Montréal Contre-information
Montréal Contre-information
Montréal Contre-information

Arrêtez les rénovations Nouveau Vic !

 Commentaires fermés sur Arrêtez les rénovations Nouveau Vic !
Oct 112022
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info

Mise à jour – 11 octobre : Prochaines étapes pour les actions directes anti-coloniales contre le projet New Vic de McGill

Le campement installé le 10 octobre contre les travaux d’excavation à venir de McGill a été évincé par la police ce matin. Il y a actuellement de l’équipement d’excavation sur le site, des clôtures sont en train d’être érigées, et le travail devrait commencer le 12 octobre par la firme d’archéologie Arkéos, engagée par McGill. Bien qu’elle soit censée étudier les vestiges archéologiques autochtones, la société Arkéos n’a eu aucune discussion avec les Mères Mohawk et n’est pas équipée pour mener une enquête médico-légale sur des tombes non marquées. Veuillez leur envoyer autant d’appels téléphoniques, de courriels et de télécopies que possible dans les prochaines 48 heures pour leur faire savoir que ces travaux ne devraient pas avoir lieu sans la participation directe des Mères Mohawk et qu’Arkéos devrait se retirer du projet.

Téléphone : 514-387-7757
Télécopieur : 514-382-5659
Courriel : info@arkeos.ca


Respectez la souveraineté des Kanien’kehà:ka, soutenez la recherche pour les tombes non-marquées.

Suivez notre Twitter @stopthenewvic pour savoir comment donner du soutien sur place.

Nous sommes des colons et des anarchistes qui avons débuté une action de solidarité anticoloniale pour bloquer les rénovations de l’ancien hôpital Royal Victoria, que l’Université McGill déclare vouloir commencer au début d’octobre dans le cadre de son projet d’expansion du campus. Nous sommes troubléEs, mais pas surprisEs, que McGill insiste pour aller de l’avant avec ces travaux malgré les craintes que les tombes non marquées à proximité soient détruites. McGill a déjà investi énormément dans ce projet d’expansion du campus. La découverte éventuelle de tombes non marquées engendrerait une perte financière et ternirait son image publique pro-réconciliation. Nous menons cette action directe pour arrêter leurs travaux de rénovation avant qu’ils n’enterrent la vérité de leur propre histoire violente.

Nous avons commencé cette action le 10 octobre, jour de la soi-disant Action de grâce au Canada et de la Columbus Day aux États-Unis. Ces fêtes représentent la violence coloniale permanente de l’État colonisateur. Nous croyons qu’il ne peut y avoir de paix sur ces terres tant que les États coloniaux du Canada et des États-Unis ne sont pas abolis. Nous remercions le peuple Kanien’kehà:ka qui, après des siècles de résistance à la colonisation, continue à se battre pour défendre ces terres. Nous remercions les femmes Kanien’kehà:ka qui ont effectué des recherches approfondies, rendu ces informations publiques et pris des mesures pour adresser les problèmes liés au projet de rénovation de New Vic.

Les Kanien’kehà:ka kahnistensera (Mères Mohawk) sont un groupe de femmes des communautés Mohawk de Kahnawake et de Kanehsatake. Selon la kaia’nereh’ko:wa (la grande loi de la paix de la confédération Haudenosaunee), les kahnistensera sont considérées comme les génitrices de la nation Kanienke’hà:ka, elles possèdent et sont les gardiennes de la terre et du sol, y compris Tiohtiá:ke (appelée Montréal). Elles déclarent que McGill doit mettre fin aux rénovations prévues de l’ancien hôpital Royal Victoria, qu’une enquête doit être menée sur les tombes non marquées et que les sites archéologiques autochtones connus à proximité doivent faire l’objet d’une étude plus approfondie. L’enquête viserait à trouver les corps des victimes des expériences de torture psychiatrique MK-Ultra financées par la CIA et le gouvernement canadien, qui ont eu lieu dans les années 1950 et 1960 à l’Allan Memorial Institute qui est directement adjacent au Royal Victoria.

Les kahnistensera font référence aux témoignages des survivants des expériences MK-Ultra, qui affirment que des enfants autochtones ont également été amenés à l’Institut et soumis à des expériences à cette époque. Ces dernières années, des milliers de tombes non marquées ont été découvertes à l’aide d’un géoradar sur les terrains des anciens pensionnats pour enfants autochtones. Une enquête médico-légale sur les terrains du Allen Memorial et du Royal Victoria, supervisée par les kahnistensera, pourrait déterminer la vérité sur certaines choses terribles qui s’y sont produites. Les rénovations prévues risqueraient de détruire ces preuves et doivent être arrêtées avant qu’une enquête puisse avoir lieu.

En avril 2022, les kahnistensera ont déposé une plainte auprès de la Cour supérieure du Québec pour empêcher McGill et la Société Québécoise des Infrastructures (SQI) de procéder aux rénovations. La prochaine date dans ce processus est le 26 octobre. Comme d’habitude, il est très peu probable que les tribunaux coloniaux prennent au sérieux les demandes des kahnistensera et fassent quoi que ce soit pour empêcher l’université et l’État coloniaux d’aller de l’avant avec leurs plans. C’est pourquoi il est important pour nous tous qui soutenons la souveraineté des Kanien’kehà:ka sur cette terre de nous organiser en solidarité avec les appels publics des kahnistensera contre les rénovations.

En tant que colons et anarchistes, nous tentons de devenir des complices des luttes menées par les divers Peuples autochtones pour abolir l’État colonialiste, impérialiste et capitaliste et ses institutions, comme McGill. Nous reconnaissons également que la souveraineté des Kanien’kehà:ka dans ce lieu va au-delà de cette campagne actuelle. Nous soutenons la vision plus large des kahnistensera d’une université dont le nom ne rend plus hommage à un esclavagiste colonial, qui a remboursé ses dettes financières aux peuples Haudenosaunee, qui a cessé toute recherche militaire et qui est gouvernée par les kahnistensera en accord avec le kaia’nereh’ko:wa.

Roberval : Une lutte victorieuse pour faire avancer le logement abordable pour les Autochtones

 Commentaires fermés sur Roberval : Une lutte victorieuse pour faire avancer le logement abordable pour les Autochtones
Sep 202022
 

Du Collectif Emma Goldman

Une action particulièrement audacieuse s’est déroulée à Roberval ces derniers jours dans un contexte marqué par les tensions sociales qui avaient été décrites dans un article précédent. Puisqu’un projet de logement abordable pour les Autochtones était mis sur la glace, après plus de deux ans d’attente et faute d’un financement suffisant de la part de Société d’Habitation du Québec (SHQ), le Centre Mamik du Lac-Saint-Jean a organisé un campement sur le terrain du projet pour venir en aide aux Autochtones en situation d’itinérance dans la ville. Composé de deux grandes tentes dotées de matelas installés sur le sapinage, le campement a accueilli et nourri durant cinq jours plus d’une dizaines de personnes de 18 à 75 ans. De grandes affiches étaient installées pour revendiquer le droit au logement des Autochtones. Très tôt, le campement a été déclaré illégal par les Autorités de la ville. Des activités comme une épluchette de blé d’inde et un groupe de drummers ont eu lieu sur le site. Quelques groupes dont le Collectif des femmes immigrantes du Saguenay-Lac-Saint-Jean sont également venus apporter leur soutien.

Après une tolérance de deux jours au départ, l’action a fait plié le maire qui a dû concéder qu’il n’y avait pas de ressources pour les personnes itinérantes la nuit à Roberval et qu’il s’agissait d’un réel besoin. Par la voix de sa porte-parole, le Centre Mamik se montrait prêt à continuer à camper au-delà de ces deux jours, et même si une menace d’éviction devait planer, tant et aussi longtemps qu’il n’aurait pas gain de cause. Cette détermination a eu raison des Autorités, dont le conseil municipal a finalement décidé, avant le début d’une nouvelle semaine, que le campement serait toléré quelques jours supplémentaires pour des raisons humanitaires. Le campement s’est terminé après la réception de signaux positifs de la part de la SHQ pour le déblocage du dossier.

L’action directe apporte des gains et on peut gager que les institutions telles que le Secrétariat des Affaires autochtones, le Ministère des Affaires municipales et de l’Habitation et le Ministère de la Santé et des Services sociaux (auxquels le Centre Mamik avait auparavant fait parvenir des demandes en vain) seront plus à l’écoute des besoins exprimés à l’avenir. La construction du projet est une urgence avec l’hiver qui arrive.

 « Toute personne qui a pensé, ne serait-ce qu’une fois dans sa vie, devoir réaffirmer un droit, et qui, seule ou avec d’autres, a pris son courage à deux mains pour le faire, a pratiqué l’action directe ». – Voltairine de Cleyre, De l’action directe, 1912.

Un anarchiste du Pekuakami

Blocage ferroviaire Nitassinan non cédé (Saguenay)

 Commentaires fermés sur Blocage ferroviaire Nitassinan non cédé (Saguenay)
Sep 082022
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info

Mercredi soir, un collectif de militants et militantes autochtones et allochtones ont bloqué le chemin de fer Roberval-Saguenay appartenant à la multinationale Rio Tinto en solidarité avec le Comité National des Droits des Premiers Peuples qui paralyse pour une troisième journée consécutive la voie ferrée située aux limites du Labrador et de Schefferville et qui est utilisée par la minière Tatta Steel. Le blocage a duré 1 heure. Ces actions ont pour objectif de rappeler aux gouvernements que les membres des communautés autochtones au pays n’accepteront plus aucun compromis sur des agissements d’actes criminels produits à leur endroit.

Les conseils de bande de Uashat mak Mani-utenam (ITUM) et de Matimekush-Lac John sont suspectés d’avoir obtenus la majorité des votes électoraux par la corruption, la fraude, l’extorsion et l’abus de confiance. Les faits qui sont allégués se seraient produits entre 2019 et 2022 et impliqueraient un montant de près de 1,8M$ en pots-de-vin et faveurs de toutes sortes. Dans la plainte officielle formulée à la Sûreté du Québec par le Comité des Droits des Premiers Peuples, une preuve de liste provenant directement du système comptable d’ITUM démontre qu’il y eut, à l’insu des membres, environ 325 paiements de facturation d’enregistrés pour un montant approximatif de 1 780 000$. Cette somme serait le fruit d’un contrat signé avec la minière IOC Rio-Tinto en 2020, dans lequel l’équipe du chef Mike McKenzie aurait caché le sens juridique des nombreuses clauses de cette entente à l’endroit des membres, ce qui aurait eu pour effet de donner de manière exclusive et sans délai d’extinction à cette entente, tous les droits décisionnels futurs d’exploitation des ressources naturelles étant sur le grand Nitassinan non cédé, territoire auquel appartient le peuple Innuat!

L’action d’aujourd’hui réalisée par le collectif à Saguenay est pour rappeler que la compagnie Iron Ore Company of Canada (IOC) ainsi que les conseils de bande, qui ne sont rien d’autre qu’un organe d’assimilation colonial mis en place par le gouvernement fédéral, ne sont pas maîtres sur le Nitassinan non cédé. Des ententes signées de manière illégale, par extorsion, sans le consentement du grand peuple Innuat, ne seront plus jamais tolérés. Les minières détruisent et polluent depuis plusieurs décennies le territoire des Innuat. Notre action est un acte direct de souveraineté ancestrale des Premiers Peuples. Nous perpétuons depuis des milliers d’années cette gouvernance ancestrale. Nous agissons aussi pour les générations futures afin de leur léguer une terre saine et de perpétuer nos droits ancestraux, notre relation sacrée avec Assi (la Terre) et tous les êtres vivants. Assez c’est assez! Aujourd’hui nous agissons au nom d’un mouvement par le peuple autochtone et ses alliés et pour le peuple afin de dénoncer ces actes criminels cautionnés par les cours de justice canadienne et québécoise. Nous appelons à la multiplication des actions de solidarité en lien avec cette lutte.

Votre cancer, gracieuseté du capitalisme

 Commentaires fermés sur Votre cancer, gracieuseté du capitalisme
Août 312022
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info

Plusieurs villes du Québec abritent une ou des industries qui détruisent l’environnement et rendent malades ses habitants.

À Rouyn-Noranda, Glencore bénéficie d’un droit de polluer qui lui permet d’empocher des milliards depuis des décénies. La flore, la faune, tout le vivant est touché. Les personnes vulnérables, les femmes enceintes, les bébés, les enfants, sont particulièrement affectés, et ce, indirectementement avec la permission du ministère de l’Environnement. L’attestation d’assainissement permet de dépasser les normes pour les émissions d’un cocktail de métaux lourds : arsenic, plomb, nickel, chrome, cadmium, etc. Ces passes-droits, quant au respect des normes provinciales, permettent de générer des profits faciles pour les actionnaires.

Nous sommes un groupe affinitaire de Rouyn-Noranda. Aujourd’hui, nous commençons une série d’actions symboliques et d’actions directes contre Glencore. Nous n’accepterons plus de mourir pour enrichir ce type de multinationales sans scrupules! Nous avons ‘dropé’ cette bannière sur le centre de cancérologie qui tarde à commencer ses opérations pour cause de difficultés d’embauche et on comprend! Les gens qui travaillent dans le domaine de la santé n’ont pas envie de venir se faire empoisonner à Rouyn-Noranda.

Schrobenhausen (Allemagne) : Incendie au dépôt de Bauer, complice de la construction de Coastal GasLink

 Commentaires fermés sur Schrobenhausen (Allemagne) : Incendie au dépôt de Bauer, complice de la construction de Coastal GasLink
Août 162022
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info

Le 3 août, quelques semaines après que l’implication de la société allemande Bauer dans le processus de construction du gazoduc Coastal GasLink par la fabrication d’équipements pour le processus de forage ait été connue, les médias locaux rapportent un incendie nocturne dans la cour du bureau principal de la société à Schrobenhausen, en Allemagne.

Selon les médias, trois véhicules très coûteux ont été incendiés par des malfaiteurs inconnus. Au moins un d’entre eux est une de ces machines de forage en forme de phallus, utilisées pour violer la terre lors de la construction de pipelines dans le monde entier. Alors que les photos des médias montrent cette machine complètement brûlée, on rapporte que les incendies de deux autres machines ont pu être éteints, mais ont néanmoins causé d’énormes dégâts. Il est certain qu’aucune de ces machines ne sera utilisée de sitôt pour la construction d’infrastructures extractivistes, que ce soit sur le site de forage près de Wedzin Kwa ou ailleurs dans le monde.

Annuler la Fierté ? Nous avons préféré ne pas le faire.

 Commentaires fermés sur Annuler la Fierté ? Nous avons préféré ne pas le faire.
Août 142022
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info

Vers 9 heures le dimanche 7 août, Fierté Montréal a informé le public via Twitter qu’elle annulait le défilé de la fierté. Alors qu’iels ont d’abord prétendu qu’il y avait eu une impasse entre les organisateurs et le SPVM après des négociations tôt le matin sur des questions de « sécurité » , Fierté s’est ensuite rétracté, assurant le public que le SPVM n’avait rien à voir avec la décision. La ligne médiatique actuelle en provenance de Fierté semble être que la personne responsable de s’assurer qu’il y avait suffisamment de bénévoles sur le terrain pour bloquer les rues a simplement « oublié » de le faire.

Il y a quelque chose de surréaliste dans la vitesse à laquelle ces histoires changent. Le fait que Fierté ne puisse pas nous donner une réponse franche et honnête devrait nous mettre en colère. Iels ont rencontré ou non les flics dimanche matin ? Que s’est-il passé entre le moment où iels ont annoncé publiquement que les négociations avec les flics avaient abouti à une impasse et le moment où iels se sont rétractés pour assurer au public que la décision était, en fait, la leur et uniquement la leur ? Pourquoi Gamache a-t-il par la suite ressenti un tel besoin de souligner, publiquement, à quel point le SPVM a été formidable ? Moins on en dira sur le récit selon lequel quelqu’un.e à Fierté a simplement « oublié » de trouver 80 bénévoles, mieux ce sera. Pourquoi ne peuvent-ils pas nous parler franchement ?

En colère après la décision d’annuler le défilé, des queers ont appelé la communauté sur les médias sociaux à se réunir à la place Émilie-Gamelin. Une manifestation spontanée, menée par des queers et des anarchistes sur place, a quitté la place, se dirigeant d’abord vers l’ouest sur la rue Sainte-Catherine. Il n’y avait pas de personnel rémunéré ni de bénévoles formé.e.s, mais il y avait une bannière de carton, affichant au marqueur noir « Queer liberation without authorisation » (Libération queer sans autorisation) et une autre affichant « Fuck le cis-tème ». Plutôt qu’un service de sécurité privée, des politicien.ne.s et des commanditaires, nous avions des slogans anti-police. Nous aimerions penser que ces slogans ont dégagé la bonne énergie, car lorsque nous avons fait demi-tour pour repasser devant la place Émilie-Gamelin, la rue s’est rapidement remplie de monde.

La marche a continué à travers le Village, augmentant sa taille au fur et à mesure, remontant ensuite jusqu’à la rue Sherbrooke, où elle s’est ensuite dirigée vers l’ouest. La manifestation était si grande que nous ne pouvions pas en voir l’arrière depuis l’avant ; un.e participant.e estime que nous étions au moins 40 000 personnes. Des flics à vélo surveillant la marche ont été entendus dire aux participants : « Vous ne savez vraiment pas où vous allez, n’est-ce pas ? ». C’était vrai, mais comme toujours, les flics n’ont tout simplement pas compris. Les gens ne savaient peut-être pas vers où iels se dirigeaint, mais iels savaient crissement bien qu’est-ce qu’iels faisaient. Refusant la présence de la police au défilé et s’opposant à la logique anti-queer de la police et de la sécurité qui a conduit à l’annulation du défilé, les gens ont scandé « La fierté, sans sécurité ». Après que le cortège ait tourné vers le nord sur Saint-Laurent, les gens ont commencé à chanter « Tou.te.s, uni.e.s, contre l’homophobie », puis ont observé une minute de silence pour les victimes du VIH/SIDA. La marche est ensuite retournée vers le sud et, de loin, les marcheur.e.s pouvaient voir l’escouade anti-émeute du SPVM se préparer à protéger … le quartier général de la police. La marche s’est terminée au Quartier des Spectacles, où les gens ont profité des jeux d’eau pour se fondre dans la foule. Alors que la marche touchait à sa fin, un twunk portant un jock-strap s’est écrié : « You see, this what happens when you say no to the gays! » (Vous voyez, c’est ce qui arrive quand on dit non aux gays). En effet.

Plus tôt dans la journée, le SPVM avait pris la parole sur Twitter pour nous faire savoir que « comme chaque année, nous étions prêts à encadrer l’événement et nous serons là pour chaque édition ». Il semblerait cependant que très peu de policiers étaient présents pour l’édition de cette année. Alors que le SPVM avait quelques policiers à vélo présents pour la marche, ils n’ont pas été en mesure de bloquer les rues de manière adéquate, dépassés par la spontanéité de la marche. Mais peu importe, car les marcheur.e.s s’occupaient les un.e.s des autres plutôt que de compter sur la police pour assurer leur sécurité. C’est précisément le genre de scénario que craignait Gamache lorsqu’il a fait une déclaration décourageant les participant.e.s aux festivités de la Fierté de se joindre aux marches « désorganisées » ayant lieu un peu partout en ville. Cette année, cependant, ni Gamache ni le SPVM n’ont eu leur mot à dire sur ce qui s’est passé. Faisons en sorte qu’il en soit toujours ainsi.

Photo : André Querry

Vancouver : Plusieurs succursales de la RBC ciblées #AllOutForWedzinKwa

 Commentaires fermés sur Vancouver : Plusieurs succursales de la RBC ciblées #AllOutForWedzinKwa
Août 092022
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info

Tôt lundi matin, plusieurs petits groupes ont ciblé 7 succursales de la RBC réparties dans le soi-disant Vancouver. Nous avons endommagé des serrures, brisé des fenêtres et laissé des messages.

La RBC continue de financer le projet de gazoduc Coastal Gaslink qui traverse le territoire des Wet’suwet’en. Elle viole la loi Wet’suwet’en et se fait complice de la criminalisation des défenseur.e.s des terres sur leur propre territoire.

Nous n’avons pas oublié la RBC. Le manque d’attention des médias ne diminuera jamais notre haine pour CGL et leurs financiers. La répression de l’État n’enlèvera pas la joie de détruire leur propriété.

Puissions-nous trouver l’amour et la solidarité dans la lutte contre les projets extractifs.

Fuck la RBC. Fuck la GRC. Pas de pipelines sur le Yintah Wet’suwet’en.

Mois d’action anti-détention

 Commentaires fermés sur Mois d’action anti-détention
Juil 192022
 

De Solidarité sans frontières

Mois d’action contre les prisons de migrant.e.s.
1-31 août 2022.

Après des années d’oppositions, la construction de la nouvelle prison de migrant.e.s à Laval est presque terminée. Si elle ouvre, elle va justifier et étendre la capacité et le pouvoir du gouvernement à détenir, surveiller et déporter des migrant.e.s, adultes et enfants tout en les forçant à rester dans des conditions de vie et de travail exploitantes.

Tout au long du mois d’août, Solidarité Sans Frontières a donc décidé d’organiser un mois d’action en opposition à la nouvelle prison de migrant.e.s mais aussi contre toutes formes de détention et d’enfermement forcé. Joignez-nous pour une série d’ateliers, de projections documentaires, et de manifestations pour affirmer: la seule alternative à la détention est un statut pour toutes et tous!

Contre la prison de migrant.e.s, contre toutes les prisons!
Libérez-les! Un statut pour toutes et tous!

Action logement

 Commentaires fermés sur Action logement
Juil 172022
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info

Nous, exploités,es de ce continent, avons manifesté notre colère en cette période de violence intense envers notre droit le plus fondamentale : l’accès à un toît confortable et abordable. Ce 1er juillet a été une nouvelle démonstration de l’échec du capitalisme en matière de droit humain. Une catastrophe sociale s’est répétée, comme à chaque année. Éxpulsions, évictions et une augmentation des ménages poussés à la rue, sans oublier les victimes de violence conjugale forcées à rester dans des situations dangereuses ainsi que les centres communautaires et les jeunes qui se sont retrouvés à la rue en cette période de déménagement nationale.

La souffrance quotidienne que nous vivons est humiliante et nous considérons que la peur doit changer de camps.

En ces temps où les militant.es autochtones luttant pour leur terres et leur avenir se font criminaliser et emprisonner dans la plus grande indifférence de la société canadienne, où les leaders syndicaux sont intimidés, où les recours aux scabs se multiplient dans les conflits de travail. Face à cette violence organisée, nous avons décidé de frapper un des nombreux projets immondes du Capital Canadien pour nous venger de ce système pourri. Cette entreprise mène plusieurs projets de construction de condos sur l’île et ce presque uniquement dans des quartiers populaires. Il est clair que McGill est un autre vecteur de gentrification de nos espaces de vies et de nos quartiers.

Comme plusieurs autres qui structurent la destruction de nos avenirs et endurcissent notre aliénation de vivre dans des environnements hostiles à qui nous sommes.

Tels les différentes générations de travailleurs,euses qui ont lutté sans relâche pour la conquête du droit de cité, nous continuons leurs combat pour la libération. C’est une lutte historique à finir!

Nous appelons aux gens de notre classe à s’organiser pour frapper à leur façon et selon leurs moyens les symboles de leur oppression et les projets immobiliers qui viennent pourrir nos quartiers pour ensuite nous expulser. Il faut aller plus loin que les cessions de baux!

Multiplions les actions de notre colère collective!
Feu sur Mcgill!
Feu sur nos proprios!

Des travailleurs,euses québécois,es en luttes!

Il n’y a pas d’incendiaire isolé.e

 Commentaires fermés sur Il n’y a pas d’incendiaire isolé.e
Juil 112022
 

De Indymedia Lille

Affiche à télécharger en PDF 11 x 17

Ci-dessous, le texte de l’affiche :

Il n’y a pas d’incendiaire isolé.e

Un compagnon anarchiste, Ivan, a été arrêté en région parisienne le 11 juin 2022. Il est soupçonné de plusieurs incendies de voitures : plaques diplomatiques, voitures de riches, Enedis, entre autres. Nous reconnaissons l’incendie et le sabotage de voitures, d’antennes-relais, de pylônes électriques et d’enseignes comme une stratégie de la lutte anarchiste internationale.

L’omniprésence de nos ennemis fait leurs failles. Certaines cibles nous paraissent inatteignables, et pourtant, toutes leurs tentacules sont autant de talons d’Achille. Si le siège de telle entreprise est difficilement accessible, nous pouvons cramer une de ses nombreuses voitures, ses filiales et son alimentation électrique. Nous nous réjouissons de sectionner ces tentacules, seul.es ou en groupe, avec ou sans revendication, avec les moyens du bord ou des techniques plus perfectionnées. Ainsi, nous attaquons certaines structures de la domination.

Ces attaques ont lieu partout, tout le temps, parce qu’elles sont reproductibles et que les cibles sont à chaque coin de rue.

Nous attaquons parce que nous n’acceptons pas l’horreur de ce monde, parce que c’est un moyen de manifester notre solidarité, parce que nous voulons mettre un grain de sable dans l’engrenage du pouvoir. Pour toutes ces raisons, ces attaques nous donnent de la joie.

Solidarité avec les prisonnier.es anarchistes !
Liberté pour tou.te.s !
À l’attaque !

Des anarchistes (juillet 2022)