La Fronde No.2
La Mauvaise Herbe Vol. 16 No. 1
MTL Contre-info numéro 2
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Sommaire:
La police protège les fascistes
Aux premières lignes de la bataille contre l’islamophobie
Le 15 mars à Montréal : c’est pas la neige qui va nous empêcher, d’attaquer les policiers
Vandalisme contre la gentrification à St-Henri
Mutinerie au centre jeunesse de Val-Du-Lac
La plus faible des têtes de l’Hydre : Enbridge, Ligne 3
L’antifascisme l’emporte à Montréal : manger une volée avec votre Joyeux Festin?
4:20 – Autant contre la légalisation que la criminalisation
Une manifestation d’extrême-droite protégée par la police contre les antifascistes
L’invasion de commerces : une tactique pour combattre la gentrification?
1 er Mai à Montréal : quelques réflexions critiques
Coucou les bobos
Toi aussi tu restes à “Montréal” cet été?
Recettes pour des actions directes nocturnes
Conseils pour les manifestations
11 juin : La communication est une arme
Comment soumettre des communiqués de manière sécuritaire
Vous pouvez obtenir des copies à La Déferle et à l’Insoumise. Si vous désirez faire plus de copies pour les distribuer, contactez-nous! Si vous vivez à l’extérieur de Montréal et n’avez pas accès à des moyens d’impression gratuits (et si vous ne pouvez payer la livraison postale, contactez-nous quand même, on pourra s’arranger ensemble).
Recettes pour des actions directes nocturnes
Soumission anonyme à MTL Contre-info
« L’action directe, c’est tout simplement disposer du problème de l’intermédiaire : résoudre les problèmes soi-même plutôt que de faire des demandes aux autorités ou se reposer sur des institutions externes. Toute action qui contourne les régulations et la représentation pour accomplir directement ses objectifs est une action directe – ça inclut tout, du blocage des aéroports à l’aide apportée aux réfugié.es pour s’échapper et être en sécurité jusqu’à l’organisation de programmes pour libérer ta communauté de sa dépendance au capitalisme. »
– A Step-by-Step Guide to Direct Action: What It Is, What It’s Good for, How It Works
Nous croyons que les plus grands obstacles sont sociaux lorsqu’il s’agit de la participation à des actions directes : trouver des camarades pour construire des groupes affinitaires requiert du temps, de la patience et de la confiance (voir How to Form an Affinity Group: The Essential Building Block of Anarchist Organization). La recette présentée ici assume que vous avez déjà des gens avec qui vous pouvez préparer des coups.
Avant d’avoir fait une action directe durant la nuit, on hésitait à commencer. Il n’y avait personne pour nous enseigner les éléments de base, et on avait peur de faire des erreurs stupides qui auraient pu être facilement évitées. Pour cette raison, nous désirons partager quelques trucs logistiques qui pourraient s’avérer utiles à la réalisation de ces actions.
Avis de non-responsabilité légale : Toute information contenue dans cette publication est pour fin éducationnelle seulement, et ne condamne ni n’encourage toute activité illégale.
1. Le secret, c’est commencer
D’abord, tu as besoin de choisir la cible de ton action directe et la tactique que tu utiliseras. Pour cette recette, même si les cibles varient beaucoup, nous allons utiliser un exemple classique : éclater les fenêtres d’un commerce gentrificateur dans un quartier urbain.
Pense à ce que l’action communiquera aux gens que tu n’as jamais rencontré – des complices potentiels au citoyen le plus passif. Quelles possibilités cette communication peut-elle ouvrir? Par exemple, dans la dernière année, les nombreuses attaques contre des commerces de luxe dans Hochelaga et St-Henri ont communiqué une résistance à la gentrification, ont diffusé des signaux de désordre (voir Signals of Disorder: Sowing Anarchy in the Metropolis) qui rendent visible la lutte des anarchistes contre le contrôle social, et dans certains cas, ont contribué à la fermeture de ces commerces.
Des introductions à la « culture de sécurité » sont disponibles ailleurs (voir What is Security Culture?), alors nous nous contenterons ici de rappeler de planifier tout le nécessaire en personne, avec des gens de confiance, à l’extérieur de maisons et sans la présence de téléphones (les deux étant vulnérables à la surveillance policière).
Lorsque nous avons commencé à faire des actions nocturnes, nous avons trouvé utile de commencer par des activités moins risquées comme le graffiti ou l’affichage, ce qui nous as tout de même permis de pratiquer le même type d’habitudes de communication que celles qui seraient plus tard appliquées lors des attaques. Ça nous a aidé à mieux connaître et à nous sentir plus confortables avec nos capacités à agir dans des conditions stressantes (rencontres avec la police, fuites, etc.) et dans les relations entre nous.
2. Repérage
Faites du repérage autour de la cible à l’avance. Trouvez les routes d’arrivée et de sortie les plus sûres, priorisez les chemins avec le moins de caméra possible (des ruelles, des boisés, des pistes cyclables, des coins résidentiels). Si vous coupez un trou dans une clôture avec des pinces monseigneur, est-ce que ça ouvrira des possibilités? À travers les différents objectifs de votre rébellion, amusez-vous à subvertir les plans d’aménagement urbain conçus pour le contrôle social.
Soyez discrets. Ne pointez pas du doigt les caméras que vous voulez détruire, ne faites pas des cercles en marchant autour de la cible. Choisissez l’emplacement de ceuzes qui feront le guet (si vous pensez en avoir besoin), par exemple quelqu’un qui fume une cigarette à un arrêt d’autobus et qui n’est pas sur caméra. Comment pourront-illes communiquer avec ceuzes qui font l’action : faire des signes avec les mains, crier des noms aléatoires et subtils pour indiquer différentes situations, utiliser des walkie-talkies, des lampes de poche, des téléphones burner (voir Burner Phone Best Practices)?
Connaître les mouvements de trafic à l’heure de l’action peut aider. Y a-t-il beaucoup de piétons? Où est la station de police la plus proche, et quelles sont les rues où il y a le plus de patrouilles? Faire l’action à 3ham lors d’une nuit pluvieuse signifie qu’il y aura moins de témoins, mais aussi que moins de gens seront présents dans les rues pour vous dissimuler si la police décide de fouiller le secteur, alors parfois c’est plus intéressant d’agir vers minuit. Une fois que vous serez plus confiant.es avec les actions nocturnes, peut-être voudrez-vous expérimenter avec des actions en journée, qui sont plus visibles pour les passant.es et alors plus difficile pour les autorités à invisibiliser, comme l’auto-réduction dans un commerce à St-Henri en mai 2016. Assurez-vous de laisser passer une ou deux semaines entre le repérage de la cible et le moment de l’action puisque c’est la moyenne de temps avant que des données plus récentes n’écrasent les enregistrements des caméras de surveillance.
3. Choix fashion! (et autres préparatifs)
Portez deux couches de vêtements : une couche pour l’action incluant une capuche et un chapeau, et une différente couche en dessous pour ensuite éviter de correspondre à la description des suspects. Fondez-vous dans la faune locale : ça ne fait pas de sens d’être habillé en punk dans un quartier bourgeois, mais ça fait du sens d’être en vêtements de jogging fluo si vous êtes en train de courir sur une piste cyclable. Des vêtements amples aident à dissimuler vos caractéristiques corporelles. Un chapeau et une capuche vous gardent relativement anonymes lorsque vous approchez du point initial – la plupart des caméras point vers le bas, votre face sera donc obscurcie en majorité lorsque vous regardez vers le sol.
Vous pouvez porter un masque complet pour les quelques derniers blocs à parcourir et au cours de l’action elle-même (voir Quick Tip: How to Mask Up). Dépendamment du terrain et de l’emplacement des caméras, vous pourriez vous permettre d’attendre jusqu’à quelques instants avant l’action pour vous masquer pour éviter d’éveiller les soupçons trop tôt.
Assumez que vous serez vu.es sur caméra durant l’action. Ne soyez pas trop paranoïaques à propos des caméras aux alentours – une caméra standard de la ville a une piètre résolution dans l’obscurité, si la police va jusqu’à obtenir les vidéos avant que les enregistrements ne soit écrasés automatiquement par les données plus récentes. Chaque surface de tous les outils qui seront utilisés devrait être nettoyée soigneusement à l’avance avec de l’alcool à friction pour enlever les empreintes digitales, et des gants de coton devraient être utilisés lors de l’action (les gants de cuir et de nylon retiennent les empreintes digitales sur leurs parois intérieures). N’amenez pas votre cellulaire, ou si vous le devez, retirez la batterie puisqu’il continue à géolocaliser même lorsqu’il est éteint.
Établissez à l’avance un plan au cas où un citoyen interviendrait, ou vous suivrait dans le but d’appeler la police. Le poivre de Cayenne a fait des merveilles pour nous, mais si ça vous semble trop intense comme réponse immédiate, la plupart des gens peut être dissuadée en étant verbalement confronté par un groupe masqué.
4. L’heure des sorcières
Une fois que les guetteurs.euses sont en place et qu’illes se sont mis.es d’accord sur un signal de départ, regardez une dernière fois autour de vous, et allez-y! Pour briser les fenêtres d’un commerce gentrificateur, amenez assez de roches pour plusieurs fenêtres, visez les coins au bas des fenêtres, et assurez-vous d’avoir fini d’agir une trentaine de secondes après qu’ait éclaté le premier pan vitré. Si vous désirez aussi mettre de la colle dans les serrures, bombarder leur enseigne de peinture (voir Balles de peinture : des ampoules remplies de peinture), détruire les caméras (voir les conseils dans Camover Montreal), écrire un message en graffiti (en MAJUSCULES carrées pour cacher les particularités du style d’écriture), ou quoi que ce soit d’autre qui est relativement silencieux, faites-le avant de chahuter en brisant les fenêtres, ou planifiez qu’un.e ami.e de plus le fasse simultanément.
Débarrassez-vous de tout, incluant la couche supérieure de vêtements, le plus rapidement possible, à la première place appropriée sur votre voie de sortie – les flics ont des lumières qui révéleront les éclats de verre sur vos vêtements (ce qui est plus un problème si vous utilisez un marteau plutôt que des roches). Trouvez des cachettes créatives à l’avance pour cacher ce que vous ne voulez pas que la police trouve, mais tant qu’il n’y a pas d’empreintes digitales sur votre équipement et vos vêtements, ça ne devrait pas déranger. Les tactiques incendiaires sont l’exception à cela, puisqu’il y a plus de probabilités qu’ils fassent des analyses ADN. Dans ce cas, vous voulez ramener tout avec vous dans un sac à dos et vous assurer d’en disposer plus loin.[1. Notes sur les analyses ADN : un principe de base est de ne jamais toucher (ou contaminer autrement avec des cheveux, de la sueur, des cellules de peau, des pellicules, de la salive, etc.) toute chose qui sera laissée derrière, puisque contrairement au empreintes digitales, l’ADN ne peut être éliminé. Des gants chirurgicaux (vendus dans plusieurs pharmacies) utilisés avec des techniques stériles (apprises sur youtube) peuvent vous permettre de manipuler des matériaux sans les contaminer après qu’ils aient été sortis de leur emballage. Ceci devrait être accompagné du port d’un casque de bain ou d’un chapeau très serré pour les cheveux, d.un masque chirurgical pour prévenir les particules aériennes de salive, et d’un chandail à manches longues que vous n’avez jamais porté auparavant et dont les manches sont recouvertes aux extrémités par les gants (ou peut-être mieux encore, des combinaisons utilisées pour l’élimination des moisissures et de l’amiante). Travaillez sur une surface surélevée pour ne pas avoir à vous pencher sur les matériaux. Soyez accompagné d’une deuxième personne (qui prend les mêmes précautions) qui fera tomber les matériaux en dehors de leur emballage sur le « champ stérile » (vous pouvez utiliser un rideau de douche par exemple), afin qu’une fois stériles vous ne contaminiez pas les gants avec les emballages que vous auriez pu toucher. Pour transporter vos matériaux, scellez-les dans un sac de poubelles.]
Idéalement, même si vous êtes attrapé.es par la police alors que vous fuyez, vous n’aurez rien sur vous qu’ils pourraient utiliser pour vous lier au crime. Connaissez l’histoire qui vous amène dans le quartier, ou soyez certain.es de demeurer silencieux.ses, parce que s’ils trouvent des preuves pour contredire votre histoire, cela peut être utilisé contre vous en cours, alors que votre silence ne peut être retenu contre vous. Lorsque vous vous faites arrêter au Québec, vous n’avez à donner que trois informations à la police : votre nom, votre date de naissance, et votre adresse (ceci pourrait être différent dans d’autres endroits; il peut être utile de connaître les lois locales avant de réaliser toute action illégale).
Une fois arrêté.es, dire quoi que ce soit de plus fera plus de mal que de bien. Après avoir fourni les trois informations ci-dessus, vous pouvez répéter la phrase suivante : « Je n’ai rien de plus à dire. Je veux parler à un avocat. » (Si les choses se passent mal, allez voir How to Survive a Felony Trial: Keeping Your Head up through the Worst of It. À Montréal, contactez le collectif Outrage au Tribunal pour de l’aide avec la représentation juridique.)
Une réponse typique de la police (s’il y en a une – souvent les crimes liés au vandalisme ne sont découverts que le matin suivant) consistera tout d’abord à se rendre sur la scène du crime, peut-être à prendre le temps d’interroger des potentiels témoins pour savoir s’ils ont vu quoi que ce soit, et à ensuite conduire dans les rues autour à la recherche de potentiels suspects. Si vous sortez des environs immédiats aussi rapidement que possible, vous allez éviter tout cela. Se cacher peut être une option viable si quelque chose tourne mal et que quitter les environs comme prévu semble risqué – les cours arrière des maisons, les coins des allées de stationnement, les toits, les buissons, etc. peuvent tous être très utiles pour vous cacher en attendant de pouvoir partir.
5. Faites des beaux rêves!
Considérez utiliser un vélo pour sortir des environs rapidement – vous pouvez le barrer à une petite distance de jogging. Les vélos peuvent être déguisés en changeant de guidons et selles, en mettant du tape électrique noir sur le cadre, en retirant les caractéristiques qui permettraient de l’identifier ou en le peinturant entièrement en noir.
Il est préférable d’éviter l’utilisation de voitures si possible – une plaque d’immatriculation est beaucoup plus facile à identifier qu’un visage caché sous un capuchon sur un vélo. Mais si vous devez utiliser une voiture parce qu’il est trop difficile d’accéder au lieu autrement, soyez prudent.es. Vous pourriez vous stationner à une distance possible à faire en vélo, dans un coin qui n’est pas surveillé par caméras. Soyez habillé.es de manière totalement normale lorsque vous entrerez le véhicule. Prenez des chemins de campagne pour vous rendre et assurez-vous de bien connaître les routes. N’utilisez pas des voitures qui pourraient être déjà connues de la police, au cas où on leur aurait installé un dispositif de surveillance par GPS, et n’utilisez pas une voiture de location (c’est en partie pourquoi Roger Clement s’est fait attraper pour avoir incendié une filière de la RBC contre les Olympiques de Vancouver).
Reposez-vous bien en sachant que vous avez détruit une petite part de ce monde fucked up!
Allez voir Comment soumettre un communiqué de manière sécuritaire si vous voulez revendiquer votre action! Aussi, allez faire un tour sur la page de guides pratiques pour plus de guides sur les actions directes : le blocage de trains, la fermeture d’oléoducs, les manifs, les émeutes, et plus encore!
Forest Friends: Get (A) Clue!
D’ici moins d’un mois, ce sera le 11 juin, la Journée Internationale de Solidarité avec Marius Mason et Tous.tes les Anarchistes en Prison à Long-Terme. Montréal participera en organisant une soirée de jeux de société où on jouera à l’édition du Earth Liberation Front du jeu Clue! (le 11 juin, à La Déferle, 7pm – cliquez ici, plus d’informations à venir)
Dans Forest Friends: Get (A) Clue!, les joueurs.euses doivent tenter de trouver les trois composantes principales d’une attaque contre la Civilisation Industrielle : l’animal ayant attaqué, le lieu de l’attaque et l’arme utilisée pour attaquer. Nous cherchons à connaître ces éléments pour permettre aux autres ami.es de la forêt de célébrer l’attaque (puisque dans ce monde forestier imaginaire, il n’y a pas de policiers cherchant à emprisonner ces camarades pour leurs braves actions).
Par exemple, l’action se passe dans la station de ski du mont Vail plutôt qu’à la librairie, et de l’essence et des allumettes sont utilisées plutôt qu’un poignard. Nous avons élaboré une version imprimable du jeu pour que des événements similaires puissent être organisés dans d’autres villes, ou tout simplement si vous désirez enseigner cette importante histoire à des enfants.
(English only)
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Les lieux :
Station de Ski du mont Vail
Le 19 octobre 1998, des membres du ELF ont mis le feu à cinq édifices et quatre télésièges de la station de ski du mont Vail. Un communiqué affirme que l’incendie ayant causé des dommages de plus de 12 millions de dollars a été fait pour le Lynx dont l’habitat serait détruit par l’expansion de la station.
Ferme Jefferson Poplar
Le 21 mai 2001, des membres du ELF ont incendié deux édifices et treize véhicules de la Ferme Jefferson Poplar à Clatskanie, Oregon, une ferme arboricole spécialisée dans les arbres « à croissance rapide » qui causent du tort à la diversité des écosystèmes. Les dommages ont été estimés à un demi-million de dollars. Sur place, on pouvait lire le graffiti « Vous Ne Pouvez Pas Contrôler Ce Qui Est Sauvage! »
Rue des Rêves
Le 3 mars 2008 des membres inconnus du ELF ont mis le feu à quatre maisons d’une valeur de plusieurs millions de dollars à Woodinville, Washington, causant des dommages d’une valeur 7 millions de dollars de dommages. On peut lire sur la note laissée sur place : « Built Green? Nope black! » et « Les McMansions en RDC (Rural Cluster Developments) r (are) not green ». La note était signée ELF.
COOP d’Agricultural Fur Breeder [Élevage de fourrure]
Le 11 mars 1997, des membres communs du ALF/ELF ont fait exploser cinq bombes tuyau dans la coop d’Agricultural Fur Breeders à Sandy, Utah. Les bombes ont détruit quatre camions et rasé les bureaux de la coop, causant plus d’un million de dollars de dommages.
Hall de l’Agriculture de l’Université du Michigan
Le 31 Décembre 1999, les membres du ELF ont arrosé d’essence les bureaux du Hall de l’Agriculture et y ont mis le feu. Cet incendie a causé environ un million de dollars de dommages. Cette cible a été choisie à cause des travaux de recherche scientifiques visant à remplacer des plantes de culture naturelles avec des OGM dans les nations les plus pauvres d’Asie, d’Amérique du Sud et d’Afrique.
Centre d’Horticulture de l’Université de Washington
Le 21 mai 2001, des membres du ELF ont fait exploser une bombe incendiaire au centre d’Horticulture de l’Université de Washington à Seattle, Washington. L’attaque a causé des dommages d’une valeur de plus de 7 millions de dollars et plusieurs scientifiques ont perdu des années de documentation et ont été forcés d’abandonner certaines de leurs recherches, qui bénéficiait à entreprises forestières.
Coup d’éclat : le journal de la CLAC
A-Anti-Anticapitalistes!
La Convergence des luttes anticapitalistes (CLAC-Montréal) a publié au cours des dernières années plusieurs documents qui dénonçaient autant les crimes et les abus de l’État que ceux des corporations capitalistes et de leurs crosseurs. Dans nos différents journaux, tracts, communiqués, vidéos, brochures, articles, chroniques radio et textes d’analyse, nous avons tenté de proposer une critique de fond du système économique et politique qui nous oppresse individuellement et collectivement, et ce, dans une perspective tant locale qu’internationale. Cette brochure répond à une volonté de rassembler en un seul écrit une synthèse modeste de nos diverses contributions.
Dans les textes de cette brochure, nous tentons d’actualiser une critique anticapitaliste qui s’appuie sur une analyse systémique, à la fois conceptuelle et factuelle, de ce système complexe et totalisant, et de ses différentes incarnations, comme le classisme, le patriarcat, le racisme, le colonialisme, la domination sur la nature, etc. Avec l’objectif de rendre le tout concret et accessible, nous avons volontairement abordé des thèmes précis et les avons développés. Vous trouverez des textes sur les origines et l’évolution du capitalisme, les oppressions systémiques, le travail, l’environnement, les tentatives de réforme (et leurs échecs), les droits humains, la police, la guerre, les luttes anticapitalistes, le tout ponctué d’un lexique de notre cru. Un tel exercice a évidemment ses angles morts et nous ne prétendons pas à une analyse exhaustive du capitalisme ; nous sommes donc conscient-e-s que certains sujets ont été délaissés et d’autres, insuffisamment abordés.
Nous ne proposons pas une solution toute faite ou un programme politique de rechange au capitalisme. Par contre, en lisant cette brochure, vous constaterez ce que nous souhaitons ardemment : des collectivités sans classes, égalitaires et solidaires, dans lesquelles les besoins réels des individus sont comblés. Une société débarrassée du pouvoir, du profit et des oppressions.
Bonne lecture !
Le comité agit-prop de la CLAC
Si vous voulez des copies papier, c’est gratuit au DIRA (2035 Boul.St-Laurent), à la Librairie l’Insoumise (2033 Boul. St-Laurent) ou vous nous écrivez au info@clac-montreal.net
Feu aux prisons: brochure contre le système carcéral
Montréal Contre-info est maintenant une publication !
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La première édition réunit le contenu des deux dernières années. Les prochaines éditions sortirons aux quelques mois, pour s’assurer qu’elles restent liées au contexte présent. Pour ceuzes qui ont accès gratuitement à des imprimantes couleur, nous avons inclu un feuillet central de 24 posters qui peut être attaché avec un élastique.
Vous pouvez obtenir des copies à La Déferle et à l’Insoumise. Si vous désirez faire plus de copies pour les distribuer, contactez-nous! Si vous vivez à l’extérieur de Montréal et n’avez pas accès à des moyens d’impression gratuits (et si vous ne pouvez payer la livraison postale, contactez-nous quand même, on pourra s’arranger ensemble).
On ne peut pas arrêter, On ne va pas arrêter
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