Montréal Contre-information
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Mai 012015
 

10-18

Leur presse – journal de montreal, 01/05/2015

Le Centre local d’emploi d’Hochelaga-Maisonneuve a été vandalisé, dans la nuit de jeudi à vendredi, à Montréal, alors que de la peinture blanche et rouge a été lancée sur la façade de l’édifice et que des fenêtres ont été brisées.

C’est un passant qui a communiqué avec le 911 vers 5h40 pour signaler les dommages à l’immeuble de la rue De Rouen. Arrivés sur place, les policiers ont également constaté du «saccage» à l’intérieur, a affirmé le porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), Jean-Pierre Brabant.

Le service d’identité judiciaire du SPVM a été dépêché sur place pour tenter de recueillir des indices permettant de retrouver le ou les coupables. Il semble qu’aucune caméra ne surveillait les lieux.

9-15

Avr 032015
 

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De le média de masse

Des entrepreneurs de Saint-Henri n’en peuvent plus d’être victimes d’actes de vandalisme de la part de ceux qui reprochent à leurs luxueux commerces d’embourgeoiser le quartier. Ils songent maintenant à embaucher un gardien de nuit.

«Si tu vends autre chose que des hot dogs à 25 cennes, à Saint-Henri, tu n’es pas toujours le bienvenu», affirme l’entrepreneur Corey Shapiro. Tous les jours, on crache dans les vitrines de son chic salon de coiffure et de sa lunetterie de luxe, tous deux situés sur la rue Notre-Dame.

En décembre, deux commerces de ce secteur, dont le salon de coiffure de M. Shapiro, avaient été aspergés de peinture blanche. Un blogue anarchiste avait alors revendiqué ce coup d’éclat. Malgré l’intervention des autorités, les commerçants qui possèdent des boutiques plus haut de gamme dans ce quartier populaire continuent d’être la cible d’actes de vandalisme et d’intimidation.

Fléau

Le Journal s’est entretenu hier avec quatre commerçants de la rue Notre-Dame aux prises avec ce fléau.

Tony Campanelli est l’un d’eux. L’homme d’affaires, qui possède un café et une boutique de vêtements pour hommes, est devenu malgré lui «un visage de la gentrification» de Saint-Henri, en pleine transformation depuis deux ou trois ans.

Aspergé d’huile

«On veut me faire porter le blâme de l’embourgeoisement du quartier. Ce n’est quand même pas de ma faute si les condos se multiplient et que les loyers augmentent», dit M. Campanelli.

Il y a deux semaines, on a aspergé d’huile la devanture de ses deux commerces, ce qui a taché la pierre de la façade.

«Je vais devoir appeler une entreprise de nettoyage pour faire disparaître tout ça», déplore l’entrepreneur.

L’entrepreneur a installé des caméras pour épingler ces vandales qu’il qualifie «d’anticapitalistes». Ses voisins et lui songent maintenant à se regrouper pour payer un gardien de nuit.

«Plus de 50 % de la population du quartier vit sous le seuil du faible revenu, rappelle le maire de l’arrondissement du Sud-Ouest, Benoit Dorais. Alors oui, il y a des gens qui trouvent difficile l’arrivée de gens plus aisés.»

Le maire dénonce vivement ces actes de vandalisme, mais estime que ce phénomène ne touche qu’un petit nombre de commerçants. «De façon générale, les nouveaux commerces sont bien accueillis», souligne-t-il.

Les autres actes de vandalisme ciblant les commerces haut de gamme de Saint-Henri :

  • Des vitrines cassées
  • Des graffitis disant : « Non à la gentrification »
  • Des crachats dans les fenêtres
  • Des excréments laissés devant la porte
  • Des affiches anticapitalistes collées dans les fenêtres
  • Un mélange de petits fruits visant à reproduire les entrailles d’un animal, qui avait été laissé devant la porte
Nov 232014
 

Depuis Anarchist News

Depuis quelques années, le quartier de St. Henri subit des changements importants: lors d’une promenade sur la rue Notre-Dame, des nouveaux restos gourmands, des magasins des vêtements de mode, des galeries d’art, et des «drinkeries» accueillant les residents des condos qui bordent le canal, et remplaçant des marchés aux puces et des magasins d’aubaines.

Bien que l’embourgoisement du quartier se fait par plus que des nouvelles entreprises et des belle vitrines, nous avons decidé de rendre notre degôut avec celle-ci en vandalisant deux entreprises exemplaires avec des extincteurs de feu remplis de peinture. L’un est le barbier Notorious, avec les patrons fiers de porter des ensembles de Versace, qui offre des services comme le rasage doré à $1000; l’autre est Campanelli, un magasin de mode haut-de-gamme et café bourg qui tient également un muraille de Louis Cyr, ancien flic et figure «héroique» dans l’histoire du quartier. Connu comme «strongman», il travaillait pour les services policiers afin de pacifier le Village des Tanneries, où se trouve Campanelli aujourd’hui. Cyr n’était pas capable d’imposer la loi et l’ordre, et a été battu et envoyé du quartier. Le choix de la part de Campanelli de glorifier cette figure est un indice de comment cette entreprise se voit dans le quartier, et est un exemple de la manière que l’histoire des quartiers populaires se déforment pour effacer tout trace de résistance et valoriser la conformité et la docilité. Nous espérons que l’avenir de Campanelli soit semblable à ce de Cyr: un échec.

Ces commerces, en tant que jouers actifs de la «revitalisation» du quartier, contribuent à repousser les pauvres et les travailleurs-euses précaires pour favoriser la venue de jeunes yuppis ayant des revenus considérables et qui sont toujours à la recherche de la nouvelle tendance-autant en terme de nourriture, de bière, de mode vestimentaire que de quartier. Incapables de débourser le prix du nouveau coût de la vie, subissant plus de harcèlement par la police qui contribue au projet de nettoyage des rues en repoussant les indésirables de plus en plus loin du centre-ville et des aires centrales, les travailleurs-euses précaires, les sans-emploi ou tout autres marginaux de la société se retrouvent toujours perdant-e-s dans ce processus de «revitalisation».

Nous percevons aussi cette action comme prenant part à la lutte contre le colonialisme et en solidarité avec l’autodétermination et la souveraineté autochtones. Alors que nous reconnaissons que notre lutte à Montréal, terre autochtone occupée, n’est comparable en aucun cas aux luttes autochtones dans sa forme ou son contenu, nous avons engagé cette action en solidarité avec celles et ceux qui luttent contre des projets exploitatifs chez eux, tels que la construction des gazéoducs et autres stratégies d’extraction de ressources naturels.

Nous pensons que l’une des meilleurs façons d’agir en solidarité est de lutter dans notre propre contexte contre des ennemis communs: les forces de répression et de déplacement de population, incluant le capital et la police. En ce sens, inspiré-e-s en partie des luttes contre des menaces du territoire et de l’eau qui se produisent sur des terres ayant déjà été volées aux peuples autochtones, des menaces qui pérpetuent un processus sans fin de colonisation et de génocide des peuples autochtones au Canada, nous avons attaqué des forces qui nous rendent aliéner de ce qui nous entourent et qui nous poussent hors des espaces dans lesquelles nous habitons.

quelques anarchistes

Déc 052013
 

SabotageMedia

Nous avons eu vent par les médias que dans la nuit du 26 au 27 novembre, des attaques on eu lieu contre des commerces dans le quartier Hochelaga.

Les vitrines du restaurant Le Chasseur, les bistros Le Valois, In Vivo et Bagatelle ont été fracassées et des graffitis ont été peint.

Voici un tract laissé sur place, repris des médias:

Toi et tes collaborateurs de la gentrification, vous venez ici, dans Hochelaga, pour nous pourrir avec vos tables d’hôte à 25 piasses, vos condos cheaps pis votre idéal hipe de businessman. Il semble que c’est assez clair que vous n’avez pas de place icite. Votre présence nou donne envie de vomir. On connait trop bien la chanson. Sous vos airs de jeunes entrepreneurs joyeux et sans scrupules, votre seul but est de coloniser nos quartiers et de les adapter à vos intérêts. Vous avez du gros cash pis les flics pour vous SÉCURISER et c’est comme ça que vous prévoyez y arriver. Et ben vous êtes mieux de décalisser parce qu’on veut rien savoi de votre monde aseptisé.

Vous êtes pas en sécurité dans notre quartier. Votre union de proprios ne peut rien contre nous.
Face à votre agression nous attaquons. Vous direz à vos amis bourgeois et à vos compagnies d’assurances que Hochelaga est un milieu hostile aux investisseurs et qu’il le restera.

En solidarité avec tout-e-s celles et ceux qui luttent.

Sep 232013
 

depuis anarchistnews

Dans la nuit du 5 septembre, nous avons brisé la fenêtre du bureau de Carole Poirier, député du Partie Québécois dans Hochelaga-Maisonneuve. À l’aide d’un instincteur rempli de peinture (celle-ci a été projetée au travers de la vitre brisée), l’intérieur du bureau de Carole en a été complètement enduit. Mur, tapis, ordinateur, tout. Sur le mur à l’extérieur a été inscrit « FUCK LA PROPRIÉTÉ PRIVÉE – GRÈVE DES LOYERS ». L’action a été faite en solidarité avec les évincéEs des lofts Moreau et envoit chier les éluEs qui travaillent touTEs main dans la main avec les propriétaires pour rendre le quartier aseptisé et sécuritaire.

Mai 212013
 

Pendant que la manifestation anticapitaliste annuelle battait son plein, mercredi soir, dans le Vieux-Montréal, des vandales s’en sont donné à coeur joie dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve, à Montréal.

Dans un premier temps, vers 18h30, des suspects ont tenté d’incendier le commerce de location d’autos et de camions Jean Légaré, situé au 3035, rue Hochelaga.

La police confirme qu’au moins un engin incendiaire a été projeté contre l’une des vitrines du bâtiment, qui ne s’est toutefois pas fracassée.

Aucun suspect n’a été arrêté en lien avec cet événement.

Quelques heures plus tard, en fin de soirée, des suspects ont vandalisé la façade de plusieurs condos et commerces de la place Valois avec de la peinture jaune.

Située à l’angle des rues Valois et Ontario, la place Valois a été inaugurée en 2007 et comprend des commerces au rez-de-chaussée, des habitations aux étages supérieurs et une vaste place publique.

Des commerçants du secteur sont d’avis que ces actes disgracieux sont directement liés à la manifestation anticapitaliste qui a eu lieu quelques heures plus tôt dans la métropole.

«On le sait, les immeubles à condos sont souvent ciblés et certains commerces de la place Valois offrent des produits un peu plus dispendieux, luxueux, a dit une commerçante. Il y en a qui voient l’endroit [la place Valois] comme un symbole capitaliste dans le secteur.»

Des témoins ont affirmé avoir vu trois suspects prendre la fuite en courant après avoir tapissé les murs de peinture.

Là encore, aucune arrestation n’a été effectuée par les policiers.

Leur presse – Journal de Montréal (Maxime Deland/Agence QMI), 02/05/2013 à 21h11