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150e, 375e : vive les rebelles!

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Jan 132017
 

Soumission anonyme à MTL Counter-info

Cette année, le Canada célèbrent son 150e anniversaire d’existence coloniale et Montréal, son 375e. Tout au long de la prochaine année, nous allons célébrer les histoires de résistance au projet colonial canadien, en continuant à les inclure dans nos luttes présentes. Ceci est un appel adressé aux anarchistes à travers le territoire du soi-disant Canada, et à tous.tes ceux et celles qui luttent contre la société coloniale, afin de combiner nos diverses capacités de toutes les manières possibles dans cette lutte contre ce cauchemard persistant.

De la propagation intentionnelle de la petite vérole aux conditions qui causent l’assassinat et la disparition d’un terriblement grand nombre de femmes et d’hommes autochtones assassiné.es et disparu.es, le projet du Canada a consisté en un génocide contre les personnes autochtones se manifestant à travers des formes variées et ayant encore cours aujourd’hui. Le Canada tente d’imposer un état de dépendance à la société coloniale en détruisant l’autonomie des personnes autochtones en les empêchant de vivre des fruits des territoires (à travers le système des réserves), et à travers le génocide culturel menant à une fracture générationnelle et une amnésie collective (ceci étant institutionnalisé à travers le système des pensionnats autochtones qui exista jusque dans les années 90).

Nous désirons saboter la machinerie qui fait fonctionner cet héritage colonial. L’infrastructure de cette machine et le développement de projets d’exploitation signifie la dévastation de la terre qui nourrit toute la vie. Il s’agit des dispositifs policiers du Canada, de l’assaut de Gustafsen Lake à la violence sexuelle généralisée contre les femmes autochtones par la SQ. Cela signifie aussi les projets de contrôle colonial nécessaire au fonctionnement du Canada; la stérilisation forcée et systématique, le système de réserves et l’incarcération massive des personnes autochtones et noires. Cette machinerie est aussi sociale – l’identification sociale avec la ville, la nation et la blancheur.

375e : vive Montréal! est une campagne touristique où une enveloppe budgétaire a été allouée à chaque quartier de Montréal par l’État pour les célébrations. Ceci sera utilisé comme opportunité pour accentuer le mouvement de gentrification et le nettoyage social, et pour normaliser le narratif étatique d’une colonisation bienveillante et inévitable. Le programme événementiel et les vidéos promotionnels mettent en scène principalement des artistes et des musicien.nes francophes blanc.hes – démontrant ainsi sur qui ils.elles misent dans le cadre de ce nouveau projet de développement et de contrôle : à travers des artistes nationalistes et hipsters et la culture populaire québécoise. Bien que cette campagne, à travers les gens qu’elle mobilise, soit sans gêne une campagne pour la suprématie blanche, nous sommes aussi familier.ères à outrance avec le script du multiculturalisme canadien – qui représente et intègre différente catégories identitaires dans le projet génocidaire, pour nourrir insidieusement le contrôle social.

Au minimum, nous pouvons montrer qu’il y a des personnes que le Canada tente d’intégrer à ce projet de suprémacie blanche qui sont en rébellion contre celui-ci. Trouvons les différents moyens qui nous permettrons de nous connecter à travers les vies ségréguées que nous expérimentons tous les jours. À travers de tels liens, nous pouvons espérer avancer vers la création d’un projet de rébellion auquel les gens peuvent s’identifier, qui se situe à la fois en dehors du nationalisme blanc de droite et du multiculturalisme libéral de gauche.

Voici quelques idées pour inspirer les gens sur les manières de s’organiser pour répondre à cet appel :

– Perturber les festivités du 375e et du 150e, dans chaque quartier de Montréal et à travers le Canada.
– Approfondir les relations de solidarité entre les gens qui désirent se battre contre le projet du Canada. Pour ce faire, nous croyons qu’il est crucial de ne pas reconduire la passivité de la politique d’ “allié.es”, où les allié.es ne sont pas mu.es par leurs propres raisons de lutter. Tout le monde a intérêt à défendre la terre contre la destruction coloniale. En tant qu’anarchistes, nous avons d’innombrables raisons de nous battre sur des termes de solidarité réciproque avec toute personne qui lutte contre les frontières, la police, l’extraction de ressources et la domination économique nécessaires au Canada. Nous pensons que des affirmations comme “être un.e allié.e des personnes autochtones” est contradictoire et n’a pas de sens si l’on reconnaît qu’il n’existe pas de catégories homogènes de gens. En fait, nous ne devrions pas ignorer le fait qu’il y a souvent des conflits au sein des communautés autochtones autour des objectifs et des tactiques. Par exemple, à Standing Rock, le Red Warrior Camp (qui a employé des tactiques confrontationnelles et perturbatrices contre le pipeline) s’est fait demander de quitter le camp par les chefs qui condamnaient toute action en dehors de la désobéissance civile non-violence qui permet d’obtenir le sceau de légitimité des médias et des blanc.hes.
– Créer de la contre-information pour communiquer des perspectives anti-coloniales.
– Confronter, perturber et attaquer toutes les manifestations de l’ordre colonial: le fonctionnement de l’économie capitaliste, les projets et les infrastructures d’extraction de ressources, les dispositifs répressifs de la police et des prisons, les narratifs dominants du colonialisme (statues, musées, églises, etc.) et toutes les autres manières par lesquelles le colonialisme est maintenu dans les endroits où vous vivez.

L’existence du Canada et de Montréal est de manière inhérente un projet de contrôle et de dévastation écologique – voici ce à quoi ressemblent le “progrès” et le “développement”. Ces processus fracturent toujours davantage tout semblant de communauté que nous pourrions essayer de nourrir, ce qui a en retour des effets profonds sur nos capacités à nous rebeller. Nous désirons rompre avec les relations sociales de production, de consommation, de citoyenneté et de blancheur. Nous désirons ouvrir la possibilité de vivre différemment les relations, ce qui veut aussi dire de créer des opportunités pour nous rendre incontrôlables. Nous désirons perturber le narratif qui célèbre un Canada amical et bienveillant. Engageons le conflit avec Montréal et le Canada à chaque fois que cela est possible. Fuck Montréal, Fuck le Canada : bloquons-les!

Solidarité avec #NODAPL : comment bloquer des chemins de fer

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Déc 232016
 

Soumission anonyme à MTL Counter-info

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Les trains sont l’un des principaux moyens de transport du pétrole sur l’Île Tortue. Des chemins de fer ont été bloqués physiquement de nombreuses fois pour freiner les projets d’« extraction de ressources » écocidaires.

Nous pouvons aussi bloquer les rails subtilement : il s’agit de duper le système de signalement des trains, pour lui laisser croire qu’il y a un train sur les rails. Ce truc force le trafic ferroviaire à arrêter jusqu’ à ce que le signal qui indique le passage du train soit retiré et que le blocage soit réglé. L’opération peut être effectuée en moins d’une minute et être répétée à de nombreuses reprises pour affecter la circulation de trains de manière significative. Trouver la source du blocage et régler la situation peut prendre des heures. Pendant ce temps, la circulation de trains est arrêtée.

Voici comment fonctionne le système :
Chaque rail est parcouru d’un courant de faible vélocité. Aux points de jonction d’un rail individuel, l’électricité passe grâce à des connexions créées par des fils de cuivre. Lorsqu’un train passe, une connexion électrique est formée entre les rails, ce qui signale sa présence.

Voici comment nous pouvons bloquer le signal :
La première étape est de te procurer des câbles à booster (de calibre 6 ou “6-gauge”). Pour les rendre plus difficile à trouver, tu peux les peindre en noir. La rouille sur les rails peut empêcher l’efficacité de la connexion, alors connecter directement les câbles sur les rails pourrait ne pas fonctionner. Pour éviter ce problème, tu peux trouver une section des rails où il y a deux jonctions face à face, et connecter les câbles de cuivre avec les câbles à booster. Tu peux cacher le fil avec de la neige ou des roches. La connexion va faire en sorte que les barrières des intersections entre les chemins de fer et les routes les plus proches s’abaissent.

Defend the Hood

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Déc 222016
 

De subMedia.tv

Télécharger pour l’imprimer

En 2016, de nombreuses attaques directes ont été lancées contre divers symboles de la gentrification dans Hochelaga-Maisonneuve et Saint-Henri. Nous avons voulu donner aux militants l’occasion d’exprimer un point de vue que les grands médias choisissent systématiquement d’ignorer ou de déformer. Submedia.tv a obtenu ces entrevues exclusives avec deux anarchistes impliqués dans ces actions.

Pour protéger l’identité de ces personnes, leur voix a été doublée.

Qu’est-ce que ça implique, pour vous, de lutter contre la gentrification ?

1: Avant tout, on parle juste pour nous deux ici, pas pour les autres gens qui ont participé à l’action. On ne veut pas représenter qui que ce soit d’autre.

2: Je ne veux pas me limiter à lutter contre la gentrification, que je vois comme une intensification de la misère du capitalisme. Et je suis contre le capitalisme sous toutes ses formes. Je lutte contre la gentrification parce qu’elle affecte ma vie et celle de tellement de gens autour, mais aussi parce que c’est un contexte qui permet d’échanger des idées et des pratiques, de nourrir une plus large perspective de lutte anarchiste. J’ai été inspirée par des anarchistes dans d’autres villes, qui ont ancré leur lutte dans l’endroit où elles vivent. Ils ont réussi à rendre certains quartiers dangereux pour les autorités et peu accueillants pour les entreprises capitalistes. J’aimerais que la police ait peur d’être attaquée quand elle patrouille dans Hochelag ; que les petits commerces bourgeois hésitent avant de s’installer ici, parce que leurs primes d’assurances vont être super chères ; que les gens pensent au fait que s’ils parquent leur char de luxe dans le quartier pour la nuit, il risque de se faire trasher ; que dès qu’un graf ou une affiche est enlevée, elle soit aussitôt remplacée.

1: Et si on veut que ces gens là aient peur, c’est parce qu’on veut l’espace pour expérimenter d’autres façons de vivre, et parce que la cohabitation n’est pas possible. Leur monde va toujours vouloir la destruction des autres mondes, ceux de liberté, de partage, de gratuité, de relations en dehors du travail et du loisir, de joie en dehors de la consommation…

2. Je pense que ça vaut la peine d’expliciter comment la lutte contre la gentrification est inévitablement une lutte contre la police. L’outil principal de la municipalité pour mener à bien son projet de nettoyage social, c’est la police et la pacification des habitants. Cette réalité-là est au cœur des réflexions qui orientent nos actions. La pacification prend différentes formes : c’est l’installation des caméras, l’aménagement des parcs et des rues, mais c’est aussi l’imaginaire créé par le discours de bullshit sur  »la mixité sociale ». Les consultations publiques, les études et les projets de logements abordables, c’est juste une façade : pendant ce temps-là, le nettoyage social avance et de plus en plus de gens se font expulser. Si ces moyens de pacification ne fonctionnent pas, la ville a recours à la répression, c’est-à-dire à la police. C’est les policiers qui expulsent les locataires, empêchent l’existence de squats, etc. Toute forme d’organisation offensive, qui refuse les tentatives de médiation avec l’autorité municipale, va un jour faire face à la police. C’est donc aussi important de développer notre capacité à défendre les iniatives contre la répression.

Sans nécessairement délaisser l’action communautaire, de nombreux-euses anarchistes privilégient le mode d’action directe, pourquoi?

1: On n’a pas de revendications. On n’a pas fait cette action pour faire pression sur le pouvoir, pour qu’il nous accorde certaines choses. C’est sûr que les gens devraient avoir accès à du logement, mais je ne pense pas qu’on devrait s’attendre à ce que l’État réponde à des demandes de logements sociaux qui sont faites depuis les années 1980, dans un quartier qui s’embourgeoise. Je suis plus intéressée à voir de quoi ça pourrait avoir l’air si les gens prenaient l’espace et le défendaient, sans demander. Je ne suis pas intéressée à dialoguer avec le pouvoir.

2: Le dialogue avec les autorités municipales c’est, avec la menace de répression policière, la principale méthode de pacification. Pour nous garder dans l’inaction, emprisonnés dans un imaginaire où l’on ne peut rien prendre ou rien empêcher.

1: Ce qui est bien avec l’action directe, c’est que tu te débarrasses finalement du médiateur ultime, l’État, en agissant directement sur une situation. Plutôt que donner du pouvoir à la ville, en lui demandant quelque chose, on veut nous-mêmes agir sur les forces qui gentrifient le quartier. L’État a peur des gens qui refusent son rôle de médiateur.

Pourquoi choisir une stratégie d’action directe en dehors d’un contexte propice comme celui d’un mouvement social ?

2: Parce qu’on veut pas attendre  »le bon contexte ». On pense que c’est en intervenant dans des situations fucked up du monde dans lequel on vit qu’on crée des contextes. Le fait que ce monde soit horrible est en soi un  » bon contexte  ». Ça vaut la peine de se révolter tous les jours.

1 : Je pense que c’est important de mettre l’accent sur ça, je ne crois pas qu’il faille qu’on attende les mouvements sociaux pour agir. Les gestes de révolte ont toutes sortes d’impacts, même s’ils ne s’inscrivent pas dans un mouvement social. En plus, quand il va y avoir le prochain grand moment de révolte, on va être davantage préparées pour y participer.

Finalement, que répondez-vous à ceux et celles qui disent que la gentrification est un processus inévitable?

1. La gentrification c’est un processus du capitalisme et du colonialisme comme d’autres. Ça a l’air inévitable, et ça l’est peut-être, mais ça vaut tout de même le coup de lutter contre et de ne pas se laisser faire. Dans le monde insupportable dans lequel on vit, j’ai l’impression que ma vie peut juste trouver un certain sens si je me bats.

2. Au mieux, le processus de gentrification va se déplacer ailleurs, si un quartier résiste. Quand même, lutter contre le capitalisme et l’État, ça ouvre des possibles qui ne peuvent pas exister autrement.

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Fuck les pipelines: trois banques sabotées en solidarité avec #NODAPL

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Déc 192016
 

Soumission anonyme à MTL Counter-info

Dans la nuit du 13 décembre 2016, trois succursales de banques investissant dans les pipelines ont été sabotées dans différents quartier de Montréal, par des groupes coordonnés. Nous avons mis de la colle dans les serrures et dans les fentes des machines distributrices de succursales de la Toronto Dominion et de la Royal Bank of Canada. Nous avons aussi inscrit #NODAPL et « solidarité avec les personnes défendant les terres » sur les murs des banques.

TD et RBC sont parmis les plus grands investisseurs canadiens dans le Dakota Access Pipeline. RBC est aussi un investisseur majeur dans la ligne 3 de Enbridge, projet qui vient tout juste d’être approuvé par le gouvernement du Canada, et dans Kinder Morgan, dont le pipeline Trans Mountain vient aussi tout juste d’être approuvé. La résistance contre Enbridge et Kinder Morgan est active depuis des années. Par ce sabotage, nous la continuons, et nous nous attendons à ce qu’elle se poursuive dans le futur. Fuck les pipelines.

Ces actions ont été perpétrées par des anarchiste en solidarité avec la lutte actuelle à Standing Rock, qui tente de résister à la construction du Dakota Access Pipeline par tous les moyens nécessaires. Nous savons que le corps des ingénieurs de l’armée américaine a refusé de donner un droit de passage au Dakota Access Pipeline, mais nous savons aussi que Energy Transfer a l’intention de poursuivre. La lutte continue. Nous supportons toutes les personnes protectrices des terre et de l’eau, partout à travers le monde, qui se battent contre les projets d’infrastructures qui perpétuent la marche génocidaire du colonialisme et du capitalisme.

Nous savons qu’il est nécessaire pour nous de nous organiser pour détruire ces systèmes. Nous sommes parfois plus efficaces à découvert dans la rue et dans les terres, mais il nous faut des fois prendre le couvert de la nuit pour frapper le plus fort. Nous avons hate de nous joindre à vous, peu importe la ou les luttes à venir vont nous mener.

#NoDAPL
L’eau c’est la vie, le pétrole la mort!
Fuck les pipelines, fuck les banques!
Laissons le pétrole sous terre!

Plus de caméras, plus de cibles!

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Déc 012016
 

camlolz

Soumission anonyme à MTL Counter-info

Durant les derniers mois, nous avons joué à CamOver dans Hochelaga. Nous avons détruit une vingtaine de caméras de sécurité. Pour vous (et beaucoup pour notre propre plaisir!), voici une photo où l’on voit un.e ami.e arborant un collier de trophées optiques.

En réponse au récent saccage de commerces gentrificateurs dans le quartier, et dans un contexte ou vingt-deux commerces ont été vandalisés dans la dernière année, la municipalité et la police annoncent publiquement une collaboration renouvelée. Ils tentent désespérément de rétablir le contrôle face à ces gens qui « n’ont pas peur de la police », telle que le montre leur volonté d’installer davantage de caméras. Bien sûr, la police sait qu’il lui est impossible d’être partout en même temps. Il y aura toujours des failles qui permettront à ceux.celles qui sont créatif.ves et bien préparé.es d’attaquer. Voilà pourquoi les caméras se multiplient : pour nous faire sentir impuissant.es et observé.es. Mais nos masques continueront à nous protéger contre toute caméra. No face, no case. D’ailleurs, face à cette augmentation de la présence des caméras dans le quartier, pour garder le moral, on a décidé d’y voir plus d’occasions de jouer à CamOver et de saboter les mécanismes de contrôle que les autorités mettent en place.

Nous avons décidé de jouer, et nous continuerons ce jeu de révolte, à la fois excitant et effrayant, apprenant à surpasser nos peurs, à composer avec le stress, à faire croître nos capacités, puisqu’il s’agit d’une question qui dépasse la gentrification d’un certain quartier. Ce qui se passe dans Hochelaga s’inscrit dans une histoire de luttes contre la domination aussi vieille que la civilisation elle-même : une multiplicité de mondes insoumis et sauvages qui résistent et se dérobent à celui de l’ordre et du ‘progrès’.

Qui est ce ‘nous’? Nous des ami.es qui avons décidé de manière autonome de détruire des caméras. Contrairement à ce que veulent faire croire les élu.es et les médias de masse qui cherchent à savoir qui est le ‘groupe de vandales’, il n’y a pas de réseau s’apparentant à celui de la mafia, qu’il faudrait démanteler. Les anarchistes n’agissent pas au sein d’une chaîné de commande, nous agissons avec nos tripes. Nulle opération policière contre des ‘réseaux’ fictifs ne peut arrêter l’organisation autonome de gens qui décident d’attaquer en portant des masques.

bye


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