Montréal Contre-information
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APPEL À L’ACTION: Des grévistes de la faim relâchés du centre de détention de Laval. L’ASFC continue à s’opposer aux demandes de libération des 22 personnes toujours détenues

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Avr 032020
 

De Solidarité sans frontières

#grèvefaimLaval #Libérezlestous #Statutpourtous

Les migrants détenus au centre de détention de Laval ont suspendu leur grève de la faim hier alors que deux d’entre eux, incluant leur porte-parole Abdul, ont été libérés hier et aujourd’hui. Une vingtaine de personnes demeurent détenues aux centres de détention Laval et de Rivière-des-Prairies.

— QUE POUVEZ-VOUS FAIRE

GALLERIE DE SOLIDARITÉ

UN MESSAGE D’ABDOUL, LIBÉRÉ HIER

La grève, qui aura durée 8 long jours, a entraîné un déferlement de soutien d’un océan à l’autre, appelant à la libération immédiate des détenus et leur situation de logement adéquate et garantie. L’Agence des services frontaliers canadiens (ASFC) relâche les migrant.es détenu.es un.e. par un.e à travers les audiences de révision de détention.

Les demandes des détenus sont encore plus urgentes tandis qu’ils sont à haut risque de contracter le virus. Au moins un employé du centre de détention d’immigration de Toronto a testé positif. Tous les individus incarcérés, à Laval comme ailleurs, dans les prisons ou les centres de détention, doivent être relâchés immédiatement et doivent avoir droit à un hébergement sécuritaire si besoin !

Cette crise expose la nécessité d’éliminer ces barrières et ces exclusions engendrées par la hiérarchie arbitraire des statuts d’immigration. Pour le bien de tous : Un statut pour toutes et tous!

Suivez la campagne ici et sur twitter

Mise à jour des hommes détenus au Centre de détention de Laval ici.


QUE POUVEZ-VOUS FAIRE:

MÉDIAS SOCIAUX
Utilisez le hashtag #grèvefaimLaval #Libérezlestous #Statutpourtous pour démontrer votre support pour la cause sur les médias sociaux! Encore mieux, taggez Bill Blair, Marco Mendicino, Justin Trudeau et d’autres représentants gouvernementaux qui refusent de libérer les détenus.

DESSINS ET ART

Artistes de tous âges! Partagez vos dessins et oeuvres de solidarité sur les médias sociaux avec les hashtags #grèvefaimLaval #Libérezlestous #Statutpourtous

APPELS
Continuons de mettre de la pression sur le gouvernement pour la libération immédiate de tous les détenus! Appelez le ministre de la Sécurité publique Bill Blair au : 613-995-0284.

COURRIELS

Envoyez des courriels de solidarité aux détenus! À l’addresse: detenuslaval@gmail.com.

Envoyez un courriel au Ministre de la Sécurité publique Bill Blair:
bill.blair@parl.gc.ca
Ou par fax: 613-996-6309

Je suis consterné de voir que le gouvernement continue d’ignorer ses propres recommandations en matière de santé publique. Nous vivons une période exceptionelle qui nécessite des moyens exceptionnels, et ce, partout, sans discrimination.  Et cela inclut les gens en prison, surtout compte tenu du fait que du personnel et des personnes incarcérées ont testé positif pour le COVID-19 à travers le pays. C’est scandaleux que ces hommes ont dû aller jusqu’à entâmer une grève de la faim pour faire pression sur le ministre de la Sécurité publique Bill Blair afin qu’il prenne les actions.

Les détenus migrants demeurent à haut risque de contracter le virus. Au moins un employé du centre de détention  de Toronto a testé positif. Le ministre Blair n’a pas répondu aux nombreux appels pour la libération immédiate et collective des personnes. De son côté, l’Agence des services frontaliers canadiens (ASFC) relâche les migrant.es détenu.es un par un à travers les audiences de révision de détention. C’est une réponse clairement insuffisante face à l’urgence de la crise.

Tous les individus incarcérés, à Laval comme ailleurs, dans les prisons ou les centres de détention, doivent être relâchés immédiatement et doivent avoir droit à un hébergement sécuritaire si besoin.

Message des prisonniers au Centre de surveillance de l’immigration de Laval : Grève de la faim jusqu’à la libération

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Mar 242020
 

De Solidarité sans frontières

Laval, 24 mars 2020

Suite à la pétition que nous avons lancé [aux autorités concernées, le 19 mars 2020, pour réclamer notre libération dans un contexte de pandémie*], et qui n’ont pas donné de réponse sur notre situation de détention. Nous avons décidé de passer à la phase deux de notre plan; qui consiste à entamer une grève de la faim pour une durée indéterminée à compter d’aujourd’hui. Cela se fera dans la manière la plus pacifique et nous ne brisons aucune loi du Centre de détention.

Merci de votre soutien et toute aide sera la bienvenue.

* Pétition pour la libération des détenus, envoyée aux ministres de l’immigration et de la sécurité publique le 19 mars 2020 :

Nous sommes présentement détenus au Centre de surveillance de l’immigration à Laval. Étant donné la situation d’urgence due à la propagation de coronavirus, nous estimons que nous faisons l’objet d’un haut risque de contamination. Ici au centre de détention, nous vivons dans un espace restreint où tous les jours nous voyons l’arrivée de nouvelles personnes, venant d’un peu partout et qui n’ont passé ni de visite médicale, ni de dépistage pour déterminer s’ils seront de potentiels porteurs du virus. Sans oublier la présence du personnel de sécurité qui sont aussi en contact permanent avec le monde extérieur sans passer aucun test médical. C’est pour toutes ces raisons, que nous lançons cette pétition pour réclamer notre libération.

#GrèveFaimLaval #LiberezLesTous

3/25/2020 – appel à la solidarité

Une perturbation des bureaux de Lemay inaugure le Printemps contre la prison !

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Mar 082020
 

De Solidarité sans frontières

Vendredi, quelques membres de la communauté sont entrés dans les bureaux de Lemay, un cabinet d’architectes qui font la conception de la nouvelle prison pour migrant-e-s à Laval. Portant des silhouettes représentant des ami-e-s et voisin-e-s de Montréal qui ont été emprisonné-es et expulsé-es, distribuant des tracts aux employé-e-s, et scandant les slogans, illes ont perturbé le travail quotidien.

La nouvelle prison, située au 400 Montée Saint-François à Laval, remplacera la prison actuelle. Comme toutes les prisons au Canada, elle sera remplie de personnes pauvres, noires et brunes, autochtones colonisées par les puissances européennes. Cette prison est une partie essentielle de la stratégie frontalière du Canada, gardant à l’extérieur les pauvres du Sud global et la richesse dans les mains de quelques-uns.

Tisseur, une firme de construction située à Val-David, a travaillé pendant l’hiver, ce qui fait en sorte que la nouvelle prison pour migrant-e-s commence à prendre forme, malgré une large opposition concertée dans la communauté (pour voir une photo récente, cliquez ici).

Ceci est un appel à bloquer toute construction supplémentaire de cette prison. Passez à l’action! Travaillez en collaboration avec d’autres, de manière réfléchie, stratégique, avec amour et détermination. Cette prison ne doit pas être construite!

Contact (pour coordination, tracts, points pour les médias, mises en contextes, pétition, information, toolkit, etc.): solidaritesansfrontieres@gmail.com

Plus d’information sur la détention des migrant-e-s par le Canada et la nouvelle prison pour les migrant-e-s, cliquez ici.

Plus d’information sur les compagnies impliquées dans la construction de la nouvelle prison, cliquez ici.

Endossez la déclaration contre la prison, cliquez ici.

Insécurité nationale : Visites à domicile de la GRC à Montréal

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Déc 072019
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info

Problèmes en vue pour l’État canadien, dans ses QG de police et ses coulisses technocratiques, en ce qui concerne son régime colonial et raciste de frontières et de prisons. Avec leur réseau de postes frontaliers, de patrouilles, de technologies de surveillance, de centres de détention, de tribunaux, de soi-disant alternatives à la détention et d’escouades d’expulsion, les dirigeants de ce pays comptent bien consolider l’autorité nécessaire pour déterminer qui peut vivre ou non sur le territoire qu’ils gouvernent frauduleusement, décider de qui peut trouver un logement, envoyer ses enfants à l’école, accéder aux soins médicaux et vivre au quotidien sans crainte. Ils sont soutenus dans ce projet par les médias de masse toujours prêts à faire un drame des passages de frontières irréguliers, en renforçant des mythes qui présentent le Canada comme un pays amical et accueillant, dissimulant une réalité meurtrière et cruelle – et bien sûr aussi par l’extrême droite, qui a pour tâche essentielle de canaliser la colère des pauvres et des travailleur.se.s vers leurs semblables, victimes tout comme eux du système économique mondial à l’origine de leur sentiment d’impuissance.

Pourtant, ce réseau de domination est loin d’être impénétrable. La frontière terrestre du Canada avec les États-Unis est trop vaste pour être complètement contrôlée ; les points de passage clandestins abondent. De même, il n’est pas impossible de dépasser la durée de validité d’un visa et de se tenir à l’écart des activités de l’ASFC. Partout au pays, les migrant.e.s organisent des réseaux de solidarité pour que personne n’ait à faire face aux défis sérieux que sont l’accès aux services sans statut et le fait d’être confronté, seul, à un système d’immigration raciste.

Cette année, une liste des noms des agents de l’ASFC a été publiée, encourageant les gens à les tenir responsables de leurs effets destructeurs sur nos communautés et nos camarades. Et au cours des deux dernières années, en réponse aux efforts du gouvernement pour construire de nouvelles prisons pour migrant.e.s, les entrepreneurs de la région de Montréal ayant accepté de travailler à la construction de celle qui doit ouvrir ses portes à Laval en 2021 ont fait face à des manifestations et à une série d’attaques, à commencer par le déversement de criquets dans la firme d’architecture Lemay au printemps 2018. En juillet dernier, la BMW d’un vice-président de Lemay a été incendiée à l’extérieur de son domicile. Dans la nuit du 26 octobre, l’entrepreneur général de la prison, Tisseur, semble avoir perdu un camion en raison d’un incendie criminel ciblé. Plus récemment, ce mois-ci, les véhicules stationnés au siège social du sous-traitant DPL se sont fait crever les pneus.

De telles actions ont un impact à la fois matériel et psychologique ; comme l’a dit le président de la société d’excavation Loiselle aux médias après le vandalisme de son siège social : « Je ne veux pas de trouble avec ces gens-là ». Si ces attaques se poursuivent et se propagent, l’État pourrait rapidement avoir du mal à maintenir et à étendre l’application des frontières, l’immigration et la citoyenneté.

Il n’est pas surprenant que les services de police, dont quatre au moins dans la région de Montréal se retrouvent dans leur juridiction territoriale (SPVM, SPL (Laval), SPAL (Longueuil) et SQ) avec des événements non résolus liés à la prison des migrant.e.s, unissent leurs forces pour partager leurs ressources et coordonner une enquête plus intensive. D’ailleurs, un article paru dans La Presse en juillet dernier a révélé qu’une telle action était en cours de préparation.

Dans la semaine du 28 octobre, on a pu voir les premiers signes évidents de cette escalade des ressources répressives : un petit nombre de militant.e.s de longue date ont en effet reçu des visites à domicile et des appels téléphoniques d’agents de la GRC sur l’île de Montréal. Les agents font partie d’une EISN (Équipe intégrée de la sécurité nationale), une unité qui a coordonné la sécurité de sommets comme le G7 et enquêté sur d’autres cas de ce qu’ils appellent de « l’extrémisme violent ». Chaque EISN est composée d’agents de la GRC, d’agents du SCRS et de membres des services de police locaux, ainsi que de membres de l’ASFC et de Citoyenneté et Immigration Canada [source: Wikipedia].

Les agents qui ont effectué ces visites en octobre n’avaient pas de mandat, et ils ont dit qu’ils voulaient discuter du militantisme pour la justice migrante ainsi que des mouvements anti-gentrification, en relation avec des actes criminels en cours d’enquêtes. Les personnes visitées n’ont pas laissé entrer les flics et ne leur ont pas parlé.

Nous considérons qu’il est important de partager ces événements publiquement afin que nos camarades puissent prendre des précautions appropriées, reconnaître les méthodes utilisées et éviter la diffusion de fausses informations. Quiconque est contacté par la GRC, d’autres services de police ou le SCRS d’une façon semblable ou dans le cadre de cette enquête est fortement encouragé à en informer ses camarades dès que possible.

Dans le cadre d’enquêtes antérieures, l’EISN de Montréal a eu recours à différentes tactiques : écoutes téléphoniques, filatures de suspects, entrées dans des maisons et des bureaux à l’insu des suspects, ainsi qu’à des infiltrations et des informateurs payés. Même en combinant ces méthodes à d’autres depuis plusieurs années, l’EISN a été incapable de porter des accusations dans le passé. Collectivement, notre pouvoir face à ce type d’enquête est clair : on n’insistera jamais assez sur la valeur du silence et de la non-coopération absolue avec la police. Il n’y a rien à gagner à laisser entrer des agents chez vous ou à leur dire quoi que ce soit. Sans mandat valide, la police n’a pas le droit d’entrer dans votre domicile ou votre bureau (voir « Surprise ! On a des droits ?! » du COBP). Communiquez avec un avocat de confiance si vous n’êtes pas certain de vos droits dans une situation donnée.

De plus, nous bénéficions d’une réflexion continue sur nos pratiques en matière de sécurité. Efforçons-nous de bâtir une culture aussi sécuritaire que possible pour nous et nos camarades qui nous permette aussi de combattre avec conviction et d’accroître notre capacité. Cette réflexion récemment publiée sur la culture de la sécurité [elle sera bientôt disponible en français ; NdMtlCi.] a beaucoup à offrir à la fois comme introduction au sujet et comme incitation à réévaluer et à affiner nos pratiques.

En mettant en lumière d’autres luttes auxquelles les anarchistes ont contribué, notamment l’anti-gentrification, et en brandissant le spectre du « terrorisme », même s’il ne s’agit que de simples enquêtes sur des incendies criminels et des vitres brisées, la GRC montre qu’elle ne cherche pas seulement à résoudre des crimes précis, mais bien qu’elle veut perturber la capacité de nos mouvements à contester les fondations racistes et colonialistes de l’État canadien et les impératifs capitalistes qui le gouvernent partout. Avec ou sans poursuites judiciaires, ils veulent criminaliser les idées qui les menacent. Ils veulent que nous ayons peur de prendre les risques nécessaires pour construire quelque chose de différent. Ils veulent briser la solidarité entre celles et ceux qui parlent publiquement et celles et ceux qui agissent clandestinement, afin que l’organisation publique se limite aux canaux de protestation approuvés, et que les interventions anonymes soient dénoncées et isolées. Il est important de noter qu’ils nous montrent également que nos mouvements menacent effectivement leur capacité à remplir leurs fonctions, ce qui prouve bien que ce n’est pas le moment de se retirer.

Nous savons que la simple menace de la répression peut être efficace pour perturber les mouvements. Bien que les informations sur cette enquête et les tactiques de l’EISN soient préoccupantes, nous ne voyons aucune raison d’être paranoïaque ni de paniquer. C’est simple : si les policiers ont des questions, cela montre qu’ils ne savent pas ce qu’ils veulent et qu’ils manquent d’informations. La lutte se poursuit, et c’est grâce à la participation continue et croissante d’une grande variété de groupes et d’individus dédiés à assurer leur sécurité mutuelle, à partager informations et ressources, et à refuser que l’État sème la division entre nous que nous serons toutes et tous les plus redoutables opposant.e.s à la police et au régime frontalier.

Lorsqu’on est pris pour cible par les forces de répression, il peut être tentant de faire appel à des discours enracinés dans la légalité, de dénoncer les soi-disant excès de l’État ou de réclamer la protection des « libertés civiles ». Mais nos mouvements seront plus forts à long terme en admettant que, si nous voulons voir leur monde de confinement et de contrôle disparaître dans les flammes, il est inévitable qu’ils tenteront de nous arrêter par tous les moyens à leur disposition. Une fois libéré.e.s du mythe de l’opinion publique, il deviendra clair que nous n’avons rien à gagner de nous faire passer pour des victimes. Il s’agira simplement de pratiquer une solidarité inébranlable et de priver l’État du pouvoir qu’il recherche.

 

Appel à la solidarité

En cas de raids ou d’arrestations en lien avec l’enquête de l’EISN/GRC, nous appelons à une offensive de solidarité à Montréal et ailleurs, contre les infrastructures frontalières, ou toutes autres cibles pertinentes dans votre région. ?

Attaque contre les véhicules stationnées chez le président de DPL, sous-contractant impliqué dans la construction de la prison pour migrant.es

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Nov 192019
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info

Tôt, un matin enneigé de novembre, on a visité le bureau de DPL, la compagnie sous-contractée pour la mise en place des coffrages de la nouvelle prison pour migrant.es à Laval. On a de la chance: le siège social de la compagnie (située au 370 rang Rivière Bayonne Nord à Berthierville) est aussi la maison de Pierre-Luc Désy, président de DPL, de sa femme Christiane Désy qui est administratrice de DPL et de leurs enfants.

Nous avons crevé les pneus d’un véhicule de la famille ainsi que de deux remorques de DPL stationnées dans la cour. Nous avons aussi peint des messages contre la prison sur les véhicules, notamment « Nique les prisons » et « Fuck prisons ».

Comment avons-nous su que la compagnie DPL est impliquée dans ce projet de merde si elle est seulement sous-contractante et que ce contrat n’est pas publique? Aux éventuels sous-entrepreneur, posez-vous la question.

Si vous croyez pouvoir cacher votre implication dans le projet, vous vous trompez gravement. Il serait sage de reconsidérer si votre implication en vaut la peine.

Vous devez comprendre que votre rôle dans ce projet ne restera pas un secret. Une fois votre implication révelée, vous serez aussi vulnérables que Loiselle, Lemay et Tisseur qui ont été victimes de plusieurs attaques durant la dernière année.

Pierre-Luc et Christiane, pendant que vos enfants jouent au hockey dans votre cour et vivent en sécurité avec le confort des parents qui les aiment, vous aidez à bâtir les fondations d’une prison qui va séparer d’autres familles, une prison dans laquelle les enfants seront traumatisés et vont possiblement mourir. Cela vous rend fiers? Pensez-vous que vos enfants seront fiers quand ils comprendront vos choix? N’auront-ils pas honte d’avoir porté les t-shirts avec le logo de votre compagnie?

Jusqu’à la fin de cette prison, de toutes les prisons et du monde qui en a besoin.

Revendication d’une attaque incendiaire contre un constructeur de prison pour migrant.es

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Oct 312019
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info

En acceptant le contrat d’entrepreneur général pour le nouveau centre de detention pour migrant.es de Laval, Tisseur Inc. ont commis une grave erreur. Le soir du 26 octobre nous avons décidé d’offrir notre contribution à la lutte contre le système frontalier et carcéral sous toutes ses formes. Nous avons mis le feu à une camionnette sur les berges du canal Lachine où se trouve un autre projet de Tisseur. Nous n’avons pas fini.

– des anarchistes

Visite nocturne aux installations de Lemay dans le Parc Frédéric-Back

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Oct 052019
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info

Dans le cadre d’une série d’actions ciblant les profiteurs de la prison pour migrant.es, près d’une douzaine de puits de captation de biogaz conçus par Lemay et installés dans le Parc Frédéric-Back ont été taggués avec les mots « fuck lemay ». Les identifiants uniques de plusieurs de ces puits ont aussi été recouverts de peinture noire. Des bancs et une grande carte du parc, aussi conçus par Lemay, ont été taggués avec des slogans et des symboles anti-Lemay, anti-flic, antiautoritaires et antifascistes. Ces modifications bien méritées contribueront sans doute à « l’aménagement écologique unique » du parc et augmenteront « l’air surréaliste » du paysage.

Comment trouver et faire des actions contre l’infrastructure frontalière à travers le Canada

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Sep 282019
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info

En banlieue de Montréal, à Laval, on érige présentement une nouvelle prison pour migrant·e·s et réfugié·e·s. Au fil du projet, un large éventail d’actions de résistance s’est déployée, alors que la lutte pour en empêcher la construction prenait de l’ampleur. Cette prison s’inscrit dans le cadre d’un programme de 138 millions de dollars, le Cadre national en matière de détention liée à l’immigration (CNDI), lancé par l’État canadien en 2016 suite à une vague de révolte contre l’emprisonnement des migrant·e·s. Le CNDI a pour effet d’étendre et de renforcer la capacité gouvernementale à surveiller, emprisonner et déporter les migrant·e·s, entre autres par la construction de deux prisons d’immigration, ainsi qu’une série de nouvelles formes de surveillance et de contrôle telles que le port obligatoire de bracelets émetteurs à la cheville, un système biométrique de reconnaissance vocale et des maisons de transition pour migrant·e·s.

Il peut être difficile de discerner comment intervenir dans un tel contexte, que ça soit en groupe ou individuellement. Dans une volonté de répandre toute forme de résistance possible contre les régimes frontaliers et carcéraux canadiens, nous vous proposons une liste sommaire de quelques façons dont chacun·e peut contribuer à la lutte.

On retrouve des infrastructures frontalières et carcérales dans la majorité des villes du Canada. Voici quelques façons de les identifier, dépendamment de votre contexte (et quelques idées de comment utiliser ces informations).

COMMENT IDENTIFIER LES INSTALLATIONS FRONTALIÈRES DE VOTRE RÉGION

Les États-Unis ont vu une lutte féroce et généralisée se déployer contre l’agence policière frontalière, surnommée ICE (Immigration and Customs Enforcement), menant les habitant·e·s de pratiquement chaque grande ville du pays à occuper les bureaux de l’agence pour en empêcher le fonctionnement, manifester bruyamment devant les centres de détention migratoire, et entreprendre de nombreuses tactiques créatives pour contrecarrer le régime de détention et de déportation américain. Les effets de cette résistance se sont clairement faits ressentir dans les bureaux de l’État. S’il est vrai qu’il nous reste beaucoup de chemin à faire pour y arriver, nous sommes d’avis qu’il est autant possible que nécessaire de résister avec la même force contre les frontières soi-disant canadiennes.

Le gouvernement:

  • L’agence des services frontaliers du Canada (ASFC) – Détient le pouvoir principal en matière de détention, de surveillance et de déportation des immigrant·e·s au Canada. On retrouve ses bureaux, ses agent·e·s et ses installations partout dans le pays.

Saviez-vous qu’en 2017, une demande d’accès à l’information a permis la publication des noms et des postes de centaines d’employé·e·s de l’ASFC? Pour vérifier si quelqu’un de votre entourage devrait être exposé·e pour son rôle dans la déportation et la détention d’immigrant·e·s, lisez les documents disponibles via le lien suivant: https://mtlcounterinfo.org/doxxing-the-canadian-border-services-agency/

  • Les centres de détention pour migrant·e·s de l’ASFC – Il existe actuellement trois prisons fédérales pour migrant·e·s: une à Toronto, une à Laval et une dans l’aéroport de Vancouver. La construction d’une nouvelle prison vient d’être complétée à Surrey, en Colombie Britannique, et la construction de celle de Laval est en cours.
  • Les prisons provinciales – Chaque année, l’ASFC verse des millions de dollars aux gouvernements provinciaux, dans le cadre d’accords permettant à l’Agence d’utiliser les prisons provinciales pour l’emprisonnement de migrant·e·s. En Ontario, la majorité des migrant·e·s détenu·e·s par l’AFSC se trouvent dans des prisons provinciales.

Les ONGs qui profitent du segment des « solutions de rechange à la détention » du CNDI, et le renforcent: https://communemag.com/the-same-prison-with-a-nicer-facade/

  • La société John Howard – Cet organisme à but non-lucratif s’est vu octroyer 5 millions de dollars pour implanter le nouveau programme de « Gestion des cas et de surveillance dans la collectivité », un régime de programmes et de maisons de transition pour migrant·e·s qui immite le système canadien actuel des libérations conditionnelles. Elle possède des installations dans toutes les provinces du pays, à l’exception du Nunavut et du Yukon. http://johnhoward.ca/services-across-canada/
  • Le Programme de mise en libération sous caution de Toronto: A reçu environ 7 millions de dollars pour implanter le programme de « Gestion des cas et de surveillance dans la collectivité » dans la ville de Toronto.
  • L’Armée du salut: A reçu plus d’un million de dollars pour implanter le programme de « Gestion des cas et de surveillance dans la collectivité » dans la majorité des villes canadiennes.

Les entreprises qui profitent de la construction de la nouvelle prison pour migrant·e·s de Laval

  • Tisseur – Entrepreneur général. Val-David, Qc. https://www.construction-tisseur.com/
  •  Lemay – Firme d’architecture mandatée pour la nouvelle prison pour migrant·e·s. Possède des bureaux dans les villes de Montréal, de Québec, d’Edmonton, de Calgary et de New York. Pour en obtenir les adresses, consultez ce lien: https://www.stopponslaprison.info/en/lemay-2/
  • Groupe A/Annexe U – Firme d’architecture mandatée pour la nouvelle prison pour migrant·e·s. Située au Québec. http://www.groupea.qc.ca/
  • Stantec – Cabinet d’experts-conseils en ingénierie. Possède des bureaux partout au Canada et aux États-Unis. https://www.stantec.com/en/offices/office-finder
  • BPA/Bouthillette Parizeau – Fournisseur alimentaire. L’entreprise possèdes des bureaux dans les villes de Montréal, de Longueuil, de Laval, d’Ottawa, de Gatineau, de Québec, de Lévis et de Vancouver. http://bpa.ca/
  • Englobe – Entreprise de traitement de sols, mandatée de remettre en état le sol du site de la future prison. Possède des bureaux partout au Canada. https://englobecorp.com/canada/en/contact-us/our-sites
  • KJA Experts-Conseils – Firme d’ingénierie mandatée d’élaborer les systèmes d’ascenseurs et d’escaliers roulants pour la nouvelle prison. Possède des bureaux dans les villes de Montréal, d’Ottawa, de Toronto, d’Edmonton, de Vancouver et de Calgary. https://www.kja.com/offices-s13922
  • Loiselle – Entreprise de décontamination des sols, située à Salaberry-de-Valleyfield, Québec. http://www.loiselle.ca/en/contact-us

Autres:

  • GardaWorld – Cette entreprise de sécurité privée, qui est mandatée de fournir les gardes de sécurité dans la prison actuelle pour migrant·e·s de Laval et de monter la garde du site de construction de la nouvelle prison, possède des bureaux partout au Canada. Les exemples de projets haineux auxquels elle est liée ne manquent pas. Allez visiter leur site web pour vérifier si elle possède des bureaux dans votre région.
  • G4S – Fournit les gardes de sécurité dans la prison pour migrant-e-s à Toronto.

Après avoir découvert les organismes et les entreprises qui profitent du régime frontalier autour de vous, pensez à rechercher les noms et les adresses des individus impliqué·e·s. Essayer de trouver l’adresse de leurs directeur·rice·s généraux·les, allez poser des affiches dans leur quartier et organisez une manif-surprise devant leur porte. On peut aussi leur envoyer des courriels et des lettres à partir d’un ordinateur anonyme.

Entourez-vous d’ami·e·s de confiance et agissez directement contre les entreprises et les agences concernées!

Le lien suivant vous mènera vers une liste de communiqués revendiquant des actions entreprises pour freiner la construction de la nouvelle prison pour migrant·e·s : https://www.stopponslaprison.info/nouvelles-et-analyses/

Si vous avez envie d’entreprendre des actions directes contre les installations frontalières de votre région, consultez le « Guide d’actions directes nocturnes », qui comprend de nombreuses informations utiles sur comment planifier et mener des actions directes efficaces tout en vous assurant de vous maintenir en sécurité autant que possible. https://mtlcontreinfo.org/recettes-pour-des-actions-directes-nocturnes/

Si vous n’êtes toujours pas certain·e·s d’où se trouvent les installations frontalières les plus près de chez vous, consultez votre groupe local de Personne n’est illégal·e ou un autre organisme de défense des droits des migrant·e·s pour obtenir plus d’informations. Ou alors, organisez une petite soirée de recherche avec vos ami·e·s!

Si vous vivez dans une petite communauté où il n’y a pas de installation frontalière, vous pouvez tout de même agir. Voici quelques pistes:

1. Faites circuler le matériel d’information

Consultez la page « Matériel d’information » sur le site stopponslaprison.info. Il est possible d’y obtenir des pamphlets, des affiches, des tracts et des autocollants que vous pouvez imprimer et faire circuler dans votre réseau.

Réunissez-vous entre ami·e·s pour poser des affiches dans votre quartier ou près d’arrêts d’autobus. Suivez ce lien obtenir des instructions sur comment faire de la colle de blé (qui est très difficile à enlever): https://mtlcounterinfo.org/how-to-wheatpaste/

Prenez quelques heures pour poser des autocollants dans le métro, dans les couloirs de votre école, à votre lieu de travail ou dans votre quartier.

Posez une bannière dans un endroit visible près de chez vous, qui exprime un message contre les frontières et les prisons. Voici quelques informations sur comment poser une bannière: http://destructables.org/node/56

Organisez une journée de mobilisation et de distribution de tracts. Imprimez des tracts disponibles en ligne, ou créez-en vous-mêmes! Avec quelques ami·e·s, allez dans le métro, dans les autobus ou dans les trams de votre ville et passez quelques heures à distribuer de l’information à propos du projet.

2. Harcelez les entreprises

Innondez le fax, les lignes téléphoniques, la boîte courriel et les réseaux sociaux des entreprises et de leurs employé·e·s.

Il est facile de se procurer un compte de messagerie temporaire en utilisant Protonmail ou Guerrilamail.

On peut aussi envoyer des fax gratuitement en ligne grâce aux sites https://www.gotfreefax.com/ ou https://faxzero.com/. En envoyant des fax avec beaucoup de contenu aux entreprises, on utilise toute leur encre noire et on peut temporairement bloquer la ligne de fax, les empêchant de recevoir les fax habituels.

Si vous pensez harceler les entreprises en ligne, n’oubliez pas qu’il serait peut-être mieux de ne pas utiliser vos propres comptes de réseaux sociaux ou votre propre adresse IP pour le faire. Consultez le guide EFF à propos de communications en ligne plus sécuritaires, et familiarisez-vous avec des outils tels que le navigateur Tor ou TAILS pour vous créer un compte de messagerie anonyme temporaire, ou pour envoyer des fax.
https://ssd.eff.org/
https://www.torproject.org/
https://tails.boum.org/

3. Partagez ce texte avec vos ami·e·s et votre famille, et réunissez-vous ensemble pour discuter d’un plan d’action à mettre en branle dans votre ville ou village!

Stantec et le complex Guy-Favreau ciblés durant la marche pour le climat: Voici pourquoi le mouvement pour le climat devrait combattre le régime frontalier

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Sep 282019
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info

Le Canada contribue de façon majeure à la crise climatique, jouant un rôle actif en chassant des populations de leurs foyers à travers le monde. Le Canade héberge plus de 70% des industries minières du monde, industries qui sèment la dévastation environnementale et économique à l’échelle mondiale. Le pays est responsable de plus d’émissions de gaz à effet de serre que tout autre pays du G20, contribuant ainsi à la multiplication du nombre de réfugié.es climatiques. À l’intérieur de ses frontières, le gouvernement fédéral continue d’approuver projet de pipeline par-dessus projet de pipeline, malgré la résistance constante des communautés autochtones.

Alors que la crise climatique ne fait qu’empirer, favorisée par les forces extractivistes du capitalisme et du colonialisme, la crise migratoire empire de façon accélérée elle aussi. En réponse à cela, le Canada ne fait que renforcer l’imperméabilité de ses frontières, tentant d’empêcher celles et ceux qu’il a lui-même déplacé.es de trouver refuge.

Ce développement des infrastructures frontalières ne se limite pas à la frontière elle-même. Depuis deux décennies, la détention de personnes migrantes est l’une des formes d’incarcération ayant la croissance la plus rapide au Canada. L’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) entretient trois prisons uniquement pour migrant.es et loue des espaces servant à leur détention à travers le pays. En 2016, le gouvernement a investi 138 millions de dollars supplémentaires afin de renforcer et de développer ce système, menant à la construction de deux nouvelles prisons pour personnes migrantes (dont l’une se trouve à Laval, QC) ainsi que de nouveaux systèmes de surveillance et de contrôle comme les bracelets de cheville obligatoires et les analyses biométriques vocales pour les migrant.es.

Tandis que le Canada répond à la crise climatique en fortifiant ses frontières, celles et ceux qui défendent les politiques suprémacistes blanches derrière cette décision continuent d’envahir l’espace public. Au Québec, nous avons vu l’importante couverture médiatique accordée aux groupes islamophobes comme La Meute, le succès de la campagne électorale anti-immigration de la CAQ, ainsi que les conséquences violentes de l’adoption de sa loi 21. Alors que la mascarade que sont les élections fédérales commence, nous avons déjà pu voir la place de plus en plus importante prise par le nationalisme blanc, alors que les politicien.nes sèment la peur et la haine des migrant.es qui traversent la frontière à Roxham Road.

Les frontières comme les prisons ont été imposées sur ces territoires par le colonialisme et sont des systèmes fondamentalement axés sur la domination et le contrôle. Tandis que le Canada continue d’investir des milliards dans l’extractivisme, celles et ceux qui subissent le poids de la crise sont encore et toujours les communautés autochtones. Que ce soient les pipelines installées de force sur des territoires autochtones, les entreprises minières ou forestières opérant sur ces territoires sans le consentement des communautés concernées, ou encore la dévastation environnementale créée par la construction de raffineries près des réserves, les communautés autochtones sont constamment en première ligne, souffrant des effets néfastes de l’extractivisme tout en menant la résistance contre celui-ci.

Voici pourquoi Stantec et le complex Guy-Favreau ont été pris pour cible par des participant.es de la marche pour le climat. Les bâtiments ont reçu des bombes de peinture vertes et « Bienvenue aux migrants » a été écrit sur les façades. Au complex Guy-Favreau, la Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada tient des séances pour déterminer les conditions et périodes de détention des migrant.es, ce qui résulte souvent par une prolongation de leur emprisonnement. Stantec est une firme de génie-conseil qui travaille sur le projet de la nouvelle prison pour migrant.es à Laval.

Cette nouvelle prison fait partie de la fausse solution du Canada face à la menace posée par les changements climatiques, une tentative d’intensifier encore d’avantage le développement de ses infrastructures frontalières en gardant hors de celles-ci celles et ceux que le pays continue de chasser de leurs maisons. La réelle menace contre la Terre et les personnes qui l’habitent sont le capitalisme, la destruction de l’environnement et les politicien.nes qui, inévitablement, continuent de défendre ces systèmes tout en rejetant la faute sur les populations qu’ils et elles déplacent.

Nous croyons qu’il est nécessaire de pousser beaucoup plus loin que de simples demandes aux politicien.nes, et d’aller vers une remise en question du rôle joué par le Canada au sein de la crise mondiale. Nous espérons que la lutte pour le climat pourra élargir ses tactiques, approfondir ses analyses et continuer de créer des liens avec d’autres luttes actuelles contre le suprémacisme blanc, le colonialisme de peuplement, et l’impérialisme de frontières.

 

Ce 3 octobre, Joignez-vous à nous pour une journée d’action contre la détention de migrant.e.s par le Canada

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Sep 102019
 

De Solidarité sans frontières

Quoi : Journée d’action dans plusieurs villes contre la détention des migrant·e·s
Quand : Le 3 octobre 2019
Où : Canada et international

Au cours des deux dernières années, une lutte active contre la construction d’une nouvelle prison pour migrant·e·s prévue à Laval, Québec, a été menée par différents groupes. Cette vaste mobilisation a su inclure une variété de tactiques, chacun se battant à sa façon pour mettre fin au régime de frontières et de prisons du Canada.

Solidarité sans frontières a participé à cette lutte en organisant des manifestations, des ateliers, des conférences de presse, une déclaration contre la prison (actuellement signée par plus de 80 groupes) et des occupations temporaires du chantier lui-même. Or, malgré l’opposition soutenue et généralisée à ce projet, les travaux de construction de la nouvelle prison pour migrant·e·s de Laval ont récemment commencés.

Nous sommes maintenant devant l’urgence d’agir rapidement pour faire pression sur les entreprises qui ont reçu des contrats pour la construction de cette nouvelle prison. Nous avons commencé une série d’actions hebdomadaires axées sur ces profiteurs, et nous appelons à une Journée d’action, le 3 octobre, organisée par des groupes alliés dans différentes villes à travers le pays et à l’étranger.

La nouvelle prison de Laval n’est qu’un élément du système de détention des personnes migrantes au Canada que la Journée d’action vise à contester. Qu’il s’agisse des prisons fédérales pour migrant·e·s, des prisons provinciales qui détiennent des migrant·e·s pour le compte de l’ASFC, des entreprises qui profitent de la détention des migrant·e·s, des bureaux de l’ASFC ou des ONG qui mettent en œuvre les nouveaux systèmes de surveillance et de contrôle « alternatifs » de l’ASFC, l’infrastructure canadienne de détention des personnes migrant·e·s s’étend partout. Nous demandons que des mesures soient prises le 3 octobre pour remettre en question ce système et aider à rendre son infrastructure plus visible.

Pouvez-vous aider à organiser une action dans votre ville ? Veuillez écrire à : solidaritesansfrontieres@gmail.com

Pas de prison ! Pas de frontières !

Pour en savoir plus sur la détention des personnes migrantes au Canada et la nouvelle prison pour migrant·e·s

Pour signer notre déclaration contre la prison