Montréal Contre-information
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Un cadeau pour le G7 – S’tait ben ça k’s’tait

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Juin 252018
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info

Alors que la police et son armement para-militaire envahissaient les rues de la vieille ville à la recherche d’une obscure menace; des ombres se sont glissées hors de leurs tanières à l’assaut du réseau de télécommunication récemment mis à jour dans Charlevoix par de généreux toutEs-puissantEs. Le désir d’une bonne connection qualité fibre-optique pour le festival du G7 repose sur quelques milliers de poteaux et de gros filages noirs. Et non, ce n’est pas le genre de truc qui s’enflamme tout seul… On lève également notre chapeau au castor qui avait causé une panne du réseau optique en 2013, ainsi qu’à la glace qui a fait de même en avril dernier. On espère qu’en testant la solidité de votre fibreux joujou optique, on vous a fait manquer quelques tweets…

Nous refusons de nous laisser ligoter par vos réseaux tentaculaires. Pour nous, chaque avancée dans le domaine technologique se paie d’un recul de notre liberté.

Sabotage pendant le sommet du G7

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Juin 232018
 

De Sans Attendre Demain

Le dernier G7 s’est tenu à La Malbaie, au Québec, les 8 et 9 juin 2018 dans le château de Charlevoix. Si toute la zone était ultra-sécurisée comme on s’en doute, le pouvoir avait aussi pris soin de renforcer ses infrastructures critiques, à savoir la couverture du réseau cellulaire sans fil (avec un contrat de 15 M$ attribué à Bell pour l’installation de 13 relais de téléphonie mobile), mais aussi l’installation de la fibre optique dans cette zone dépeuplée et un peu préservée de la Malbaie (avec un contrat de 6 M$ à Bell), pour que les chefs d’État bénéficient de l’internet haut débit durant le sommet.

Bref, tout devait se dérouler sans anicroche de ce côté-là, et pourtant… et pourtant un incendie est survenu en plein G7 contre un câble à fibre optique, « rendant impossibles certaines communications sur la route 138 menant dans Charlevoix », selon un journal local. « La panne a affecté le service sans fil de Telus Mobilité et Bell Mobilité entre Beauport et Baie-Saint-Paul à la suite d’une coupure de fibre. Il y a 12 sites sans fil qui ont été affectés par cette panne ». Le Réseau intégré de télécommunication multimédia du gouvernement du Québec (RITM), qui permet le partage de services, d’informations et de données entre les organismes publics partout au Québec, a aussi été affecté à Baie-Saint-Paul, ainsi que le ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports. Les dégâts ont été tels qu’un plan B a du être activé pendant ce G7 : une solution de contournement, par le déploiement d’une nouvelle fibre.

Bien sûr, comme il ne faut pas le clamer trop fort, et montrer la vulnérabilité de dispositifs toujours à portée de mains audacieuses, l’État a parlé d’accident. Il est tout de même de ces hasards incroyables, du genre une fibre optique cruciale qui s’enflamme toute seule en plein G7 dans la zone rouge, une fibre optique en verre ou en plastique, dont les propriétés ne sont pas vraiment propices à la combustion spontanée. Alors quoi qu’ils en disent, hypothèse pour hypothèse, nous préférons penser que c’est soi le feu divin, soit une main anonyme contrariée par ce sommet des puissants qui a été l’origine de cet incendie. Et comme Dieu n’existe pas…

« C’est un dossier de Santé et Sécurité, c’est tout ce qu’on dit depuis le début. »

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Juin 222018
 

De Dure Réalité

Les médias ne cessent de le répéter, les grutiers du Québec sont actuellement en grève illégale, malgré les menaces gouvernementales qui planent au-dessus de leur tête. C’est en début d’après-midi, le 21 juin, qu’ils ont décidé de tenir une manifestation devant les bureaux de la Commission de la Construction du Québec (CCQ). Leur message était clair, ils ne plierons pas tant et aussi longtemps qu’on mettra leur vie en danger, c’est un enjeu de santé et sécurité au travail, selon eux. Ils étaient plus de 350 à être venus fraterniser et montrer leur rapport de force dans le cadre d’une grève qui a débuté le 14 juin dernier au chantier du Pont Champlain, avant de s’étendre à l’ensemble du Québec. Regard sur une grève moderne remettant en question les lois du travail dans la province.

Des grutiers de partout au Québec ont fait le voyage vers Montréal pour participer à cette manifestation : Sherbrooke, Québec, le Saguenay-Lac-Saint-Jean, la Côte-Nord et la Gaspésie étaient entre autres représentés. La foule, majoritairement habillée aux couleurs du Local 791 G de la FTQ-Construction, comptaient aussi quelques supporteurs, familles de grévistes ou syndicalistes solidaires à la cause ainsi que des étudiants en conduite de grues. On avait même déplacé un de ces fameux camions-flèche afin de faire une démonstration de la dangerosité des manœuvres avec ce type de véhicule, faisant facilement tanguer le camion sur un côté.

grutiers 3

Les travailleurs présents en avait long à dire sur le rôle de la CCQ dans ce conflit de travail. Il faut souligner que c’est la Commission qui veut mettre en place un système permettant à n’importe quel ouvrier de la construction de pouvoir manœuvrer un camion-flèche après seulement 80 heures de formation en entreprise, alors qu’auparavant, il fallait un diplôme d’études professionnelles (DEP) de 870 heures. Ce DEP avait d’ailleurs été rendu obligatoire par la CCQ dans les années 1990, ce qui avait permis de faire chuter drastiquement le nombres d’accidents de travail dans ce métier. Les grévistes ont donc décidé de se battre sur cet enjeu de santé et sécurité au travail. La question demeure, qui, exactement, a un intérêt à ce que les travailleurs et travailleuses soient moins formé-e-s pour un métier aussi dangereux? N’est-ce pas à la fois problématique pour la personne qui manœuvre le camion-flèche, pour les travailleurs et travailleuses qui oeuvrent autour et pour la population en générale?

La grève perturbe actuellement plusieurs chantiers importants au Québec dont le plus symbolique est celui du pont Champlain. Ce chantier sert d’ailleurs d’épouvantail de la part du gouvernement québécois pour mettre de la pression sur les grévistes en soulignant qu’ils perturbent la construction d’une infrastructure publique. Les grutiers devraient-ils tolérer qu’on mette leur sécurité en danger pour accélérer la construction d’un pont ou d’un édifice? Qu’en est-il des risques pour autres salarié-e-s qui travaillent sur l’un de ces chantiers autour de ces engins difficiles à opérer?

grutiers2« On n’a jamais vu ça, mobilisés comme vous êtes. C’est vous autres même qui avez pris la décision de ne pas aller au travail. Je vous en félicite! C’est un dossier de Santé et Sécurité, c’est tout ce qu’on dit depuis le début. Y’a-t-il quelqu’un à quelque part qui va nous écouter? » a déclaré Evans Dupuis, président du Syndicat des grutiers de la FTQ-Construction, lors d’un discours. « Vous êtes en train de démontrer à tout le monde qu’il va falloir qu’ils nous écoutent. Vous pouvez en être très fiers! » a-t-il ajouté.

Nous suivrons de près l’évolution de ce conflit de travail. L’illégalité de cette grève (au Québec on ne peut faire grève que lors du renouvellement d’une convention collective), ne saurait faire oublier que cette modification de la CCQ n’a jamais été discutée avec les syndicats lors des dernières négociations. Pour l’instant, il semble clair que les grutiers continueront à refuser de travailler si on ne réinstaure pas le DEP obligatoire. Comment réagira le gouvernement dans ce bras de fer face aux travailleurs? Il semble que pour l’instant, la seule solution amenée par Diane Lemieux, directrice de la CCQ, soit la massue et non la conciliation. Ça semble être tout le respect qui est donné aux grutiers par ceux et celles qui gèrent l’industrie.

Reportage par Éric Sédition

Photos par Cédric Martin

Chaque banque est une toile vierge

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Juin 162018
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info

Dans la nuit du 14 juin, des artistes qui désirent rester anonymes ont apporté une contribution au festival MURAL 2018. L’oeuvre est une application post-moderne d’acrylique à l’extincteur sur fenêtre de banque de 15 pieds par 8 pieds. Plus spécifiquement, nous avons aspergé le devant de la Banque nationale sur le boulevard Saint-Laurent avec un extincteur rempli de peinture noire.

Il est évident que la politique, à la fois celle de politicien.ne.s du G7 et d’activistes progressistes, est un cul-de-sac. Le problème, c’est de trouver comment agir à la place. Nous décidons d’expérimenter en confrontant ce qui commodifie toutes les facettes de nos vies. Nous avons vu l’état depenser des centaines de millions pour des dispositifs de sécurité pour un spectacle/sommet qui est peu connecté à nos vies et nos luttes à long terme. Au lieu de tomber dans ce piège, nous préférons agir là où les flics ne s’y attendent pas. Nous continuerons de le faire.

Solidarité avec les anarchistes qui subissent de la répression à Québec, à Montréal, à Hamilton, et partout ailleurs.

– Des casseurs

Déclaration de la zone d’expression populaire

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Juin 112018
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info

8 juin 2018, soit disant québec

Face à l’abonimable déploiement du dispositif sécuritaire mis sur place pendant le G7, nous avons décidé de nous organiser entre amiEs et de bloquer l’autoroute Dufrin-Momorency nous-même. On avait bien vu que les rendez-vous et autres actions appelées par le RAG7, par la CLAC et cie n’avaient aucune chance de nous permettre de vivre quelque chose de sérieusement amusant et pour tout dire, on n’avait pas envie de rester découragéEs à rien faire pendant que nos quartiers étaient pris d’assault par les flics.

Euphoriques, nous avons installé sur l’intersection des divans et meublé l’espace avec des bannières, des rires et des chansons. Des camarades ont mis leurs corps entre l’espace nommé pour l’occasion Zone d’expression populaire et l’anti-émeute pour nous permettre de s’amuser encore un peu pis on a fini par mettre le feu au salon et partir en manif dans la ville.

La vie, ou rien…

Les médias, omnubilés par les divans en flammes, n’ont pas cru bon de relayer le communiqué de la Brigade Espace Public (BEP). Nous avons donc choisi de le difuser ici :

Brigade espace public : pas de panique, tout est sous contrôle

C’est bien le problème.

Même la possibilité de critiquer l’État est encadré par la police et les clôtures. Des zones de libre expression emmurées, des manifestations permises à conditions de ne déranger personne. On s’est fait voler le monde jusqu’à la possibilité de le remettre en question. Et tranquillement le monde reste à sa place, devant son téléviseur, accroché à la radio, suspendu aux écrans.

Chaque année, c’est la même pièce de théâtre qui se rejoue : tout le monde est là, à son poste. La dictature des ordres atteint son paroxysme et les peuples tentent tant bien que mal de montrer une opposition organisée à ce spectacle.

Alors qu’on nous gave de messages de peur face aux possibles montées de tension entre police et manifestant.es, ceux qui discutent sécurité et répression, extraction pétrolière et colonisation, guerre et haine des migrant-e-s, exploitation des travailleuses et déréglementation ont le beau jeu. La question de la violence doit être posée sur un autre plan.

Cette zone d’expression populaire est à l’opposé de cette bouffonnerie, de ce désert que vous appelez G7. C’est la réappropriation par le bas, par la rue, de nos vie, de nos corps, le réapprentissage du territoire et de la liberté de se mettre en action contre la misère de ce système pourri.

Ici, on arrête le vieux monde. Ici, on creuse le nôtre dans les failles de son pouvoir en déclin. Ici est maintenant, c’est la vie.

Le 8 juin, stoppons le G7 !

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Juin 052018
 

Du RRAG7

Vendredi, juin 8, 2018 – 07:30
Coin des boulevards François-de-Laval et Sainte-Anne

Pour le début du sommet du G7, les élites de ce monde seront à La Malbaie, isolées dans une tour d’ivoire protégée par plus d’un demi-milliard en coûts de sécurité. Eh bien ! qu’elles y restent ! Les populations du monde s’en porteront bien mieux et c’est pourquoi nous entendons couper les ponts avec ceux et celles qui causent notre misère. Joignez-vous à nous !

Rendez-vous à 7h30 PILE le matin dans le stationnement du Normandin, au coin des boulevards François-De Laval et Sainte-Anne, dans l’arrondissement de Beauport, à 5km au nord-est du centre-ville.

Manifestation du 7 juin : populaire et unitaire contre le G7 et pour l’ouverture des frontières !

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Juin 052018
 

Du RRAG7

  • 7 juin 2018 à 18h au Parc des Braves (750, ch. Sainte-Foy, Québec)
  • Manifestation populaire et unitaire contre le G7 et pour l’ouverture des frontières !
  • À bas l’exploitation capitaliste, le colonialisme et les politiques racistes et sexistes !

Les chefs d’État des sept principales puissances impérialistes et coloniales de la planète se réuniront les 8 et 9 juin prochains, dans le cadre du Sommet du G7 qui se tiendra au Manoir Richelieu à La Malbaie. C’est le moment privilégié par l’élite mondiale pour célébrer en grande pompe sa position dominante au sein de l’économie capitaliste. Alors qu’ils disent vouloir s’entretenir de croissance économique, de création d’emplois, d’égalité des genres et de changements climatiques, nous savons qu’en réalité les rencontres du G7 sont déterminantes pour l’organisation mondiale de l’économie en fonction des intérêts des banques, des industries pétrolières, agroalimentaires, pharmaceutiques, technologiques et de l’armement.

Ainsi, pendant que l’Occident exploite la force de travail et les richesses dans les pays du Sud, causant misère, destruction environnementale, guerres et déplacements forcés, les pays du G7 feignent de s’étonner de la « crise migratoire » qui fait rage. Après avoir complètement détruit les conditions de vies des peuples pour permettre l’enrichissement d’une infime minorité, ils ferment les frontières des « forteresses » occidentales. Pour gagner l’appui de l’opinion publique à ces politiques, ils entretiennent la peur de l’autre par des discours, repris par les médias, qui encouragent la montée du racisme et de l’extrême droite. Pendant ce temps, les gouvernements des pays du G7 appliquent des mesures d’austérité qui entraînent la dégradation des conditions de travail des travailleurs et travailleuses et contraignent les sans-emploi à vendre leur force de travail pour répondre aux « besoins du marché ».

Démontrons-leur notre volonté de combattre ce système injuste tant qu’il le faudra ! Le Canada colonial et patriarcal érige ses clôtures de la honte sur des terres autochtones non cédées pour permettre aux dirigeants du G7 de se réunir à La Malbaie, tout comme il impose aux communautés autochtones ses frontières et son découpage territorial depuis plus de 500 ans. Ne les laissons pas faire ! À la peur et à l’imposition de ce système, répondons par la lutte, la dignité et la solidarité entre les peuples !

Le 7 juin prochain, joignez-vous à nous pour une grande manifestation festive, populaire et unitaire contre le G7, le capitalisme, le patriarcat, le colonialisme, le racisme et les frontières ! Dénonçons la destruction écologique par l’exploitation illimitée des ressources naturelles ! Parce que le monde dans lequel nous vivons peut et doit être meilleur, pour tous et toutes et pour les générations à venir !

Les groupes qui veulent endosser l’appel doivent écrire à: repac@repac.org

Organisé par :

Page Facebook de l’événement : https://fr-ca.facebook.com/events/372541903233181/

Itinéraire de la manifestation du 7 juin :

Groupes qui endossent la manifestation :

  1. AmiEs de la Terre de Québec
  2. Association étudiante des cycles supérieurs de science politique de l’UQAM (AECSSP)
  3. Association of McGill University Support Employees (AMUSE) / Syndicat des employé-e-s occasionnel-le-s de l’Université McGill
  4. Association pour la défense des droits sociaux Québec métropolitain (ADDS QM)
  5. Centre d’entraide Émotions
  6. Centre-Femme aux Plurielles
  7. Centre-Femmes La Jardilec
  8. Centre femmes d’aujourd’hui
  9. CKUT Radio-McGill
  10. Collectif anarchiste Emma Goldman
  11. Collectif opposé à la brutalité policière (COBP)
  12. Collectif d’éducation et de diffusion anarcho-syndicaliste // Anarcho-syndicalist collective for education and diffusion
  13. Comité des citoyens et des citoyennes du quartier Saint-Sauveur
  14. Comité B.A.I.L.S de Hochelaga-Maisonneuve
  15. Comité logement du Plateau Mont-Royal
  16. Comité populaire Saint-Jean-Baptiste
  17. Comité pour les droits humains en Amérique latine (CDHAL)
  18. Convergence des luttes anticapitalistes (CLAC-Montréal)
  19. Corporation pour la défense des droits sociaux (CDDS) de Lotbinière
  20. Droit de parole
  21. Eau Secours
  22. Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU)
  23. Hoodstock
  24. IWW/SITT Québec
  25. L’R des centres de femmes du Québec
  26. Les Alter Citoyens
  27. Les AmiEs de la Terre de Québe
  28. Ligue internationale de la lutte des peuples
  29. Maison des Femmes de Québec
  30. Mandragore
  31. Midnight Kitchen Collective
  32. Montreal-antifasciste
  33. Montréal-Nord Républik (M-NR)
  34. Mouvement d’éducation populaire autonome de Lanaudière (MÉPAL)
  35. Mouvement d’éducation populaire et d’action communautaire du Québec (MÉPACQ)
  36. Ni Québec, ni Canada: projet anticolonial
  37. POPIR-Comité logement
  38. Projet Accompagnement et Solidarité Colombie (PASC)
  39. Regroupement d’éducation populaire de l’Abitibi-Témiscamingue (RÉPAT)
  40. Regroupement d’éducation populaire en action communautaire des régions de Québec et Chaudière-Appalaches (RÉPAC 03-12)
  41. Regroupement des femmes sans emploi du nord de Québec (ROSE du Nord)
  42. Regroupement des groupes de femmes de la région de la Capitale-Nationale (Québec-Portneuf-Charlevoix)
  43. Regroupement des organismes communautaires de la région de Québec (ROC 03)
  44. Regroupement intersectoriel des organismes communautaires de Montréal
  45. Réseau de résistance anti-G7 (RRAG7)
  46. Réseau du Forum Social Québec-Chaudière-Appalaches
  47. Regroupement des organismes d’éducation populaire autonome de la Mauricie (ROÉPAM)
  48. Solidarité Sans Frontières
  49. Table régionale des organismes volontaires d’éducation populaire (TROVEP) de Montréal
  50. Table ronde des organismes volontaires d’éducation populaire autonome de l’Estrie (TROVEP)
  51. Tadamon
  52. Union des Africains du Québec et amis solidaires de l’Afrique

Invitation à la dernière assemblée du RRAG7

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Mai 112018
 

Du Réseau de résistance anti-G7

Nous sommes déjà à près d’un mois du Sommet du G7 à La Malbaie, qui aura lieu au Manoir Richelieu du 7 au 9 juin prochain! Comme chaque année, les sept principales puissances impérialistes et coloniales de la planète se réuniront pour décider comment elles vont continuer à saccager nos communautés, tout en en tirant le maximum de profit.

Nous ne les laisserons pas tranquilles ! La mobilisation et la résistance au G7 avancent à grand pas…

Voici les actions prévues par le RRAG7 :

  • Le jeudi 7 juin, à 18h au parc des Braves: joignez-vous à nous pour une grande manifestation festive, populaire et unitaire, contre le G7, le capitalisme, le colonialisme, le racisme et les frontières!
  • Le 8 juin, dans la région de Québec : à 7h30, une activité de perturbation du sommet. Le RRAG7 appelle aussi à toute une journée de perturbation des activités du sommet du G7: soyez créatifs!

Nous sommes prêt.e.s à dénoncer ce système injuste tant qu’il le faudra!

Inscription : transport et hébergement

Vous pouvez dès maintenant vous inscrire! Oui, oui, s’inscrire. Parce que sans inscription il est difficile de réserver le bon nombre d’autobus et trouver du logement pour ceux qui en ont besoin. Pour vous inscrire, allez sur notre site et réservez vos places avant le 27 mai. Le site contient aussi les informations pour s’inscrire de manière  non-informatique.

Notez que la réservation ne sera effective que lorsque vous aurez confirmé votre inscription à une de nos assemblées générales, ou lors de l’un de nos événements. Sur place, il y aura une boîte decontribution volontaire et nous suggérons une contribution de 20$ pour le transport. Bien entendu, personne ne sera refusé pour manque de fonds. Toutes les informations recueillies seront conservées de manière confidentielle et détruites après le G7.

Dernière assemblée d’organisation du RRAG7: 12 mai

Le RRAG7 vous invite à sa dernière assemblée d’organisation, le 12 mai 2018 de 13h à 16h au 1710 Beaudry (Centre social Centre-Sud). Passez le mot autour de vous, soyons nombreux et nombreuses pour cette dernière assemblée !

Ce sera l’occasion d’échanger sur les actions à venir ou de participer à leur organisation en joignant un des comités (légal, mobilisation, logistique, étudiant.e.s, éducation populaire). Cette assemblée sera aussi le moment de confirmer votre réservation d’autobus et d’hébergement ainsi que les derniers détails logistiques.

**Le local est accessible en fauteuil roulant.
**Traduction chuchotée disponible.

Retour sur la manifestation de la CLAC du 1 mai 2018

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Mai 082018
 

Soumission anonyme à MTL Contre-info

La CLAC amorçait cette année la manifestation annuelle du 1er mai sur le thème du G7. Les plus puissants de la planète se réuniront le 8 et 9 juin pour une réunion d’ampleur dans la région de Charlevoix.

Cette année, le 1er mai avait une allure particulière, les syndicats acceptant de s’accommoder au calendrier du patronat ont décidé de faire une manifestation le samedi 28 avril en réunissant plusieurs milliers de personnes.

La journée du 1er mai, trois manifestations étaient appelées à Montréal soit celle de la CLAC au parc Lafontaine, celle du Parti Communiste Révolutionnaire dans le Golden Square Mile et celle des IWW dans Parc-Extension.

Environ 200 personnes se sont rassemblées vers 18h au coin sud-ouest du parc Lafontaine pour la manifestation de la CLAC. Un dispositif policier impressionnant était déployé tout autour avec les poussins à vélo ainsi que de nombreux bus d’anti-émeute. Le SPVM était bien décidé à ne laisser personne manifester en ce 1er mai. La foule s’agglomérant peu à peu, on a pu observer la présence d’une quarantaine d’individus qui ont commencé à se vêtir en noir pour former un black bloc plus conséquent que lors des dernières manifestations à Montréal. L’anti-émeute a donc décidé de se rapprocher pour ne laisser aucune marge de manœuvre à la petite foule.

Juste avant le départ, quelques discours ont eu lieu sur les ravages du capitalisme ici et ailleurs. La marche s’est alors élancée vers 18h30 sur la rue Sherbrooke en direction ouest. Les flics ont alors décidé de prendre le trottoir côté nord afin de mettre en cage la manifestation. Un petit black bloc bien déterminé ne voulait pas leur laisser cet espace si chéri par la Brigade urbaine qui lui donne un avantage tactique considérable. En prenant le trottoir, la Brigade urbaine arrive à contrôler l’ensemble de la manifestation, car elle peut décider où se dirige la foule et cela limite grandement l’attaque contre des symboles du capitalisme, telles les banques. Prendre le trottoir devrait être un réflexe collectif de la manifestation, car avoir une manifestation encagée par le SPVM est un problème pour tout le monde. Si tasser les flics du côté se limite à une petite portion de la manifestation, il sera alors toujours très difficile de tenir la rue à Montréal de façon plus combative.

Protégé par des bannières le black bloc a donc décidé de vider un extincteur, lancer des briques, des roches des feux d’artifice sur les policiers afin de les contraindre à battre en retraite. Bien que les flics aient reculé un peu, certains à l’avant ont du se cacher derrière des voitures par peur, la stratégie ne fut pas aussi efficace qu’escompté et la manifestation s’est retrouvée scindée en deux avec l’arrivée d’une deuxième brigade urbaine de l’autre côté qui a repoussé l’arrière de la manifestation vers l’est et a fait une arrestation. À ce moment les policiers ont pu rapidement reprendre le contrôle de la situation en déployant l’anti-émeute sur les rues au nord et au sud de Sherbrooke. Les gens n’ont eu d’autre choix que de se disperser ou de retourner vers le parc Lafontaine à peine 5 minutes après le départ. Ce n’est pas le conflit avec les flics qui a forcé la dispersion, mais bien une arrivée massive de flics de tous les côtés.

Les liens entre les gens dans la manifestation n’étaient pas assez denses ce qui a facilité la dispersion. Arriver à garder une unité beaucoup plus compacte aurait pu limiter les dégâts causés par l’intervention des flics. Garder un rythme plus lent et s’assurer que personne ne soit isolée à l’arrière ou à l’avant aurait peut-être permis de manifester un peu plus longtemps. Les manifestations annuelles comme le 1er mai sont préparées des mois à l’avance par les flics et ils cherchent à nous disperser le plus rapidement possible. Arriver à joindre les intentions de chaque personne qui vient manifester est difficile, mais reste la clé de la solution pour continuer à tenir la rue.

Ceci est un texte qui en appelle à d’autres pour savoir comment les gens ont perçu ce 1er mai et comment faire pour continuer à se retrouver dans la rue.

ANNULATION : Forum anarcho-syndicalisme et intersectionnalité

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Avr 072018
 

Du Collectif d’éducation et de diffusion anarcho-syndicaliste (CEDAS)

Suite à un faible nombre de confirmation dans les événements Facebook pour le 28 avril, nous annulons l’événement. Nous organiserons des événements dans le futur.

Samedi 28 avril 2018
12h30 à 16h30

Bibliothèque anarchiste DIRA, 2035 Boul. Saint-Laurent, Montréal.

S’intéresser aux luttes de la classe ouvrière sur une base anarchiste anti-oppression est-il possible aujourd’hui?

Comment intégrer l’émancipation des groupes opprimés aux luttes des mouvements populaires et plus particulièrement dans les luttes/groupes anarcho-syndicalistes?

Peut-on développer une perspective révolutionnaire anarcho-syndicaliste au sein des luttes spécifiques?

**********************************************

Horaire

12h30
Ouverture des portes

13h00
What is anarcho-syndicalism? (en anglais)
(Traduction chuchotée sur place)

La présentation sera une vidéo-conférence. Plus d’informations à venir.
Suivi d’une discussion et d’une pause.

14h15
Introduction à l’intersectionnalité (en français)
par Irina Badita et Nicolas Johan Leport Letexier
(Whispered translation available)

Cette formation sera d’une part l’occasion d’une définition et d’une mise en contexte du concept d’intersectionnalité d’un point de vue historique et selon un contexte global. Nous réfléchirons ensemble aux différentes formes d’oppression et de privilèges au sein de la société ainsi qu’à des pistes et orientations futures en vue d’un activisme inclusif et intersectionnel. D’autre part, nous nous demanderons comment combattre les oppressions multiples, ou tout au moins alléger le fardeau qui pèse sur les épaules de celles qui sont malgré tout victimes de racisme, de sexisme, de toute forme de discrimination.

Suivi d’une discussion et d’une pause.

15h30
Discussion  » Anarcho-syndicalisme et Intersectionnalité »
Commentaires et échanges autour des textes du cahier de réflexion.

Pour lire les textes qui seront discutés en troisième partie, cliquez ici

16h30
Fin

17h00
Fermeture du DIRA

Événement Facebook