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Action de solidarité avec la ZAD de Notre-Dame-des-Landes

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Oct 102016
 

ACTION DE SOLIDARITÉ AVEC LA ZAD DE NOTRE-DAME-DES-LANDES (FRANCE) À LA CLÔTURE DE L’ASSEMBLÉE DE L’OACI À MONTRÉAL – 07 OCTOBRE 2016

Alors que les représentant-e-s des gouvernements de 191 pays de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), une institution de l’ONU, se rencontraient à Montréal pour discuter « sécurité et environnement » en matière d’aviation internationale, nous avons voulu dénoncer leur hypocrisie et affirmer notre solidarité avec la ZAD de Notre-Dame-des-Landes (NDDL).

À la veille de la fin de semaine de mobilisation internationale contre l’aéroport de NDDL et son monde, nous avons tenu, pendant une demi-heure, des bannières en soutien à la Zone à défendre (ZAD) devant le siège de l’OACI à Montréal, histoire de perturber, quelques instants, leur univers aride. En effet, comment parler d’environnement sans remettre en question la construction d’aéroports inutiles et
destructeurs ? Comment parler d’environnement sans remettre en question le système économique et politique qui sous-tend cette folie ? La ZAD de NDDL est non seulement un pied dans la gueule du gouvernement français, AGO-Vinci et de tous les actionnaires de ce projet d’aéroport, mais
représente aussi un exemple d’autonomie, d’autodéfense et une brèche dans leur tentative de marchandiser tout ce qui les entoure.

Or, les menaces d’expulsions s’intensifient contre la ZAD. Il nous a donc semblé indispensable de prendre acte de la situation, malgré l’océan qui nous sépare, pour affirmer notre solidarité active et notre soutien complet à ce réjouissant exemple de résistance dont les valeurs et objectifs dépassent le bocage lui-même ! En cas d’expulsion ou non, nous serons là pour soutenir la ZAD autant que nous le pourrons, car elle représente pour nous l’une des plus grandes lueurs d’espoir et d’inspiration de notre temps, non seulement pour nos luttes politiques et écologistes, mais aussi sur tous les aspects de l’existant (autonomie alimentaire, relations sociales, amoureuses, vie quotidienne et autres)!

VINCI, RÉSISTANCE, SABOTAGE
VIVE LA COMMUNE
VIVE LA ZAD

VOS CAMARADES ET AMI.ES MONTRÉALAIS.ES

Contact : solidaritezad.mtl@riseup.net

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Une lettre d’amour pour le Camp Sacred Stone

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Oct 012016
 

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De It’s Going Down

Une lettre d’amour pour le Camp Sacred Stone
[de Hamilton, ON]

Depuis des semaines, nos coeurs se gonflent avec vos nombres. À l’unisson.
Le monde vous observe alors que vous allumez les feux de la révolte
Nous désirons tous.tes vous rejoindre, mais nous réalisons qu’il nous est possible de vous aider d’ici même
Nous avons du travail à faire ici
Et alors nous offrons un petit acte de résistance. De défi.
Le rejet de leur narratif.

Endbridge finance l’oléoduc Dakota Acces, tout comme ici elle finance la Ligne 9.
Il y a une semaine, une fusion a fait d’elle la plus large compagnie de transport d’énergie de l’île Tortue.

Mais l’ère des serpents de pétrole est terminée
Finis sont les jours où les compagnies pouvaient profiter de la mort et de la destruction sans opposition.

Endbridge a du sang sur les mains
Et nous avons clarifié cela en couvrant leurs bureaux d’Hamilton des empreintes rouges de nos mains.
Un message a été laissé sur leurs fenêtres pour faire connaître notre cri de solidarité
Il y a ceuzes qui vont confondre ceci avec un geste de violence
Alors que nous restons silencieux.ses lorsque les corporations utilisent les mâchoires de leurs chiens comme des armes contre les femmes et les enfants
Ce sont là des personnes qui placent la valeur de la propriété au-dessus de celle des gens.
Des choses au-dessus des êtres.

Certain.es d’entre nous avons, avec le sang dans nos veines, une responsabilité de protéger l’eau et la terre
Le reste d’entre nous portent la responsabilité de supporter ces protecteurs.trices
Nous nous battons pour l’eau et la terre. Pour la vie.
Et pour un monde où nous n’avons pas besoin de le faire.

Nous sommes avec vous. Nous vous voyons.
Nous sommes debout aux côtés de Standing Rock.

Déboulonnage extrême contre la nouvelle ligne de très haute-tension d’Hydro-Quebec

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Sep 252016
 

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De It’s Going Down

Cet été, lors d’escapades nocturnes, environ trente pylônes ont été les sujets d’une opération de déboulonnage. Ils ont été déboulonnés à différents degrés : des barres manquent à certains et d’autres sont secoués par le vent, menaçant de s’écrouler. La construction de barrages hydroélectriques a dévasté des territoires, pollué des rivières et saccagé la vie qui les habite. Ce n’est pas une énergie propre. Les lignes de très haute tension font partie d’un large réseau d’infrastructures de transport énergétique, le même que celui des pipelines, des ports, des autoroutes, des aéroports, etc. Leur construction ne sert qu’un objectif, celui du développement de l’industrie. Sabotons sous toutes ses formes le monde qui nécessite de telles constructions. Nous avons utilisé des ratchets et des douilles de tailles 15/16 et 1 1/8.

Les amiEs de la nuit

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Bannière contre la ligne d’hydro et son monde

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Août 282016
 

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De Interruption

Ce matin, nous avons posé une bannière « NON à la ligne 735 kV et son monde » sur un pylone à St-Alphonse-Rodriguez, là où la ligne de très haute-tension croise l’autoroute 343. Hydro veut contstruire une nouvelle ligne de 735 000 volts, au coté de celle-ci.

Nous ne céderons pas face à ce nouveau projet qu’Hydro et son monde veulent nous imposer. Solidarité avec les personnes qui résistent encore aux expulsions imposées par Hydro-Québec.

La lutte continue!

Haute-tension/Hors-tension : Non à la ligne de 735kV

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Avr 032016
 

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De Interruption

735 000 volts. C’est ce qui passera dans la nouvelle ligne de très haute tension qu’Hydro-Québec veut construire dès cette année. Le trajet de cette ligne fera 400 km et transportera l’électricité depuis la centrale de Chamouchouane au Saguenay-Lac-Saint-Jean, en passant par Lanaudière, vers un poste éventuel inexistant pour le moment, à Terrebonne, nommé Judith-Jasmin, qui serait relié à la région montréalaise par un deuxième tronçon de 19 km vers le poste du Bout-de-l’Île. C’est le plus important projet de ligne électrique depuis 20 ans, estimé à 1,3 milliard de dollars. En effet, c’est la 12e ligne d’une telle force au soi-disant « Québec ».

Mais avant tout, il leur faut déboiser partout où les pylônes seront plantés. La déforestation a déjà débuté au Nord et dans Lanaudière. Elle cause plusieurs expropriations et traverse partiellement le territoire de chasse des Attikamekws au nord, St-Michel-des-Saints, St-Zénon, Ste-Émélie-de-l’Énergie, St-Alphonse-de-Rodriguez, Rawdon, etc.

Le projet est contesté par plusieurs habitant.e.s, agriculteur.trice.s et écologistes depuis maintenant 6 ans : « Inutile, environnementalement dévastateur et économiquement injustifié » (Citoyens Sous Haute Tension). Plus qu’un doute, c’est un refus catégorique. Le BAPE (Bureau des audiences publiques sur l’environnement) a recommandé au gouvernement d’attendre d’avoir plus d’informations, d’approfondir les études d’impact et de prendre en considération l’opposition du milieu. Néanmoins, l’État a adopté un décret imposant la poursuite des travaux. Hydro-Québec a donné une compensation de 4 millions de dollars à la MRC de Lanaudière et une autre d’un million à Manawan comme dédommagement pour faire avaler leurs salades. Mais il y a encore des gens qui s’opposent; la plupart ont des préoccupations foncières, ils sont des propriétaires fâchés parce que la valeur de leurs maisons baissera ou parce qu’ils ont des fermes et que les animaux ne supportent pas les champs électromagnétiques puissants de ces lignes de haute tension. Ils refusent de signer les lettres envoyées par Hydro-Québec qui demande l’accord des résidents pour couper les arbres sur leurs terrains tant qu’Hydro ne les aura pas dédommagés personnellement en argent. En réponse, Hydro les harcèle et a obtenu une injonction. Même s’il est réjouissant que des gens se mobilisent contre Hydro-Québec, ce refus ne fait que ralentir le processus de destruction systémique et n’aspire pas à son arrêt. On peut même aller jusqu’à dire que les motifs de ces oppositions sont absolument contradictoires avec les désirs de liberté sauvage qui nous habite. Notre désir est d’élargir le champ des possibles alors nous souhaitons proposer d’autres avenues pour en freiner la réalisation. En ce moment, le projet va de l’avant et le déboisement a déjà commencé.

Un autre mythe national

La mafia Hydro-Québec n’a pas intérêt à reculer devant un tel projet, qui représente énormément de bénéfices. En effet, l’ère des combustibles fossiles est en déclin. Devant l’épuisement des ressources pétrolières, les coûts de l’extraction et du transport sont devenus trop élevés. Le virage vert est en marche depuis plusieurs décennies et dans ce contexte, l’hydroélectricité, perçue comme une énergie renouvelable et verte, devient une marchandise précieuse. Les grandes organisations mondiales du commerce et de la finance sont en train de restructurer et transformer l’industrie et le transport afin de s’adapter aux « énergies vertes ». Le nouveau ministre des Transports du Québec a d’ailleurs pour mission novatrice l’électrification des transports publics avec de nouveaux véhicules hybrides et électriques. Les voitures électriques deviennent de plus en plus accessibles, Hydro installe des bornes de recharge de batteries dans tous les coins du soi-disant « Québec », même les véhicules de chantier seront électriques dans un futur proche. Et cela dans l’objectif de maintenir la vitesse et la productivité de l’industrie. Les infrastructures de transport de l’énergie, tout comme les routes, les chemins de fers, les ports, les pipelines et les aéroports, sont indispensables à l’expansion de l’industrie, un projet tentaculaire en soi.

Un mythe est construit autour de l’hydro-électricité comme étant une source d’énergie verte et renouvelable. On la vante presque comme étant le joyau national du soi-disant « Québec » avec ses nombreuses rivières d’eau douce à gros débit. En réalité, nous devons percevoir l’hydro-électricité comme une ressource exploitable, vendable autant que peuvent l’être le fer, l’uranium ou le pétrole. Aujourd’hui, le territoire est complètement défiguré, il ne reste que quelques rivières à gros débit n’étant pas encore envahies par des barrages. L’électricité si propre dont ils parlent est en fait une gigantesque entreprise de destruction des écosystèmes, de pollution des rivières et de destruction des modes de vies des communautés dont la survie dépend de ces rivières. Quand un barrage est construit, le cours d’eau est bloqué et un réservoir d’eau venant inonder une grande surface de territoire se crée. La rivière en question déborde de son lit près du barrage et s’assèche sur toute sa longueur. Les arbres et les végétaux inondés meurent et libèrent du méthane et du dioxyde de carbone dans les eaux et dans l’air. Le méthane et le dioxyde de carbone sont des gaz à effet de serre; on ne répertorie que 12% des gaz à effet de serre émis sur le territoire colonisé par l’État Canadien viennent des barrages hydro-électriques. Une autre conséquence de ces inondations est la contamination des eaux par le méthyle-mercure, venant de la libération du mercure inorganique fossilisé dans les sols. Lorsque le sol est inondé par l’eau, le mercure libéré se transforme en méthyle-mercure, une neurotoxine se retrouvant dans la chaîne alimentaire par la suite. Les poissons, les animaux et les humains qui la consomment peuvent développer toutes sortes de maladies, dont des troubles cardio-vasculaires et des cancers. Il est d’ailleurs déconseillé aux gens de consommer les poissons de ces rivières pendant une période de 30 ans suivant l’inondation d’un bassin. En résumé, les nombreuses rivières d’eau douce du soi-disant « Québec », autrefois potable, ont toutes été intoxiquées. Les animaux et les humains qui en dépendent pour boire et se nourrir s’empoisonnent ou perdent leur source d’eau potable. Résultat : des écosystèmes vieux de milliers d’années et des formes de vies ancestrales perturbées et détruites.

L’intention première d’Hydro-Québec est de toute évidence la création de marchés de vente aux États-Unis, avec de beaux discours chantant que l’hydroélectricité est plus propre que l’électricité au charbon. Sur leur site internet, ils en font la comparaison. Ce qu’ils ne disent pas, c’est que c’est la salope d’industrie mise en place avec sa logique d’accaparement depuis la colonisation par les Européens il y a 500 ans qui cause la destruction de la vie. Hydro-Québec explore donc les marchés américains et parle même d’entreprendre d’autres projets de construction de barrages sur les quelques rivières d’eau douce encore intactes. Ils n’ont évidemment aucun scrupule quant aux dommages réels causés par leur soif de s’enrichir.

La saignée de l’électricité

Hydro-Québec possède environ 62 centrales hydro-électriques. Depuis le début des années 2000, les grandes rivières de la Baie-James et de la Côte-Nord ont soit été dérivées pour alimenter un complexe hydroélectrique (ex. la Caniapiscau, l’Opinaca, la Eastmain et la Rupert), soit gravement perturbées suite à l’installation de centrales hydroélectriques (ex. Sainte-Marguerite, La Romaine et Toulnustouc). Ces fameuses lignes de haute tension transportent l’électricité provenant du Nord et fournissent toute la province, ses centres urbains, ses banlieues, ses industries et ses mines. À titre d’exemple, fournir une seule mine en chauffage et en électricité, pour rendre son environnement sous terre soutenable pour les gens qui y travaillent, équivaut à la consommation énergétique d’une ville comme Trois-Rivières. Tel que le disent les opposant.e.s au projet, la province n’a nullement besoin de produire plus d’électricité. En fait, la plus grande partie de l’électricité produite est déjà en surplus. On ne consomme pour le moment que 15% de l’électricité produite, le reste est perdu à travers le transport, ou bien gaspillée puisqu’il n’est pas rentable de l’emmagasiner dans des batteries. En effet, si le courant produit n’est pas consommé tout de suite, il est perdu. Ainsi, cette ligne de 735 000 volts transportera l’énergie provenant des barrages du Nord : Baie-James, Manicouagan et des nouveaux barrages de La Romaine sur la Côte-Nord, des projets ayant rencontré de fortes résistances par les habitants de ces régions durant les dernières années. L’État justifie d’ailleurs le projet en disant que ces nouveaux barrages provoquent un engorgement sur les lignes existantes.

N’oublions pas qu’Hydro-Québec est une société d’État qui a le monopole en matière d’électricité, qui donne fréquemment des contrats à des compagnies à numéro nébuleuses, qui impose des hausses de tarifs, qui exproprie des terrains en échange de compensations dérisoires et qui travaille uniquement dans le but de favoriser l’industrie. Ici, ce qui nous importe va bien au-delà de la valeur des maisons. Il en est de l’anéantissement de l’environnement, réalité maquillée par toute la fausse publicité d’Hydro-Québec. Car en réalité, que l’énergie de l’industrie vienne d’une centrale thermique au charbon, de réacteurs nucléaires ou d’hydroélectricité, le paradigme reste le même : la productivité, le pillage des territoires et l’expansion des marchés. Aucune énergie vouée à l’industrie ne peut être propre.

Nous luttons pour nous réapproprier nos vies. Nous avons l’intention de détruire ce qui détruit la nature, car nous avons besoin d’elle pour être bien et vivre sainement. L’industrie, les barrages, les mines, les coupes forestières sont des parasites dévastateurs. Il suffit de s’imaginer être un oiseau survolant les airs qui contemple le paysage pour se rendre compte que la dévastation entamée est irréversible, pour voir les trous dans les forêts, pour voir les terres inondées par les bassins des barrages. On comprend vite que l’écologie est loin d’être la priorité d’Hydro-Québec et de ses actionnaires. Ceux-ci se paient des voyages de chasses et pêche dans des hôtels-resorts de riches et s’approprient le reste du territoire en s’achetant des chalets, ils posent des chaînes et des clôtures, affichent des pancartes « terrains privés, accès interdit ». Les responsables de ces entreprises n’ont pas droit au pardon.

Nous honorons tous actes de résistance, nous saluons le courage des communautés en luttes pour l’autodétermination et la liberté sauvage, nous sommes avec celles et ceux qui s’opposent à la déforestation ravageuse dans la forêt Ouareau, avec les Cris qui s’opposent aux coupes dans la forêt Broadback, avec Six Nations qui luttent également contre les coupes forestières dans la Red Hill Valley en lien avec une ligne de haute tension au sud de soi-disant « Ontario », avec les Mi’kmaq qui luttent contre les gaz de schistes, avec les Mohawks qui menacent de bloquer le projet de pipeline d’Énergie-Est, avec celles et ceux qui occupent Lax U’u’la (l’île Lelu) en bloquant la construction du terminal de Pacific Northwest LNG et avec tous les complices à l’esprit sauvage et combatif.

En ce moment même, le déboisement de l’emprise de la ligne dans la région a débuté, ainsi que l’établissement des chemins d’accès. Il est encore temps d’arrêter la construction et ce n’est ni l’État ni aucun député, même avec de la bonne volonté, qui va nous aider. On attend quoi?

Pour nous contacter: anti735[at]riseup.net

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Soupape Enbridge Sabotée de Nouveau

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Jan 262016
 

Soumission anonyme envoyée à Montréal Contre-Information

Un dispositif d’arrêt automatique de la Ligne 9 et une soupape de la Ligne 7 trafiqués

Nos coeurs étaient pleins d’amour et de joie suite aux nombreux moments où nos courageux-ses amis-es ont réussi à arrêter des oléoducs ces derniers mois.

Alors, le matin du 25 janvier, 2016, on a pris notre courage à deux mains et on est passé-es à l’action contre Enbridge et leur Ligne 9. On s’est glissé-es dans un poste de soupape sur le territoire traditionnel de l’Haudenosaunee (à Hamilton, Ontario) et on a réussi à faire marcher une soupape électronique pour couper l’écoulement des substances brutes de sable bitumineux de la Ligne 9. On a également traffiqué une soupape manuelle de la Ligne 7, en la fermant à moitié. Si tôt fait, on s’est éclipsés dans la nuit.

Nous avons entrepris cette action en solidarité avec tout ceux et celles qui ont protégé la terre avant nous et qui passeront à l’action après nous. Nous l’avons fait pour combattre une industrie qui nous menace tous les jours et qui fait violence, au nom du profit, aux communautés les plus proches, à leurs corps, leurs communautés et à leurs cultures.

Nous croyons que ça vaut la peine de combattre cette violence, que ces personnes et ces communautés méritent qu’on se mette en lutte.

Traitez-nous de ce que vous voulez, on ne fait que ce qui est nécessaire et juste. Nos actions ne blessent personne, mais un manque d’action fait mal à tout le monde.

En espérant que nous trouvions tous et toutes le courage de résister de manière active et de détruire les projets capitalistes industriels exploitatifs.

Fuck Enbridge
Fuck les sables bitumineuses
Et fuck tous les oléoducs.

Ps – pour qui voudrait nous imiter, Enbridge se croient malins avec leurs énormes chaines couleur d’or (impossible de les couper avec un coupe-boulon (bold-cutters)) sur leurs portails et leurs boîtiers de sécurité. On peut les contourner en coupant la grille elle-même. Après, vous n’aurez besoin que de pinces coupantes (pour couper l’ultra-sécure tie-wrap qui protège le panneau électrique), votre intelligence et un plan de sortie.

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Valve d’oléoduc fermée et sabotée

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Jan 062016
 

Soumission anonyme à Montréal Contre-Information

Y a-t-il pas de meilleure façon de commencer la nouvelle année qu’en fermant des foutus oléoducs?

À un moment dans la nuit du 3 Janvier 2016, des individus se sont aventurés dans l’ombre près du lieu dénommé Cambridge et ont fermé un robinet manuel d’oléoduc pour restreindre le flux de la Ligne 7 d’Enbridge. Nous avons ensuite attaché un dispositif de verrouillage pour retardé leur temps de réponse.

La ligne 7 est un autre oléoduc qui a récemment subi une augmentation de sa capacité et qui est opéré par Enbridge, fonctionnant en parallèle à la ligne 9 et acheminant 180 000 barils par jour de pétrole brut des sables bitumineux.

Cette action fut entreprise pour montrer notre amour et notre soutien sans fin envers les courageux-euses qui ont commis-es des actions similaires sur des territoires traditionnels des peuples Huron-Wendat, Mohawks et Anishinaabek.

Qui plus est, on est passé à l’action pour contrer le nouveau discours de l’État; pour lutter contre les accusations absurdes et exagérées portées contre ceux-elles de Sarnia, et pour leur montrer qu’on ne se laissera pas intimider.

Nous luttons pour l’eau et pour la terre, et nous luttons pour nos vies.

On va toujours riposter, que ce soit avec le soleil qui nous réchauffe le visage ou bien avec la lumière de la lune pour nous guider.

Joignez-vous à nous.

Pas de sables bitumineux, pas de pipelines.

Enbridgeline7-fr

 

Solidarité avec la lutte à l’île Lelu

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Nov 162015
 

Depuis la fin d’août 2015, Sm’yooget Yahaan (le chef héréditaire Gitwilgyoots de Lax U’u’la et des eaux avoisinantes) et ses supportaires ont mis en place un camp d’occupation sur ses terres traditionnelles de chasse et de pêche sur Lax U’u’la (île Lelu). Ce camp a été établi pour affirmer son titre sur le territoire traditionnel, pendant que Petronas et Pacific Northwest LNG planifient de bâtir une usine de gaz naturel liquéfié (GNL, en anglais LNG) de 11 billions de dollards sur le territoire des Gitwilgyoots, à l’embouchure de la rivière Skeena près de Prince Rupert, en «Colombie-Britannique». Cette usine sera alimentée par 3 pipelines de GNL, incluant le PRGT récemment approuvé par le gouvernement provincial, qui traverse le territoire Gitxsan, projet qui fait présentement face à la résistance des personnes Gitxsan grâce à leur campement Madii Lii.

Qui est impliqué?

Le consortium Petronas/Pacific Nortwest LNG qui a proposé l’usine de transformation de GNL à l’île Lelu ont confié leurs évaluations environnementales et d’ingénierie à Stantec, Inc.

Ressources naturelles Canada a récemment statué que les évaluations environnementales performées par Stantec sur l’île ont “probablement sous-estimé” l’impact environnemental que l’usine de GNL aurait sur la flore des rives. Stantec essaie présentement de continuer les différentes évaluations, malgré une claire opposition de la part du chef héréditaire Gitwilgyoots et du village des Lax Kw’alaams.

Stantec est aussi impliqué dans plusieurs projets d’extraction des ressources ciblés par Le Nord Pour Tous/Plan Nord. Ceux-ci incluent l’installation portuaire de la baie de Deception qui sert la mine Raglan de Xstrata et aussi les développements ferroviaires pour la mine de fer Kamistiatusset.

Fuck ’em

Bureaux à Montréal:

300-1080 Beaver Hall Hill
Montreal, Quebec H2Z 1S8
isabelle.jodoin@stantec.com
T: (514) 281-1010

600-1060 Robert-Bourassa Boulevard
Montreal, Quebec H3B 4V3

300-1200 Saint-Martin Boulevard West
Laval, Quebec H7S 2E4
martin.thibault@stantec.com
T: (514) 281-1010

Pour plus d’informations et pour vous mettre à jour:

www.laxuula.com

https://www.facebook.com/Stop-Pacific-NorthWest-LNGPetronas-on-Lelu-Island-949045868451061/

www.flora-lelu.tumblr.com

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Blocage et bannières contre le déversement dans le St-Laurent

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Nov 032015
 

Soumission anonyme à Montréal Contre-Information

Lundi matin, pendant l’heure de pointe du trafic, nous avons bloqué l’autoroute Notre-Dame à l’aide de débris et de matériaux de construction. Nous avons suspendu deux bannières sur lesquelles on pouvait lire « CONTRE LE DÉVERSEMENT DANS LE ST-LAURENT » et « SOLIDARITY WITH ALL LAND DEFENDERS » (Solidarité avec tous.tes celles et ceux qui défendent le territoire).

Le 3 novembre, la ville de Montréal planifie déverser 8 milliards de litres d’eaux usées non-traitées (et de déchets médicaux industriels) directement dans le fleuve St-Laurent. Ces eaux usées ne pollueront pas seulement le fleuve, mais affecteront toutes les communautés en aval. Des résident.es de Kahnawake ont déjà démontré leur colère envers le manque total de considération du maire Coderre pour le fleuve à travers de nombreuses manifestations, incluant un blocage ferroviaire.

L’interruption du trafic matinal n’est qu’un petit geste qui exprime la nécessité d’interrompre cette ville, cette économie, cette civilisation entière, dont le bon fonctionnement repose sur le déplacement ou carrément l’attaque de tous les êtres vivants.

– Des anarchistes

Contre-info en solidarité avec le camp Unist’ot’en

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Oct 142015
 

Au cours du dernier mois, plusieurs initiatives de contre-information ont frappé les rues de Montréal, inspirées par la lutte du camp Unist’ot’en.

Affiches et graffitis dans le quartier d’Hochelaga.

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Sur panneau publicitaire du Mile-end, on peut maintenant lire «OKA 25 YEARS, THE RESISTANCE CONTINUES, NI PATRIE, NI ÉTAT, NI QUÉBEC NI CANADA»
(Oka, 25 ans, la résistance continue)

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Dans les quartiers de Saint-Henri, Parc-Extension et Hochelaga, plusieurs moments de la résistance autochtone à l’État Canadien furent rapportés par des affiches et des graffitis. Kanehsatake, Gustafen Lake ’95, Ipperwash ’95, Kanehstaton ’06, Sharbot Lake ’07, Akwesasne ’09, Tyendinaga ’08, Elsipogtog, Unist’ot’en.