuter autour du feu ou pour un séjour prolongé. Nous vous invitons d’ailleurs à une journée d’ateliers de bannières et de cirque ainsi qu’à une soirée slam, demain, samedi le 2 septembre. Le soleil de fin d’été laisse place aux premières fraîcheurs automnales et nous sommes toujours là, enthousiastes et déterminé.es.
Mort imminente du terrain vague : faut qu’on se bouge contre la Cité de la logistique
De La Fronde: Journal anarchiste montréalais La fronde est disponible à L’Insoumise et La Déferle
Des vitres brisées à Hochelag, ça vous dit quelque chose ? Les anarchistes qui résistent contre la gentrification, qui rendent les nouveaux résidents yuppies anxieux et qui fatiguent les flics du poste 23, se sont passé le mot pour faire la vie difficile à ceux qui observent tous ces bâtiments et ces terrains vacants avec des signes de piasse dans les yeux.
Pourquoi Hochelag est un quartier auquel on tient tant ? Parce qu’on le connait par cœur, on est familiers, on fait plus ou moins confiance à nos voisins, tout le monde se parle, on est proches les un.es des autres, y’a des loyers pas chers, des friperies et des banques alimentaires, beaucoup de gens criminalisés ou précaires avec qui on peut partager une analyse contre la police, les prisons et la vie chère. C’est un quartier populaire avec ses recoins. À l’heure où les commerçants, les élus et les promoteurs voraces tentent d’imposer leur monde par tous les moyens, une solidarité se tisse entre les habitants pour résister au développement commercial et à la hausse des loyers. À tous ceux qui luttent, peut-être devrions-nous nous préoccuper de l’avenir du terrain vague à l’est d’Hochelag, ce lieu où nous aimons tant aller traîner depuis belle lurette. Si nous ne le défendons pas, il sera sous peu envahi à son tour par un immense projet industriel : la Cité de la logistique.
Le terrain vague situé complètement à l’est du quartier est une ancienne gare de triage du CN peu utilisée. Parsemé d’anciennes fondations sur lesquelles la végétation a poussée, de vieilles ruines devenues un skate-park sauvage recouvert de graffitis, de boisés où plusieurs individus ont posé leurs tentes et avec les tracks de chemin de fer qui le traverse, c’est notre lieu favori pour aller faire des feux de camp.
Le projet de développement industriel envisagé serait dans les faits, une extension du port de Montréal, gérée par un partenariat d’entreprises privées et de l’État. Selon les élus, la Cité de la logistique serait, due à sa location, un pôle stratégique pour le transport qui attirerait des entreprises de manipulation et de traitement de marchandises. Il implique un prolongement du boulevard l’Assomption jusqu’à la rue Notre-Dame, et de l’avenue Souligni, à côté du chemin de fer déjà existant, ce qui faciliterait l’accès au port par les camions de conteneurs. La Cité de la logistique occuperait un vaste territoire qui comprendrait en plus du terrain vague, un autre secteur s’allongeant jusqu’à l’autoroute 25.
L’entreprise Ray-mont Logistique a déjà acheté au CN une part du terrain vague, soit un lot de 240 000 mètres pour la somme de 20 millions de dollars. Le propriétaire Charles Raymond possède aussi le terminal de conteneur situé sur la rue Wellington dans le Sud-Ouest de la ville en plus d’autres terminaux portuaires du genre à Vancouver. Paraîtrait-il qu’il a l’intention de déménager son terminal du sud-ouest vers cette Cité de la logistique. Aucun projet de construction officiel n’a encore été déposé à l’arrondissement. Le maire de l’arrondissement Réal Ménard insiste pour que le projet soit à « valeur ajoutée », c’est-à-dire qu’il crée de l’emploi et contribue à l’économie. Un groupe de citoyens du quartier a récolté 5000 signatures afin de demander une audience publique qui aura sans doute lieu cet été. Ceux et celles-ci ne s’opposent pas au développement en général, mais à une nuisance industrielle dans leur cour. Ils et elles préféreraient probablement un développement commercial avec des petites boutiques et restos chics.
Le projet est sur la glace jusqu’aux audiences publiques, mais le paysage a déjà commencé à se métamorphoser sur une grosse partie du terrain. La décontamination préalable à toute construction future a débuté. Il y a d’immenses montagnes de roches ressemblant à des tranchées. Des camions y circulent du matin au soir. Pour faire face aux plaintes de bruit des gens qui habitent tout prêt, l’entrepreneur Ray-mont propose de construire un mur entre les habitations et le futur quartier industriel.
Certes, le projet de la Cité de la logistique fait mal au cœur. Le développement de l’industrie ne cesse jamais, d’autant plus que pour s’accroître, le capital a besoin d’élaborer ses infrastructures de transport de marchandises et de rendre toute circulation plus fluide et plus rapide, par son réseau d’autoroutes, de ports, d’aéroports, de chemin de fer, de lignes de transport d’électricité et de câbles de fibre optique d’internet. Même si en ville, il n’y a presque pas de nature à protéger, on peut quand même mettre un frein à la colonisation par le capital et ses industries en attaquant ses infrastructures et en bloquant ses flux. Ce sont ces infrastructures qui contribuent à l’exploitation des ressources pillées des terres et des forêts puis au génocide des peuples autochtones qui luttent pour leur survie et leur autonomie. Nous devons faire ces liens entre notre réalité et celle d’autres, construire un rapport de solidarité dans la lutte et enraciner la lutte dans nos vies, dans notre réalité, en solidarité avec tous ceux et celles qui sont déterminés à vivre libre.
Nique les promoteurs, les compagnies qui contribuent au développement et les flics qui les protègent. Ne laissons pas les ruines du terrain vague se faire envahir par de nouveaux projets de développement, que ce soit pour mettre en place de nouvelles industries ou pour embellir l’espace avec de nouveaux condos et commerces. Nous ne voulons ni du travail qu’ils nous proposent, ni de leurs nouveaux produits et services trop chers.
Appel à une semaine d’actions contre le lobby du pétrole en solidarité avec la lutte contre Junex en Gaspésie : 4 au 10 septembre
Soumission anonyme à MTL Contre-info
Plusieurs groupes luttent actuellement contre l’exploitation des hydrocarbures en Gaspésie afin d’empêcher Junex, Pétrolia, Squatex et autres radins de saccager la péninsule.
Le moment est oppurtun pour mettre fin à leurs conneries parce que notre rapport de force existe et prend de l’ampleur et parce que l’industrie pétrolière n’est pas encore ancrée dans les mentalités.
Dans cette perspective, nous lançons un appel à l’organisation d’actions durant la semaine du 4 au 10 septembre en appui avec le blocage des puits de Junex, le camp de la rivière à Gaspé et en solidarité avec la municipalité de Ristigouche Sud-Est. Le 5 septembre débutera le procès de Ristigouche poursuivit par Gastem pour 1,5 millions pour avoir adopté un règlement visant à protéger les sources d’eau potable de ses 168 citoyens.
Tous les moyens sont bons pour mettres fin à leurs activités. Nous faisons appel à votre imagination pour nous démontrer votre appui. Voici quelques suggestions pour vous inspirer:
Bannières, conférences, appel aux dons, événements familliaux, occupation, blocage, sabotage, fête, tractage, affichage, graffiti, musique, poésie, spectacle de rue, sculpture, manif en vélo, en 4 roues, en tracteur ou en hélicoptère, dégât de melasse, vidéo youtube, bombe de semences, manger bio ou sortir son bac de récup., grève de la faim, mettre de la gum balloon dans le gun à gaz, feux d’artifice, manger le dessert avant le plat principal, des cannes de tomates qui pendouillent derrière ton char, demander des subventions au gouvernement pour creuser tout et n’importe quoi, acheter des claims, se créer une compagnie pétrolière (faire diversion sur la bourse), flash mob, boire de l’eau potable pendant qui en reste, etc. etc. etc.
ARRIERE MALFRATS!
A titre informatif, voici une liste non-exhaustive de différentes instances ou acteurs ciblés faisant partie de la grande famille du lobby pétrolier au Québec.
– Bureaux de Pétrolia, Junex, Gastem et Squatex
– Raymond Savoie, Président de Gastem
– Martin Bélanger, Président de Pétrolia
– Jean-Yves Lavoie, Président de Junex
– Pierre Arcand, ministre des catastrophes naturelles
– David Heurtel, ministre de l’environnement
– Bernard Lemaire, investisseur dans Junex et fondateur de Cascades
Cet appel s’inscrit dans une lutte anti-coloniale, anti-oppressive et anti-capitaliste dans le but de créer des liens de solidarité entre différents groupes ou individus à travers le territoire.
On va gagner!
Les chefs traditionnels du 1er et du 7e district s’opposent aux projets de Junex
Aujourd’hui, nous, Chefs des Conseils traditionnels des 1er et 7e Districts de Mi’kma’ki, sommes réunis pour le Banquet Junexit organisé par le Camp de la Rivière. Nous sommes ici non seulement pour soutenir l’occupation mise en place depuis le 7 août contre Junex, mais également pour réaffirmer nos droits et titres ancestraux sur ce territoire non-cédé et invaincu, tel que stipulé par la Proclamation Royale de 1763. Nous affirmons notre présence sur les lieux en vue de protéger notre territoire sous les Clauses de protection pour les territoires non-cédés et protégé par le droit constitutionnel, la charte des droits, les droits de l’homme et le droit international.
La Cheffe de Unamaki, le 1er District Mi’kmaq, qui mène sa propre lutte contre l’exploration gazière et pétrolière de Alton Gas, ainsi que la lutte historique et victorieuse contre la fracturation en 2011, à Elsipogtog (6e District), ajoute ainsi son appui à l’opposition présente du 7e District à l’exploration et à l’extraction sur son territoire par Junex.
Après le démantèlement de la barricade, la lutte ne fait que commencer, et des coalitions se forment entre les Chefs des Districts Mi’kmaq du nord et du sud, ainsi que les protecteurs de l’eau et de la terre allochtones.
En tant que Chefs de Conseils traditionnels Mi’kmaq, nous affirmons notre souveraineté complète et inviolable sur la terre que Junex tente de détruire en toute illégalité. Nous ne sommes pas concernés par les Chefs des Conseils de Bande imposés par la Loi sur les Indiens, dont l’autorité se borne exclusivement aux frontières des Réserves Indiennes fédérales, comme stipulé dans le Chapitre 91.24 de la Loi constitutionnelle. La Loi sur les Indiens ne définit que les frontières des réserves, et non pas les territoires traditionnels de chasse et de pêche. En dehors des Réserves Indiennes fédérales, l’autorité et la juridiction relève des droits ancestraux, et donc des Chefs traditionnels de Districts.
Nous demandons un moratoire immédiat sur toute exploration et/ou développement de gaz et/ou de pétrole dans le 7e District du territoire traditionnel Mi’kmaq.
En tant que peuple Mi’kmaq, nous avons le devoir et l’obligation de défendre et de protéger le territoire ancestral de notre district. Nous ne pouvons pas rester silencieux et accepter le forage de notre territoire, qui empoisonnera notre terre, notre eau, notre faune et notre flore. Nous appelons tous les groupes et individus qui se sentent concernés par la protection de l’eau et de la terre sur le territoire de Gespegawagi à faire entendre leur appui, à agir et à rejoindre la lutte sur place.
Suzanne Patles, Unamaki, 1er District de Mi’kma’ki
Gary Metallic, Gespegawagi, 7e District de Mi’kma’ki
Sabotage de machinerie lourde au terrain vague, Montreal.
Soumission anonyme à MTL Counter-info
Trois machines ont été sabotées de plusieurs manières – des filtres à l’air ont été enlevés, des réservoirs, d’anti-gel et d’essence ont été contaminés, d’autres réservoirs de fluides ont été vidés, et des fils électriques cachés ont été déconnectés.
Le terrain, désaffecté depuis plusieurs années, fait maintenant partie d’un plan de développement du Port de Montréal.
– https://www.strategiemaritime.gouv.qc.ca
– http://journalmetro.com/local/mercier-anjou/actualites-mercier-anjou/1041553/des-citoyens-sopposent-au-projet-de-transport-de-marchandises-a-mhm/
Un excursion à travers le terrain vague montre les préparations qui s’y font présentement – l’aménagement du sol et l’établissement de routes de circulation pour équipement de construction.
Ce sabotage a eu lieu pendant que d’autres tenaient un blocage des puits de pétrole Galt de Junex pas loin de Gaspé.
Junexit; Par dela les masques et les médias
Soumission anonyme à MTL Counter-info
L’encre a beaucoup coulé ces derniers temps a propos du blocage des puits Galt de Junex en Gaspésie. Malgré tout, l’information sur ce qui se passait sur le lieu du blocage demeurait plutot limitée, les flics, tout comme les bloqueuses-bloqueurs sont demeuréEs avares de mots.
Je ne m’étendrais pas sur le comment ou le pourquoi de cette action.
Je tiens seulement a partager des moments d’une puissance incroyable qui ne seront jamais relayés par les médias, mais qui furent bien réels.
La vue était imprenable de Galt 5 (transformé par Junex en plateau désert de gravelle et de résidus de forage), du haut de la montagne entouré de foret dense, et la vie quotidienne aupres de personnes admirables était douce. Le cor sonnait trois fois par jour, annoncant l’heure du repas, ca discutait de tout, entre quelques relais de garde sur les barricades.
Je n’oublierai pas la joie espiegle qui s’emparait de nous a la vue du loader de Junex utilisé pour leur bloquer leur propre chemin, ni l’absurdité de voir des gens masqués vaquer a leurs occupations quotidiennes ou bien déhambuler une chainsaw ou une hache a la main, tout en portant l’uniforme de Junex agrementé d’un casque de construction jaune fluo.
Les barricades qui s’amélioraient de minutes en minutes, passant de quelques arbres couchés en travers du chemin a un mur de branches, renforcé avec de la terre, un echafaud en guise de tour de guet, des blocs de bétons et la machinerie placée en travers de la route. Le tout avait un look de chateau-fort imprenable.
Que dire des fous rires collectifs devant l’incomprehension totale des flics confrontés a notre silence (surtout lorsqu’ils nous ont transmis une injonction au nom de Gab Luneau).
Bien sur, tout ne fut pas parfait, nous avons eu notre lot d’embuches, de pleurs, de remises en question, de doutes et de moments tendus, mais peu importe le dénouement de cette histoire, la victoire est déja notre. Nous avons ouvert un monde de possibilités en un temps si court, le bal est lancé pour la suite.
La seule entrevue que nous avons accepté de donner a Radio-Canada et dont vous n’avez surement pas entendu parler se résume ainsi: (chanté parfaitement faussement)
Nous aurons des corbeilles pleines
De roses noires pour tuer la haine
Des territoires coulés dans nos veines
Et des amours qui valent la peine
Nous aurons tout ce qui nous manque
Des feux d’argent aux portes des banques
Des abattoirs de millionaires
Des réservoirs d’annees lumieres
Et s’il n’y a pas de lune
Nous en ferons une
Junex et tous les autres, on vous emmerde, vous ne nous retrouverez jamais et on ne vous lachera pas.
Freddy, nos pensées et tout notre respect sont avec toi.
Force et courage.
UNE AUTRE FIN DU MONDE EST POSSIBLE